"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Without the dark, we'd never see the stars. (dilhosa) 2979874845 Without the dark, we'd never see the stars. (dilhosa) 1973890357
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Without the dark, we'd never see the stars. (dilhosa)

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() message posté Dim 15 Fév 2015 - 21:46 par Invité
Without the dark,
we'd never see the stars

Mon visage dans le miroir, je le déteste. Je déteste voir cette marque encore présente sur mon visage. Je pensais en avoir terminé avec les marques, je pensais vraiment que je n'aurais plus le droit à ce genre de chose. Seulement il a fallut que je souffre encore. J'ai encore un peu mal, ma lèvre est entaillée, mes yeux cernés, l'un d'eux encore un peu bleu voir violet suivant l'angle de vue. J'ai eu le droit à un arrêt de travail que je n'ai pas voulu prendre, seulement j'ai une patronne très compréhensive qui est presque devenue une amie qui m'a chargée de rester au lit, elle m'a assurée que je ne perdrais aucun jours de salaire. Alors je me suis retrouvée à errer dans le manoir que je partage avec Athénaïs. Elle me loge, je lui fais régulièrement à manger, j'ai des petites recettes italiennes que je ne rate que trop peu, j'en suis assez fières j'avoue. Enfin passons, j'attrape le tube de fond de temps, j'en passe sous mes yeux, l'anti-cerne peux faire des merveilles, mais ce n'est pas le cas sur moi, on voit ma fatigue, mon stresse et ce bleu qui passe sous mon oeil. Comme si j'étais marquée à vie par ma vie trop épuisante pour un corps comme le mien. Je soupire je déteste ne pas avoir l'air présentable. Je suis réceptionniste et je me dois d'être belle, souriante et non amochée par à oeil noir. Je me mord la lèvre, frustrée. Je soupire, je remet un peu de rouge à lèvre, obligatoire, il faut être présentable et maquillée, j'ai l'impression de prendre 5 ans de plus à chaque fois que je viens travailler ici. J'inspire, je regarde mon reflet qui ne me satisfait pas, je reprend juste le travail et je n'ai pas envie de devoir expliquer à mes collègues que oui je vais bien, parce que ce n'est pas le cas, rien ne pas, je perd tous mes repères. Je suis paumée. Ma mémoire en'est pas complète, je sais qu'il me manque un tas de chose, pourquoi je n'arrive à rien, cela fait trois mois que je suis réveillée et je n'arrive même pas à savoir comment je suis arrivée dans le coma, comment on a fait, j'ai des visages qui me hantent, des agresseurs potentiels partout, ma vie est angoissante, un cauchemar à elle toute seule.     j'aimerais oublier, appuyer sur un bouton et tout recommencer.

Je claque la porte de mon casier. Je tire sur mon uniforme, je remet droit mon badge. Je tire mes cheveux dans un barrette qui les réunit à moitié. Je soupire encore et je me lance, faisant claquer mes talons. Il est 8 heures du matin, je travaille jusqu'en milieu d'après midi. Un petite pause à midi pour le déjeuner. Mes talons résonnent dans le couloirs des employés, je souris aux femmes de chambres qui terminent leurs services, j'aime discuter avec elle parfois, j'aurais pu avoir la même place qu'elle si je n'avais pas ma langue maternelle pour me distinguer, l'italien apparemment n'est pas si courant ici, on parle français  et allemand mais italien ils devaient en manquer. Je rejoins ma collègue derrière le comptoir et je prend mon poste. Oh je n'aurais jamais rêvé de ce métier mais j'adore tellement le contact des gens, bien que ceux là ne soient pas du même monde que moi, il faut l'avouer que parfois je reste un peu loin de tout cela mais j'aime relativement ce métier. Peut-être qu'un jour j'aurais mon hôtel aussi mais pas aussi luxueux. Un petit cocon pour les touristes, des familles, parfois des hommes d'affaires. Je pourrais jouer pour eux parfois enfin je me projette, j'ai à peine touché ma première paye qu'est-ce que je vais pouvoir faire avec 1600£ ? Remarque sans loyers, je peux économiser rapidement. Je ne vois pas la matinée passer, je prend un léger plat à la cantine pour les employés et je reprend mon travaille, on ne chôme pas tellement. Puis l'après midi, je ne suis pas loin de  pointer ma journée terminée. Je raccroche au téléphone, je dois accueillir un client italien avec sa femme je les salue j'appelle un majordome pour monter les bagages et je leur souhaite un bon séjour ici, je sors de mon comptoir pour aller les accompagner poliment jusqu'à l'ascenseur. Je retourne vers l'entrée lorsque je vois un jeune homme blonde à la réception, ma collègue semble se charger de lui, je ne vois pas son visage, je reviens vers eux et là... Je ne sais pas si c'est d'abord sa voix ou si ce n'est que son regard que je croise mais un flash. Je reste bloquée quelques secondes et je me souviens de moments très heureux avec lui, je frissonne, des larmes coulent de mes yeux maquillés, bon sang, Dilhan. Je ne sais pas si c'est de la joie ou de la tristesse mais je suis tellement sous le coup des émotions que je refais le tour sur comptoir avant de me jeter dans ses bras, je l'enlace, nos corps se heurtent et mon visage se niche dans son cou. " Oh bon sang... j'en reviens pas... " Oui de me souvenir de lui, qu'il soit là, de le retrouver.
 
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() message posté Mar 17 Fév 2015 - 19:49 par Invité

Without the dark, we'd never see the stars
Rosa & Dilhan.

 



Les traits se dessinaient sous mes yeux, pleins, ombrés, légèrement marquer. De noir en passant au gris. Une multitude de palettes et de choix qui s'offrait à moi. Dévoilant petit à petit, ce qu'il allait être au final, le résultat de mon observation intensive. Analysant les traits d'un couple pas très loin de moi, sur un banc. Seulement quelques mètres qui ne nous séparaient pas un passé bien vécu. Leurs traits en disaient long, sur la vie qui aurait pu vivre. Sur leurs passés qui les avaient plus ou moins marqué. Ce qui laissait pas mal de questions en suspend. Est- ce qu'on aura autant de chance de vivre, le quart de ce qu'ils avaient vécu ensemble ? C'était peut-être un peu rêveur. Peut-être qu'on ne vivait plus à la même pour espérer une telle chose. C'est vrai, ils n'avaient pas vécu à la même période que la nôtre. Là ou on consommait le divorce comme une file d'attente, ticket en main. Leurs sourires étaient communicatifs, car je m'étais aperçu qu'un sourire se dessinait sur mon visage. Quand mon regard se posait sur eux. Voir leurs traits se détendre, leurs expressions heureuses de se tenir toujours à la main et d'avoir toujours cette complicité avec le temps. Leur âge n'entachaient en rien, leurs bonheurs.

Je ne sais pas exactement ce qui m'avait poussé à regarder mon portable, et l'heure qui s'afficher en arrière-fond. Mais ce n'était pas de l'ennui. Toutefois, je m'apercevais assez vite, que l'heure avancée qu'elle affichait... Qu'un retard certain m'attendait. Je savais pertinemment que mon père n'aimait pas le retard. Lui toujours en avance ou juste à l'heure. Qui a se plantait un peu en retrait, et attendre l'heure exacte de son rendez-vous. Il avait pris l'habitude de mes retards... Presque incessante. Qui allait bien sûr, toujours de sa petite remarque, pour me faire réagir. Rien de bien méchant. Car on entretenait d'excellent rapport. Disons qu'il avait pris l'habitude d'avoir un fils un peu rêveur sur les bords. Et puis mon voyage à travers le monde, avait resserrer nos liens. Toutefois, je n'avais pas plus d'information sur le sujet de notre rendez-vous.

Rendez-vous, qui allait demander minimum vingt minutes de retard. Parce que j'avais pratiquement la moitié de la ville à traverser. Courir me semblait la chose la plus rapide, quand on n'avait pas les moyens d'attendre un taxi. Heureusement qu'aujourd'hui, j'avais la journée de libre. Que je n'avais pas à me préoccuper de savoir si en plus, du rendez-vous, j'avais aussi arrivé à l'heure au boulot. Les gens défilaient autour de moi. Maîtrisant à chaque pas, ma respiration, pour tenir la distance. Toute en essayant d'éviter plusieurs passants, qui se trouvaient sur mon chemin, tel des tourismes. À la recherche, d'un magasin, d'une rue, ou même se poser quelque part.

La façade de l'hôtel se dessina déjà sous mes yeux, après un petit moment à courir. Je n'aimais pas particulièrement les endroits luxueux, préférant les choses un peu plus simple. Alors que je venais d'une famille assez riche, certes. Le luxe ne faisait pas tout. Je n'étais pas vraiment non plus habillé pour l'endroit. D'ailleurs, les regards s'empressaient de dériver ailleurs à chaque fois que je pointais le mien vers eux. Pour aussitôt, une fois que je l'accordais à la réception, se repointe vers moi. C'était un échange assez amusant, qui ne m'importait plus. Bien au contraire, cela me faisait sourire. Mes pas me dirigeaient directement vers la réception, ou se trouvait une jeune femme, d'une assez petite taille, et tirait à quatre épingles. Je m'adressais à elle, avec un certain sérieux. Indiquant le rendez-vous, que je devais avoir normalement avec mon paternel, déclinant son nom et son prénom. Et surtout, ou se trouvait la salle de réception. Quand des bras firent le tour de mon cou. Son odeur, sa voix, m'avait laisser sans voix. Les bras restaient dans un premier temps, le long de mon corps. Depuis combien de temps, j'avais tenté vainement de croiser une nouvelle fois, son chemin ? J'avais espéré la croiser à notre endroit habitude. Mes bras se resserrèrent sur elle, soulagés de voir qu'elle allait bien. Parce que sans la voir, j'avais pensé au pire. La serrant contre moi, comme si ce n'était finalement pas un rêve. Ce n'était pas vraiment l'endroit pour ce genre de chose. Ces effluves de retrouvailles. Mais qu'importe. La joie de la retrouver primait sur le reste. J'écartais un instant, pour la regarder un instant. Et aussi tiraillait par une vérité qui s'avérer à moi. Pourquoi n'était-elle pas venue à sa rencontre au part avant ? J'avais remarqué son bleu à l'œil, réprimant une grimace, effleurant la zone. «  Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Pourquoi tu n'es plus venu aux déjeuners ?  » Les questions défilaient les une après les autres, naturellement. Avec ce mélange d'inquiétude qui assimiler dans la voix.


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() message posté Mer 18 Fév 2015 - 0:11 par Invité
Without the dark,
we'd never see the stars


Ce n'est qu'une journée normale. Ce n'est rien de plus, juste une journée simple, plutôt bien, elle me stressait un peu à cause de la légère marque qu'il reste sous mon oeil mais personne ne m'a fait la remarque, personne ne semble remarquer le malheur des autres dans un tel monde. Parfois c'est relativement frustrant. J'ai l'impression que ceux qui ne veulent pas partager notre vie construisent des frontières de plus en plus grandes, deux mondes qui se côtoie chaque jour mais aucun des deux ne semblent vouloir faire d'effort pou arranger la situation. Peu importe dans un sens je préfère que l'on ne me fasse pas de remarques, c'est assez gênant comme cela. Je me contente alors aujourd'hui de faire mon travail à la perfection. On ne m'en demande pas plus. Alors je fais ce que j'ai à faire. J'ai presque terminé. Il ne me reste pas longtemps avant de dé-badger et de rentrer chez moi. Seulement je crois que je n'aurais jamais pu préméditer tout ce que ce qui se passe. Un flash, cet homme je le connais, d'où, comment ? Je n'en ai plus la certitude mais une foule de souvenirs ne demandaient qu'à ressortir et il semble être la clé. Dilhan, son nom me revient en tête immédiatement. Et dans l'émotion, je fonce dans ses bras, je me jette corps et âme à lui, comme si on tentait de m'attirer dans les profondeurs d'un océan sans fin. Des larmes coulent sur mon visage, c'est beaucoup d'un coup, plus que ce que j'aurais pu demander, c'était lui la clé et pourquoi je ne le comprend que maintenant ? Cela aurait pu durer toute une vie sans que je ne le recroise, et sans que mes souvenirs ne reviennent. Pourtant il est bel et bien là, il semble surpris, qui ne le serait pas, un fantôme qui réapparaît, je ne suis pas grand chose de plus. Je sens enfin ses bras me serrer contre lui, j'ai eu peur d'avoir pris cet homme pour une autre personne. Apparemment c'est bel et bien lui? Mon visage se cache dans son cou, je suppose que la situation pour lui, tous ceux qui nous entourent aussi. Mes pieds ont presque décollés sur sol, je ne veux pas quitter ses bras mais il m'y force un peu, j'y suis contraire. Je sens dans son regard qu'il a mille et une question. Il touche le coin de mon oeil blessé, je détourne le regard, c'est difficile de lui expliquer, je lui ai toujours caché la vérité pour ne pas lui attirer des ennuis. Il pourrait m'en vouloir de tout cela. Je le mettrais, perdre une personne qui débloque un tas de choses chez moi, émotions, souvenirs.. ce n'est pas rien. Je déglutis, je me rapproche de lui, l'enlaçant à nouveau, j'inspire, c'est étrange d'avoir l'impression qu'il m'est à la fois totalement inconnu mais si familier. J'ai des souvenirs avec lui qui n'existaient pas il y a 5 minutes, plus du moins. " Je suis désolée... je n'ai jamais voulu tout cela.. " J'inspire, soufflant dans son cou. Je me reprend, je regarde ma monstre. Il me reste 10 minutes et je regarde ma collègue qui comprend immédiatement ce que je voulais lui demander, si je pouvais m'éclipser en avance. " Tu as du temps ? Je crois qu'il faut que l'on parle, je te dois la vérité sur ma vie.. Je.. " Je me sens bête oui oui c'est ça, comment le lui dire. " C'est compliqué... mais je ne veux pas qu'on se perde encore.. " C'est étrange cette sensation de manque que j'avais, je pensais que cela venait du manque de souvenirs qui étaient revenus. C'était peut-être nos déjeuners ensemble finalement.. je me sens si perdue, c'est tellement dingue !

 
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() message posté Mer 18 Fév 2015 - 20:19 par Invité

Without the dark, we'd never see the stars
Rosa & Dilhan.

 



Le rendez-vous ne devait avoir aucune incidence. Même si je ne savais pas vraiment le sujet de cette rencontre, je savais qu'elle n'allait pas changer le cour de ma vie. Que ce n'était pas crucial, juste un rendez-vous entre un père et son fils. Ce moment était devenu rare, surtout depuis que j'avais remis les pieds à Londres. Peut-être parce que son temps était compté, un peu comme le mien. Déborder par notre vie respective. Beaucoup de facteurs rentraient en jeu. On se laissait débordé par la vie, un moment où un autre, sans qu'on s'en rend compte. Cette vie que je profitais à chaque instant, jamais trop prévisible. En me disant, en me levant un jour, que les choses que j'avais rêvées un jour, ne sont plus réalisables. La vie était toujours imprévisible, et aujourd'hui, c'était le cas. C'était ce jour où elle vous donne une claque, qui vous empêche de reprendre vos esprits, qui vous empêche de respirer, parce que ça semble impensable. Ou les questions se bousculent dans votre tête, quitte à être obsédantes, à ne plus vous lâcher tant que vous n'avez ces réponses, qui au final se joue de vous. Parce que vous en interpréter d'autre, pour trouver une explication, ou une réponse qui vous convienne.

Cette voix, je la connaissais. Assez pour me remémorer, ces moments partageaient ensemble. La douceur de nos échanges, cette complicité qui nous caractérisait. Avant que le vide s'installe. Que nos regards ne se croisent plus. Que nos conversations animaient, nos sujets respectifs s'effacent avec nos rendez-vous clandestins. J'ai souvent pensé qu'elle me fuyait, pour une raison totalement inconnue, une maladresse de ma part envers elle, peut-être. Ou encore qu'il lui était arrivé quelque chose. Je savais au fil du temps, de nos discussions, même si dans un accord tacite et non divulguer, qu'elle cachait quelque chose, un secret peut-être. Je ne pouvais pas lui en vouloir dans le fond, on n'était rien, à part... Des amis.

Mais toutes questions, en ce qui concernaient, ne plus me voir, tombait l'eau. Juste au moment, où elle me sauta au coup. Aussi imprévisible que surprenant, comme si j'étais sa bouée de sauvetage. Son souffle contre ma peau, quand elle plongea sa tête près de mon cou. Cette proximité pouvait être déstabilisante, pourtant, il n'en était rien. Trop réjouit, de la voir une nouvelle fois devant mes yeux. Mais les questions se bousculaient... L'attente trop pressante, peut-être un pu trop, en l'écartant, j'avais peut-être était trop brutale. Elle n'avait pas l'air de m'en vouloir par ce geste, m'enlaçant aussitôt. Mes bras retrouvaient leurs places initiales, quelques secondes plus tôt. Plus chaleureux. Posant ma tête sur la sienne, un acte protecteur. « Ce n'est pas grave... » La seule réponse qui me venait à l'esprit. L'inquiétude que j'avais éprouvée durant ces semaines n'existaient plus. À mon tour, mon regard rencontrait l'heure. Un choix difficile s'imposait à moi, le rendez-vous avec mon père ou Rosa. En fait, ce n'était pas vraiment difficile puisque le choix avait été pris dès l'instant, où la question défila sur ces lèvres. « J'envoie un message et je suis à toi ! Tu auras tout le temps, de m'expliquer. » Ma main dessina sa joue, du pouce. Embrassant son front, pour apaiser cette crainte que je pouvais lire. « Maintenant qu'on s'est retrouvé, comme pas sur moi, pour te lâcher de sitôt. J'ai bien peur que tu vas devoir me supporter. » Un léger sourire se dessina sur mon visage, pour dépendre un peu l'atmosphère. Pour calmer le jeu qui s'était joué ici. Lui laissant le temps de finir ce qu'elle avait à faire. Pendant que moi, j'envoyais un message à mon père, que le rendez-vous, n'allait pas avoir lieu. Il comprendra... Même si ce n'était pas le cas, je n'allais pas laisser cette chance, qui pouvait m'échapper à chaque instant.

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() message posté Jeu 19 Fév 2015 - 1:22 par Invité
Without the dark,
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C'est totalement délivrant. Je ne saurais pas comment décrire ce que j'ai pu ressentir. Ce que je ressens encore. Bon sang, c'est juste puissant, je ne sais pas trop comment je dois réagir, je ne sais pas trop comment je dois gérer tout cela mais c'est fort, trop fort, j'adore, c'est jouissant, c'est exaltant. Je me sens plus libre que jamais, j'avais cette impression que mes souvenirs disparus m'emprisonnaient, le manque ne pouvait que m'empêcher de vivre correctement. Il me manquait une pièce de mon puzzle et apparemment je viens de la retrouver cette pièce manquante. Dilhan. Ce prénom semble à la fois familier et étranger, c'est étrange. Pourtant c'est la clé de voûte de ma vie, sans lui je m'écroulais doucement mais surement, je ne trouvais plus de moyen d'éviter cette chute de plus en plus douloureuse. Alors je dois passer pour une dingue, surtout qu'il semble fréquenter cet hôtel, celui où je travaille, celui où je sais que les gens sont insipides et froides. Le souvenir que j'avais de lui c'était un sourire, une rue, Covent Garde, un des endroits m'est toujours familier, puis un compliment qu'il faisait, l remet ses cheveux en arrière et je me souviens avoir souris. Je sais qu'il me manque beaucoup, je sais qu'il y a des détails que je n'ai plus, qu'il faudrait qu'il m'apprenne à nouveau, enfin s'il le souhaite, je me projette maintenant, l'égoïste que je deviens ne veut juste plus l'oublier à nouveau. Il semble totalement paumé, autant que moi, je suppose que j'ai dû disparaître de la vie d'un tas de personnes. J'ai peur d'en oublier d'autres. Julian ne pouvait pas tous les connaître je suppose. J'ai un besoin d'être dans ses bras, c'était pareil avec Julian au début, je dormais avec lui, la peur de visages dans mes rêves, j'hurle encore parfois, c'est Athéna qui vient lorsqu'elle entend, lorsqu'elle est là. Je me sens tellement piégée par mes phobies, cela ne progresse plus, j'angoisse. Un bruit dans la maison, le parquet qui craque, le chat qui pousse ma porte et je me retrouve comme une gamine de 10 ans qui a regardé un film d'horreur en cachette et qui en reste totalement traumatisée au point de se cacher sous sa couette, comme si des draps pouvaient changer quelques choses après tout.

Je me refaufile dans ses bras. Oui c'est totalement compliqué. Compliqué est même surement trop faible, cela ne va pas, compliqué c'est une situation amoureuse sur facebook pas ses derniers mois, compliqué c'est un euphémisme lorsque l'on parle de ma vie. Je tremble de partout, je pleure, on dirait que je viens de voir un mort revenir à la vie, mais c'est un peu ça finalement. Je ne veux plus que l'on me sépare de lui, pas dans l'immédiat, et je bénis tout ce qu'il faut pour avoir terminé mon service, je vais pouvoir m'éclipser pour lui expliquer, je lui demande d'ailleurs s'il est disponible, j'ai besoin de lui maintenant, il est la clé peut-être du reste des souvenirs qui restent bloqués dans ma tête, il fallait que je le trouve aujourd'hui, je suis la plus ravie. Il ne sait rien de ma vie, je ne crois pas le lui en avoir parlé un jour, je sais que je tentais d'en protéger plus d'un avec ça. Je lui souris, il semble disponible pour moi, parfait, je ne sais pas si je contre-carre ses plans mais je suis ravie qu'il le fasse pour moi. Je compte surement encore alors. Je ne sais même pas à quel point. Si cela se trouve nous n'étions pas si proche, enfin pourquoi me donnerait-t-il autant d'émotions ? Je lui fais un petit souris, ses doigts sur mon visage, j'en profite, c'est doux et agréable. Je ris à la fin. " Je suis la plus ravie de te supporter je crois " Je l'embrasse sur la joue, j'attrape sa main et je le tire dans la porte derrière le comptoir qui rejoint le couloir de service de l'hôtel. Je me presse, je le fais presque courir. Je fais entrer dans les vestiaires femmes, vides. Je ne pense pas à mal en me changeant devant lui, je me souviens qu'au cirque je devais le faire devant la troupe, tous voyaient les marques sur mon corps et tous se taisaient et laissaient faire. Il va en voir encore, une énorme bien aux cote droites, j'en ai deux fêlées, les anti-douleurs font bien effet mais s'il patiente un peu il aurait des réponses. J'enfile une grand pull large en cashmere, ce pull je le met tout le temps c'est mon cadeau de noël, le premier que Athena m'a offert, il a une grande valeur. puis j'enfile un jean slim noirs et des bottines. Je retire mes épingles, mes cheveux sont plus courts qu'avant, j'ai eu ce besoin de repartir sur de meilleures bases récemment. J'attrape mon uniforme et je lui envoie un sourire - à Dilhan oui oui - " je dépose ça à la blanchisserie et on pourrait aller chez moi, enfin ce n'est pas chez moi, c'est une amie qui m'héberge, c'est très grand, on sera tranquille, ce n'est pas très loin " J'inspire et je me lance pour la blanchisserie et je le retrouve pour que l'on se rende à l'appartement, non l'hôtel particulier de Athena. Je suppose que cela va lui faire bizarre. " c'est grand je sais, mais fais comme chez toi " Je prend ses affaires, je les poses sur le bas de la rambardes de l'escalier. Mes doigts gelés viennent chercher les siens pour le faire montrer jusqu'à me chambre. Je referme doucement la porte sur nous. " Si tu veux boire un truc.. enfin tu me dis.. " je me sens gênée d'un coup, mon coeur s'emballe, j'ai peur de lui raconter, j'ai toujours autant honte.
 
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() message posté Ven 27 Fév 2015 - 18:04 par Invité

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Rosa & Dilhan.

 



La vie pouvait être étonnante et surprenante, seule maître du hasard. Et vous un simple pion sur l'échiquier. L'échiquier de la vie. Aussi dur qu'elle pouvait l'être parfois, il y avait toujours de bons souvenirs, de belles rencontres. Et Rosa faisait partie de ces moments-là. Rien ne nous prédestiner à nous connaître. Juste une rue, un moment Cover Garden, et les choses, c'étaient fait naturellement. Je ne sais pas ce qui l'avait pousser aussi longtemps,  faire un signe de vie. Pourtant, j'étais poussé à croire que les choses s'étaient compliquées. Tous pouvaient se compliquaient durant un instant, un battement de cils. Je savais que les choses pouvaient basculer. Je l'ai vu de mes propres yeux, sur ceux qui m'entourent, et quand tout le monde, je les ai aussi subit. J'ai continué à poursuivre ma vie, m'accrochant consciemment à ces petits moments de rencontres. Oui, j'avais espéré la revoir, un jour, son sourire sur les lèvres, qui caractérisait sa joie, que je pensais, destiner qu'à moi. Même si ce n'était pas forcement le cas, j'aimais à le croire. Durant un instant, paraître un peu égoïste. Je ne faisais de mal à personne. J'étais loin de me douter, de la croiser dans cet hôtel pour riche coincé. Guindé par leurs argents. Un monde, qui malheureusement, je faisais partie.

La surprise était là, présente, mais pas que ça. Un mélange de joie, prêt à constater qu'elle était vivante et malgré ces marques visibles, qu'elle avait tenté de dissimuler. Elle était en bonne santé. Un soulagement notable, qui m'enleva instantanément ce poids qui m'avait suivi durant ces mois passés. Toutefois, les questions subsistaient toujours... La voir tremblante, chambouler, accroitre mon inquiétude et diminue loin de là mes questions. Une détresse s'imposait moi. Vouloir diminuer cette détresse au fond d'elle, comme un appel à l'aide. La question ne se posait plus, je devais l'accompagner. La suivre, si c'est ce qu'elle voulait. Il n'était plus de réponses à mes questions. Mais son bien-être.

Un sourire se dessina certainement à cet instant sur mon visage. Rien qu'en l'entendant d'être ravie de me supporter. Ce n'est pas le genre de chose, que j'entendais souvent. Toutefois, c'était assez agréable. Annulées, mes priorités familiales n'étaient pas si graves, d'autres occasions allaient se présenter. Le couloir défilait sous nos yeux, mon regard partaient plus vers derrière nous. À la recherche d'une personne qui pourrait les interpeller. L'envers du décor d'un hôtel comme celui-ci, n'était pas vraiment pour les inconnues telle que moi. D'un pas pressé, mais sans difficulté, je suivais Rosa, dans... Les vestiaires des femmes. Une destination peu banale. Après le couloir réservé aux personnel, on peut dire qu'on abattait l'interdit. Ce qui me faisait sourire. Retenant une petite remarque. J'étais loin de songer, qu'une image de cicatrice allait exposer devant moi, quand elle se déshabilla. Comme je n'avais pas pensé à me retourner pour lui laisser un peu d'intimités. Mais le choc s'était emparé de moi en cet instant. Avec l'envie d'arrêter le temps, durant un instant. Que lui était-il arrivé pour être aussi marqué ? Qu'avais-je tant loupé ? Elle avait dissimulé sous un pull, pourtant il me hantait encore. Assez pour comprendre à peine, les mots qui insinua entre ces lèvres. Un hochement de tête, pour lui, dire que je l'attends, était la seule chose que je pouvais faire pour l'instant. Quand elle revient presque aussitôt, la découverte s'était un peu plus, révéler à moi. Près à suivre, pour une ... Un hôtel. À première vue. Soulager de la voir habiter ici, en voyant de ce que j'avais u jusqu'à maintenant, j'avais le droit de penser au pire. Mais non. « Grand, c'est un bien grand mot, mais si tu te sens bien ici...Et tu n'es pas toute seule, ça aide » Je n'étais pas émerveillé par les lieux. Je connaissais ce genre de lieu. Et être seul, dans ce genre d'endroit, te faisait vite ressentir la solitude. Le froid de sa main, me surprit. L'accompagnant jusqu'à sa chambre. « Ne t'inquiète pas ça va... Aller» Un petit sourire aux lèvres. Je ne lâchais pas sa main, la dirigeant vers son lit, pour qu'elle prenne place, pendant que pour ma part, je m'installais sur un fauteuil pas loin. Un regard chaleureux vers elle, pour la détendre. « Rosa ... Je ne veux pas te presser. Parle quand tu te sentiras prête »


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() message posté Lun 2 Mar 2015 - 1:04 par Invité
Without the dark,
we'd never see the stars
Je sens déjà que cette soirée va être dingue. Je ne sais pas comment on a fait. Cela ne fait que me conforter dans l'idée qu'il puisse y avoir un karma, un destin, que j'ai eu le droit d'avoir de la chance et que j'ai pu retrouver un bout de mon passé. Oh j'en ai trouvé d'autres mais j'ai l'impression d'avoir trouvé quelque chose d'exceptionnel et qu'il ne faut pas que je le laisse partir, il a temps débloqué, rien qu'en le regardant lui. C'est assez étrange comme sensation, c'est comme si j'étais vide jusque là et que maintenant je suis totalement remplie, enfin remplie presque, Dilhan était important, je me souviens qu'il me faisait rire, on mangeait régulièrement ensemble lorsque je travaillais dans la rue. Je suis pourtant retournée à Covent Garden parce que j'ai demandé à Julian de me montrer les endroits que je fréquentais dans le passé, il m'a promené dans le quartier mais je n'ai pas croisé, pas vu Dilhan et pourquoi ? Pourtant tout indique que j'aurais dû le voir à ce moment là. Le destin semble nous jouer des tours, cela devait être aujourd'hui, dans cette situation, maintenant, je ne saurais le pourquoi du comment qu'en tournant doucement les pages de ma vie que je suis en train de lire, non j'avoue je les dévore, j'ai affreusement envie d'en savoir plus mais lire trop vite c'est prendre le risque de louper des éléments trop importants et cela pourrait perturber l'entendement de ma vie.

Il est à moi, enfin c'est une façon de parler mais je vais pouvoir lui parler. Je vais lui raconter, lui expliquer et j'espère qu'il ne m'en voudra pas. Ce n'était pas tellement volontaire et m'en vouloir ne m'aiderait en rien pou avancer je crois mais cela pourrait se comprendre après tout. Je me change devant lui, j'ai toujours été habituée à le faire lorsque je faisais des représentations alors forcément je n'ai pas de complexes. Je tente d'aller vite pour éviter de soulever des questions trop rapidement pour l'état pitoyable de mon corps. Mais pas un mot ne sort de sa bouche, je le soupçonne avoir tourné le regard ailleurs, par politesse. Une fois prête je nous presse un peu c'est vrai pour aller à la maison, chez Athena finalement. Parce que c'est juste elle qui m'héberge. J'espère ne pas l'impressionner ou lui faire pas, je ne possède rien de tout ce qui se trouve ici et j'espère qu'il ne va pas se dire que je suis une milliardaire et profiter non plus. J'ai appris à me méfier de n'importe qui maintenant. On arrive dans ma chambre et je commence à ressentir le stresse me saisir, j'ai peur, affreusement peur d'être à ce moment là et d'en parler, de passer pour une faible et que cela se reproduise. Que ce qui m'arrive lui arrive par ma faute, j'ai déjà tellement peur pour les personnes au courant, Athena.. Julian.. et j'en passe. Je ne voudrais pas qu'ils souffrent, aucun. Je n'ai pas le droit de leur faire cela. Il tente de m'encourager. Marque une distance entre moi et lui mais j'avoue que cela ne m'aide pas, pourquoi s'installer dans ce fauteuil et non près de moi. Je le regarde et je hoche la tête. Son regard n'est pas distant alors je joue nerveusement avec mes mains. C'est là qu'il faut que je me lance. Je tremble un peu. Mon regard se perd sur la moquette. " Si tu n'as plus eu de nouvelle de moi c'est.. enfaîte c'est parce que je me trouvais dans le coma. Je.. enfaîte je ne sais plus exactement comment cela c'est passé, mais je voulais partir, enfin.. attend, il faut que je commence depuis le début. Tu ne sais pas tout sur ma vie, sur mes conditions, comment je vivais. Je n'ai jamais connu mes parents et c'est plus ou moins mon oncle qui m'a élevé, sans m'aimer, tout en me jalousant en voyant en moi la mort de sa soeur.. j'étais un peu la bête noir de ma famille. On a un cirque à la périphérie de la ville qui marche pas trop mal et j'étais le clou du spectacle, la seule raison pour laquelle il me voulait me garder. Il me battait, il me rabaissait et m'exploiter. L'argent que je tentais de gagner dans la rue était pour partir un jour.. et je crois que ce jour est arrivé, je ne voulais en parler à personne, je mentais sur ma vie pour ne pas qu'il s'en prenne à ceux que j'aime. tu en faisais partie... je crois qu'un jour j'ai voulu partir, il m'a trouvé et m'a frappé et m'a laissé pour morte. Je me suis réveillée et j'ai réclamé de l'aide d'un ami au courant, le seul à l'époque et le temps qu'il m'emmène au urgence ma vie a basculé et pendant un moi je suis tombée dans le coma. " Je marque une pause, je tremble de partout, je revoie cet oncle m'envoyer des coups, j'ai la nausée, je serre mes doigts, je renifle, oh, des larmes ont coulé. je suis morte de peur rien que d'en parler. " Un mois de coma et j'ai ouvert les yeux, sans souvenir, du moins j'ai oublié 3 ans de ma vie. Je t'ai oublié et je m'en veux.. dans les dégâts qu'il a commis une de mes jambes a été très abîmée, j'ai fait de rééducation, et c'est pour ça que je marche mal encore. " J'ose lui lancer un léger regard mais honteuse je détourne illico. Je m'installe en boule sur le lit, proche d'une peur panique. Je tente de faire bonne figure, je ne peux plus me laisser aller, je ne veux plus avoir peur mais parfois je ne contrôle pas tout. " j'ai fait des semaines de rééducation pour atteindre ce résultat. Puis il y a moins de deux semaines alors que je rentrais un peu plus tard du boulot j'ai été agressée, une vengeance parce que la police tente de mettre la main sur mon oncle, les marques sur mon corps.. viennent de là, rien de grave cette fois mais c'est comme retomber au plus bas. " je sèche mes larmes en me sentant bête. " quand je t'ai reconnu dans le hall j'ai eu l'impression d'enfin remonter à la surface, je me doute qu'il me manque un tas de souvenirs de nous mais je me sens moins vide, je ne peux plus échouer et te perdre.. je suis désolée.. tu apprends tout ça d'un coup, je te balance ma vie comme ça, tu pourrais me fuir, tu as le droit, je crois qu'une personne saine d'esprit le ferait. Je me fuis moi-même en souriant tous les jours mais j'ai de plus en plus de mal. Mais je ne veux pas être un point qui coule pour mes proches alors je tente d'avancer.. " Je déglutis, je ferme les yeux quelques secondes puis je me confronte à son regard. Je n'aurais pas pu faire plus compliqué dans la journée.


 
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Anonymous
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() message posté Ven 10 Avr 2015 - 22:47 par Invité

Without the dark, we'd never see the stars
Rosa & Dilhan.

 



Le monde est petit, je l'avais tant entendu, cette phrase, un nombre incalculable de fois. Que cela me semblait presque dérisoire au fil du temps. Qu'on en accorde réellement aucune importance. Qu'on prend ça pour quelque chose de normal en soi. Que ne se posent pas les véritables questions, qui devraient inonder nos têtes. On rencontre de nouveaux visages, plus ou moins marquant. Certaines personnes marquent plus que d'autre votre vie. Alors que rien, ne va dans ce sens. On pouvait qualifier ma relation avec Rosa, dans cette catégorie, rien n'était prédestiné à ce qu'elle marque ma vie. Pourtant, c'était le cas. Le moment de sa disparition, ces instants où elle avait disparu de la circulation, sans un mot. Avait fait monter l'inquiétude. Il en fallait peu, pourtant, c'était le cas. Ces moments partageaient, le midi, pouvait paraître dérisoire, avec peu d'importance. Que je n'avais pas compris l'importance qu'à ce moment précis. Pourtant, j'avais ce sentiment qui la donne avait changé, que quelque chose avait changé, sans pour autant mettre le doigt dessus. Que peut-être les choses n'étaient pas aussi faciles à comprendre. J'étais content et heureux de la revoir. Savoir ce qui s'était passé, prenait une grande importance, mais j'avais appris avec le temps que l'impatience, ne jouait pas tout le temps à notre avantage. Qu'il était préférable de laisser le temps au temps. Le temps de comprendre, le temps de chercher les mots, et la confiance qui pourrait faire défaut dans certaines situations.


Mon regard avait perçu un semblant d'histoire. D'histoire peu réjouissante à ce que je supposais... D'après les séquelles qui parsemer à certains endroits sur son corps. Un bref aperçu qui laissait mes questions en suspend, pour détourner le regard et lui laisser un semblant d'intimité, que visiblement n'était pas nécessaire. Est-ce que c'était pour elle ou pour moi, la question pouvait se poser. Je la suivais au rythme qu'elle m'imposait sans poser la moindre question. J'aurais tout le temps de le faire plus tard. Le temps ne pressait pas. À vrai dire, moi-même, je redoutais le moment de vérité. Ces réponses que j'avais imaginées tout droit sortie de mon imagination. Qui pouvait s'avérer vrai, du moins, je le craignais. Son univers me semblait différent de ce que j'avais imaginé. Je la pensais juste différente au monde de la richesse, que j'avais côtoyé longtemps et que je côtoyais encore, qui parfois me semblait barbant. L'inquiétude, anxiété marquait son visage, j'avais juste à regarder ces mains qu'elle triturait. Durant un instant, j'aurais aimé savoir ce qu'elle pense, ce qui la retenait... Malgré une certaine hésitation, elle se lança. Je portais mon attention, sur chaque mot prononçaient. Les informations s'insinuaient en moi, sans en comprendre exactement en comprendre le sens. La vérité avait dépassé largement mon imagination. Je ne m'imaginais absolument pas à cette vérité. Pourtant, j'ai toujours su au fond, qu'elle cachait une partie de sa vie. Était-ce vraiment une surprise ? Si les mots se faisaient hésitant durant un instant, les paroles suivantes étaient un flot d'informations, que j'avais du mal à comprendre. Pourtant, sa détresse, m'interpella. Blesser, exploiter, et j'en passe, seule la colère prenait le dessus, à imaginer par quoi elle était passée.

La perceptive d'être assis sur ce fauteuil, me semblait, d'un seul coup, étroit, d'un bloc, je me levais, ma main parcourant la base de mes cheveux pour les remettre en arrière, à réfléchir, à mesurer chaque parole. Elles ne me choquaient pas, ça ne changeait rien à ce que je pensais d'elle, ça n'entachait rien. Comme je comprenais les raisons de son silence, tout me semblait plus révélateur. Un cauchemar qu'elle avait dû affronter seule. Les larmes commençaient à faire son apparition. Je m'approchais d'elle, pour prendre place à côté, posant une main réconfortante sur son épaule. Je ne savais pas vraiment comment réagir, face à elle. Du moins, face à cette pose de sécurité qu'elle avait prise. « Je comprends mieux, les circonstances de ta disparition, ce qui t'a poussé à ne rien dire. Ce que tu as dû subir, durant ces années. Et tu n'as pas à avoir honte. Avoir honte de quoi ? Je suis même en colère contre moi, de ne pas avoir compris que quelque chose n'allait pas. J'aurais été là, au moins... Tu as eu peur, de ne rien dire, mais ceux qui t'aiment auraient été là. J'aurais été là, sans te juger.» Les mots avaient du mal à passer pour une fois, que pouvais-je dire pour lui ôter cette culpabilité qui n'avait pas lieu d'être. De la réconforter, même si sur l'instant, tout ça me semblait dérisoire. Impuissant, c'était la seule chose qui s'insinuer en moi. C'est un ce moment-là qu'on se rend compte, que votre vie est facile, que vous n'avez pas dû affronter les mêmes choses que certaines personnes. « Tu ne dois pas t'en vouloir de m'avoir oublié. Et tu ne m'a pas oublié totalement, puisque le simple fait de m'avoir revu à raviver tes souvenirs. Je ne suis pas une personne sensée, je ne vais pas fuir. Parce que tu comptes dans ma vie, et se serais me voiler la face de le faire, sous prétexte que tu as un passé lourd, ou même parce que tu m'as oublié. C'est totalement ridicule et ce n'est pas ma façon d'agir... Ce n'est pas moi. Si tu as besoin d'aide, je ne vais pas partir...» Mon regard ne l'avait pas quitté. Croisant au final le sien. Ces paroles aussi sincères que mon regard. Il était impensable que je la laisse.

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