mr. curtis j. abberline + en construction.

Un matin lors des vacances scolaires d’août 1998, Curtis pris des crayons de couleurs et des feuilles blanches. Il se mit à genoux devant la table basse du salon. Ses doigts vinrent appuyer sur plusieurs touches de la télécommande afin que des silhouettes s'animent sur l'écran jusqu'à présent noir de la télévision. Appuyant sans cesse sur la touche pour passer à la chaîne suivante sans faire le numéro, Curtis finit par s'arrêter sur un documentaire animalier sur le domaine équestre. Vu que d'habitude ce sont plutôt les dessins animés qui l'intéressent, sa tête vînt s'incliner à droite et à gauche, la bouche entrouverte et les yeux froncés devant les images. Au bout d'un instant, le bonhomme se mit à dessiner tout le long du programme télévisuel en fonction des divers moments expliqués par la voix d'un journaliste ou des professionnels du domaine équestre. A la fin du documentaire, Curtis éteignit la télévision, l'écran devenant comme à son arrivée dans le salon, complètement noir. Il pris tous les dessins qu'il venait de faire avant de partir en courant vers la chambre de ses parents afin d'annoncer à ces derniers qu'à la rentrée scolaire il souhaitait faire de l'équitation. Même s'il n'a pas réussi à avoir une réponse positive dans l'instant présent de sa demande, Curtis se mit à s'intéresser d'une manière presque « obsessionnelle » comme tous les enfants de son âge à l'époque lorsqu'ils aiment quelque chose, à ne souhaiter avoir que des jeux et des jouets en forme de cheval ou au moins avec un rapport avec le domaine équestre, à dessiner des chevaux dès qu'il a des crayons de couleurs et des feuilles à sa disposition et à souhaiter regarder que des dessins animés ou des films sur les chevaux. Du coup, en arrivant à la rentrée scolaire 1998 à son entrée en classe préparatoire, les parents de Curtis l’inscrivirent à des cours d'équitation dans un domaine équestre londonien. A partir de là, au fil des heures d'équitation qui s'accumulaient tout au long des mois, ce sport devînt plus qu'une simple « activité extra scolaire » aux yeux du bonhomme. Ça devînt une véritable passion. Si bien qu'au moment d'aborder la question des études supérieures après l'obtention du diplôme de fin d'année en 2010, Curtis n'eut pas besoin de réfléchir à la question du domaine dans lequel il souhaitait exercer puisque sans hésitation ce fut le domaine équestre. Néanmoins, il devait réussir à trouver le métier avec lequel il pouvait exercer sans accorder moins de temps à l'équitation. Mais, ça ne devait pas être des études longues parce qu'il ne se sentait pas d'être assis sur une chaise toute la journée pendant des années encore. Il souhaitait plutôt des études où il est possible d'être aussi sur le « terrain. » C'est en parcourant la fiche du métier d’Éducateur Sportif que Mr Abberline vit enfin le bout de ses recherches. Du coup, il entreprit ses études en septembre 2010 pour les terminer avec le diplôme en début des vacances scolaires 2014. Maintenant, il exerce dans le centre équestre qu'il connaît depuis ses 6 ans même si entre temps pendant 4 ans, il a du vivre à Oxford. Il intervient auprès d'enfants et/ou d'adolescents mais aussi auprès d'adultes. Un jour, dans quelques années, Curtis pense ouvrir un centre équestre ou essayer de reprendre celui dans lequel il est si les propriétaires ne  peuvent plus s'en occuper. Pendant toutes les vacances scolaires, Curtis anime des stages d'équitation. En tout, 8 enfants se trouvaient sous son « aile » entre 9 heures et 16 heures tous les jours de la semaine. Souvent, les parents et les « benjamins » des fratries restaient une partie de la journée avec les aînés. C'est à travers ce genre d'aspects de son travail que Curtis a l'occasion d'observer des situations où se « jouent » les relations entre les différents membres de la fratrie ou les relations entre les parents et les enfants. Parfois, certaines scènes font revenir à la surface des souvenirs familiaux de son enfance et/ou son adolescence voire actuels marquant les diverses relations que les 6 enfants Abberline ont construit entre eux et avec leurs parents tout au long de ces années. A vrai dire même si dans des lieux publics à la vue de plusieurs personnes, les relations essaient d'être en apparence cordiales, dans certaines familles, dès qu'ils se retrouvent entre eux, les liens réels et le fonctionnement habituel apparaît à nouveau. C'est un peu le cas des Abberline. Certes, onze ans en arrière, jusqu'au décès de Madame Abberline, si divers liens liés tous les membres de la famille nombreuse d'une manière différence d'une personne à une autre et si les parents se sentaient complètement débordés par leurs enfants et indisponibles fréquemment parce qu'ils avaient trop de choses à gérer en même temps ce n'est qu'après cet événement que les relations se sont dégradées entre tout le monde. Néanmoins, ce n'est pas pour autant que Curtis avait réussi déjà à l'époque à trouver sa place dans la fratrie ou auprès de leurs parents. A vrai dire, même maintenant il a toujours du mal à attirer l'attention des membres des Abberline. Pourtant, au fil des années il a réussi à tisser des liens particuliers avec eux même si son « vrai » caractère éclipse celui qu'il renvoi en apparence : ils le voyaient tous comme un « gamin » qui ne souhaitait qu'une chose soit, passer des moments en compagnie des « grands » ou au moins des jumeaux, Poppy et Jules de 2 ans ses aînés. Tout de même, il faut noter qu'avec eux, Curtis a réussi à créer une « vraie » relation : il entretient une relation particulière avec l'autre garçon de la fratrie. Il le voit comme son modèle. Ils ont vécu en colocation pendant les 4 ans à Oxford. Ils vivent à nouveau ensemble depuis qu'ils sont revenus à Londres. Malheureusement, le point négatif en plus que ce n'est pas le modèle à suivre puisque ça la conduit à faire des « bêtises », c'est que Jules a appris il y a peu de temps que Curtis a toujours eu des sentiments pour Angie, sa petite-amie. Du coup, la relation entre les deux frères est quelques peu tendue et  pleins de sous-entendues puisque aucun des deux n'a encore fait le premier pas vers l'autre pour aborder le sujet. Par contre, Poppy est la seule personne qui fait attention à sa personne. Alors autant dire qu'au fil des années, Curtis s'accroche à la relation qu'ils entretiennent tous les deux puisqu'il y a bien qu'à ses yeux qu'il ne se sent pas seul dans tous les sens du terme. Ensuite, Johanna plus âgée que Curtis de 4 ans, son activité préférée était de se moquer de lui une grande partie de la journée. Quant à Saphir, l'aînée de la fratrie avec dix ans d'écarts à son actif, c'est plus l'image d'une mère qu'il assimile à la relation qu'ils entretiennent tous les deux. Un peu à l'image de la leur puisque elle non plus n'a pas eu beaucoup de temps à lui accorder durant toutes ces années. Lorsque les aînés porte aussi peu d'attention et de temps à quelqu'un, le problème c'est qu'à l'arrivée de Savannah dans la fratrie, Curtis a mis un point d'honneur à la protéger envers et contre tout. Ce qui a le don d'agacer la dernière mais, au vu des relations difficiles qu'elle entretient avec certains d'entre eux, il se dit qu'ils ont une relation assez « normale » tous les deux. Et pour terminer, il faut aborder la question du paternel. Cependant, la relation se résume en deux mots : « alcool » et « violence. » Mais, surtout pendant qu'ils vivaient à Oxford, il a eu une cirrhose. Seule une greffe de foie pouvait le sauver. Entre tous les enfants seulement Curtis et Joanna sont compatibles. Et si son aînée n'a fait preuve d'aucune hésitation avant de refuser, ce ne fut pas le cas du jeune homme. C'est à cause / grâce à Jules qu'il a eu le courage de refuser de faire la greffe. Malheureusement, même s'il avait tout à fait conscience que son père ne méritait pas qu'il lui donne un bout de son foie, il se sent extrêmement coupable. Du coup, ça se traduit d'une mauvaise manière. Finalement, avec l'accumulation de toutes ces choses qui le tourmentent et qui le suivent depuis l'enfance, peut-être que la meilleure solution seraient de faire comme certaines personne soit, de prendre un rendez-vous avec un spécialiste de l'écoute, un psychologue. […] A suivre.