ADONIS θ hop, je vais faire des pâtes sans eau, tiens. #rigueur

Accoudés à une table haute près de la machine à café, tu guettais l'arrivée de la dernière arrivée dans l'entreprise ROWLEY. Lorsque tu as remarqué ton associé qui t'interpella. « C'est elle ta nouvelle assistante ? ». Tu avais fait la connaissance de celle qui serait désormais ton assistante la semaine précédente et le moins que l'on puisse dire était que tu n'avais pas été déçu de cette rencontre en plus de son curriculum vitae et de ses références irréprochables, elle avait l'avantage d'avoir un physique agréable. « C'est bien elle et pile à l'heure en plus. » Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres alors qu'il l'observait pénétrer dans l'ascenseur qui allait sans doute l'amener au huitième étage de l'entreprise. « On peut dire que tu n'as pas choisi la plus moche. » « Elle est pas mal...» Ton associé fronça les sourcils et se détourna de l'ascenseur alors que ses portes se refermaient sur ta nouvelle assistante lentement. « Pas mal ? Tu rigoles, j'espère ? Combien de temps tu comptes pouvoir la garder à ton service ? Je me dévoue si tu changes d'avis et que tu penses en engager une autre. » Tu étouffas un rire. Elle était exactement le type de fille qu'il aimait et il comprenait parfaitement son envie de la côtoyer tous les jours. Il faut dire que tu changeais souvent d'assistante et elles avaient toutes un physique avantageux, oui, tu avais besoin qu'elles soient irréprochables physiquement puisque c'est elles qui te représentent lorsqu'un client entre en plus d'être blonde et lorsqu'elles n'étaient plus tes assistantes, elles devenaient assistantes dans d'autres services ou encore dans une autre société. « Sois raisonnable Elliot. » Ton associé fit la moue et termina son café d'une traite. « Je pourrais toujours lui proposer de prendre un café à la fin de la journée je pense qu'elle en aura besoin après avoir passé toute une journée sous tes ordres. » Tu étouffas un rire avant de prendre à ton tour l'ascenseur tu avais une réputation de requin, tu ne comptes plus le nombre d'assistantes qui sont parties en larme après une seule journée de travail. La fin de la journée approchait et tu décidas d'aller te chercher un dernier café à la machine, afin de se donner un petit coup de fouet pour clôturer le dossier qui lui prenait la tête depuis de nombreuses semaines, trop de temps pour lui. En revenant de la machine, ton regard se posa sur le bureau de ton assistante où celle-ci semblait concentrée sur un dossier qu'elle était en train de lire. S'approchant d'elle doucement, tu affichas un air sympathique avant de l'accoster. « Alors, ça y est, vous avez pris vos marques ? » Relevant la tête brusquement, elle se redressa sur sa chaise avant de te répondre. « Oui monsieur Rowley... Oui, enfin, il va peut-être encore me falloir un peu de temps, mais... » « Malheureusement, personne ici n'a le temps de vous prendre par la main pour vous faire visiter l'entreprise. Vous passerez dans mon bureau avant de partir, j'ai des dossiers à vous remettre et demain j’aimerai que vous restiez plus longtemps j’ai un rendez-vous d’affaire et j’aurai besoin de vous. »  Ne lui laissant pas le temps de répondre, tu pivotas sur toi-même en reprenant la direction de ton bureau, un sourire satisfait sur tes lèvres. Oui, tu as été dur tu l'avais remarqué grâce à son visage elle avait rougi et tu ne lui a même pas laissé le temps de te répondre, mais tu n'avais pas le temps de faire dans le social. Tu es exigent avec toi-même autant qu'avec tes collaborateurs. Tu as monté cette entreprise, il y a sept ans sans aucune aide financière rien qu'avec la sueur de ton front dans ton unique intérêt puisque tu n'avais personne à rendre fier pas de parents ni biologiques, ni adoptifs, tu ne devais ta réussite qu'à toi. Alors que personne n'aurait misé sur toi, désormais tu avais ton propre appartement, presque trop grand pour toi tout seul, tu n'avais jamais laissé une de tes -trop- nombreux coups d'un soir pénétrer dans ton appartement, tu préférais largement les chambres d'hôtel que tu quittais en douce une fois que votre affaire est terminé. Appartement dont tu avais chargé de faire toute la décoration intérieure par une décoratrice d'intérieur en lui répétant à mainte et mainte reprise ce que tu voulais, tu n'avais pas besoin d'un cocon chaleureux parce que tu n'avais jamais connu ce sentiment ce qui te plaisait c'était les matières comme le marbre, non tu avais seulement besoin d'un lieu à l'atmosphère aussi glaciale que possible.