(✰) message posté Sam 14 Mar 2015 - 20:04 par Invité
Ulrik Benjamin Dragansson
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Dragansson. PRÉNOM(S) : Ulrik Benjamin. ÂGE : vingt-sept ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 1er Mars 1988 / Stockholm. NATIONALITÉ : Anglo-Suédois. STATUT CIVIL : Célibataire. MÉTIER : Aucun (se remet d'un accident). TRAITS DE CARACTÈRE : C'est assez compliqué à définir. Avant il était plein d’assurance, populaire, suffisant, intelligent, charmeur ... Mais il est devenu aujourd'hui paranoïaque, névrosé, entêté, plein de haine contre le monde, désirant retrouver sa vie passée . GROUPE : Fast in my car
My style, my life, my name
× Ulrik est le premier né d'une famille aisée et admirative de leur fils. Il a durant son enfance et adolescence toujours gardé un vernis de fils parfait grâce à un charisme fou et une scolarité sans la moindre tâche. × Ulrik a une soeur cadette, Solweig, qu'il tient en horreur. Elle s'est toujours comportée en victime d'après lui, et il ne supporte pas être associé à une "ratée" comme elle. Il aime être supérieur × Ulrik a toujours été beau garçon et adore séduire, jusqu'à son accident, il enchaînait les conquêtes d'un soir sans relâche. × En retrouvant sa soeur après une fugue, il s'est amusé à la faire entrer dans une colère inimaginable. Il n'a pas de souvenir concrets de ce qu'il s'est passé ensuite. × Il s'est réveillé dans un lit d'hôpital après plus e deux ans de coma suite à un incendie provoqué par sa sœur et qui lui a ravagé le corps. × Depuis il a une peur ingérable du feu. Il se pétrifie voire tombe dans les vappes à la moindre étincelle. D'ailleur il est fumeur et la cigarette lui manque terriblement, alors qu'il a peur maintenant d'une clope allumée. × Ulrik vit dans un hôtel payé par ses parents, en attendant de retrouver une certaine stabilité. Il veut retrouver sa sœur et mépriser ses parents ne l'ayant pas soutenu. × Il est obsédé par l'envie de retrouver sa popularité d'avant. Il a honte de ses brûlures et tente de les masquer, mais son traumatisme psychique le rend très instable en public. × Il ne va plus à la piscine, ne met quasi uniquement que des costumes masquant ses bras brûlés, et n'a pas eu de relations sexuelles depuis un temps bien trop long. × Il a maintenant pour habitude de ne manger que des plats chauffés au miro-ondes.
PSEUDO : Comme tu veux mon pti.PRÉNOM : Patrice. ÂGE : 17. PERSONNAGE : Scénario. AVATAR : Mariano Di Vaioi. CRÉDITS : Tumblr. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Top Site. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Non.
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(✰) message posté Sam 14 Mar 2015 - 20:15 par Invité
Never be Low.
« Très bien M. Dragansson, vous pouvez vous asseoir. »
Je pourrais m'asseoir ? Franchement ? C'était peut-être par simple politesse, mais je ne supportais pas le ton de cette psychiatre en blouse immaculée. Je ne peux faire que m'asseoir, avais-je envie de hurler. Je ne peux plus rester debout une minute de plus. Je suis trop ... Faible. Alors je me laissai choir dans le fauteuil de cuir blanc, et rapprochai mes genoux de mon torse ; comme l'aurait fait nimporte quel enfant.
« M. Dragansson, puis-je vous appeler Ulrik ? questionna-t-elle, avant de reprendre après que j'ai acquiescé d'un air perdu. J'ai bien peur que vos facultés motrices soient amplement réduites suite à ce terrible accident mais ... »
« C'était volontaire. » je coupai, sec.
La femme-médecin tiqua. Je la fixais sans détourner le regard, mes yeux d'onyx lançaient des éclairs de haine. C'était une femme d'environ quarante ans, les cheveux blonds ramenés en une queue de cheval ; les pommettes saillantes et les lèvres rebondies.C'était une très belle femme, face à un monstre. Mon ancien corps d'Apollon était devenu tremblant, brûlé çà et là, de ma main droite à ma clavicule, en redescendant par une affreuse langue de feu au niveau du nombril. Mes cheveux étaient bien trop longs, bien trop décoiffés. Eux ans. Deux ans sans vivre. La professionnelle choisit prudemment ses mots avant de reprendre :
« Il est de mon domaine de compétence d'évaluer les éventuelles séquelles psychiques et mémorielles qui ont pu vous affecter. Vos deux années de coma suite à cet ... Ce qu'il s'est passé, peuvent créer un traumatisme au réveil, ou une perte de mémoire. D'ailleurs, n'y a-t-il pas un membre de votre famille pour vous aider à tout restituer ? »
Je ne répondis pas, mon visage était fermé, froid, dur comme un bloc d'acier.
« Ulrik, commençons par un exercice simple. Quel est votre plus ancien souvenir ? »
« Mon plus ancien souvenir ? Je crois que c'était mon premier jour à l'école. J'étais tout gamin, je m'en souviens, et l'on venait de déménager. Quand je suis arrivé dans la pièce avec tous les autres enfants, et quand le professeur m'avait interrogé sur ce que je savais faire, je lui avais chanté une contine en suédois. Et quand j'eus terminé, tout le monde m'applaudit. Je crois que c'était le début de ma certaine popularité. J'étais fier. »
Je ne pus m'empêcher de sourire en me remémorant cela. Mes jambes se déplièrent automatiquement suite à la baisse de pression.
« Ce souvenir est touchant Ulrik ; mais j'aimerais vous obliger à vous rappeler de votre souvenir d'enfance le plus triste, le plus marquant. Quel est moment de votre éducation où vous vous êtes senti le plus vulnérable ? »
Mes mains serrèrent les accoudoirs, et ma main brûlée fut parcourue d'une sensation de fourmillement. Je ne la sentais presque qu'uniquement lorsque je la blessais. Le souvenir qu'elle me demandait, je m'en souvenais encore comme si c'était hier.
« Ulrik Benjamin Dragansson ! »
Père frappa du poing sur son bureau. Il avait fermé la porte pour que nous ayons une discussion entre penseurs – autrement dit entre hommes, d'après ce qu'il répétait. Ses yeux, tout aussi noirs que les miens, analysèrent mon visage perdu entre enfance et adolescence. Sur son bureau d'ébène, une unique feuille de papier était mise en évidence. Mon premier bulletin de collège, qu'il venait sans doute de recevoir. Et aux dires de ce qu'exprimait son regard, il n'était vraiment pas satisfait. Et je avaiss pourquoi. Sous le bureau, mes poings étaient serrés jusqu'à en faire blanchir la jointure de mes doigts. Je suis un homme maintenant, je me dois de rester courageux.
« Tu n'es qu'un abruti. » lâcha enfin père. « Second. Tu es second de ta classe. Et le premier élève ? Miss Jefferson. Une fille. Comment ? COMMENT as-tu pu te faire battre par une fille ! Tu me dégoûtes, fils. Ta mère n'a même pas été capable de réussir un gosse.
« Papa je ... »
« Ferme-là. Tu ne mérites pas de me parler. Va travailler maintenant. Tu ne seras pas digne de mon attention avant d'être redevenu le meilleur. Va. Et si je te reprends à échouer aussi lamentablement, tu n'auras plus ta place dans cette demeure. »
Je clôturai mon récit à la psychiatre, en lui affirmant que pour le reste de ma scolarité, j'ai toujours été le premier de ma classe. Chaque année j'ai été élu délégué, ma cote de popularité était indéniable, et les amourettes s'enchaînaient et faisaient rire mon paternel.
« Quel est donc votre rapport avec les femmes ? s'enquit-elle. Parlez-moi de votre mère, de votre sœur. »
« Ma mère à vrai dire, je ne la connais pas vraiment. Elle a toujours été dans l'ombre de mon père. C'est son style de vie, elle aime être dirigée. La seule chose que je sais, c'est qu'elle était très fière de moi, et qu'elle aimait beaucoup Solveig, même si jamais elle ne l'aidait. »
« Qui est Solveig? »
« Ma petite sœur. Ça fait bizarre de dire ça parce qu'on n'est pas comme des frères et sœurs. Elle est ... Comment expliquer ? Faible. Elle pleure tout le temps, c'est une femme d'accord, mais j'ai déjà vu des femmes fortes. Elle, elle se contente de chialer, de subir le courroux de papa, et elle n'a aucun caractère. Alors au début, j'ai essayé de la faire devenir forte, je peux dire que je l'aimais bien. Je l'emmenais dans le parc, je l'obligeais à courir, à se battre, à montrer qu'elle pouvait affronter la vie et pas survivre. »
« Et comment a-t-elle réagi ? »
Je ris. Un rire cynique, froid.
« Elle était encore plus faible que je le pensais. Elle pleurait devant une souris, elle ne comprenait jamais rien. Alors j'ai continué. Vous allez me prendre pour un sadique hein, mais c'est vraiment parti d'une bonne intention. Mais c'est vite devenu de la haine. Tout le monde semblait plus fort qu'elle, et ceux qui ne l'étaient pas étaient automatiquement exclus de ma vie. »
« As-tu été violent avec ta sœur ? » demanda la psychiatre.
Je l'avais vue. Elle s'était redressée, cambrant le dos, et elle prenait maintenant des notes à la vitesse de l'éclair. Mais étant déjà condamné à une vie affreuse maintenant, je me fichais de ce qu'elle pouvait bien écrire sur moi.
Il ne faisait plus nuit noire. Rouge, violet, une panoplie incroyable, rendue encore plus folle par les volutes d'alcool qui flottaient dans mon esprit. Rouge, violet, une panoplie incroyable, rendue encore plus folle par les volutes d'alcool qui flottaient dans mon esprit. Il était presque six heures, et je rentrais d'une escapade nocturne avec des amis. Père et mère n'étaient bien sûr pas au courant ; j'avais été, comme toujours, discret et furtif. Mais alors que je remontai la rue pour arriver devant l'immeuble ; une lumière attira mon regard. C'était à mon étage. Mon cœur s'emballa, puis une partie de moi se rendit compte que c'était la chambre de ma sœur. L'Abrutie. Mon corps réagit au quart de tour, et je me mis à courir dans les escaliers pour rentrer à la maison. Mes mains glaciales ouvrirent la porte doucement, puis je traversai le couloir tout en ôtant ma veste. J'avais un jogging, ce qui pouvait amplement passer pour un pyjama si mes géniteurs se pointaient. Puis, d'un geste presque cérémonieux, j'ouvris à la volée la porte de la chambre de Solveig. Les esprits s'échauffèrent, elle était nue et prétendait dormir. Menteuse. J'enrageai. On pas parce qu'elle me mentait, mais parce qu'elle le faisait mal. Elle était encore une fois faible, inutile ... Et en me mentant comme cela elle se fichait carrément de moi. Je lui pris les poignets. Elle cria. La vodka me défonçait le cerveau. Mais je devais lui montrer encore une fois sa faiblesse. Je réprimai une nausée et esquivai son coup de pied. Faible. Elle était faible.
« Tu vas me le dire maintenant ? Ça commence à être un peu lassant. »
Dis-le. Dis-le que tu es faible. Que tu n'es qu'une ratée. J'entendis un claquement, et à mon grand étonnement je fus projeté contre un mur. Un visage. Un homme. Son poing était presque accolé à mon nez. Qui était-il ? Comment osait-il me défier ? Sans réfléchir, uniquement grâce aux instincts de combat que j'avais gagné à la boxe, je lui assénai un coup de boule, avant de serrer les poings. Solveig tenta de s'interposer mais je la fis taire d'un coup de coude violent. Elle recula quelque peu, à peine sonnée, puis la porte se rouvrit à la volée et ma sœur fut assommée sur le coup. Mère.
« Mais qu'est-ce que ... ? »
L'inconnu, que j'identifiai donc comme le petit ami de Solveig, était encore au sol, les mains rougies par le sang en train de se tenir le nez. Maman paniqua.
« Ton père est dans la salle de bains en train de ... Enfin tu sais, c'est là qu'il planque son arme. S'il trouve cet homme-là, il est mort. »
Je jurai. Avoir la mort de quelqu'un sur la conscience n'était pas tellement mon souci, mais une affaire comme celle-ci pourrait ruiner ma vie et me conduire en prison. Alors j'ouvris la fenêtre. En bas, deux étages en dessous, il y avait le bosquet de roses qu'affectionnait tant le gardien. Malgré les épines, il pourrait amortir une chute. Cela ressemblait à un exercice de physique-mécanique, mais à vue d'œil, j'étais presque sûr que c'était faisable. J'attrapai Nathan par l'aisselle. J'étais plus grand, plus âgé, plus sportif que lui, alors, j'avais terriblement l'ascendant. Je le forçai à enjamber la fenêtre. Et sans dire un mot, je me jetai dans le vide avec lui.
« Et que s'est-il passé ensuite ? » lâcha la psychiatre, complétement abasourdie et intéressée par cette aventure. Elle avait carrément cessé d'écrire.
« Je lui ai refait la face jusqu'à ce qu'il soit convaincu de disparaître de la vie de ma sœur. Après tout il a peut-être compris que je lui avais littéralement sauvé la vie. Solveig ne l'a jamais su, j'espère qu'au fond cette mésaventure l'a endurcie. »
Je me mis à rire encore une fois, mais cette fois-ci, j'étais incontrôlable. Mes abdominaux se contractaient sous l'influence de ce fou-rire nerveux, et cela tirait sur mes cicatrices. Je souffrais terriblement mais rien ne m'empêchait de rire. J'entendais, comme si elle était loin, la professionnelle m'appeler, me ramener à la raison.
« Ça l'a endurcie haha, puisqu'elle a essayé de me tuer. »
La psychiatre tenta de me faire raconter l'incendie. Mais je ne me rappelais de rien. Que du regard haineux de ma sœur, et des flammes me dévorant le corps entier. De toute la famille, c'était donc elle la plus monstrueuse.
La femme me laissa ensuite partir, me faisant promettre de revenir dans deux jours. Je lui assurais que tout allait bien. Père et mère étaient à Stockholm, mais mon compte bancaire avait été terriblement renfloué et j'avais de quoi me payer l'hôtel pendant quelque temps. Le temps de quoi ? De cicatriser ? Autant physiquement que psychologiquement, je ne pouvais guérir à présent.
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(✰) message posté Sam 14 Mar 2015 - 20:40 par Invité
Mariano.
Bienvenue parmi nous. Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous contacter.
Alycia Hemsworth
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(✰) message posté Sam 14 Mar 2015 - 21:22 par Alycia Hemsworth
Bienvenue , bon courage pour ta fiche .
En attendant d'être validé tu peux venir papoter sur la cb cb ou faire un tour sur le flood pour faire plus ample connaissance avec nous . Et si tu as besoin, n'hésite surtout pas .
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(✰) message posté Sam 14 Mar 2015 - 21:28 par Invité
ça m'a l'air triste tout ça. bienvenue parmi nous.
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(✰) message posté Sam 14 Mar 2015 - 21:46 par Invité
Bienvenue !
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(✰) message posté Sam 14 Mar 2015 - 22:19 par Invité
Bienvenue
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(✰) message posté Sam 14 Mar 2015 - 22:24 par Invité
Merci à vous tous, bande de gentils !
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(✰) message posté Sam 14 Mar 2015 - 22:53 par Invité
Excellent choix d'avatar. Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche. Si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas.
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(✰) message posté Sam 14 Mar 2015 - 23:53 par Invité
Bienvenuuuuuue officiellement Rahhh, comme dit par MP, ça me fait TELLEMENT plaisir de te voir arriver, JE SUIS TROP HAPPYYYYY
Plein de léchouilles sur toi : ON VA TROP FAIRE DES BONS RPs TOI ET MOI Merci encore de tenter mon scénario, pleeeeiiin d'amour sur toi