(arthur) bitter sweet symphony

NOM(S) : wilde. un héritage patronymique qui n'a probablement rien à voir avec le grand oscar. de la fausse poésie qui imprègne son nom et une consonance bancale qui tinte dans les airs tandis qu'on le prononce. PRÉNOM(S) : arthur grayson. chez les wilde, on n'a jamais fait dans l'originalité. arthur, simple, banal, facile à retenir, et ça lui va comme ça. puis vient grayson, le prénom qu'il a préféré laisser tomber dans l'oubli parce que, d'après les mots troubles de sa mère, il aurait été choisi par son lâche de père. ÂGE : vingt-et-un ans à se chercher, parmi lesquels quelques années à jeter sans regret. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le six décembre quatre-vingt treize, dans la banlieue de londres, là où ça ne brille plus. NATIONALITÉ : anglaise, tout naturellement. STATUT CIVIL : célibataire, et ce depuis un certain temps. il se lasse vite, arthur, de toutes ces choses volatiles. pourtant, il n'est pas fondamentalement méchant avec les femmes. c'est juste qu'il ne renoncera jamais à sa liberté pour elles. jamais. MÉTIER  : il papillonne à droite à gauche, enchaine les petits boulots, de barman à mécano, de tatoueur à assistant dans une animalerie, les deux qu'il exerce actuellement, en alternance. à côté de ça, il a opté pour la facilité. le deal de substances illicites. TRAITS DE CARACTÈRE : un loup solitaire. comme ses frères, arthur a toujours été un peu sauvage. libre, sans règles fixes autres que les siennes, influencées par les lignes floues dessinées par son ainé clyde. mais, des trois, il est sans doute le moins réfléchi, le plus fauteur de trouble. sans vraiment le vouloir, arthur est devenu un petit con, buté comme pas deux, retors à toute forme d'autorité et provocateur à souhait. la sournoiserie dans son regard perçant et glacé, l'honnêteté tranchante qui blesse, parfois, sans même qu'il ne l'ait souhaité, le sang bouillant dans ses veines qui irriguent à flot les canaux qui mènent à ses colères. ses meilleure amies? l'adrénaline et la témérité. ses copines, celles qui le font se sentir vivant. celles avec qui il s'amuse à provoquer la vie. mais arthur, c'est un brouillon inachevé, une fondation négligée sur laquelle il essaie de se construire une vie, un enchainement de désillusions, des repères en lambeaux, et le sentiment d'abandon comme un étau de fer autour de sa gorge. alors il est volage, arthur, il essaie de ne s'attacher à personne, parce que ça fait trop mal, d'être déçu par ceux qu'on aime. et réciproquement, il essaie de faire en sorte que son entourage n'en attende pas trop de lui. il ne sait pas dire je t'aime, arthur. parce que pour lui ce ne sont que des mots, et que les mots, dans le fond, c'est rien, juste des trucs qui s'effacent, qui s'oublient. sauf qu'arthur, lui, il retient tout. tout. et la rancune le paralyse, à chaque fois. pourtant, il le sait, il aurait besoin d'une épaule sur laquelle se reposer. il aurait besoin de quelqu'un de vrai, de quelqu'un de fiable sur qui il pourrait compter. mais c'est plus fort que lui; c'est trop risqué de détruire les remparts qu'il s'est évertué à construire autour son âme durant toutes ces années. GROUPE : on my bicycle.