"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 2979874845 Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1973890357
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Your love's got me looking so crazy right now ☼ Eira

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() message posté Mer 8 Avr 2015 - 0:11 par Invité

Eira Katerina Trevelyan

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Trevelyan PRÉNOM(S) : Eira Katerina ÂGE : 36 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE :  11 août 1979 en Suède NATIONALITÉ : Suédoise STATUT CIVIL : Mariée MÉTIER  : Vétérinaire TRAITS DE CARACTÈRE : Douce - Gentille - Aimante - Souriante - Drôle - Très maternelle - Beaucoup trop curieuse - Très gourmande - Parfois un peu jalouse, mais elle sait se tenir et ne le montre pas - Déterminée - Souvent paranoïaque depuis l'histoire avec son ex -  GROUPE : Walk on a Line



My style, my life, my name

Elle est née d'un père suédois et d'une mère australienne ≈ Elle n'a jamais connu son père, celui-ci étant décédé d'un cancer peu avant sa naissance ≈ Petite elle était très émotive et pleurait pour tout et n'importe quoi ≈ Elle a un demi-frère de trente ans et une demi-soeur de vingt-cinq ans ≈ Elle a toujours été fascinée par les reptiles et elle avait plusieurs serpents lorsqu'elle était plus jeune, au grand damne de sa mère ≈ En plus d'aimer les reptiles, elle adore les animaux en général, c'est pour cela qu'elle a choisi de devenir vétérinaire ≈ Son ex petit ami la battait et elle est restée cinq ans avec lui avant de trouver la force de le quitter ≈ Cela fait plus de six ans qu'elle n'a eu aucune nouvelle de lui, néanmoins elle continue à être sur ses gardes lorsqu'elle sort seule dans la rue et il lui arrive de faire des cauchemars à son propos ≈Lorsqu'elle était avec lui, elle était la belle-mère de six enfants, avec qui elle s'entendait plus ou moins bien ≈ Elle est tombée enceinte lorsqu'elle était avec son ex, mais elle a perdu le bébé à cause des coups qu'on lui infligeait ≈ C'est cette fausse couche qui a été le coup de trop pour elle et qui l'a poussé à quitter son ex ≈ Elle fait souvent de grosses crises d'hyperventilation lorsqu'elle est stressée ou lorsqu'elle a peur ≈ Elle monte à cheval et il n'est pas rare qu'elle passe ses soirées au centre équestre ≈ Elle est passionnée par les arts en tout genre, musique, théâtre, peinture... ≈ C'est aussi une grande cinéphile et elle va régulièrement au cinéma, ce qui fait qu'elle a une culture cinématographique très développée ≈ Elle a une cicatrice sous le menton, qu'on ne peut voir que lorsqu'elle relève la tête, ainsi qu'une autre sur son omoplate droit, vestiges du temps où son ex la frappait ≈ Elle déteste la cigarette et ne supporte pas lorsque son chéri se met à fumer devant elle juste pour l'énerver ≈ L'océan la fascine, mais seulement à la télé. En vrai, c'est autre chose, elle en a une peur panique et elle se met à pleurer si on la force à aller se baigner ≈ Elle adore voyager et découvrir de nouveaux horizons et de nouvelles cultures ≈ Elle est restée une grande enfant dans sa tête et elle adore les dessins animés Disney, dont elle connait beaucoup des chansons par coeur ≈ Son plat préféré est sans aucun doute le confis de canard ≈ Elle est très gourmande et peut parfois ingurgiter bon nombre de cochonneries le soir devant la télé, notamment lorsqu'elle est seule et que cette solitude commence à lui peser ≈ C'est une grande fan des comics et des films Marvel ≈ Malgré qu'elle soit parfois encore une enfant dans sa tête, elle se sent parfaitement bien dans sa peau et vit très bien le fait d'avoir dépassé la trentaine depuis maintenant six ans ≈ Elle ne se sent vraiment pas à l'aise lorsqu'il y a de l'orage et qu'elle est toute seule chez elle ≈ Elle a souvent tendance à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas et dit tout ce qui lui passe par la tête, sans réellement réfléchir aux conséquences que cela pourrait avoir, ce qui la met régulièrement dans des situations compliquées et gênantes ≈ Elle ne supporte pas la cruauté animale et soutien plusieurs fondations de défense animale et de l'environnement ≈ Malgré que cela fasse partie de son métier, elle ne peut s'empêcher de verser une larme avant d'euthanasier un animal ≈ Elle a vécu plusieurs années en France et parle donc couramment le français ≈ Un an après sa rupture d'avec son ex, elle a rencontré un homme charmant qui l'a aidé à se reconstruire ≈ Aujourd'hui elle est mariée avec lui et porte son enfant ≈ Il y a peu, on lui a annoncé que son ex était décédé et qu'elle apparaissait sur son testament, devant empocher une bonne partie de l'héritage ≈ Elle n'a pas revu son ancienne famille depuis près de six ans et elle appréhende énormément les retrouvailles, elle a peur que les enfants de son ex lui reprochent de les avoir abandonnés.
PSEUDO : Chimène PRÉNOM : Chloé ÂGE : 18 ans PERSONNAGE : Inventé  AVATAR : Elisabeth Reaser CRÉDITS : Izzy COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Sur un top-site CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Nop



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() message posté Mer 8 Avr 2015 - 0:16 par Invité
At the beginning

« Que souhaitez-vous savoir ? » L’homme la fixa, mordillant légèrement son stylo, il semblait réfléchir à ce qu’il allait bien pouvoir répondre. Pendant ce temps elle, elle réfléchissait à ce qu’elle faisait ici. Peut-être était-ce le fait qu’elle avait encore fait un énième cauchemar, qui l’avait conduite dans ce cabinet ? Ou bien le fait qu’elle devenait parfois totalement parano dans la rue, lorsqu’elle croisait un homme lui ressemblant ou qu’elle pensait l’apercevoir ? Elle n’en savait rien, mais toujours est-il qu’elle avait ressenti le besoin de venir voir ce spécialiste. Peut-être serait-il en mesure de l’aider et d’apaiser ses craintes ? « Et bien… Tout. » Tout ? C’était assez vague, non ? « Tout ? C’est-à-dire ? » Ce n’était pas à lui de poser les questions normalement ? Non parce que là c’était tout de même la seconde qu’elle posait. Pff, si ça se trouve ce gars n’était en vérité qu’un charlatan hors de prix et il ne l’aiderait à rien du tout à part à alléger son portefeuille. « Votre histoire, votre vie, votre parcours. Vous comprenez ? Je dois tout savoir de vous si vous souhaitez que je vous aide un minimum. » Elle haussa un sourcil, pas vraiment sûre de ce qu’elle devait faire. Lui raconter toute sa vie, dans les moindres détails – alors que ce n’était qu’un illustre inconnu – ou bien prendre ses jambes à son cou ? Dilemme, dilemme. Après plusieurs minutes passées dans le silence, elle poussa un petit soupir et se décida enfin à prendre la parole. « Tout donc… Bon, allons-y. » Elle inspira profondément et se lança.

Je suis née le 11 août 1979, d’un père suédois et d’une mère australienne, dans la ville de Fjällbacka. Je n’ai jamais connu mon père, celui-ci est décédé d’un cancer assez agressif peu de temps avant ma naissance. J’ai vu des photos de lui, de temps à autre, lorsque ma mère acceptait d’en parler, ce qui, soit dit en passant, n’arrivait pratiquement jamais. Et à vrai dire je n’ai jamais vraiment insisté, ne souhaitait pas la faire souffrir inutilement en ressassant de vieux souvenirs. Néanmoins je n’ai jamais manqué d’une figure paternelle, ma mère ayant refait sa vie lorsque j’avais un an. On a déménagé en Australie tous les deux, et puis un jour elle a rencontré un riche homme d’affaires de passage dans le coin et je crois que ça a été le coup de foudre, car elle n’a pas mis longtemps à l’épouser. Ils étaient bien ensemble, c’était le principal. Toujours est-il que cet homme m’a immédiatement « adoptée », s’occupant de moi comme si j’étais sa propre fille. Il ne s’est jamais posé de question, il a toujours été présent pour moi et son amour à mon égard n’a jamais faiblit, même lorsque ma mère a mis au monde leur premier enfant, un petit garçon prénommé Morgan. A l’époque j’avais trois ans et j’étais légèrement intriguée par ce petit bout de chou qui débarquait comme ça dans ma vie et me piquait bien souvent l’attention de mes parents. Cependant je n’ai jamais été agressive à son égard, je n’ai jamais cherché à le blesser ni n’ai jamais piqué de petites crises d’enfant gâtée comme auraient pu le faire beaucoup d’autres enfants. A vrai dire il me captivait et, si je ne m’en souviens pas, je sais que ma mère m’a souvent répété à quel point j’ai pu passer du temps penchée sur son berceau à simplement le regarder dormir. Par la suite, ce bébé a grandi et est devenu un parfait camarade jeux pour moi. On s’amusait bien tous les deux. Juste tous les deux. Et puis, quand j’avais huit ans et Morgan cinq, notre mère a donné naissance à un nouvel enfant, une petite fille cette fois-ci. Cléa. Adorable petite bouille d’ange qui encore une fois a accaparé toute l’attention des parents. Mais cette fois-ci ce n’était pas grave, j’avais Andy.

Elle marqua une pause et enroula une mèche de ses cheveux bruns autour de son doigt. Face à elle, le psychologue gribouillait certaines choses dans un petit calepin. Il n’avait pas dit un mot depuis le début de son récit et elle commençait sérieusement à se demander si c’était normal et si elle devait continuer, ou bien attendre qu’il prenne la parole. Mais comme il ne semblait pas décidé à parler, elle reprit là où elle s’était arrêtée.

Deux ans après la naissance de Cléa, j’ai quitté ma terre natale pour partir m’installer en France avec mes parents, mon frère et ma sœur, dans le cadre du travail de mon beau-père. Nous nous sommes donc installés à Paris, dans un immense loft du treizième arrondissement. Ça a été un changement brutal pour moi, que j’ai eu beaucoup de mal à gérer. Je ne connaissais personne dans ma nouvelle école et il faut dire que la barrière de la langue n’aidait pas beaucoup. A cette époque j’ai fait un blocage, je refusais catégoriquement de parler le moindre mot de français. Au fil du temps j’ai appris à comprendre ce qu’on me racontait, mais je n’avais aucune envie de parler la langue. Ce n’est qu’au bout de longs mois que j’ai accepté de l’utiliser. Aujourd’hui je suis bilingue et je dois dire que ce n’est pas plus mal. Bref, si l’adaptation dans ce nouveau pays a été compliquée, nous nous y sommes finalement fait. J’ai appris à aimer la France et ses cultures, ses plats, ses habitants. En plus du loft à Paris, nous avions également une résidence secondaire dans le Sud de la France où nous passions beaucoup de nos étés, réservant les autres vacances pour des voyages plus exotiques. Je me souviens encore de l’odeur de lavande et du goût de l’huile d’olives. Je me souviens de toutes les fois où nous allions à la plage et où nous jouions dans les vagues. C’était le bon temps et je dois dire que maintenant que j’y repense, ça me manque. Nous étions des gamins, insouciants et naïfs face au monde qui nous entourait. Mais le temps a passé, bien plus vite qu’on ne peut l’imaginer, amenant avec lui l’adolescence, les premiers amours, les premières déceptions mais surtout, notre retour en Australie, alors que j’avais dix-huit ans. Notre père en avait terminé avec la France et nous sommes donc retournés vivre à Brisbane, quittant la vie que nous nous étions bâtie sur le sol français. Depuis je n’ai plus jamais remis les pieds là-bas.

Elle poussa un long soupir nostalgique et jeta un nouveau regard à l’homme assis en face d’elle. Bon sang, ce gars était vraiment doué pour rester muet ! Allait-elle vraiment passer une heure complète à déblatérer sur sa vie sans qu’il ne fasse aucun commentaire ? Apparemment c’était plutôt bien parti et à vrai dire c’était assez flippant. M’enfin…

Une fois de retour sur le sol australien, j’ai entamé des études afin de devenir vétérinaire. Passionnée depuis toute petite par les animaux, je ne me voyais pas faire autre chose. J’ai donc fait cinq ans d’études avant de pouvoir me lancer dans le métier. C’est à cette époque que j’ai quitté l’Australie pour Londres et que j’ai rencontré mon ex, Noah. Un homme tout d’abord adorable, gentil, attentionné et plein d’humour qui m’a plu dès le premier coup d’œil. Comme on dit, il ne faut jamais se fier aux apparences. J’ai commencé à sortir avec lui, j’en suis tombée amoureuse. Au début c’était bien, on était bien tous les deux, il était vraiment parfait avec moi. Bon, bien sûr, il y avait ses six gamins et eux étaient beaucoup moins ravis de me voir débarquer et « remplacer » leur mère décédée deux ans plus tôt. Mais au début je m’en fichais un peu, après tout c’était normal qu’ils réagissent de la sorte. Et puis j’avais Noah, comme je l’ai dit il était parfait avec moi, alors pourquoi me serais-je soucié d’autre chose ? Mais je suppose que cette gentillesse n’était là que pour mieux endormir mes soupçons. J’ai rapidement eu la mauvaise surprise de découvrir que cet homme buvait beaucoup plus que de raison et qu’il était un alcoolique violent qui se défoulait sur ses enfants. Et bientôt sur moi. J’ai essuyé colère après colère, coup après coup pendant cinq longues années. Cinq années où l’on m’a répété de fuir, chose que je n’ai pas faite. Combien de fois Jules, l’un de ses fils, m’a crié de m’en aller ? Que moi j’étais libre, que je pouvais partir si je le voulais. Combien de fois l’ai-je ignoré ? J’aimais cet homme. Je l’aimais malgré tout ce qu’il me faisait, c’était probablement ça le plus triste dans toute cette histoire. J’ai supporté tellement de choses pour lui. Et puis un jour est arrivé le coup de trop. J’étais… enceinte. Oui, enceinte de six mois de ce monstre.

A cette pensée sa voix se brisa, des larmes perlèrent aux coins de ses yeux et elle les essuya d’un revers de la main. Parler de cette partie de sa vie était toujours quelque chose de douloureux et elle avait du mal à le faire. Néanmoins elle se devait de continuer, elle ne devait pas s’arrêter là. « Je sais que ce n’est pas évident mais… poursuivez. » Ah, il se décidait enfin à ouvrir la bouche celui-là ? Pas trop tôt ! Alors la gorge nouée, elle poursuivit.

Je devais donner naissance à un petit garçon et, même si c’était loin de réjouir toute la famille, certains des enfants de Noah me détestant encore comme au premier jour, moi j’étais heureuse. J’étais enceinte d’un homme qui me frappait, mais j’étais heureuse. Jusqu’au jour où il est rentré plus bourré que d’habitude et où il a frappé plus fort. Cette fois j’ai eu le droit à un séjour à l’hôpital et… j’ai perdu le bébé. Ce jour-là ma vie s’est véritablement écroulée et j’ai pris conscience du monstre que Noah était. J’ai eu l’impression de me réveiller après cinq années à ne pas vouloir voir la vérité. Lorsque je suis sortie de l’hôpital, j’ai fuis bien entendu. Je n’ai pas dit au revoir, rien. Pendant cinq ans j’avais été la colle de cette famille, celle qui essayait de l’unir. Pendant cinq ans je m’étais appliquée à tisser des relations avec chacun des jeunes Abberline, certaines tentatives réussissant bien mieux que d’autres. J’étais finalement devenue une mère pour certains d’entre eux. Et puis j’ai tout plaqué comme ça, sans même me retourner. Je souhaitais juste oublier cette horrible partie de ma vie. Alors je me suis enfuie le plus loin possible, je suis retournée en Australie auprès de ma famille. Je n’ai rien dit sur mes cinq années passées à Londres, j’ai préféré leur faire croire que j’avais été heureuse et que tout s’était bien passé. Et dans un sens c’était vrai, j’étais parvenue à être heureuse à ma manière. Heureuse dans les bras d’un violent alcoolique. Suite à ça, j’ai essayé de faire table rase du passé, de redémarrer une nouvelle vie. Mais comment tout reprendre de zéro après ça ? J’étais devenue complètement paranoïaque. La journée j’avais sans cesse l’impression de le croiser dans la rue, j’avais l’impression d’être suivie et la nuit je faisais des cauchemars tous plus atroces les uns que les autres. Et encore aujourd’hui ça continue, bien que ça se soit considérablement atténué. Pendant un an donc, j’ai tenté de revivre, en vain. Jusqu’à ce que je croise ma lueur d’espoir. Un jour j’ai rencontré un homme à la clinique où je travaillais, il venait faire soigner son chien. Drôle d’endroit pour une rencontre me direz-vous. Oui, c’est vrai. Toujours est-il qu’après avoir réussi à sauver l’animal il m’a invité à boire un verre. De là, j’ai appris à le connaître, à l’apprécier, puis à l’aimer. En quatre ans il m’a réapprit à vivre et à sourire, il a su soigner les blessures de mon cœur comme personne d’autre n’aurait pu le faire. Il m’a sauvé, de toutes les manières dont une femme peut être sauvée.

Elle avait retrouvé son joli sourire. Parler de son mari la mettait toujours dans cet état-là, même après quatre ans de relation. C’était dingue à  quel point elle l’aimait. Même s’ils n’étaient pas toujours d’accord sur tout, qu’il arrivait qu’ils se disputent, elle l’aimait encore comme au premier jour. Et parler de lui, ça lui faisait véritablement un bien fou. C’était un rayon de soleil après l’orage.

Je l’ai épousé il y a environ un an et demi, pour ma plus grande joie. Avec lui je me sens vraiment bien, je me sens en sécurité. Il ne m’a jamais déçue, n’a jamais levé la main sur moi. Il n’a toujours été qu’un modèle de gentillesse et de douceur, sachant se montrer patient et à l’écoute. La seule petite ombre au tableau ? Sa fille. Oh, je l’aime beaucoup, là n’est pas le problème. Le problème, c’est que c’est loin d’être réciproque. Ça n’est pas l’adolescente la plus difficile du monde, j’ai déjà vu bien pire lorsque j’étais au contact des enfants Abberline. Seulement voilà, je viens remplacer sa mère et lui « voler » son père en quelque sorte. Alors elle ne montre pas beaucoup de sympathie à mon égard, surtout depuis qu’elle a appris que j’étais enceinte. Son père n’a pas été très présent pour elle lorsqu’elle était petite et je crois qu’elle lui en veut de se montrer si impliqué dans ma grossesse. Et je ne sais pas quoi en penser, j’ai peur de mal faire les choses, de ne pas m’y prendre correctement avec elle. Je n’ai pas envie qu’elle me déteste éternellement. Enfin, ce n’est pas ma préoccupation première en ce moment. Ce qui me tracasse depuis quelques temps, c’est cet appel que j’ai reçu récemment. Cet appel de la part de l’avocat des Abberline, qui disait que mon ex était décédé et que, mon nom étant inscrit sur le testament, je devais toucher une bonne partie de l’héritage. Sur le coup j’ai eu beaucoup de mal à assimiler ce qu’on me disait, j’étais partagée entre une infime joie de savoir que cet homme n’était plus, et l’incompréhension. Pourquoi moi ? Pourquoi étais-je toujours sur son testament alors que cela faisait cinq ans que nous n’étions plus ensemble et que j’avais fuis sans rien dire à personne ? Je ne comprenais pas. Toujours est-il que j’en ai parlé à Ezechiel et cela ne l’a pas franchement réjouit, il fallait s’en douter. Notamment lorsque je lui ai annoncé que j’avais l’intention de revenir à Londres pour régler cette histoire. Il a tenté de me convaincre que c’était une mauvaise idée, mais pour moi c’était surtout l’occasion de revoir les enfants que j’avais laissé derrière moi cinq ans plus tôt et que je n’avais pas revus depuis. Nous voilà donc, débarquant dans cette ville qui me rappelle tellement de mauvais souvenirs. J’essaie de faire bonne figure, mais ce n’est pas simple tous les jours. Je n’ai pas encore revu les Abberline depuis mon arrivée, je n’ai pas encore osé les contacter. J’ai peur de ce qu’ils pourraient penser, j’ai peur des reproches qu’ils pourraient me faire. Après tout je les aie lâchement abandonnés aux mains de leur père, cet homme si froid et brutal… Et je m’en veux terriblement. Néanmoins il va bien falloir que je me jette à l’eau à un moment ou à un autre. Mais pour le moment, je tente juste de retrouver mes repères dans cette ville qui m’a tant marqué.

Elle cessa de parler, estimant avoir raconté le nécessaire. Elle se sentait soulagée d’avoir raconté tout ça, même si l’homme n’avait toujours pas pipé un mot. S’appuyant contre le dossier de son fauteuil et croisant les bras sur sa poitrine, elle l’observa, attendant qu’il daigne enfin ouvrir la bouche. « Hum… à priori le problème émane principalement de votre ex. » Non, sans blague. Elle leva les yeux au ciel. « Cependant notre séance est terminée, il faudrait que je vous revois pour que l’on puisse continuer à parler. Ça fera quatre-vingt livres. » Il lui fit un sourire satisfait et elle lui jeta un regard noir. Tout ça pour ça ?! Oui, c’est bien ce qu’elle disait. Un charlatan hors de prix…
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() message posté Mer 8 Avr 2015 - 0:17 par Invité
Le titre. Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 2555317567 Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1922099377

Bienvenue parmi nous. Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1973890357
Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous contacter.
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() message posté Mer 8 Avr 2015 - 0:47 par Invité
Maman Cullen Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1922099377 Ou la vilaine Ava, au choix Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1499450316
Bienvenue parmi nous & bonne chance pour la fin de ta fiche Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 208687334
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() message posté Mer 8 Avr 2015 - 7:08 par Invité
Bienvenuuue Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1922099377
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Jake O. Cavendish
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Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira OcEhdgw
» Date d'inscription : 21/03/2015
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» Pseudo : marine / tearsflight
» Avatar : jon kortajarena
» Âge : thirty-two years old
» Schizophrénie : Alexander & Olivia
() message posté Mer 8 Avr 2015 - 7:10 par Jake O. Cavendish
Kennedy H. Wilkinson a écrit:
Maman Cullen Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1922099377 Ou la vilaine Ava, au choix Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1499450316

merci, j'me demandais d'où je la connaissais Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 3903491763
j'aime beaucoup le pseudo en tout cas Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1922099377
bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1973890357
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() message posté Mer 8 Avr 2015 - 7:50 par Invité
Merci à tous Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1922099377

Kenny -> Moi je l'aime bien Ava Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 3783328667 Mais faut dire aussi que je l'ai pas encore vu sous son mauvais jour, j'y suis pas encore xD Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1499450316
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() message posté Mer 8 Avr 2015 - 8:11 par Invité
bienvenue parmi nous Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1922099377 Your love's got me looking so crazy right now  ☼ Eira 1973890357
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() message posté Mer 8 Avr 2015 - 9:09 par Invité
HELLO !
Hâte de lire le reste de ta fiche, ça promet!
Sinon je t'ai mpottée ma petite ;)
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() message posté Mer 8 Avr 2015 - 9:49 par Invité
Bienvenue sur le forum. I love you
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