"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici romelias ✻ I give what you give and we go even higher than we are strong - Page 2 2979874845 romelias ✻ I give what you give and we go even higher than we are strong - Page 2 1973890357


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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 11:06 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ « Où est-ce que je signe ? » Mes lèvres s'étirent tout en espérant qu'il aie une réelle envie d'enfant et que mon argument n'est pas la seule raison pour laquelle il est prêt à signer. Mais bon... il suffit de le voir avec Noam pour voir qu'il est fait pour ça. Et je l'ai promis à sa mère : il aura lui aussi des enfants en plus de Noam, que Madison ne considérera sans doute jamais comme sien. J'en reviens à notre dernière journée et pense aux choses que nous pourrions faire. Est-ce qu'il compte revoir Zachary une dernière fois avant le départ? Je devrais pour ma part passer vite fait voir mon oncle et mes cousins car je ne sais pas quand sera notre prochain voyage down under... Quelque chose me dit que nous allons être débordés une fois de retour à Londres, entre préparatifs de mariage, déménagement et plan pour des futurs enfants - malheureusement, il ne nous suffit pas de se sauter dessus... « Si tu me promets qu’on remet ça ce soir… j’imagine que ça me va.»   Je lève les yeux au ciel en le laissant m'embrasser et me mordre. A croire qu'il n'est jamais rassasier... Ce qui n'est pas pour me déplaire. S'il y a bien une chose dont je ne dois pas m’inquiéter, c'est que notre vie sexuelle s'arrête petit à petit à cause des enfants ou de la routine qui prendra place dans notre couple... Il en faudra plus que ça pour le calmer. « Tu peux pas imaginer à quel point c’est dur de te regarder sans te sauter dessus… » Je pouffe de rire et me tourne vers le miroir en m'observant, laissant mes mains glisser sur mon torse en essayant de ne pas rire à nouveau. « ça va... je gère. »  C'est mal de se moquer, je sais, mais je me fais vite pardonner. « Surement pas autant que moi » Je souris et le quitte définitivement - pour quelques minutes du moins. Si on m'avait dit en septembre que nous en serions là aujourd'hui, j'aurais simplement rigolé. J'avais su dés le début que je voulais construire quelque chose avec lui - je ne me serais pas angoissé avec un coming out si ce n'était pas le cas - mais de là à finir fiancé après huit mois, en sachant qu'il ne s'était jamais engagé dans une relation avant moi... Jamais. J'ai presque peur qu'il ne s'emballe trop et réalise plus tard qu'on avance beaucoup trop vite, qu'il y a sans doute un tas d'autres personnes capables de le rendre heureux dehors. Mes maigres doutes s'envolent pourtant à chaque fois qu'il pose les yeux sur moi et en acceptant de l'épouser, je m'interdis à présent d'y penser. Seul l'avenir nous dira si nous avons fait le bon choix et prouvera à tout ceux qui ont vu notre couple comme une blague dés le début qu'ils avaient tords.

Ma douche prise, je me sens enfin propre et complètement relaxé sans la douleur présente quelques minutes plus tôt. Mes jambes ont repris un peu de force, assez pour me porter durant cette journée à travers la ville.  « Euh… ouais, pas de soucis… je vais faire ça vite. »  Je plie légèrement les genoux par automatisme quand sa main s'écrase sur mes fesses et Noam éclate de rire. Oh bah oui c'est si drôle de voir papa Romeo frapper papa Elias... Je ne veux même pas imaginer ce que ce gosse pourra raconter quand il aura la capacité de faire des phrases entière et correcte. romeo>« Oublie pas ce que tu m’as promis ! » « J'ai rien promis... » Je n'ai rien répondu à sa suggestion... Je lui adresse un sourire amusé et sort de la salle de bain pour me rendre à la cuisine. Noam dans sa chaise, je retourne vite fait à la chambre pour récupérer son bibi et le lui rendre accompagné d'un biscuit pour bébé qu'il va mâchouiller pour les trente prochaine minutes. « Essaye de ne pas te salir. » Si possible... Il vient à peine de sortir de la douche et enfiler des vêtements propres. Je pose mon front contre le sien et fini par écraser un baiser sur celui-ci avant de le laisser tranquille. Plus de bacon, plus d’œufs... Triste petit-déjeuner, nous n'avons même pas pensé à refaire quelques courses pour le dernier jour. Je me grille deux tranches de pains avec du beurre et de la confiture et les grignote, ayant toujours un peu de mal à manger le matin depuis mon virus. D'après les médecins, je retrouverai un appétit normal avec le temps... Je l'espère bien, parce que le côté squelettique n'est pas super sexy. Une fois que j'ai fini de manger, tout en faisant le tour des réseaux sociaux, je m'attelle à la vaisselle qui traîne encore de hier soir. L'appartement contient un lave-vaisselle mais aller le faire tourner pour trois assiettes ça ne sert à rien, autant trouver un peu de courage... Puis je sais parfaitement que, pour une raison inexpliquée, ça a toujours son petit effet sur Romeo. Ça doit être le côté " je te tourne le dos "... A moins qu'il ne soit fan du ménage au point de trouver ça excitant de me voir frotter une assiette. Quelle que soit sa raison, je constate bien vite que j'avais raison quand ses bras s'enroulent autour de ma taille. « J’ai faim… » Mon corps s’électrise quand ses lèvres touche ma peau. « Genre vraiment très faim… » Y'en a au moins un des deux qui ne risque pas de perdre l'appétit... Bien que je ne sais jamais s'il parle de son estomac ou d'autre chose. « tape tape tape » Va vraiment falloir qu'on lui mettre une autre phrase en tête... En septembre, il commencera l'école... ça nous laisse quelques mois pour l'éduquer et qu'il n'aie pas raconter à l'école que papa se tape papa, ou pire, qu'il me fasse passer pour un homme battu - quoi que je ne sais pas ce qui serait le plus gênant à expliquer à sa future maîtresse. « Tu vas le dire à ta sœur ? Pour nous et pour Noam j’veux dire… » Je m'essuie les mains dans le torchon et me tourne vers eux tout en restant appuyé sur le meuble. L'idée de mentionner le mariage auprès de la famille m'effraie clairement. Il y a quelques mois, personne - pas même moi - n'aurait imaginé que je puisse me retrouver en couple avec un homme... Huit mois plus tard, je suis prêt à lui passer la bague au doigt... Étant moi même papa, je dois bien admettre que ça peut faire flipper. Si l'une des filles m'annonçaient qu'elle était fiancée après si peu de temps, je ne me gênerais pour leur dire que c'était beaucoup trop tôt... Alors m'attendre à ce que ça passe crème dans l'autre sens, c'est utopique. « Si j'arrive à caser dans la conversation un " au fait, je suis fiancé " oui... Peut-être. » Aloysia est la personne de qui j'ai toujours été le plus proche, sa réaction me donnera peut-être un indice sur celle des autres... Je lui fais assez confiance pour ne pas se mettre à hurler - de joie ou de colère. Pour Noam... hein? Je pense qu'elle s'en contre-fou qu'il puisse appeler Romeo papa, la connaissant elle va trouver ça trop mignon... C'est surtout mon père qui risque d'avoir les yeux qui sortent des orbites s'il le réalise. Je fais le tour de la table et passe mes bras autour de son cou en déposant un baiser sur sa tempe. « Je vais prendre la tablette.. » Je dépose un nouveau baiser et le laisse manger tranquillement pour aller récupérer l'IPad dans la chambre. J'en ressors et tend les bras à Noam qui s'agrippe à moi. C'est qu'à un bras, il commence à se faire lourd... « Tu viens appeler tata Loys? » Il a l'air de s'en foutre complètement et est juste content d'être libéré de sa chaise. Je m'installe dans le fauteuil et l'allume, me connectant déjà à skype en attendant que Romeo finisse de manger et nous rejoigne. Une fois fait, je l'appelle et suis comme toujours emballé à l'idée de la voir. On passe par le blabla habituel, le résumé de nos vacances jusqu'ici - je ne précise pas notre soirée avec le cousin de Romeo - alors qu'elle me raconte ses interventions les plus folles au cours de cette semaine. Elle me demande des nouvelles d'Oliver et Avery, nos " cousins " ainsi que de tonton Max avant d'en venir à nous. « Je vois Emrys demain, faudrait que vous l'appeliez ensemble un jour, il attend toujours de parler à Romeo. T'as le bonjour de Sidney aussi !  » Je me contente de sourire. Mon meilleur ami me connait depuis mes 6 ans et je ne suis toujours pas à l'aise de parler de Romeo avec lui, qui m'a toujours connu hétéro. Il continue de prendre régulièrement de mes - nos - nouvelles mais c'est évident qu'il n'est pas super à l'aise avec le sujet et de ce fait, moi non plus. « Remet leur mon bonjour ! Et précise qu'ils sont les bienvenus à Londres. Tu te souviens de l'appart énooorme dont je t'ai parlé? Il est à nous ! On a plus qu'à signer... Y'aura de quoi vous loger si vous débarquez. » Bon c'est pas un appartement 12 chambres non plus mais si ma grande sœur et mon meilleur ami débarquent, y'a largement la place pour eux dormir chez nous. Je n'ai même pas pensé à demander l'avis de Romeo avant de lancer l'invitation mais j'imagine que ça ne posera pas de soucis... En plus Aloysia l'adore! « Vous êtes sérieux? Maman va pleurer à vous avoir si loin du centre ! Mais vous serez peut-être un peu plus tranquilles... puis il est énorme et magnifique. Je suis trop contente pour vous, réserve moi la chambre d'amis, je viens squatter dés que j'ai des congés. » En effet. Mes parents ne débarquaient pas quatre fois par semaine chez Romeo, en vrai ils ne le faisaient même jamais... C'était plutôt moi qui m'y rendait, principalement pour qu'ils s'occupent de Noam... Proche ou loin du centre je m'en foutais, tant qu'on avait enfin notre chez nous avec une chambre à ne pas partager avec le petit. « Tant qu'on est dans les grandes annonces... Romeo m'a demandé en mariage ce matin... » Je fixe l'écran avec un sourire un peu trop fier et heureux malgré la peur de sa panique. Elle est en bug, total. Je vois son regard passé de Romeo à moi en essayant de déceler si je me fous ou non de sa gueule. « T'as dit oui au moins? » Son air sérieux disparaît et un large sourire prend place sur son visage alors qu'elle frappe frénétiquement dans les mains, rejointe par Noam qui l'imite. Non non, je lui annonce en compagnie de Romeo que je lui ai mis un râteau... Idiote! « Félicitations!!! T'as intérêt à me laisser vous aider pour l'organisation, vous allez vivre avec Skype pour les mois à venir ! Si bien sûr t'es encore vivant après l'avoir dit à papa... » Elle plaisante, mais pas moi. Mon sourire fond comme un chocolat abandonné au soleil. Il va me tuer... S'il ne meurt pas lui même d'un arrêt cardiaque avant.
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() message posté Mar 14 Avr 2015 - 18:20 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ Pervers, obsédé… beaucoup de qualificatifs iraient avec ma façon de vivre, ma façon de penser. Car peu importe l’endroit, peu importe le moment, j’aime laisser mon esprit se perdre dans les coins les plus douteux de mon imagination d’obsédé. Mettons ça sur le dos d’une activité sexuelle précoce ou bien sur le dos de mon hyperactivité… Moi, tout ce que je sais, c’est que je suis comme ça et rien de tout ce qu’on pourrait me dire ou me faire n’y changera quoi que ce soit… Heureusement pour moi, Elias arrive à me supporter. Pas tout le monde y arriverait ; je ne suis pas sûr d’en être moi-même capable. Demander de l’attention c’est facile, en donner sans en avoir envie, c’est une autre histoire. Pas tout le monde supporterait d’être malmené comme il l’est… Peut-être serait-il temps de le laisser respirer. La journée commence à peine... je ne voudrais pas lui donner raisons à revenir sur ses paroles. Alors pourquoi faut-il que je continue de le bouffer du regard ? Quand il se retourne, mes yeux se posent directement sur ses mains, j’adore ses mains, certainement pas autant que ses yeux mais presque… « Si j'arrive à caser dans la conversation un " au fait, je suis fiancé " oui... Peut-être. » Je souris avant de relever les yeux vers lui – du moins son visage. Fiancé, Fiancé… j’aime bien, ça sonne bien. Après, s’il tient à rester habillé, vaut mieux qu’il se calme. J’ai beau avoir utilisé une grande partie de mon énergie sous la douche, je suis suffisamment remis pour remettre ça, ici et maintenant… malheureusement pour moi, je ne pense pas qu’il se laisse faire cette fois … pas après le temps qu’on vient de passer ensemble. A croire que l’euphorie du moment booste ma libido ! Frustré par mon imagination débordante, je croque dans mon toast tout en me contentant de lui sourire. « Tu sauras quoi dire, comme toujours… » Dis-je finalement sans prendre la peine d’avaler les dernières miettes qui me restent en bouche. Elias a beau avoir peur, je sais qu’il est suffisamment malin pour s’en sortir. Et puis ce n’est pas comme s’il était issu de la pire des familles, bien au contraire… les Hanwell sont de loin les gens les plus compréhensifs que j’ai jamais rencontré. Si seulement ma mère pouvait prendre exemple sur eux. Ne pas penser à elle, ne plus penser à elle. Les vacances ne sont pas encore terminées, j’aurais tout le temps de me faire du souci pour elle une fois de retour à la maison… Plus facile à dire qu’à faire ceci dit. Merci à Elias qui finit par me faire oublier tout ça en laissant ses bras glisser autour de mon cou. Avec un sourire, j’embrasse l’un de ses bras et murmure un « Je t’aime » que je suis le seul à entendre … Il m’embrasse à son tour et ma libido se transforme bien vite en léthargie… une envie de rester là, comme ça, ad vitam æternam. « Je vais prendre la tablette.. » Je force un sourire, déçu et soupire quand il finit par s’éloigner. « Papa, regard... » Dis finalement Noam qui me montre son bibi quasiment vide.  Avec un sourire, j’attrape le bibi et le pose sur la table. « Heureusement pour toi, t’as plus d’appétit que ton père… » Je souris, me relève, lui caresse la tête et attrape l’une des boites pharmaceutiques qui traine sur l’un des meubles de la cuisine. Une fois la boite ouverte, j’en sors plusieurs pilules et les prend en bouche… faudrait pas que je les oublie ceux-là. Manquerait plus que je finisse en manque de ritaline… « Tu viens appeler tata Loys? » Je souris en regardant Elias sortir Noam de la chaise haute. « Bye bye ! » Dis-je finalement à Noam qui me regarde en secouant la main comme s’il partait en balade. De retour à ma place, je me débrouille pour avaler mes pilules et finir mon assiette. Mon assiette que je prends soin de laver avant de rejoindre Elias et Noam sur le canapé (Parce qu’on est content d’être maniaque, Yeah !) « Ok, c’est bon, je suis prêt. » Je souffle un grand coup, me laisse tomber sur le canapé avant d’embrasser le crâne de Noam qui s’amuse à taper sur la tablette. Cinq minutes plus tard, je me retrouve à jouer avec Noam qui s’est débrouillé pour fuir les bras de son père qui a l’air de beaucoup trop parler à son goût… j’imagine qu’il a autant de patience que moi quand il s’agit de rester immobile face à un écran…  Après, je ne suis pas non plus aussi inactif que Noam. J’essaie, de temps en temps, de participer, tout en prenant bien soin d’afficher Elias et toutes les maladresses qu’il a pu accumuler tout au loin du séjour…  Malheureusement pour moi, on attention est limitée et se retrouve bien vite acculée par Noam qui s’amuse à tirer les poils qu’il arrive à choper sur mon torse. « Tant qu'on est dans les grandes annonces... Romeo m'a demandé en mariage ce matin... » Surpris, je tourne les yeux vers l’écran. D’où il sort ça lui ? Il aurait pas pu y aller doucement ? Il m’a fallut des semaines pour oser lui demander et lui, il sort ça comme ça, sans pression... J’imagine qu’il a plus de courage que je n’en aurais jamais… J’espère juste qu’elle ne fera pas d’attaque, ou bien qu’elle ne prendra pas ça comme une blague. Anxieux à l’idée de me faire taillader via Skype, je fixe la sœur d’Elias des yeux, faisant, pour le coup, d’abstraction de Noam qui s’est découvert des talents d’épilateur maison. « T'as dit oui au moins ? » Soulagé, je souris. Limite si j’ai pas envie de les rejoindre, elle et Noam et taper des mains moi aussi. « Félicitations!!! T'as intérêt à me laisser vous aider pour l'organisation, vous allez vivre avec Skype pour les mois à venir ! Si bien sûr t'es encore vivant après l'avoir dit à papa... » Autant le début de sa phrase me fait sourire – à croire que toutes les filles que je connais vivent pour organiser mon mariage – autant la fin me fait grimacer. Au moins, on est tous d’accord sur le fait que son père ne sera pas aux anges. Les lèvres pincées, je jette un coup d’œil à Elias qui perd peu à peu son sourire. Panique pas… panique pas si tu veux pas que je panique aussi… Je sais pas trop pourquoi j’essaie. Ca se saurait si Elias et moi étions capables de faire dans la télépathie… Pauvre gars, il en verrait des choses crades… « Il y a pas de raison qu’il le prenne mal… surtout si on lui parle de l’adoption de Noam dans la foulée… quelque chose me dit que ce n’est pas le mariage qui retiendra son attention. » Sans faire attention aux deux Hanwell – ce que j’aurais dû faire – je tourne les yeux vers Noam qui me regarde droit dans les yeux… surement parce que j’ai prononcé son prénom. « Quoi t’es pas d’accord ? » Dis-je tout en le chatouillant. Il se met à rire, je souris et pose mes yeux sur Elias. Quelque chose cloche... « Bah quoi ? »
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() message posté Ven 17 Avr 2015 - 18:34 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ « Tu sauras quoi dire, comme toujours… » Sa confiance sans faille en moi me fait sourire, mais j'ai bien peur qu'il se trompe cette fois-ci. J'ai eut beaucoup de mal à annoncer à ma famille que j'étais en couple avec un gars - qu'ils ne connaissaient que trop bien par dessus le marché - alors parler mariage... Je n'ai aucune envie de ruiner cette journée en posant un poids aussi lourd sur mes épaules. J'aurai bien le temps de suffoquer plus tard quand je me retrouverai face à mon père, mais cette journée, je la veux parfaite. Je veux que nous célébrions nos fiançailles sans s’inquiéter de l'avis populaire, bien que le dire à Loys serait un premier exercice. Puis, ce n'est pas comme si nous allions nous marier dans dix jours, j'ai un peu de temps devant moi... Mais comme il l'a mentionné, maintenant je me tracasse de savoir si Romeo serait vexé que je n'en parle pas aujourd'hui à mon aînée  Il a du puiser bien loin pour trouver le courage de me faire sa demande... Peut-être qu'il attend de moi de faire le reste à présent, de le crier sur tous les toits. Ce serait si mal de ne rien dire ? Du moins directement ? J'essaye d'arrêter d'y penser et les rejoins finalement à nouveau. Je verrai bien si l'occasion se présente en temps voulu...

« Ok, c’est bon, je suis prêt. » Il se place à mes côtés et j'appelle en observa,t chacune de ses réaction à la moindre connerie que je lui balance. Elle me manque terriblement... Non pas que je sois surpris de réaliser à quel point ne pas la voir régulièrement laisse un vide en moi, on a toujours été proches, encore plus avec elle qu'avec les jumelles... Mais elle a fait le choix de rester à New York e je le respecte. J'ai dans les premiers mois souvent hésité à plier bagage pour la rejoindre à nouveau mais quand je vois ce qu'est ma vie aujourd'hui, je suis bien contant de ne pas avoir céder à l'appel de la grosse pomme. Une fois que je lui parle du mariage, je ne peux m'empêcher de penser à mon père. Mon père qui a toujours vu en moi le fils parfait et rêvé - non pas que cette partie aie vraiment changé... Du moins je ne pense pas. Je l'espère... Mais je sais à quel point il a du mal avec toute cette histoire... Il essaye, tous les jours un peu plus... Il essaye de rire avec Romeo comme il pouvait le faire du temps ou il était juste " le fils de Madison ", il essaye de me demander comment ça se passe, nos plans, notre quotidien... Mais chaque mot est comme une étreinte qui se resserre autour de sa nuque, jusqu'à ce que j'ai l'impression qu'il est à deux doigts de suffoquer et que je ne change de sujet. Mais il essaye... J'imagine que c'est déjà bien mieux que la plupart des parents. J'essaye de me focaliser sur son enthousiasme à organiser le mariage mais je n'y parviens pas - et qu'on se le dise, Lyla et Thalia prendront les choses en mains en jouant la carte de la distance. « Il y a pas de raison qu’il le prenne mal… surtout si on lui parle de l’adoption de Noam dans la foulée… quelque chose me dit que ce n’est pas le mariage qui retiendra son attention. » Au secours. Que quelqu'un m'envoie une bouée de sauvetage, je me noie... J’étouffe, je suffoque. L'adoption? On a jamais parlé d'adoption. " Je veux être plus que le petit ami de papa pour Noam ". Sa phrase siffle dans mes oreilles. Respire. Oui le fiancé de papa, son mari, papa bis... Il n'a pas parlé de rendre ça officiel... Comment j'ai pu louper ça? Je me raccroche au regard d'Aloysia qui me fixe sans commentaire. Elle me connait par cœur, elle sait qu’intérieurement, je suis en pleine crise d'angoisse... Fais pas de commentaire, pitié Loys. Est-ce que j'approuve cette partie? Est-ce que j'ai réellement envie de perdre mon exclusivité sur le rôle que j'ai dans la vie de Noam?  « Quoi t’es pas d’accord ? » Il n'a pas son mot à dire. « Bah quoi ? » Je lève les sourcils et l'observe. Quoi... quoi ? Je suis frustré et énervé de me retrouver con devant Aloysia, qu'elle assiste à ma décomposition. Je suis énervé qu'il n'aie pas jugé bon de m'en parler à moi avant de l'annoncer à ma soeur... Et quand bien même si ça lui semblait évident, c'était à moi de le dire. J'inspire profondément et détourne le regard de Romeo sans répondre pour reporter mon attention sur Aloysia. « Promis on va éviter de le tuer et de tout lui balancer en même temps. » Je me force à sourire à Aloysia. Je rêverais de me téléporter loin de Romeo pour pouvoir en parler avec elle, savoir ce qu'elle en pense mais ce n'est pas pour tout de suite. « On a encore du temps devant nous, on ne se marie pas demain à Vegas. Mais on te tient au courant, tu seras la première à savoir la date ! T'es la mieux placée pour nous organiser ça à la perfection ! » J'essaye de reprendre un air naturel et me focaliser sur ce dont je suis sûr. « On te laisse, on va profiter de notre dernière journée ici. Ça semble logique mais dis rien à personne. » Manquerait plus qu'elle pense que les filles sont au courant et qu'elle appelle Lyla dés que j'aurai raccroché pour lui en parler! « Je t'aime. Noam fait bye bye à tata. » Noam agite ses mains avec des byebye à répétition et je ferme la conversation en posant la tablette sur la table. J'ai tout intérêt à fournir une explication à Romeo si je ne veux pas complètement ruiné l'euphorie qui s'était emparée de nous jusqu'il y a quelques minutes à peine.  « Désolé. » Est-ce que je suis vraiment désolé en fait? J'ai le droit d'être sous le choc, on ne parle pas de la liste de course au supermarché du coin. « J'avais pas compris que tu voulais adopter Noam. J'ai été surpris... Je pensais que tu parlais du mariage quand tu disais vouloir être plus que " le petit ami de papa "... Enfin j'aurais juste voulu qu'on en parle vraiment avant... Ne pas le découvrir en même temps qu'Aloysia. » Je ne cherche pas à lui mentir, j'ai toujours été honnête avec lui et je tiens à ce que ça reste le cas. Je veux juste qu'il comprenne ma réaction pour ne pas que celle-ci le blesse sans qu'il y comprenne quoi que ce soit - vu qu'apparemment, l'un de mes oui concernait cette partie, sauf qu'on a oublié de me le signaler. Trop de demandes, d'annonces, d'émotions alors que la journée vient à peine de commencer... Je pourrais faire des bonds de joie, mais je suis trop abasourdis pour y arriver. Encore une fois, comment est-ce que j'ai pu passer à côté de ça?
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() message posté Ven 17 Avr 2015 - 22:27 par Invité

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When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ Mes yeux font l’aller-retour entre la Aloysia et Elias qui se fixent en silence. Je ne sais pas trop quel est le problème mais je suis presque sûr qu’il y en a un. Un doute qui se révèle très vite vrai quand Elias finit par lever les yeux vers moi. Merde… je ne sais pas trop ce que j’ai pu faire ou dire pour mériter ce regarde,  mais tout ce que je sais, c’est que je vais surement en prendre pour mon grade. La dernière fois que j’ai eu droit à ce genre de regard, il était malade… tellement malade qu’il n’a pas hésité à m’envoyer voir ailleurs. Merde… Les yeux rivés sur lui, je le regarde détourner le regard vers Aloysia qui semble presque aussi mal à l’aise que moi. Le laissant retourner à sa conversation, je continue de le fixer du regard, me demandant ce que j’ai pu dire pour le mettre dans cet état. Est-ce à cause de l’adoption ? Est-ce qu’il aurait préféré le lui dire lui-même ? Merde, j’aurais dû le laisser faire… C’était à lui de le faire, pas à moi. Quel con.  « Je t'aime. Noam fait bye bye à tata. » Sur mes genoux, Noam glousse et dit au revoir à sa tante tout en prenant bien soin de balancer sa petite menotte. Personnellement, je suis trop choqué voire mal à l’aise pour dire ou faire quoi que ce soit. Je n’ai aucune envie de me disputer, pas aujourd’hui, pas maintenant… alors s’ils voulaient bien continuer de parler quelques heures, histoire que j’arrive à trouver de quoi me défendre… Malheureusement pour moi, Elias n’attend pas très longtemps avant de couper la conversation.  « Désolé. » Je déglutis et force un sourire tout en le regardant se redresser. Son regard à changer. Il n’est plus aussi froid que tout à l’heure, il est plus chaleureux, plus compatissant. Un regard dont je me se serais bien passé puisque pour moi ce genre de regard est avant tout un regard que je réserve à ceux qui me font de la peine ou ceux que je suis sur le point de blesser sans pour autant le vouloir. Après, c’est peut être moi qui invente tout ça. Ca ne serait, après tout, pas la première fois que je me la jouerais grand paranoïaque… J’espère juste pouvoir rattraper mon erreur… ne pas avoir à fuir comme j'ai dû le faire à notre dernière dispute. « J'avais pas compris que tu voulais adopter Noam. J'ai été surpris... Je pensais que tu parlais du mariage quand tu disais vouloir être plus que " le petit ami de papa "... Enfin j'aurais juste voulu qu'on en parle vraiment avant... Ne pas le découvrir en même temps qu'Aloysia. » Je dois réfléchir quelques secondes avant de finalement comprendre ce qu’il me dit. Quelques secondes durant lesquels je parviens parfaitement à soutenir son regard, quelques secondes pour finalement détourner les yeux. Quel con ! Quel con ! Comment est-ce que j’ai pu… c’était pourtant clair non ? Enfin, de ce que je me souviens ça semblait plutôt clair… du moins je crois. Faut dire que j’étais tellement dans la précipitation que j’ai pu avoir cru le dire sans le dire… Et puis, avec cette allusion à nos futurs enfants… « Désolé … » Je tourne les yeux vers lui et tente de sourire. « C’est juste que ça me paraissait clair mais si tu… » En fait, je pense qu’il faudrait mieux que je me taise… D’abord parce que je n’ai aucune envie de lui mettre de mauvaises idées en tête et ensuite parce que je n’ai aucune envie de passer pour le Caliméro de service. Tout ce que je sais, moi, c’est que cette situation ne me plait pas. C’est limite si je n’ai pas l’impression de revivre ma demande en mariage mais en pire. Parce qu’il n’est plus question de savoir s’il veut m’épouser mais savoir s’il est toujours prêt à le faire.  Avec un sourire gêné, je tourne mon attention vers Noam qui me regarde avec des yeux de merlan fris… il a les yeux de son père, du moins la forme… « Si tu veux pas, ou si tu penses que c’est trop tôt, je comprendrais » Parce que j’avoue que c’était assez prétentieux de ma part de demander la garde de Noam. C’est son fils, je n’ai aucun droit sur lui. C’est à lui de me proposer la garde, pas à moi de la demander comme si c’était mon dû. Le fait est qu’Elias n’est pas le seul dont je suis tombé amoureux. Noam est de loin l’une des deux meilleures choses qui me soit arrivée dans la vie et j’ai une peur monstre d’entre être un jour privé. Pas parce qu’Elias risquerait de me l’arracher, loin de là. C’est juste que la vie est faite d’imprévues. Qu’arrivera-t-il s’il venait à arriver malheur à Elias ? Je doute que ses parents acceptent de me laisser garder contact avec Noam. Je ne suis personne pour lui. Je n’ai aucun droit, aucun devoir à son égard.  Je pourrais l’adopter par la suite, oui, si ses grands-parents acceptent. Mais je doute que son père accepte sans qu’Elias soit là pour l’en persuader. Alors oui, je veux me marier… mais j’avoue que l’adoption est ma priorité. Je n’ai pas besoin du mariage pour prouver mon amour à Elias, j’en ai besoin pour le prouver à Noam. Je finis donc par regarder Elias, essayant un maximum de ne pas avoir l’air d’un chien battu qui prie pour une caresse.
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() message posté Jeu 23 Avr 2015 - 10:28 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ A la manière dont il m'observe, j'ai l'impression d'être celui qui le surprend alors qu'il vient de me prendre au dépourvu devant ma sœur. C'était peut-être assez clair dans son esprit... mais ça ne l'était pas dans ses paroles. Peut-être parce que jamais l'idée qu'il veuille adopter ne m'a traversé l'esprit... La proposition vient tout de même du mec qui avait peur de l'engagement il n'y a pas neuf mois. « Désolé … » Je force un sourire en retour. « C’est juste que ça me paraissait clair mais si tu… » C'est moi qui détourne le regard à présent. Si je ne veux pas? Le fait est que je n'en sais rien. Je suis à la fois euphorique à l'idée qu'il veule qu'on soit une vraie famille et paniqué à l'idée de partagé officiellement mon rôle de père. Je n'y ai pas réfléchi une seconde car je ne pensais pas qu'on en arriverait là, surtout pas après si peu de temps. « Si tu veux pas, ou si tu penses que c’est trop tôt, je comprendrais » Je soupire sans savoir quoi répondre à ça. Doucement, l'idée qu'il m'aie demandé en mariage dans le simple but d'adopter Noam s'installe dans ma tête... Ça pourrait expliquer sa précipitation même si je n'ai vu ni l'un ni l'autre venir. « C'est pour l'adoption, le mariage? » Mon ton est doux, loin d'être accusateur parce que peu importe sa réponse, je ne peux pas être déçu. Je ne peux pas être déçu qu'il soit prêt à s'engager pour la vie avec moi et Noam... Peu importe la raison qui a déclenché sa demande. J'ai été le premier à lui dire qu'on était un pack Noam et moi, que s'il voulait de moi, il voulait de lui... Je ne peux pas me plaindre à présent. « C'est pas une question de le vouloir ou pas... J'avais juste pas compris que c'est ce que tu voulais... » Ma réaction excessive n'était pas due au fait que je refusais, qu'il en était hors de question car ce n'était pas le cas. Je n'étais pas fan des surprises aussi importantes, surtout pas devant les autres - dit le mec qui a demandé son ex copine en mariage devant tous leurs amis communs... « J'ai peur que tu te précipites et que tu le regrettes plus tard. » Il y avait toujours le divorce pour annuler un mariage  - même s'il était hors de question qu'on en arrive un jour là - mais au cas où il le voulait, ça existait... Il n'y avait rien qui puisse lui permettre d'annuler une adoption. C'est bête mais j'avais peur qu'il s'emballe en partie à cause de son hyperactivité et que je me retrouve comme un con quand il reprendrait ses esprits...  « Mais si tu veux être officiellement le père de Noam... » Je détourne un instant le regard pour masquer mon sourire et me tourne à nouveau vers lui sérieux. C'est loin d'être sympa... mais il a joué avec mes nerfs toute la matinée, je peux m'amuser un peu moi aussi.  « C'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire. » Ne reste qu'à espérer qu'il ne change pas d'avis car je me passe de l'ascenseur émotionnel... Je fini par me dresser sur mes genoux dans le canapé pour aller l'embrasser malgré les mains de Noam qui me frappe l'épaule à répétition pour réclamer un peu d'attention. Je fini par me détacher et laisse retomber ma tête sur son épaule en attrapant la main de Noam. J'ai l'estomac noué à l'idée de voir ma vie changer à ce point... Mais je ne me suis jamais senti aussi heureux. J'essaye de me rassurer en me disant qu'au final,. rien ne va changer, en dehors de notre appartement - enfin! - et de l'officialisation de notre relation. Je m’efforce de ne pas penser à la tête de mon père, et pire, à la réaction de sa mère aussi...  Si Edwin Hanwell n'a jusqu'ici rien fait pour essayer de me faire changer d'avis, il a toujours bien du mal avec toute cette histoire... et je doute qu'il acceptera ces deux nouvelles sans tenter de me faire changer d'avis. Quant à Madison... Honnêtement je n'arrive même pas à imaginer sa réaction... J'ai l'impression d'avoir droit à une femme que je ne connais pas depuis que je suis passé d'ami à petit ami dans la vie de Romeo, alors fiancé.. mari... qu'il devienne père... Quoi qu'elle est censée avoir un bon rapport avec l'adoption.  On verra... c'est la seule chose que je peux me dire pour l'instant. Avec le temps, on lui prouvera qu'elle a tord et sans doute qu'elle reviendra sur ce qu'elle pensait de notre couple - c'est beau la naïveté.  « T'as fini de martyriser mon pauvre cœur, ou y'a autre chose que je dois savoir pour ne pas être surpris? » Je lève les yeux vers lui et souris. Sait-on jamais, puisque apparemment je suis assez long à la détente... Autant m'assurer qu'il n'y avait pas d'autres messages cachés dans sa demande, bien que j'imagine mal ce qu'il pourrait y avoir de plus.
✻✻✻
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() message posté Sam 25 Avr 2015 - 10:09 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ Les yeux plantés sur Noam. J’essaie de garder un semblant de fierté. Une fierté que j’ai dû mettre de côté tout au long de la matinée, une fierté qui me torture plus qu’elle ne me sauve. Car s’il y a une chose que je n’ai pas envie de faire aujourd’hui, c’est bel et bien fuir. Pour une fois dans ma vie, je suis sûr de ce que je veux, et ce que je veux, c’est passer le reste de ma vie avec ces deux-là. « C'est pour l'adoption, le mariage ? » A la fois surpris et gêné, je tourne les yeux vers lui et force un sourire qui sonne facilement comme un « Touché ». J’espère juste qu’il ne le prendra pas mal – ce qui n’est pas le cas vu sa façon de parler. Lui et moi, nous n’avons pas besoin de paperasse pour se prouver quoi que ce soit. En fait, j’aurais facilement pu passer toute ma vie enfermée dans mon rôle d’amant… c’est d’ailleurs ce que j’aurais surement fait si Noam n’avait pas été là. Mais le fait est qu’il est là… et que je ne peux pas me permettre de vivre au jour le jour… pas avec lui, pas avec cette peur de le voir un jour s’éloigner de moi. Une peur que seul les parents illégitimes peuvent comprendre, une peur qu’Elias même ne peut comprendre. « C'est pas une question de le vouloir ou pas... J'avais juste pas compris que c'est ce que tu voulais... J'ai peur que tu te précipites et que tu le regrettes plus tard. » Me précipiter ? ça sonne tellement mal dit comme ça… Mais quel mal il y a-t-il à se précipiter quand on est certain que c’est la meilleure des choses à faire ? Je ne suis pas voyant, je ne dis pas que tout se passera bien, qu’on sera heureux ad vitam aeternam lui et moi. Tout ce que je dis, et que je sais, c’est que je suis prêt à aimer son fils… l’aimer jusqu’à en faire un gamin pourri gâté, l’aimer jusqu’à ce qu’il me dise d’aller me faire voir – ce qui finira sans doute par arriver si je continue à me la jouer papa gâteau. Oui je me précipite, oui c’est sans doute un effet secondaire de mon hyperactivité… mais non, je ne le regretterai pas, je ne le regretterai jamais. Je l’aime lui, j’aime son fils… ils sont de loin la meilleure chose qui me soit jamais arrivée… je ne peux décemment pas regretter ça… peu importe comment ça finira – si ça finit. Inutile donc de se servir de cette excuse pour me mettre à la porte… car c’est faux. « Mais si tu veux être officiellement le père de Noam... » Il détourne le regard et j’ai l’impression qu’on m’arrache le cœur à mains nues. Ne dis pas non… pas si la précipitation est le seul problème. Je peux attendre, je peux attendre encore et encore… mais ne dis pas non. « C'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire. »  Il me faut plusieurs microsecondes pour me rendre compte de ce que ça veut bien vouloir dire, quelques microsecondes pour que mon corps tout entier se relâche…  Avec un sourire que je ne pourrais surement pas effacer avant une dizaine de jour, je le laisse s’approcher et ne me gêne pas pour lui rendre son baiser. La peur, l’anxiété laissent bien vite place à un bonheur sans nom, un bonheur qui pourrait facilement nous ramener dans la chambre à coucher. Il finit par s’écarter de moi et poser sa tête sur mon épaule. Content, fier, je me contente de sourire en embrassant le haut de sa tête. Cette fois c’est plus qu’officiel, Noam sera à moi… Non. Noam et Elias seront à moi. Qui aurait pu croire ça il n’y a pas neuf mois ? Moi, Romeo Davenport, je me tape le mec le plus canon qui puisse exister et m’apprête à devenir le père de celui qui est de loin le plus parfait des gamins… Rien, rien ne pourrait entacher mon bonheur. Ni aujourd’hui, ni demain ni même jamais.  « T'as fini de martyriser mon pauvre cœur, ou y'a autre chose que je dois savoir pour ne pas être surpris? »  Martyriser ? C’est tout ce qu’il arrive à dire ? Ca se voit qu’il n’était pas à ma place aujourd’hui ! Je suis celui qu’on a martyrisé, celui qu’on a torturé ! Avec un sourire, je l’embrasse à nouveau, ne prêtant pas attention à Noam qui continue de râler, toujours bien installé sur mes genoux. Heureusement pour le petit gars, notre baiser ne dure pas bien longtemps… mais j’imagine que c’est mieux comme ça… je ne suis pas sûr d’être capable de m’arrêter s’il venait en m’en donner plus.  « Je t’aime Elias Phoenix Ioannis-Hanwell. » dis-je finalement en plongeant mon regard sur ces yeux que j’aime tant. « T’as pas idée de combien je t’aime… » Je l’embrasse à nouveau, tout en laissant l'une de mes mains se perdre sur sa nuque. Cette fois, c'en est trop ! Frustré par mon propre comportement, je finis par m'éloigner, un sourire énorme vissé au visage. « Maintenant bouge-toi et éloigne-toi vite de moi si tu veux pas passer la journée cloitré dans un lit ! »  Avec un sourire qui se veut beaucoup plus joueur, je pose Noam au sol et fait mine de me jeter sur Elias. Jamais, jamais je ne me suis senti aussi heureux.  Chacun de ses sourires, chacun de ses baisers est une victoire. Une victoire sur tout ceux qui perdent leur temps à nous juger, à nous blâmer. Peu importe son père, peu importe ma mère… je l’aime, il m’aime et c’est tout ce qui compte.
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