"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I need a coffee... A strong one. - Sharona 2979874845 I need a coffee... A strong one. - Sharona 1973890357
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I need a coffee... A strong one. - Sharona

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() message posté Sam 7 Mar 2015 - 0:31 par Invité
Il lui fallait une pause. Une pause café, et un bon café, pas celui de la cafétéria qui n'a aucun goût, mais plutôt un qui lui donnerait du courage pour finir sa journée. Il ne lui restait plus que quelques heures mais aujourd'hui, Emilia était complètement épuisée. Il y a des jours comme ça, où l'on préférerait simplement rester dans son lit à ne rien faire et oublier toutes les responsabilités. Mais lorsque l'on travaille dans un hôpital, ces mauvais jours, et bien il faut faire avec et aller bosser quand même. C'était le seul gros désavantage au fond de bosser dans un hôpital. Et même si elle aimait son métier plus que tout, notre docteur Milano aimait tout autant son lit. M'enfin, on ne peut pas toujours tout avoir. Encore quelques heures de patience, et cette rude journée serait enfin terminée.
La demoiselle termina sa consultation et profita de l'annulation de son prochain rendez-vous pour sortir prendre un peu l'air et surtout acheter un bon café au Starbucks du coin. Une fois son café à la main, plutôt que de retourner aussitôt à l'hôpital, elle profita du temps qu'il lui restait pour aller se poser dans le Starbucks et passer un petit coup de fil à son papa. Ce dernier ne s'était toujours pas habitué à ce que sa petite princesse ne soit plus à ses côtés et à vrai dire, elle aussi avait toujours besoin de son soutien. En même temps, ce n'est pas simple de quitter le pays où l'on a vécu toute sa vie pour tout recommencer ailleurs. Et il faut avouer que par moments Emilia avait un peu le blues.
Et au fond, si elle ne se sentait pas si bien que ça aujourd'hui, c'est qu'elle était dans l'un de ses mauvais jours, l'un de ceux où ses amis qui la taquinaient en l'emmenant manger au fameux « Krystal » lui manquaient. Et même si sur le coup, ils l'agaçaient à sans cesse l'appeler par ce second prénom pour que tout le monde comprenne bien qu'elle portait le même nom que la chaîne de fast food, elle doit avouer aujourd'hui que ça lui fait bizarre que personne ne puisse comprendre la blague dans ce pays où Krystal n'est rien d'autre qu'un joli prénom. Puis ses journées, même les plus banales lui manquaient aussi... Passer ses après midi entier à Walmart pour au final ne rien acheter, aller passer ses soirées sur la plage avec ses amis pour finalement rentrer et s'endormir dans son petit lit douillet, ou ne pas rentrer du tout et s'endormir sur le sable chaud.
Sans plus attendre, à peine assise, Emilia prit donc son téléphone afin de passer un coup de fil à son papa. Il était pour le coup celui qui lui permettait de reprendre des forces dans ces moments là. Ils passèrent donc encore une bonne partie de la discussion à se remémorer les bons souvenirs qu'ils avaient, avant qu'Emilia ne s'amuse à lui raconter les différences qu'il y a, lui parlant aussi de son nouveau job, tout ce qui lui venait à l'esprit au fond. Au bout d'une vingtaine de minutes, Emilia raccrocha le téléphone, le décalage horaire ne pardonne pas, et son père devait aller au lit afin d'être en forme pour le boulot. C'est donc à contre cœur qu'elle reposa son téléphone sur la table avant de terminer son café et prendre son temps pour manger son cookie. Soupirant légèrement à nouveau, se sentant légèrement mieux au fond, même si le manque était toujours là.
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Sharona K. García-Brown
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() message posté Mer 11 Mar 2015 - 8:13 par Sharona K. García-Brown
Mardi 03.03.2015

Je fais la fière, genre tout va bien. Mais c'est pas vrai, tout va pas bien. Quand ces types ont débarqué, je me serais crue dans une série télé. Sauf que c'était pas une série télé, que l'arme pointée sur ma gueule était tout ce qu'il y a de plus réel, et que les coups que j'ai pris dans la tronche sont bel et bien visibles, colorant joliment ma pommette d'ocre et de violet. Ces couleurs-là, elles sont belles au lever du soleil, pas sur mon visage. J'ai horreur du maquillage, mais je m'en tartine pourtant, histoire de tenter - assez vainement - de pas attirer les regards plein de pitié des gens que je croise.

On m'a arrêtée quelques jours - de toute façon, mon boss m'a interdit de foutre les pieds au Tinseltown's tant que je serais pas réellement remise -, et je flippe - aussi - de pas pouvoir payer le loyer comme il faut. Je veux pas être un boulet pour Ivy, je refuse d'être un poids pour qui que ce soit. Je sais bien qu'elle se montrera compréhensive, mais justement, c'est bien parce que je le sais que je refuse de lui imposer ça. Et je crois pas que je tiendrai plus de quelques jours à tourner en rond à l'appart. Prenez la semaine, s'il faut, Miss Garcia. Mais je vais tourner folle... Et je sais pertinemment que j'y retournerai avant.

Mais peut-être pas aujourd'hui, d'accord. Je suis restée à l'hosto une bonne partie de la journée d'hier, mais heureusement, les types ont pas utilisé leur flingue, si bien que j'écope de beaux coquards, de quelques contusions, mais rien de plus méchant. Faut que je sois vigilante si jamais j'ai des vertiges ou je sais pas trop quoi, mais non, ça va les gars, je sais que j'ai pas l'air forte comme ça, mais je suis pas en sucre, vraiment. Dans ma tête, cependant, c'est le bordel.

J'ai rassuré douze millions de fois Marlon, qui me répète tout autant qu'il est désolé de pas avoir pu empêcher ça. Et moi je lui rabâche qu'il pouvait rien faire et qu'heureusement, même, qu'il est pas intervenu. Il serait peut-être mort, sinon. Et je sais pas si c'est pas ça qui me perturbe le plus. Il aurait pu se passer n'importe quoi. Ils auraient pu lui tirer dessus, s'ils avaient compris qu'il était là avant que les flics arrivent. S'il était déjà parti, comme Betty, personne aurait sonné l'alarme, non plus. Et je serais où, moi ? Est-ce qu'ils auraient été jusqu'à me butter parce que je les aurais pas laissés faire ?

Et pourquoi je les ai empêchés, hein ? C'est pas ma boîte, ni celle de mes parents. Pourquoi je leur ai pas juste filé la caisse, histoire qu'ils nous aient ce qu'ils voulaient et qu'ils se cassent et nous foutent la paix ? J'ai pas réfléchi, sur le coup, leur attitude de mâles tout puissants parce qu'ils avaient leurs flingues et leurs cagoules m'a dégoûtée. Et j'aurais pu y rester, et Marlon aussi.

Je me suis levée après qu'Ivy est partie pour une journée presque comme les autres - même si je vois bien qu'elle s'inquiète, et je le serais tout autant si la situation avait été inversée en même temps - et je suis sortie de l'appart avec la ferme intention de pas rentrer avant... loin. Tard. Histoire de retourner me coucher. J'ai pas envie d'en parler, même si on m'assure que ce serait mieux pour moi. Alors j'ai été courir, un peu au petit bonheur la chance. Et je me suis retrouvée dans les quartiers ouest. Je me dirigeais vers Hammersmith, mais c'est complètement crétin, déjà parce que je veux surtout pas l'emmerder avec mes histoires à la con, encore moins être un boulet pour lui non plus, il en a déjà bien assez fait pour me venir en aide, et puis parce que de toute façon, un mardi, il est forcément en train de bosser. Crétine.

J'ai fini par pousser la porte du centre commercial, à l'arrache, après quelques étirements histoire de dire. Ma jambe râle, j'ai sans doute trop forcé sur le jogging improvisé, mais je fais genre. Je boite un peu quand même, mais je m'efforce de le dissimuler au maximum. Les mains dans les poches de mon survêt', j'ai arpenté les couloirs du centre commercial, sans grande conviction. Jusqu'à ce que j'entende cet accent. Je sais pas si c'est mon état d'esprit actuel ou quoi, mais entendre parler comme moi - comme chez moi - ça m'a mis les larmes aux yeux. Que je refuse de laisser couler, évidemment. Et sans réfléchir, je suis entrée dans le Starbuck's et me suis approchée de la jeune femme qui venait manifestement de chez moi.

Et je dois avoir l'air particulièrement cruche, là, debout devant une inconnue qui vient de reposer son téléphone à pas savoir quoi faire ni quoi dire. Putain ouvre la bouche Sha...

- Hum... Excusez-moi de vous déranger, Miss, mais... Vous êtes américaine, n'est-ce pas ?

C'est ridicule - et évident en prime. Cet accent, on le reconnaît tous, anglophones ou non. Si bien qu'elle doit tout autant entendre le mien en fait. Mais ça ne change rien au fait que je suis en train de déranger quelqu'un qui n'a sans doute absolument rien à faire de mon existence et qui doit me prendre pour une cinglée.

- Pardon, je voulais pas vous déranger, j'vous ai juste entendu parler et...

Et quoi ?... En fait j'en sais rien, et je me sens terriblement con sur le coup.

- Désolée...

Et je suis prête à tourner les talons et à partir, en me traitant un peu de tous les noms. J'espérais quoi, là, au juste ? A vrai dire, j'en ai aucune idée.
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() message posté Lun 16 Mar 2015 - 4:41 par Invité
Après avoir reposé son téléphone et laissé échappé un long soupire, Emilia observa un court instant les autres clients du Starbucks avant de sursauter légèrement en remarquant la présence d'une jeune inconnue face à elle. Emilia s'était perdue dans ses pensées si bien qu'elle ne l'avait pas vue arriver. Elle pencha alors légèrement la tête, interrogeant la jeune femme silencieuse du regard avant d'écarquiller légèrement les yeux à la question de la jeune demoiselle. Pour le coup, elle surprit totalement Emilia qui ne su quoi lui répondre. Car tout d'abord, oui elle était bel et bien américaine, et ensuite, la demoiselle qui venait de lui poser la question était elle aussi Américaine! Le visage d'Emilia s'illumina alors. Pour le coup, elle ne s'attendait pas à ça. Sur le moment, elle fut tellement surprise qu'il lui fallu quelques secondes avant de réaliser et attraper le bras de la jeune femme sur le point de partir pour la retenir et l'empêcher de s'en aller.
« Toi aussi ! Oops... Vous aussi je veux dire. Je ne suis pas douée pour reconnaître les accents, mais je dirais que vous venez du Texas, je me trompe encore ? »
Emilia sourit alors grandement en se relevant et en s'adressant à la jeune femme. Honnêtement, Emilia n'était vraiment pas douée pour reconnaître qui venait d'où, mais parfois elle avait du bol et trouvait la bonne réponse. Pour le coup, deviner d'où venait quelqu'un était presque devenu un jeu pour elle. Un jeu tout bête, c'est vrai mais au moins, ça l'amusait durant quelques instants.
Emilia prit le temps d'observer la jeune femme, remarquant de suite que son maquillage semblait « faux ». Chose qui lui rappela bien trop son passé où elle même passait de longues minutes face à son miroir pour tenter de cacher les bleus causés par son idiot d'ex petit ami si bien qu'elle était devenue une experte du camouflage, jouant du maquillage, d'accessoires ou même de ses coupes de cheveux pour cacher ses blessures. On pu lire la peine dans le regard d'Emilia, lorsqu'elle se perdit l'espace d'un moment dans ses pensées mais cela ne dura que quelques instants, elle secoua alors doucement la tête, se disant que ce n'était ni le moment ni l'endroit de penser à lui et se concentra à nouveau sur la jeune femme, l'observant alors librement, sans aucune autre arrière pensée, bien qu'elle ne pu se sortir de la tête une seule question. Est-ce qu'elle aussi... se faisait battre par quelqu'un ? Bien qu'elle ne pu s'empêcher de se poser la question, Emilia savait pertinemment que l'inconnue n'allait pas lui déballer toute sa vie. Emilia elle-même avait du mal à se confier à l'homme qu'elle s'apprêtait à épouser alors comment parler de ça à quelqu'un que l'on connaît à peine ? Et Emilia ne savait que trop bien que rien que le fait d'en parler ravivait les souvenirs.. Alors elle se sortit cette idée de la tête et se concentra surtout sur le survêtement de la jeune femme. Peut-être qu'elle était une sportive ? Ou alors elle s'était mise à son aise pour pouvoir changer encore et encore de vêtements dans les magasins sans être embêtée au moment de se rhabiller ? Les jeunes femmes étaient dans un centre commercial, alors... Peut-être qu'elle était une touriste ? Ou que tout comme elle, elle venait de s'installer ici. Peut-être qu'elle aussi avait un petit ami anglais. Ou même qu'elle était mariée ! Quoi que... elle n'avait pas d'alliance au doigt... Ou peut-être encore qu'elle est métisse Américano-Anglaise. Un peu comme ses futurs enfants. Emilia sourit à cette pensée, ne pouvant s'empêcher de toujours être toute excitée en pensant à son mariage et au futur qui l'attend aux côtés d'Adam. Enfin. Emilia eu un milliard de questions à l'esprit mais elle se retint pour le moment, voulant d'abord faire connaissance avec la jeune femme et la rassurer pour lui dire qu'elle ne la dérangeait pas du tout au contraire. Puis surtout, elle ne voulait pas la brusquer. Mais au fond, ça ne devrait pas trop la déranger, elle doit avoir l'habitude si elle aussi est bel et bien américaine. Car c'est bien connu, la plupart des Américains sont très amicaux et agissent comme s'ils se connaissaient depuis toujours dès la première rencontre. Et il faut avouer que par moments, Emilia était comme ça. Enfin, surtout avec les femmes en fait. Elle avait un peu plus de mal à être aussi ouverte et bavarde avec les hommes mais bon, c'est un peu ce qui fait son charme d'après les dires de ses amis.
« Je suis arrivée il y a quelques semaines. Je suis Emilia. Pour le coup, je suis vraiment ravie de vous rencontrer. Je viens de finir mon café mais si vous voulez, je peux vous en payer un aussi. »
Emilia ne voulait absolument pas quitter la jeune femme. Pour le coup, elle ne s'était pas imaginée que le fait de voir une autre Américaine allait la rendre si heureuse elle qui avait un petit coup de blues en commençant sa journée. C'est donc avec un grand sourire aux lèvres qu'elle proposa un verre à la jeune femme, relâchant au passage son bras pour la laisser s'installer, lui faisant signe de venir s'asseoir à la même table qu'elle. Enfin, si elle le désirait bien sûr.
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Sharona K. García-Brown
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() message posté Sam 21 Mar 2015 - 0:57 par Sharona K. García-Brown
Je l'ai vue ouvrir des yeux ronds, je me suis sentie trop conne, et j'ai tourné les talons, sans voir son visage s'illuminer, sans voir le mouvement vers moi. Alors quand sa main s'est refermée sur mon bras, je me suis crispée aussitôt.

« Toi aussi ! Oops... Vous aussi je veux dire. Je ne suis pas douée pour reconnaître les accents, mais je dirais que vous venez du Texas, je me trompe encore ?
- [color:cc2e=990066]Non mais toi, c'est bien... Et oui, on doit avoir l'accent le plus mâché du pays en même temps, tu pouvais pas trop te planter... »

Je me suis légèrement détendue grâce à son enthousiasme, mais je crois que je le serai pas totalement tant qu'elle aura pas lâché mon bras. J'en montre rien, cela dit, mais je suppose que mes muscles contractés se ressentent un peu. Et puis je vois la peine dans son regard, et je détourne le mien. Ouais bah je suis toujours pas très douée avec le maquillage, hein... Par pitié, me pose pas de question, j'ai pas envie de parler de ça, là.

Je l'ai donc pas vraiment vue détailler ma tenue, mais ça n'empêche que je me sens observée. Et c'est pas tout à fait ni dans mes habitudes, ni un truc que j'apprécie beaucoup. Alors je serre les dents, et j'attends que ça passe. Et qu'elle reprenne la parole, éventuellement.

« Je suis arrivée il y a quelques semaines. Je suis Emilia.
- Sharona, enchantée...
- Pour le coup, je suis vraiment ravie de vous rencontrer. Je viens de finir mon café mais si vous voulez, je peux vous en payer un aussi.
- Oh non, tu vas rien me payer du tout... Mais je veux bien t'accompagner cela dit. »

On a dit 'tu', donc, et sincèrement, arrête de me vouvoyer, j'ai l'impression d'avoir pris vingt ans d'un coup là... Par contre, le café n'est clairement pas de refus. Après tout, je suis venue par là un peu dans ce but-là, je crois. Enfin en réalité, j'en suis même plus trop sûre, mais ça n'a pas d'importance. Ce qui en a, en revanche, c'est que je refuse qu'on me fasse la charité, et donc, que je vais payer ma conso, quoi qu'il arrive.

Emilia, donc, a fini par lâcher mon bras pour m'inviter à m'asseoir, et ça, c'est un profond soulagement pour moi. Je me suis pas installée de suite, mais j'ai sorti mon portefeuille, prête à gagner le comptoir et tester leur nouveau truc, là, de cappuccino arômatisé sirop d'érable, pour voir.

« Tu veux quelque chose, tant que j'y vais ?... »

Ouais je sais, c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Je veux pas qu'elle m'offre ma boisson, mais je propose de lui prendre la sienne. J'y peux rien, c'est comme ça, j'aime pas être redevable envers qui que ce soit. Même envers une adorable compatriote, ou un ami de longue date - et d'ailleurs, j'ai toujours pas trouvé le moyen de rendre la pareille à Tyler, mais j'oublie pas pour autant - j'arrive pas à accepter facilement la main qu'on me tend. Les gens le font rarement par bonté d'âme. Même si ils sont plusieurs à tenter de me faire mentir, depuis que je suis arrivée ici - du genre de Julian, pour ne pas le citer, donc... - peut-être un truc à voir avec la mentalité anglaise. Peut-être qu'un jour je m'y ferais réellement, qui sait... C'est pas encore le cas, cependant, et après avoir eu la réponse de la brunette face à moi, je me suis dirigée vers le comptoir, avant de revenir avec un plateau garni de quelques douceurs de surcroît.

« Vous allez rester longtemps à Londres ?... »

Question à brûle-pourpoint, comme elle me passe par la tête. Mais je suis réellement intéressée par la réponse... Ne serait-ce que pour savoir si je dois me préparer à plus jamais la revoir, elle non plus, dans quelques semaines/mois. C'était idiot cela dit, c'était juste une fille rencontrée comme ça, au hasard des rues de Londres. On a bu notre boisson chaude, grignoté un morceau et discuté un moment. Et puis elle est retournée à sa vie, et moi à la mienne...
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