"Fermeture" de London Calling
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Ven 27 Fév 2015 - 23:04 par Nathanael E. Keynes
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Lundi 16.02.2015 • Central London • La City • Cabinet Abberline && associates
On choisit pas sa famille et la mienne franchement, c'est pas une sinécure. Enfin j'exagère peut-être, mais de ma fenêtre, c'est franchement pas la joie. Je sais absolument pas ce que c'est qu'avoir des frangins, pas même des cousins - ou alors suffisamment éloignés pour que je ne les connaisse même pas - et mes liens de sang se résument à mes parents, et mes grands-parents. J'ai beau savoir que ma mère a une soeur, quelque part, j'ai pas souvenir avoir jamais vu ses traits ailleurs que sur de vieux clichés, et c'est pas comme si j'oubliais facilement un visage, alors autant dire que je ne l'ai réellement jamais vue. Pour quelle raison ? Aucune idée. J'ai eu beau poser des questions, plus jeunes, je me suis heurté à des murs. On évite le sujet, on fait comme si on n'avait rien entendu, on répond évasivement que c'est une longue histoire et on passe à autre chose.

Parfois, je me dis que je pourrais profiter de ma situation actuelle pour faire des recherches... et puis je me dis : à quoi bon ? Finalement, est-ce que j'ai besoin d'une inconnue dont je partage peut-être le sang, mais guère plus ? J'ai mes amis, et finalement, ce sont eux ma réelle famille. Tiger, en premier lieu, bien évidemment. Je crois que personne rivalisera jamais, c'est... indescriptible. Et les siens, par extension. Faut dire ce qui est, dans le rôle de famille de substitution, ils se posent là. Après tout, c'est bien sa petite soeur qui m'a ouvert les yeux, n'est-ce pas... Il y a les membres du groupe aussi - oh bah tiens, Tiger... - dont Savior, et franchement, si je pouvais faire en sorte qu'il revienne vivre chez nous, ça serait génial. J'aurais pu demander ça en guise de cadeau d'anniversaire, tiens. Sur le ton de la déconne mais... pas tant. Ca serait assez égoïste, cela dit, parce qu'il a une copine, et que sa place est très certainement davantage auprès d'elle que de venir jouer les célibataires endurcis avec moi. Alors que, finalement, on l'est plus ni l'un ni l'autre. Parce qu'il y a Tyler - quoi qu'il s'en récrie mais après tout, c'est mon ressenti, je peux pas vraiment imposer que ça soit aussi le sien, même si ça me plairait beaucoup, bien évidemment - aussi, dans ma vie, et même si je suis incapable de dire ce que l'avenir nous réserve, il fait partie des personnes pour lesquelles je serais prêt à à peu près n'importe quoi. Et puis il y a ma chère voisine, Petite Sirène, dont l'inquiétude pour ma situation sentimentale est plus que touchante et que je suis ravi de voir entre les bras aimants de mon best. Au moins, je sais que l'un et l'autre, ils ne se feront pas sciemment du mal. Je me mêlerai pas de leur histoire, parce que ça me regarde pas, et qu'ils sont grands tous les deux, mais j'espère franchement que ça continuera à marcher comme ça a l'air d'être le cas, parce que je souhaite qu'une chose, c'est qu'ils soient heureux - et puis faut dire ce qui est, ils me vendent du rêve, aussi, comme Kaspar et sa rouquine. Même si je sais que tout ça, ça a franchement assez peu de chance de m'arriver un jour. Je me plains pas de ma relation avec Tyler, bien loin de là, mais c'est sûr que nos histoires... c'est le jour et la nuit.

Et puis il y a Nik...
Et s'il y a une personne qui fait légèrement office de figure paternelle pour moi, c'est clairement lui. Pas comme si j'avais le moindre espoir de voir un jour de la fierté ou de l'affection dans le regard de mon géniteur, en même temps. Il faut croire qu'à défaut, j'ai plus ou moins inconsciemment tenté de combler ce vide par la présence du russe. Je l'ai connu, j'étais tout petit, mais c'était un hasard à l'ambassade et pendant des années, on ne s'est pas revus... Et puis mon stage en école de journalisme m'a remis sur sa route et... c'est sans doute une des meilleures choses qui me soient arrivées, même si, bizarrement, je le dis sans doute pas vraiment comme ça.

Ca n'empêche que même si nos emplois du temps respectifs sont pas mal chargés, je tente toujours de garder un minimum de contact avec lui. De venir chercher conseil auprès de lui, aussi. Je sais pas s'il s'en rend trop compte, mais je viens plus ou moins souvent le chercher à son bureau, qu'on se prenne un verre et qu'on discute un peu... Surtout moi. Récemment, il a même eu droit à des confidences sur Hotstuff sans que celui-ci soit nommé - et des interrogations aussi, sur ce que mon pote pouvait risquer et comment il pouvait s'en sortir - et sur Handsome... avant même qui que ce soit d'autre, à vrai dire. Et je crois que c'est aussi lui qui a su en premier lieu que je voyais mon beau gosse favori régulièrement, maintenant. Alors ce soir ne fait pas exception, j'ai bien envie de prendre un pot quelque part avec lui, et c'est le plus naturellement du monde que je pousse la porte du cabinet. D'ordinaire, je ne l'attends pas vraiment dans le hall, il est toujours là avant moi ou presque, mais ce soir, il doit être en rendez-vous, ou quelque chose comme ça, parce qu'à l'accueil, on me demande de patienter un moment, et ce moment s'éternise un peu. Et comme je ne suis pas vraiment quelqu'un de très patient, je suis en train de faire les cent pas quand des pas retentissent derrière moi. Beaucoup trop féminins pour être les siens...
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() message posté Sam 28 Fév 2015 - 12:39 par Invité
« AHHHHHHHHHHHHH » voila comment avait commencé ma journée. Mon réveil n’avait pas sonné et il était déjà 7h45. J’allais être à la bourre au boulot c’était sur et certain. Je regarde dans le lit dans mon fiancé n’y était plus. Oh le salaud, le pire c’est que nous travaillons ensemble et qu’il sait très bien que je ne peux pas me permettre d’être en retard (surtout pour une associé). Quoi qu’il en soit je file sous la douche, m’habille rapidement dans une belle robe rouge qui me tombe sous la main, mis mes chaussures, me maquilla rapidement et fonça dans la cuisine. Et je le trouve là, en train de se battre avec la machine de café.

« Dis moi tu n’aurais pas oublié de me réveiller! Non parce que là je suis à la bourre, je dois déposer les enfants à l’école et à la crèche en plus. … Ne me dis pas qu’il n’y a plus de café… rhaaaa tant pis je demanderais à mon assistant de m’en préparer un ».

Mon fiancé me regarde d’un air désolé et me dit qu’il va déposer les enfants, que je n’avais plus qu’à partir. J’empoignai alors les clés de l’audi, mon sac à main et pars.

Une fois au bureau, tout le monde me regarda en se demandant pourquoi depuis des années, j’étais arrivée avec plus d’une heure de retard. Je regardai le bureau des autres associés, ils étaient tous au boulot.

Je passai devant le bureau de Nikolai qui était en train de travailler sur un nouveau dossier. Une fois rendu dans mon bureau, je me rendis compte de l’arrivée d’un nouveau dossier. « Viol & kidnapping sur une mineur de moins de 15 ans par son père ». Je lu un peu le dossier et remarqua qu’un dossier pour divorce était également en cours chez nous. Il fallait donc que j’aille rendre une petite visite à Nikolai afin de discuter de ce dossier.

Le reste de la journée passa assez vite, entre les nouveaux dossiers à traiter, les anciens à triller et les en cours à analyser ; je ne vis pas le temps passé comme d’habitude. Je sentis mon portable vibrait, c’était un message de mon fiancé pour savoir à quel heure je rentrerais ce soir. Je lui réponds alors :

« Je ne sais pas encore, j’ai encore quelques dossiers à régler. Surement tard. »

Au bout d’un moment je décidai d’aller chercher un café à la cuisine. Tout le monde était déjà partie, mise à part quelques exceptions dont Nikolai faisait partie.

Je vis que l’un de ses amis l’attendait. Je savais que c’était l’un de ces amis car je les ai souvent vus ensemble s’attendre le soir.

Je me dirige alors vers lui en arrivant par derrière et lui dit :

« Je pense qu’il ne devrait pas tarder à avoir fini. Ah vous savez ces avocats et leur passion du travail. Ça peut durer longtemps. »

Il se retourna et me regarda.
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() message posté Dim 1 Mar 2015 - 21:21 par Invité
La journée à commencée très vite ce matin, une fois que je suis arrivé au bureau je n'ai pas eu beaucoup de temps pour me préparer à aller au tribunal avec mon client. C'est courant que je prenne la parole pour défendre un client, je le fais tout le temps, c'est mon travail en même temps, mais à chaque fois je suis légèrement stressé. Je prend mon travail à cœur, sans doute trop à vrai dire. Les dossiers arrivent sur mon bureau plus rapidement qu'ils ne partent. Heureusement que j'ai une associée pour m'aider dans ma tâche et des collègues qui sont autant débordés que moi. Je n'ai pas vu Jeni aujourd'hui, avec mes enchaînements de plaidoiries j'étais surtout au tribunal. Je suis allé manger un morceau à midi à Hampsted, surtout parce que j'espère recroiser une jolie demoiselle en fait. Je suis ridicule de penser à elle tout le temps. Je suis retourné au bureau vers la fin d'après midi pour prendre en compte mes autres dossiers, demain sera une longue journée, pourquoi tout le monde semble avoir choisi le début d'année pour divorcer? Je devrais plutôt me demander pourquoi ils se marient quand un client apparaît avec mon assistante devant ma porte. Elle s'excuse et me rappel que j'avais rendez-vous. Mon dieu … j'avais oublié. Je fais entrer cet homme, ou plutôt jeune homme et me demande bien ce qui peut l’amener. Il a du s'écouler une bonne demi-heure lorsqu'il ressort du bureau après m'avoir parler de son cas. Je le laisse s'éloigner avant de soupirer. J'aurais bien besoin d'un café. Le téléphone sonne, décidément cette journée n'en fini pas. Ce n'est pas pour une affaire et je suis ravi de l'entendre. C'est mon assistante qui m'informe que Nate m'attends dans le hall. Je range mes affaires et part le rejoindre.

Arrivé en bas je suis surpris de le voir en conversation avec Jenifaël, on est associés elle et moi. Je l'aide souvent pour les affaires de familles et elle m'aide quand c'est plus dans ses domaines de compétences. Ce n'est pas seulement une associé c'est une amie aussi. Je suis ravie qu'elle tombe sur Nate, ils devraient bien s'entendre. Je souris et les salue tous les deux.

« Je suis navré Jeni de ne pas avoir pu déjeuner avec toi ce midi. A vrai dire la journée à été plutôt longue. Nate c'est toujours un plaisir de te recevoir.»

Je me demande pourquoi il est là, s'il a quelque chose de particulier à me dire ou si c'est juste une visite courtoise. Je connais son histoire, il me parle souvent de lui a vrai dire et ça ne me dérange pas du tout, il est l'un des rares avec Avery à savoir beaucoup de choses sur moi aussi et notamment ce que j'ai pu vivre durant mon adolescence.

« Est-ce que ça vous direz qu'on aille boire un verre tous ensemble? Vous pourriez faire plus ample connaissance.»

Je sais que Nate dira oui, ça arrive souvent qu'il vienne me chercher pour aller boire un verre et je crois qu'il ne sera pas contre l'idée que Jeni vienne avec nous.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 2 Mar 2015 - 20:57 par Nathanael E. Keynes
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Lundi 16.02.2015 • Central London • La City • Cabinet Abberline && associates
C'est relativement régulièrement que j'attends Nik comme ça, le soir. Pas forcément toutes les semaines, ni même toutes les deux semaines, mais de temps en temps. Alors j'imagine bien, oui, que parmi ses collègues, on me repère, et à défaut de savoir qui je suis, au moins, on sait à peu près qui j'attends, sans plus trop que j'aie besoin de me faire annoncer. Je me dirige toujours en premier lieu vers l'accueil, mais à présent, j'ai pas encore prononcé mon nom qu'on me dit qu'on va le prévenir. Ca m'empêche pas de rester un éternel impatient et donc de commencer à faire les cents pas. Jusqu'à ce que des talons attirent mon attention, et qu'une voix féminine s'adressant manifestement à moi me fasse me retourner.

« Je pense qu’il ne devrait pas tarder à avoir fini. Ah vous savez ces avocats et leur passion du travail. Ça peut durer longtemps. »

J'ai donc fait volte-face pour croiser le regard d'un jolie brune, et je lui ai souri.

« Je serais mal placé pour lui jeter la pierre, j'ai tendance à faire un peu pareil au journal.... »

J'ai tendu la main, naturellement, pour la saluer comme il se doit - et en profiter pour me présenter. A une autre époque de ma vie, j'aurais sans doute dragué cette jolie fille. A un autre moment de ma vie, j'aurais fait des pieds et des mains, même, pour l'avoir dans mon lit, je crois. Mais c'est une période qui est derrière moi à présent, je reste seulement un petit animal sociable, toujours ravi de faire connaissance avec les gens. Et suffisamment bien élevé, donc, pour se présenter quand il engage la conversation avec une inconnue.

« Je m'appelle Nathanaël. Nathanaël Keynes. Enchanté de faire votre connaissance, miss.... »

Ce qui est la stricte vérité. J'ai toujours aimé faire des rencontres, même sans le côté sexuel qui a assez rapidement pris de l'importance chez moi - oui c'est un euphémisme. Et que la demoiselle en question soit très séduisante ne gâche rien, même s'il ne se passera rien, donc, parce que j'ai ce qu'il me faut dans Hammersmith dirons-nous.

Nik ne tarde pas à nous rejoindre, mais commence par s'adresser à sa collègue, et je ne m'en formalise pas une seconde - honneur aux dames, de toute façon.

« Je suis navré Jeni de ne pas avoir pu déjeuner avec toi ce midi. A vrai dire la journée a été plutôt longue. Nate c'est toujours un plaisir de te recevoir.
- Salut Nik ! Tu vas bien ? »


A part que manifestement, il croule sous le boulot, à tel point qu'il en délaisse sa séduisante collègue. C'est mal, bro, on fait pas attendre les demoiselles enfin !

« Est-ce que ça vous dirait qu'on aille boire un verre tous ensemble ? Vous pourriez faire plus ample connaissance.
- Works for me... »


Je disais donc que j'étais un petit animal sociable, alors forcément, l'idée d'aller prendre un verre et de faire connaissance avec Jeni(fer ? ka ? lee ? autre chose ?), est bien loin de me déplaire.

« Le nightjar est pas très loin, si ça vous dit... »

Non parce que bon, je connais pas tous les bars de la ville, faut pas déconner, mais j'en connais quelques-uns quand même, genre celui-ci par exemple... Ou le "mien" - soit le Barfly - mais on en est un peu loin...
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() message posté Mar 3 Mar 2015 - 10:44 par Invité
Après avoir lancé ma phrase au jeune homme, ce dernier me répondit qu’il avait l’habitude et qu’il avait tendance à faire de même au journal. Tiens un journaliste… Il est vrai que l’amitié entre avocat et journaliste est rare (par peur des conflits d’intérêts et tout le blabla), mais cela arrive tout de même. Il se présente sous le nom de Nathanael Keynes.

Je lui tends alors la main et lui répondit :

« Enchanté, Jenifael. Jenifael Grace-May Abberline. Mais appelez-moi Jeni. Tous mes collègues m’appellent ainsi. »

Au bout de quelques minutes seulement, nous sommes rejoins par Nikolai qui s’excuse pour ce midi. Malheureusement je n’aurais pas pu manger avec lui non plus étant donné que je croulais sous les dossiers.

« Ne t’en fais pas, j’ai eu pas mal à faire également. Je n’ai pas arrêté de faire des allers-retours entre le tribunal et ici. Juste pendant que j’y pense, fais moi penser demain à venir te voir pour un dossier que nous avons en commun. D’habitude je n’oublie jamais rien, mais je pense que vu comment la journée à commencé il y a une exception à tout. »

En effet ces derniers temps je rencontrais des problèmes assez particuliers. J’ai par moment des trous de mémoires, je ne me souviens de rien, je ne sais pas ce que j’ai dis ou fais, mais les autres me disent que je ne suis pas comme d’habitude. Je ne suis pas certaines qu’ils aient remarquées quoique ce soit au bureau. Sauf si mes retards continuent, alors que je ne suis jamais en retard. Au bout d’un moment quelqu’un va forcément suspecter quelque chose. Quoi qu’il en soit, Nikolai propose d’aller boire un verre.

« Pourquoi pas ça pourrait me faire du bien après cette journée. Je dois juste appeler mon fiancé pour le prévenir et qu’ils s’occupent des enfants. J’en ai pour une seconde. »

Je m’éloigne une seconde dans mon bureau afin de l’appeler et de le prévenir. Je lui précise que c’est avec des collègues. Il me dit qu’il n’y a pas de soucis et qu’ils s’occuperaient des enfants. Ce qui m’arrange. Je ne sais pas à quand remonte ma dernière soirée sans enfants.

Je reviens vers les deux jeunes hommes et leur dit :

« Prête, bon alors où allons-nous ? »

Nathanael propose le Nightjar :

« Pourquoi pas je ne connais pas. Du coup on se suit ou on fait autrement ? »

Oui je sais, je vois toujours le côté pragmatique de la chose. En tout cas je comptais bien en profiter un peu pour souffler.
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() message posté Mer 4 Mar 2015 - 16:06 par Invité
Sortir me fera du bien, je suis beaucoup trop occupé en ce moment avec tout ces dossiers et j'ai besoin d'une pause. Nate sait mieux que personne à quel point je peux rester des heures au bureau. Il fait la même chose de son côté. On aime bien faire les choses c'est aussi simple que ça et puis on aime notre travail aussi, ça aide énormément. Je ne comprend pas les gens qui n'aiment pas leur travail et qui se forcent, je me suis toujours demandé comment ils faisait pour supporter de faire ce qu'on leur imposait, pour faire ce qui ne leur convenait pas. Je me sens assez privilégié d'avoir pu faire mes propres choix.

« Ça me rassure de savoir que ce n'est pas moi qui suis trop lent.»

Nate à l'air préoccupé et je me demande bien ce qui peut le tracasser. Je suis ravi que ces deux là se rencontrent enfin, on travail depuis quelques temps ensemble avec Jenifaël et Nate et moi sommes amis depuis un bon moment. Je me souviendrais toujours de lui lorsqu'on s'est rencontré à l'ambassade Russe ou son père s'est occupé de mon cas. C'est étonnant qu'on se soit recroisé après et qu'aujourd'hui nous habitons le même quartier. Ma proposition semble leur aller à tout les deux. Je profite que Jeni soit au téléphone pour demander à Nate :

« Ça va toi ? Tu as l'air soucieux.»

Jeni reviens vers nous et je lui souris. Je la considère comme ma petite sœur. Je suis fils unique, je n'ai pas eu la chance d'avoir un frère ou une sœur, alors je suis content d'avoir des amis pour réparer ça. Elle est vraiment adorable et elle m'étonne un peu plus chaque jour. J'ai été surpris quand j'ai appris qu'elle était maman et fiancée, elle est jeune et elle doit faire tourner la tête de beaucoup de garçon je suis sûr que Nate n'est pas indifférent nous plus, bref, le nightjar me semble une très bonne idée aussi.

« Allons-y tous ensemble, ce n'est pas très loin non?»

Nous sommes tous les trois très différents, nos vies sont différentes et pourtant on est tous là, comme quoi la vie peu surprendre parfois et les gens qu'on n'aurait jamais cru pouvoir connaître avant deviennent finalement des meilleurs amis. Heureusement qu'ils sont là, je me demande ce que je serais devenu sans eux, sans le père de Nate j'aurais sûrement du retourner dans mon pays.
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() message posté Dim 8 Mar 2015 - 21:24 par Nathanael E. Keynes
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Lundi 16.02.2015 • Central London • La City • Cabinet Abberline && associates
Journaliste vs. Avocat. C'est sûr que ça doit pas toujours très bien se passer entre nos deux professions, mais Nik et moi, on se connaît depuis bien plus longtemps en réalité, et même si on ne s'est pas vus pendant des années, le fait qu'on se soit rencontrés en premier lieu quand il a débarqué ici joue pas mal dans notre relation. J'imagine que la différence d'âge aussi. Quoi qu'il en soit, ce sont des considérations qui ne m'effleurent même pas, ne serait-ce que parce que je n'ai jamais vraiment été du genre à faire d'amalgames. Tous les journalistes ne sont pas aussi prêt à tout à la recherche du scoop ultime qu'on veut bien le croire, et tous les avocats ne sont pas forcément pourris à défendre des ordures qui ont les moyens de se faire acquitter, par exemple... La jolie brune m'a tendu la main, et je l'ai serrée naturellement, relativement fermement mais sans lui broyer les doigts non plus.

« Enchanté, Jenifael. Jenifael Grace-May Abberline. Mais appelez-moi Jeni. Tous mes collègues m’appellent ainsi.. »

Joli prénom. Mais je bloque sur son nom de famille. Abberline ? D'accord, ce n'est pas un nom de famille si rare que ça, mais... je peux pas m'empêcher de me demander s'il y a un lien avec mon voisin. Sauf que c'est pas vraiment le genre de question qu'on pose de but en blanc, alors je garde ça dans un coin de ma tête. Et je demanderai peut-être à Jules s'il a un avocat dans sa famille plus tard...

Je suis tout à mes pensées quand Nik débarque, donc, et je les laisse échanger au sujet de leur journée, encore songeur un instant.

« Ne t’en fais pas, j’ai eu pas mal à faire également. Je n’ai pas arrêté de faire des allers-retours entre le tribunal et ici. Juste pendant que j’y pense, fais-moi penser demain à venir te voir pour un dossier que nous avons en commun. D’habitude, je n’oublie jamais rien, mais je pense que vu comment la journée a commencé, il y a une exception à tout.
- Ça me rassure de savoir que ce n'est pas moi qui suis trop lent. »


Je fronce légèrement les sourcils, intrigué par ce qui peut bien arriver à l'avocate pour que sa journée soit si exceptionnelle qu'elle semble le sous-entendre, mais ça non plus, ça n'est pas vraiment le genre de question qu'on a envie de voir un inconnu nous poser, alors pour l'heure, je garde le silence. Je pense qu'on aura bien le temps de parler de nos journées respectives autour d'un verre, si elle accepte la proposition de mon grand frère de coeur.

« Pourquoi pas ça pourrait me faire du bien après cette journée. Je dois juste appeler mon fiancé pour le prévenir et qu’ils s’occupent des enfants. J’en ai pour une seconde.. »

Fiancée. Des enfants. Brillante avocate si j'en crois le cabinet où je me trouve... Waouh... Mais elle a quel âge ? Je suis fasciné, et je la regarde s'éloigner, de plus en plus étonné par cette jeune femme. En d'autres temps, en d'autres circonstances, je l'aurais certainement draguée, tiens. Sauf que je me serais sans doute fait basher étant donné qu'elle est prise et qu'elle a déjà sa vie bien installée, mais ça ne m'aurait pas empêché de lui faire la conversation, de base, et de la trouver charmante, même si elle ne finissait pas dans mon lit. Les choses ont changé, depuis, mais ça ne m'empêche pas d'apprécier la valeur des gens que je rencontre - et d'observer, donc - parce que tout est très clair pour moi : il n'y a définitivement plus que Tyler. La voix de Nik me sort de mon admiration, si je peux dire ainsi, et mes sourcils se froncent à nouveau.

« Ça va toi ? Tu as l'air soucieux.
- Ca va, ne t'en fais pas pour moi... Je me pose juste quelques questions concernant un ami, mais je t'en parlerai plus tard... »


Un coup de menton en direction de Jeni qui revenait vers nous.

« Prête, bon alors où allons-nous ? »

J'ai proposé le Nightjar, comme il ne se trouve pas très loin d'ici.

« Pourquoi pas je ne connais pas. Du coup on se suit ou on fait autrement ?
- Allons-y tous ensemble, ce n'est pas très loin non ?
- Quelques minutes de marche. Enfin si ça ne vous dérange pas de marcher... »


Et puis je dis quelques minutes... si on a un bon rythme, et j'ignore si c'est le cas de Jeni et de ses talons... Moi je fais des kilomètres tous les jours, alors je suis pas une référence. Et puis ça n'est pas forcément du goût de tout le monde après tout...
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