"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici FB ▬ Against our will ♦ Primael 2979874845 FB ▬ Against our will ♦ Primael 1973890357
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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 23 Fév 2015 - 23:23 par Nathanael E. Keynes
Against our will

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Samedi 19.07.2014 • West London • Kensington
C'est pas mon jour. Je l'annonce. De toute façon, quand je me retrouve "convié" à un repas de famille, ça l'est jamais. Je suis quand même resté un peu sur le cul quand mes parents ont annoncé qu'on déjeunait chez ce vieil ami de mon Père dont j'ai, juste, jamais entendu parler. Ami donc. De longue date. Dont j'ai pas entendu le nom en 23 ans. Trop normal, bien sûr. Bienvenus dans ma famille.

J'ai pas fait d'effort sur la tenue, me suis pris une réflexion de mon paternel sans grande surprise, avant qu'on arrive - pas devant nos hôtes voyons - et j'ai serré les dents, comme d'habitude. Je devrais être habitué, à force, et pourtant, ça me hérisse toujours autant le poil. Je me suis retrouvé face à un couple aussi factice que celui de mes parents quand la porte s'est ouverte, qui nous a invité à gagner le salon rapidement, avec toute la courtoisie - et l'hypocrisie sans doute - due à leur rang. Barbara ne va pas tarder, paraît-il, et on s'est tous trois installés, dans l'attente de l'arrivée de leur très chère fille, donc. Le champagne me donne une contenance, et je m'efforce de pas vider coupe sur coupe, mais je serais tellement mieux ailleurs... Et quand je vois leur charmante fille débarquer, je dois bien avouer que je songe qu'ailleurs, avec elle, ça serait très certainement pas désagréable du tout... On ne se refait pas...

Du coup j'ai profité du cocktail pour lui taper la discut'. Parce qu'évidemment, une aussi jolie fille, dans ma tranche d'âge, ça apporte tout de suite un intérêt à ce déjeuner barbant. J'ai laissé nos parents faire les présentations un temps, et puis entamer une de leurs discussions rasoirs que j'écoute même pas, et je me suis approché de la seule personne de mon âge, inconscient de ce qui se prépare à nous tomber dessus pendant le repas. Et à voix basse, un peu à l'écart de tout ce petit monde guindé, je tente d'entamer la conversation, donc.

« Bonjour... Barbara, n'est-ce pas ? »

Genre j'ai pas retenu quand ses parents on souligné qu'on n'attendait qu'elle, ou quand les présentations ont été faites. Mais bon, c'est un moyen comme un autre de briser la glace. Et sur le ton de la confidence - ou de la conspiration, comme vous voulez - je reprends.

« Je me trompe ou vous êtes aussi ravie que moi de ce splendide déjeuner familial ? »

Un petit sourire entendu, un ton des plus ironiques.

« Pas que votre compagnie soit désagréable, cela dit, mais j'avoue que j'aurais préféré faire votre connaissance en d'autres circonstances. »

Non parce que sérieusement, les mondanités, ça me gonfle profondément, et je crois que ça se voit un petit peu sur ma gueule... Et mon attitude clairement je-m'en-foutiste qui déplaît tellement à mon géniteur...
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() message posté Lun 2 Mar 2015 - 16:45 par Invité
C'était un samedi comme un autre. Nous étions en vacance scolaire depuis un petit bout de temps déjà et le soleil resplendissait à l'extérieur. Pourtant, j'étais cloitrée dans ma chambre, à attendre que le temps passe. J'étais devant une feuille de papier, un crayon à la main et.. j'avais envie d'écrire quelque chose. Mais rien ne me venait malheureusement. Je m'ennuyais de pieds ferme, si bien que ma tête était perturbée par le temps qui passait. Je ne parvenais pas à me concentrais, ni rien du tout.
Je finis par me lever et de faire les cent pas dans ma chambre. Aah, que j'aimerais être à l'extérieur! Il devait y avoir tellement de choses à faire dehors! Mais père et mère m'affirmaient que je ne devais pas me risquer, que là où j'étais, j'étais bien mieux. Peut être avaient-ils raison après tout. A la télévision, ils me montraient qu'ils avaient raison, en passant des documentaires montrant que la rue était dangereuse. Pourtant, quand je sortais, ça ne me semblait pas ainsi. Enfin, ça n'était pas comme si j'avais le choix après tout.

Je venais de m'asseoir sur le lit quand Jenny, la domestique de la maison, ouvrit la porte et passa sa tête à travers l’entrebâillement.
"Mademoiselle, vos parents vous demandent!" m'avertit-elle.
D'abord surprise, je levais la tête vers l'horloge au dessus de la porte. Il était l'heure du déjeuner et je n'y avais pas fait attention. J'arrangeais une dernière fois mes vêtements et ma coiffure rapidement de sorte à être présentable, ma mère y tenait particulièrement quand nous allions à table.

J'arrivais dans la salle à manger et m'arrêtais un instant en apercevant que nous n'étions pas seul. Trois personnes que je n'avais jamais vu de ma vie étaient elles aussi présentes, un garçon plutôt jeune et qui devait avoir un âge proche du miens et ce qui devait être ses parents. Je me mis à rougir, surprise par cette présence que je n'avais pas prévue, en les saluant le plus poliment possible. Puis nous nous attablâmes. Le dénommé Nathanaël était à côté de moi, ce qui avait l'art et la manière de me rendre un peu nerveuse. Je n'avais pas pour habitude de côtoyer des garçons. Quand Jesse m'a interpellée pour la première fois, j'avais eu la même attitude. J'avais toujours une certaines crainte du sexe masculin, quand je ne connaissais pas les gens en question.

- Bonjour... Barbara, n'est-ce pas ?

La voix basse de Nate me fit sortir de ma torpeur et je sursautai légèrement. Mes parents étaient en pleine conversation avec les siens et je m'étais coupé de tout le reste, comme à chaque fois que nous avions des invités. Je n'avais pas prévu qu'il puisse m'adresser la parole, même si au fond, ça n'avait rien d'anormal.

"Euh je.. oui.." répondis-je maladroitement, me rendant compte par la même occasion qu'il m'avait appelé par la prénom que me donnait à chaque fois mon père et que je n'aimais pas. Enfin, il ne pouvait pas le savoir, si bien que je ne lui en voulais pas.
Et là que dire? Je n'étais pas très douée pour faire la conversation. Je pourrais lui renvoyer l’ascenseur, en lui demandant s'il s'appelait bien Nathanaël. Mais j'étais encore trop intimidée pour cela. J'aurais pu être ravie quand il décida de poursuivre, sauf que je n'avais pas non plus prévu qu'il me dise ça :

"Je me trompe ou vous êtes aussi ravie que moi de ce splendide déjeuner familial ?"

Je manquai d'ouvrir la bouche, surprise, mes l'expression de mes yeux grands ouvert le démontrèrent à ma place. Jamais de toute ma vie, quelqu'un m'avait... dit ce genre de chose. Du coup, ça me faisait tout drôle.

"Je.. je ne sais pas... mais merci beaucoup.."
Eh voilà, je rougissais tellement que je devais être aussi écarlate que le rouge à lèvre de ma mère et éventuellement, une parfaite idiote. Mon cœur battait à tout rompre et je ne saurais pas vraiment dire si ce qu'il venait de me dire me faisait plaisir ou me terrifiait. Peut être les deux à la fois.

- Pas que votre compagnie soit désagréable, cela dit, poursuivit-il, mais j'avoue que j'aurais préféré faire votre connaissance en d'autres circonstances.
"Je dois vous avouer qu'il en est de même pour moi..."

Un léger coup d’œil en direction de nos parents, je finis par tourner de nouveau mon attention vers lui. J'étais un tout petit peu plus détendue désormais, mais toujours aussi apeurée.

"Vous... êtes amis avec ma famille?"

Quand je demandais cela, "vous" signifiait "votre famille" et non pas forcément lui. Quoique, ça n'était pas non plus impossible, mais j'avais le sentiment que non. Sinon, il prendrait part lui aussi à la conversation et ça n'était pas le cas.

"Je suis désolée, je dois paraitre bien minable. Je ne savais pas que vous viendriez à la maison, du coup, c'est un peu embarrassant."

Je n'avais pas fait d'effort particulier sur ma tenue vestimentaire, même si elle était toujours impeccable, mes cheveux étaient détachée et non pas coiffés particulièrement, ce genre de préparation qui me faisait lever généralement tôt pour être prête a midi, heure à laquelle nos invités qui venaient d'habitude arrivaient.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Mar 3 Mar 2015 - 8:09 par Nathanael E. Keynes
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Samedi 19.07.2014 • West London • Kensington
J'ai vu son visage quand elle est arrivée. Manifestement, elle ignorait notre présence, et autant ça m'étonne pas de la part de mes parents, autant je reste toujours surpris que d'autres soient aussi tarés que les miens. Sérieux, vous invitez des gens à déjeuner sans prévenir votre fille présente sur place ? Ah bah bravo...

Je suis pas trop mauvais pour décrypter les réactions des gens, en général, mais là, c'est encore plus simple que d'ordinaire. Elle a rougi, elle reste dans sa bulle, silencieuse, ne croise le regard de personne, et quand je prononce son prénom - sans savoir que ce n'est que le second dont son père use alors qu'elle l'a en horreur, bien évidemment - elle sursaute. Sur une échelle de 1 à 10 niveau nervosité, je crois que je lui donne un 9, facile.

« Euh je... oui... »

Si j'étais pas déjà au courant, je crois que cette hésitation marquait d'autant plus son embarras. Alors je m'efforce d'être naturel, en espérant pouvoir la mettre un minimum à l'aise. Je dis pas qu'on finira dans une chambre à l'étage - ça serait assez... drôle, cela dit, mais je dois avoir un humour un peu déviant - mais si au moins je peux faire en sorte qu'elle passe un moins mauvais moment - et moi aussi par la même occasion - je prends.

« Nathanael, enchanté. Mais vous pouvez m'appeler Nate, il n'y a que lui qui s'entête à utiliser mon prénom en entier... »

Si elle avait été moins mal à l'aise, j'aurais sans doute tenté un baise-main, mais je crois que là, tout ce que je réussirais à faire, c'est à la braquer davantage. Je tends quand même la main, histoire de voir si la poignée de main est envisageable, sans trop de certitude. Et non, je ne me cache même pas de l'inimitié sensible entre mon paternel et moi, non. D'ailleurs, mes propos suivants concernant l'organisation même de ce repas le prouvent encore un peu plus.

Ca a l'air de la surprendre, au vu des yeux ronds comme des balles de ping pong qu'elle pose sur moi à peine j'ai terminé ma phrase. Comme quoi l'hypocrisie de ce monde doit clairement très bien fonctionner autour d'elle, n'est-ce pas ? Je souris tranquillement, toujours, restant le plus calme possible pour ne pas l'effrayer davantage.

« Je.. je ne sais pas... mais merci beaucoup... »

Ok... Ca n'a pas grand chose à voir avec la choucroute tu sais ma belle ? Je vois bien qu'elle est toujours en panique, et je continue sur ma lancée, en espérant que ça détende un peu l'atmosphère. Et peut-être, éventuellement, qu'on puisse avoir une réelle conversation tous les deux, parce que ça sera certainement pas avec mes parents ou les siens, pour ma part.

« Je dois vous avouer qu'il en est de même pour moi... » finit-elle par concéder, visiblement embarrassée. Et vu le coup d'oeil qu'elle jette à ses parents, je serais pas surpris qu'ils aient une emprise totale sur sa vie. D'ailleurs, s'ils ne prennent même pas la peine de la prévenir - encore moins de lui demander son avis - sur l'organisation de ce genre de petite sauterie, je crois que c'est assez symptomatique, non ?

« Vous... êtes amis avec ma famille ?
- Il paraîtrait que votre père et le mien soient amis de longue date. Mais je me souviendrais, si j'avais déjà eu le plaisir de vous rencontrer... »


Et si on ne sent pas l'ironie dans ma voix sur les termes amis de longue date, c'est qu'on n'écoute vraiment pas. Parce que réellement, je me souviendrais d'un joli visage comme le sien. Or c'est bel et bien la première fois que je pose les yeux sur elle, c'est une certitude. Quel genre d'amis ne se voient pas une fois pendant 23 ans ? Quel genre d'ami ne parle pas de l'autre, même, pendant tout ce temps ? Mes questions internes restent en suspens quand la voix de la brunette retentit à nouveau à mes côtés.

« Je suis désolée, je dois paraître bien minable. Je ne savais pas que vous viendriez à la maison, du coup, c'est un peu embarrassant.
- Minable ? »


Alors là, sérieusement ma jolie, t'es complètement à côté de la plaque.

« Sans vouloir vous offenser, si quelqu'un ici doit avoir l'air minable, ce serait plutôt eux tous, à manigancer je ne sais pas trop quoi avec ce repas surprise dont personne n'a daigné vous prévenir. Vous, vous avez juste l'air adorable... »

Oui bon bah on se refait pas, hein... C'est pas le méga plan de drague du siècle, mais peut-être que je flirte un petit peu, d'accord. Cela dit, c'est la vérité, elle a l'air adorable. Limite, même, son embarras palpable en rajoute un peu à ses traits fins de petite poupée pour accentuer cet effet. Bon, je pense bien qu'il y a à peu près aucune chance qu'on passe le temps autrement qu'à discuter, mais ça n'est pas bien important, au final. On est tous les deux dans le même bateau, ce midi, autant qu'on  se tienne un minimum compagnie, n'est-ce pas ? L'air de rien, j'ai levé ma coupe de champagne en sa direction, gardant toujours un sourire doux sur le visage.

« Disons... A nos deux pauvres âmes paumées dans leur petit jeu... »

Petit coup de menton pas super discret - mais à vrai dire je m'en contrefous - en direction de nos parents, et j'ai légèrement fait tinter nos verres.

« Santé... »

Je crois que je vais en vider un certain nombre de ceux-là aujourd'hui - et je sais pas encore que c'est loin d'être terminé.
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() message posté Lun 9 Mar 2015 - 18:18 par Invité
Je détestais être prise au dépourvue. Déjà que, quand je ne l'étais pas, j'étais mal à l'aise avec mes invités, là, c'était pire. J'avais l'impression d'être la pire des imbéciles. Je me demandais pourquoi mon père et ma mère ne m'avait pas prévenue et je leur en voulais. Pourtant, ils exigeaient à chaque fois que je porte une tenue correcte en présence d'eux. Peut être ont-ils oubliés cette fois ci? Cela ne leur ressemblait pas pourtant.
Assise à côté du garçon, j'attendais que le temps passe. J'étais beaucoup nerveuse, parce qu'être aux côtés d'une personne de sexe masculin devant mes parents, c'était comme être à côté d'une dynamite prête à exploser au moment voulu. Ils m'avaient beaucoup rabâchés le fait que la plupart des hommes étaient dangereux, et qu'il faudrait mieux pour moi de ne pas trop m'en approcher. Ils n'avaient pas aimé Jesse du tout et m'avaient souvent harcelés pour que je ne le voie plus. J'avais fini par le voir en cachette. Quant à eux, ils m'ont assurés qu'ils parviendront à me dégoter un mari parfait, un mari "bien pour moi".

"Nathanael, enchanté. Mais vous pouvez m'appeler Nate, il n'y a que lui qui s'entête à utiliser mon prénom en entier..." se présenta Nathanaël en désignant son père de toute évidence. Ses paroles me surprirent. Nous avions déjà un point commun.
"Oh, très bien, Nate. En ce cas, appelez moi Primrose, car Barbara est le prénom que le miens s'entête à utiliser." murmurai-je d'une voix à peine audible pour être certaine que celui dont je parlais ne l'entende pas. Me présenter m'avait un peu plus détendue. J'étais toujours sous l'effet de la nervosité, mais c'était moins pire que lorsque j'étais arrivée et que j'avais eu la mauvaise surprise d"y voir nos invités.

Le fait que Nathanaël, ou plutôt Nate, me complimentais m’embarrassait réellement. Je n'avais pas pour habitude qu'on me parle ainsi, c'était nouveau pour moi. Cela me faisait plaisir cela dit, mais c'était encore trop gênant pour que je le remercie ou que je lui retourne le compliment. D'ailleurs, ma réponse a du lui faire comprendre dans quel point de stress cela m'avait rendu. Enfin "stress". Je n'étais pas calme, loin de là.
Je finis par dévier la conversation sur nos parents. A les voir, ils semblaient être familier, à leur façon évidement. Les bonnes manières, tout ça, tout ça. Ça n'était clairement pas le genre de personne que l'on pourrait voir partager un verre dans un bar. Un restaurant de luxe, peut être. Mais même là bas, il y avait des manières à avoir.

" Il paraîtrait que votre père et le mien soient amis de longue date. Mais je me souviendrais, si j'avais déjà eu le plaisir de vous rencontrer..."
Sourire. Décidément, cet homme n'était pas à court de jolies paroles.
"Je m'en souviendrais aussi." répondis-je aimablement sans pour autant m'emballer. Je me sentais si gênée que je lui fis pas des excuses pour me présenter ainsi, par le fait que je devais être bien minable ainsi. Ce à quoi la surprise s'installa dans son expression.
"Minable ?" répéta-t-il comme s'il avait mal entendu. "Sans vouloir vous offenser, si quelqu'un ici doit avoir l'air minable, ce serait plutôt eux tous, à manigancer je ne sais pas trop quoi avec ce repas surprise dont personne n'a daigné vous prévenir. Vous, vous avez juste l'air adorable..."
J'aurais été plus intelligente, peut être aurais-je pu soupçonner ce qui se tramais derrière ce repas. D'ailleurs, je l'avais presque. Cependant, je ne réfléchissais clairement pas assez pour en avoir l'hypothèse. Et comme la surprise était à la fois installée chez Nate et chez moi, il ne le voyait pas non plus. Pourtant, à en voir leur expression, on sentait bien là qu'ils avaient un projet qui nous concernait.
Je tournai la tête vers lui en clignant des yeux. Mon sourire n'avait pas disparu, il était plutôt réapparu.
"Je suis peut être adorable, mais je ne vous égale clairement pas. Vous utilisez de si jolis mots à mon égard, que j'ai rarement eu l'occasion d'entendre. A mon avis, vous êtes la plus adorable personne à cette table Nate."
J'étais sincère en disant cela, et je me rendais compte que je venais de le complimenter à mon tour pour la première fois, sans ressentir - trop - de gêne.

Le champagne fut servi et il leva son verre tout en me regardant. Finalement, j'appréciais sa compagnie. Il ne semblait pas être un mauvais garçon comme mes parents les peignaient pour m'effrayer. Je décidai de lever le miens, un peu moins haut que lui, pour ne pas me montrer trop impatiente ou quoique ce soit. Ma mère autorisait que je boive du champagne, mais il ne fallait pas que j'en abuse non plus.

"Disons... A nos deux pauvres âmes paumées dans leur petit jeu..." dit Nate en trinquant vers mon verre. Je restais silencieuse mais lui souhaitais moi aussi un "Santé" en réponse au siens. Je regardais nos deux paires de géniteurs. Sans les quitter des yeux, je me penchais légèrement vers lui.

"Nate, j'ai peur." murmurai-je en sa direction. "Pourquoi êtes vous là sans que l'on m'ait prévenu de votre passage?"

Avaient-ils compris que la chose me venait? La raison n'allait pas tarder à tomber de toute évidence.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Mar 24 Mar 2015 - 21:20 par Nathanael E. Keynes
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Samedi 19.07.2014 • West London • Kensington
La nervosité de ma voisine est clairement palpable, et je m'efforce de la mettre aussi à l'aise que possible... Ce qui ne s'avère pas vraiment être une tâche aisée... Plus tendue que "Barbara", tu meurs. Pourtant, à mon contact, petit à petit, elle semble s'ouvrir un peu, et c'est tout ce que j'espérais. Parce que vu l'ambiance, j'avais franchement pas envie de passer tout le repas à entendre les mouches voler - ou les mondanités insipides de nos parents respectifs.

« Oh, très bien, Nate. En ce cas, appelez moi Primrose, car Barbara est le prénom que le miens s'entête à utiliser.
- Primrose... »
répété-je un instant songeur.

Ce n'est pas vraiment un prénom que j'ai beaucoup entendu jusqu'à présent. Il a le mérite d'être original, bien davantage que "Barbara".

« C'est sûr que s'il faut faire avec un diminutif, Prim' est quand même plus agréable à entendre que Barbie... » fis-je encore, avec un sourire.

Nos parents ont toujours de drôles de lubies, il faut croire, et manifestement, nos prénoms en font partie. Je mettrais ma main à couper que son père a choisi ce "Barbara" et qu'il s'entête à l'utiliser pour bien montrer que c'est son oeuvre, comme le mien n'en démordra jamais de son "Nathanael" pompeux, j'imagine. Tout comme le fait d'évoquer des amitiés de longues dates avec de parfaits inconnus, d'ailleurs. J'exagère un peu, certes, ils ne sont sans doute pas de parfaits inconnus les uns pour les autres, mais on ne peut franchement pas les qualifier d'amis proches si, alors qu'ils vivent dans la même ville, ils ne se voient jamais - ou en tout cas pas depuis plus de vingt ans. Parce que réellement, un aussi joli visage que celui qui est à mes côtés - et pas que le visage, d'ailleurs - je m'en serais souvenu, définitivement.

« Je m'en souviendrais aussi. »

Le compliment me va droit au coeur, ma belle, mais si je le souligne, tu te caches sous la table, n'est-ce pas ? J'ai préféré passer ça sous silence, hochant simplement presque imperceptiblement la tête, et gardant mon sourire gentiment accroché à mes lèvres. Cette fille est belle comme un coeur, manifestement douce et docile - non je ne parle pas de ce qu'elle pourrait faire dans mon lit, mais bien de sa relation avec ses parents, je saute peut-être assez facilement sur tout ce qui bouge, mais je sais quand même me tenir un minimum enfin ! - j'aurais au moins la satisfaction d'avoir fait sa connaissance. Et  d'avoir eu le mérite de la faire sourire légèrement, alors qu'elle est dans un état de nerfs terrible, aussi.

« Je suis peut être adorable, mais je ne vous égale clairement pas. Vous utilisez de si jolis mots à mon égard, que j'ai rarement eu l'occasion d'entendre. A mon avis, vous êtes la plus adorable personne à cette table Nate.
- Je ne suis pas certain d'être aussi adorable que vous l'imaginez. Je suis loin d'être un ange, vous savez... Loin de là. »


Ok, je suis sans doute pas aussi pourri que certains peuvent l'être ici, pour qui tous les moyens sont bons de parvenir à leurs fins, mais je ne pense vraiment pas pouvoir rivaliser avec la douceur de Prim', réellement. Dont l'angoisse remonte manifestement d'un cran après que le champagne a été servi, et qu'on a trinqué dans notre coin.

« Nate, j'ai peur. Pourquoi êtes-vous là sans que l'on m'ait prévenu de votre passage ?
- Je voudrais bien vous rassurer, mais je n'en ai malheureusement pas la moindre idée... Cela dit... Je crois qu'on ne va pas tarder à le savoir... »


Mon paternel s'est justement levé, attirant l'attention sur lui, et il a pris la parole, blablatant autour du fait que c'était un jour spécial - oui y a la Garden Party à Hyde Park en effet... comment ça c'est pas ça ? - et de la majesté des amitiés qui durent dans le temps, donc nos deux familles sont un exemple - elle est belle ton amitié, tiens, quand tes mômes en ont pas la moindre connaissance - et j'ai pas trop focalisé mon attention sur les mots qu'il prononçait, leur sens global ne me parvenant que vaguement et c'était bien suffisant. Jusqu'à ce qu'il prononce cette phrase.

« Et dans l'optique de rapprocher un peu plus encore nos deux nobles familles, Nathanael, Barbara, nous avons, d'un commun accord, décidé de vos fiançailles...
Je vous demande pardon ?... »


C'est une blague. C'est une vaste blague. Il ne vient pas de dire ce que je pense qu'il vient de dire. Je commentais vaguement l'attitude archi-stricte à mots couverts à ma voisine, dans le but évident de la faire rire, quand ces mots ont jeté un froid terrible.

« Vous voulez bien me répéter ça ?... »

J'ai pourtant très bien entendu, et c'est ça le plus terrible.

« Nathanael, tu vas épouser Barbara.
Il n'en est pas question. »


Je me suis levé d'un coup, ma coupe de champagne claquant bruyamment sur la table et déversant une partie de son contenu non encore ingurgitée sur la belle nappe blanche du dimanche.

« Vous ne pensez pas sérieusement que je vais dire oui, docilement, alors que vous décidez de ma vie et de celle de Primrose, comme si nous n'étions pas capable de prendre des décisions par nous-mêmes ? »

Je me suis tourné vers ma fiancée imposée, alors, le regard bien plus doux, cependant, que quand mes prunelles se posent sur mon géniteur.

« Je suis désolé, Primette, ça n'a rien à voir avec vous... »

Je ne me rends même pas compte, en réalité, du surnom qui vient de m'échapper. En rage, je reporte presque aussitôt mon attention sur ses parents, ma mère, plus silencieuse que jamais, et mon père en train de fulminer. Et quoi ? Il s'attendait réellement à ce que j'accepte ça sans broncher ?

« De quel droit pensez-vous pouvoir décider de nos vies ? Nous ne sommes pas des objets dont vous disposez comme bon vous semble, ni des pantins entre vos mains. Vous croyez quoi ? Que votre nom vous autorise à tout et n'importe quoi ? »

J'ai repoussé ma chaise, quittant déjà la table.

« Vous n'avez aucun droit de nous imposer ça. Un mariage, c'est un contrat inutile pour légitimer une relation, que je ne le signerai jamais. Et certainement pas pour votre bon plaisir. »

Jusque-là, je m'étais uniquement adressé à mon géniteur, mais mon regard s'est posé sur ma mère, plus peiné que rageur cette fois.

« Je comprends même pas que vous cautionniez ça, Maman. »

Les mains plaqués sur le dossier de ma chaise - que je repousse quand même sous la table, contenant tant bien que mal l'envie de tout foutre en l'air dans cette baraque qui n'est pas la mienne - j'ai fini par me tourner vers nos hôtes.

« Je vous remercie pour votre accueil, Mrs et Mr Lewis, et pour cette... surprise. Je crains cependant de ne pas être disposé à partager ce repas avec vous... Si vous voulez bien m'excuser. »

Ton on ne peut plus froid, sourire on ne peut plus faux, je n'attends même pas de réponse en réalité, et je suis prêt à tourner les talons, et à faire ce que je sous-entends alors : me barrer. Je m'arrête pourtant une seconde pour jeter un regard désolé à Primrose et murmurer un simple « désolé ». Je le suis réellement, de la laisser seule avec eux, mais je crois que si je reste là une seconde de plus, ma main va rencontrer leur mur, et on sait tous qu'elle gagnera clairement pas...

Je savais bien que cette journée s'annonçait mal...

¤ Fini pour moi... éè ¤
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() message posté Mer 1 Avr 2015 - 19:04 par Invité
« C'est sûr que s'il faut faire avec un diminutif, Prim' est quand même plus agréable à entendre que Barbie... »

Je le regardais avec un regard gratifiant afin qu'il comprenne que cela me faisait plaisir. Jesse avait pour habitude de m'appeler ainsi uniquement parce qu'il savait que ce surnom me mettait en colère et qu'il voulait me tiquer. Quand ça arrivait, je faisait semblant qu'il ne m'adressait pas la parole et j'attendais qu'il présente ses excuses pour que son existence me revienne soudainement. Quand je pensais à ça, ça me rendait nostalgique. Il était parti il y a peu pour faire le tour des USA et ensuite préparer sa prochaine rentrée mais il me manquait déjà beaucoup. C'était le seul garçon en qui j'avais une confiance absolue. Même s'il me taquinait, il ne me donnait pas l'impression d'être une idiote et me comprenait plus que quiconque au monde.

"Je ne vous le fais pas dire." ais-je donc répondu pour confirmer le regard de reconnaissance que je lui avais envoyé.

Puis, dans la foulée, nous discutâmes. Je me sentais un peu plus à l'aise à présent, même si les compliments me gênaient toujours, sans trop savoir pourquoi. L'habitude, peut être, parce que j'étais consciente que j'avais été élevée dans la peur du sexe masculin. Cependant, je ressentais de la gentillesse émaner de cet homme et je voyais bien qu'il ne voulait pas me faire de mal, ou alors il le cachait très bien. Je ne lui faisais pas forcément confiance, mais de toutes les personnes ici présentes à cette table, c'était à lui que je me fiais le plus. Ses parents dégageaient la même aura que les miens et je n'avais pas besoin de les connaître pour le comprendre. Leur comportement, le fait de ne m'adresser plus que ça la parole... je comprenais bien qu'ils étaient plus préoccupés par mes parents que moi.

"Je ne suis pas certain d'être aussi adorable que vous l'imaginez. Je suis loin d'être un ange, vous savez... Loin de là" me confia Nate, ce qui, là, n'avait rien de rassurant. Et pour cause, mes grands yeux ronds se mirent à le fixer en adressant une question "Qu'est ce que tu veux dire par là?" sans l'exprimer pour autant par des mots.
- Je... d'accord.
Et là, je repris soudainement mes distances. Je me sentais bête de faire ça, mais c'était plus fort que moi. Quand un homme cachait qu'il n'était pas un ange, c'était déjà pas très rassurant, mais quand il l'assumait, c'était comme s'il vous disait "éloigne toi de moi, ça vaut mieux" et je ne savais pas ce qui était pire. Je commençais même à me demander si j'avais à voir avec ça.
Mais ce qui me préoccupa le plus, c'était le comportement des parents. Je confiais à Nate ma soudaine panique. Qui qu'il soit, la façon dont ils se tenaient m'effrayait plus que ce que pouvait être réellement Nate quand il disait qu'il était loin d'être un ange.
- Je voudrais bien vous rassurer, mais je n'en ai malheureusement pas la moindre idée... Cela dit... Je crois qu'on ne va pas tarder à le savoir... »
A peine eut-il achevé sa phrase que le père de Nate se leva. Je le suivi du regard, apeurée. Mes nerfs s'étaient contractés. Quelque chose allait arriver, et ça n'avait rien de rassurant, rien du tout!

"Et dans l'optique de rapprocher un peu plus encore nos deux nobles familles, Nathanael, Barbara, nous avons, d'un commun accord, décidé de vos fiançailles..."

Si Nate réagit aussitôt, je m'étais muré dans un silence total, comme si la nouvelle semblait m'être provenu d'un rêve. Comme si son père allait se rasseoir et dire "mais non, je voulais simplement voir vos têtes! En fait.." Mais il n'y eut rien de tout ça. C'était très sérieux, et ce fut pourquoi je ressentais autant la nervosité de mon compagnon d'infortune... ou plutôt... mon... fiancé. Non, ça me rentrait toujours pas.

« Vous voulez bien me répéter ça ?... »
« Nathanael, tu vas épouser Barbara. »
« Il n'en est pas question. »


Je reste muette, mais avec l'adrénaline qui montait. Whouah! J'avais beau pas plus vouloir me marier que lui, c'était quand même assez rude.

« Vous ne pensez pas sérieusement que je vais dire oui, docilement, alors que vous décidez de ma vie et de celle de Primrose, comme si nous n'étions pas capable de prendre des décisions par nous-mêmes ? » avait-il poursuivi avant de marquer une pause, puis : « Je suis désolé, Primette, ça n'a rien à voir avec vous... »
Je baisse la tête et me renfrognai. Je n'osais pas répondre. J'étais un peu mal et je réalisais pas tout à fait ce qui m'arrivait. Et le fait qu'il m'ait appelée "Primette" n'arrangeait rien à la chose. J'avais un peu de mal avec les surnom, sauf "Prim'".

« De quel droit pensez-vous pouvoir décider de nos vies ? Nous ne sommes pas des objets dont vous disposez comme bon vous semble, ni des pantins entre vos mains. Vous croyez quoi ? Que votre nom vous autorise à tout et n'importe quoi ? »
Dans l'optique, il avait raison. Mais je n'osais toujours pas prendre la parole. C'était pourtant une belle occasion. Mon regard s'était adressé à ma mère, qui, le temps de quelques seconde, avaient croisé le miens, simplement pour vérifier ma réaction à moi. Si j'allais réagir moi aussi, ou non. De toute évidence, à la voir, je comprenais bien que ça n'entrait pas dans sa tête, ni celle des autres. Une simple broutille de jeune adulte... Il ne comprenait pas là, parce qu'il était jeune et qu'il allait finir par s'y faire... Que eux aussi sont passés par là.. mais que c'était comme ça, point.

« Vous n'avez aucun droit de nous imposer ça. Un mariage, c'est un contrat inutile pour légitimer une relation, que je ne le signerai jamais. Et certainement pas pour votre bon plaisir. » poursuivit Nate. « Je comprends même pas que vous cautionniez ça, Maman. »
Je tournais le regard vers la mère de Nate, par simple instinct. Mais cela ne dura pas plus de quelques secondes, car mon "fiancé" s'anima de nouveau. Il fit comprendre à mes parents, dans une grande politesse, qu'il allait devoir partir et il me fit part à moi d'un simple "désolé". Je le regardais, toujours sans rien dire. Je savais qu'il allait partir, là, en me laissant seule, ici,  la table, avec ses parents et les miens. Ils allaient débattre sur ce qui venait de se passer, en appuyant ce que je pensais qu'ils pensent. Puis je deviendrais une ombre, un fantôme. Seule, avec cette nouvelle à comprendre. Enfin, ça ne changeait pas plus que d'habitude et j'avais fini par me faire une raison à ma solitude.
"Au.. revoir alors." finis-je par dire d'une voix à peine audible.
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