"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I wanna be drunk when I wake up ♦ 2979874845 I wanna be drunk when I wake up ♦ 1973890357
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() message posté Dim 7 Déc 2014 - 16:34 par Invité
Je n'en pouvais plus de cette recherche incessante de mon cher cousin. Il ne voulait pas entendre parler de moi. Je faisais des tas de rencontres mais jamais je n'arrivais à tomber sur le cousin d'une façon à ce qu'il accepte qu'on reprenne de bonnes bases. Je n'y arriverais sûrement jamais, d'ailleurs. Il était d'un têtu. On ne pouvait pas lui enlever ses idées. En plus, le fait que je sois devenu très ami avec sa petite amie ne m'aidait pas non plus, mais c'est comme ça. Je ne pense pas qu'en m'empêchant d'être ami avec qui je veux j'arriverais à faire ce pour quoi je suis venu ici. Finalement, je me plais vachement à Londres, et j'ai presque dépassé l'idée que je sois là simplement pour retrouver mon cousin, mon meilleur ami d'enfance. Même si l'idée me hantait toujours. Je voulais retrouver cette joie de vivre, cette relation unique que nous avions et que je ne retrouverais nul part ailleurs.

Pourtant, la ville de Londres m'avait envahi de tous côtés. Déjà, la ville était magnifique. Je me promenais là, au milieu de la nuit. Tout me rendait baba. La ville ne mourrait jamais. Jour, nuit, c'était la même ville.  J'adorais cela. Je savais qu'une grande partie de ma vie allait se jouer ici, allait s'écrire ici. Tout m'inspirait.

Ce soir, j'avais longtemps écris. J'avais passé une soirée au théâtre plus que troublante. J'avais fais une nouvelle rencontre unique. Je n'arrivais pas à oublier cette scène, si intacte dans mon esprit. Son sourire, ses gestes, ses mots, sa voix, tout restait là haut. J'avais tenté de le mettre sur papier, pendant des heures. J'arrachais plusieurs pages. Ma poubelle débordait. Je n'y arrivais pas. Aucun mots n'arrivaient à décrire ce que j'avais ressenti, vécu. Ce n'était pas comme d'habitude. La scène m'avait directement profondément touché. En écrivant, mon coeur battait à la chamade. Chaque détails me revenaient, bien intactes et pourtant je n'arrivais pas à le décrire. Cela m'avait rendu fou alors, j'avais décidé de sortir me changer les idées.

Je passais devant ce bar, le barfly. Il avait l'air plutôt sympa avec une bonne ambiance, peut-être que ce serait le bon endroit pour changer d'idée. J'entrais, saluais le videur et j'allais directement au bar et commandait un whisky, pour me remettre les idées en place. Si on ne voyait pas sur ma tête que j'avais besoin d'un remontant, y'avait un problème. J'étais tout sauf dans l'instant présent.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Sam 13 Déc 2014 - 22:44 par Nathanael E. Keynes
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Lundi 08.12.2014 • North London • Barfly
Ce soir j'étais pas censé bosser. J'étais même pas censé passer au bar. Mais je suis là, pourtant, accoudé au comptoir face à mes collègues. Ca va, ça vient, j'en ai vu passer des barmaids et des serveuses qui sont restées un temps, et sont reparties vivre leur vie ailleurs ensuite. Az', Rach', Kassie... Même parmi les mecs, tous ne restent pas forcément très longtemps, et mon boss a sans doute l'habitude. Pour ce qui me concerne, je suis pas encore décidé. Et c'est sans doute pour ça que je suis venu. Dès demain, je commence des horaires de bureau, après tout, et bosser en plus quasiment toute la nuit, ça va devenir compliqué. L'avantage, c'est que j'habite finalement assez près de la rédac', donc même si je commence tôt, je peux gérer le matin. Le hic, c'est que terminer à deux heures, rentrer à trois, ça va vraiment être tendu. Je suis pas un gros dormeur, mais quand même. Peut-être qu'on peut s'arranger pour que je ne fasse plus les fermetures ? Si je viens direct en sortant du bureau ?

Ca serait sans doute plus simple si j'abandonnais le bar mais... Au fond, j'en ai pas vraiment envie. J'aime cet endroit, j'y passe la plupart de mes soirées depuis des années, à présent. Ce qui était un job d'appoint pour payer mes études a pris beaucoup plus d'importance que ça aurait dû. Et maintenant qu'il faudrait que je lâche... J'avoue que ça me fait drôle d'imaginer que je pourrais ne plus me retrouver de l'autre côté du comptoir. Demain, je suis à la rédac' dès 8h. Demain soir, je suis censé être là, et mercredi, rebelote. Est-ce que je vais être capable de tout assumer ? A vrai dire, j'en sais rien. Je me dis que je verrai bien mais... mais j'avoue que je redoute un peu ce que ça va donner. D'autant que je veux garder du temps pour les Lucky Strikes. Autant dire que je peux d'ores et déjà envoyer un mail au Sun pour leur dire de compter un pigiste de moins, parce que ça par contre, ça va pas être possible de le garder en plus... Ils avaient qu'à me titulariser avant. Quoi que... Ca se serait sans doute pas bien passé avec mon référent là-bas si on avait dû se cotoyer cinq jours sur sept. Déjà qu'avec Fitzgerald, c'est pas gagné...

Je suis pas très juste. Pour être tout à fait honnête, je suis plutôt content de bosser avec lui, en réalité. Je reste conscient de son niveau, et de ce qu'il peut m'apporter. Mais j'ai pas aimé sa façon de faire, et je me suis pas gêné pour le lui signifier. A peu de choses près, je claquais même la porte - d'ailleurs je m'en suis pas privé non plus. Un sourire étire mes lèvres comme je songe qu'il aura au moins fini par admettre que j'étais pas aussi mauvais qu'il voulait bien le laisser croire jusque-là, s'il s'est donné la peine de venir me rechercher. N'empêche que c'est un putain de bouleversement dans ma vie, et que vu qu'elle était déjà pas si stable avant, j'ai bien besoin d'un remontant. Et manifestement, le type qui s'installe à côté de moi aussi. Ca se voit sur sa gueule, un peu comme ça doit se voir sur la mienne. Du coup, je fais signe à mon collègue quand il demande un whisky, de sorte qu'il remplit à nouveau mon verre, et qu'il sert donc à mon voisin non pas le tout-venant, mais une de ces bouteilles que le boss affectionne particulièrement et qu'on sort à vrai dire assez rarement.  

« Vous m'en direz des nouvelles... »

A vrai dire, ça risque d'être quitte ou double, parce que les islays, tout le monde les apprécie pas forcément.

« Enfin j'espère que vous aimez les vrais whiskies tourbés, sinon ça risque d'être un peu corsé... »

J'ai bien évidemment aucune idée de qui est la personne à laquelle je m'adresse à l'instant. C'est peut-être pas plus mal d'ailleurs, j'aurais peut-être évité de trop le côtoyer sinon...
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() message posté Dim 14 Déc 2014 - 17:32 par Invité
Je venais de sortir de chez moi après avoir peaufiné des heures sur la scène que je venais de vivre. Elle m'avait bien plus que troublé. J'ai l'habitude de tout reprendre ce que je vis par écrit, dans mes dizaines de calepins maintenant de mon bureau. Toute ma vie y était inscrite. Beaucoup de scènes étaient dans mes romans. Je voulais qu'elle fasse parti de ce nouveau roman, qui cette fois se passerait à Londres. J'avais besoin de la mettre. Parce qu'elle était importante. Je le sentais, je le savais. Il fallait que je trouve les mots exactes et c'était impossible. Je me cassais la tête pour savoir comment faire raisonner du mieux possible tout ce que j'avais ressenti durant la soirée, en vain. Les feuilles déboulaient dans mon salon l'une après l'autre, en boule. Hook avait même fini par en faire son jouet, forcément je l'avais réveillé. Je commençais vachement à m'énerver sur ces mots qui ne venaient pas exactement quand je décidais que ça ne servait à rien de s'énerver et qu'il me fallait sortir un peu, me changer les idées et prendre l'air.

Je marchais donc doucement dans la rue, un pas après l'autre, en faisant le vide dans ma tête. Vide? Impossible. Les notes de son piano, ses mains, son sourire, sa voix. Tout résonnait dans ma tête. C'était si clair, et pourtant j'étais incapable d'y mettre des mots. Je me prenais encore la tête. Stop. Justement, quand je décidais enfin de rouvrir les yeux pour voir la ville de Londres qui s'offrait à moi, je vis ce bar bien sympa, le Barfly.

J'entrais et je m'installais sans attendre au bar, direct, pour prendre un verre. Je ne sais pas vraiment si ça va m'aider, mais bon. Peut-être que ça me fera au moins oublier que mon cousin ne veut plus me voir, parce qu'au final, les souvenirs de Prunille étaient plutôt de bons sentiments. Ce qui me tourmentait n'était pas ça, mais plutôt les souvenirs d'une enfance envolée, souillée par l'ignorance de mon cousin, mon frère adoptif, ma moitié. Je me rendis compte, une fois que j'arrivais enfin à me sortir de tout ça et après avoir commandé mon verre, qu'un gars à peu près dans le même état que moi était juste sur le tabouret d'à côté. Il venait de me conseiller le dernier whisky apparemment, un bon whisky en somme. Parfait. Je levais mon verre, une fois servi par le serveur à lui, alors qu'il venait de remplir le sien. Et je le portais à ma bouche. Ouf. Pour être corsé il l'était. Il était parfait pour moi. Ça me rappelait les bons whisky écossais, qui laisse bien une trace où il passe. Je souriais au jeune homme qui me l'avait conseillé. « Merci beaucoup, c'est exactement ce qu'il me fallait. » Je le finissais d'un coup sec. Je lui tendais la main pour la lui serrer. « Killian. » lui annonçais-je, histoire d'être poli et de penser à autre chose, de pas rester dans mon coin, ce qui n'étais pas vraiment mon genre. Il venait de m'offrir ma liberté dans un verre. Je ne pouvais pas l'ignorer. « Vous vous y connaissez. » confirmais-je en souriant alors. J'engageais la conversation. Il avait l'air d'avoir besoin de se changer les idées, tout comme moi.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Dim 14 Déc 2014 - 20:26 par Nathanael E. Keynes
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Lundi 08.12.2014 • North London • Barfly
C'était un peu un pari, que de lui conseiller ce whisky-là, à vrai dire. Tout le monde n'est pas forcément capable de l'encaisser, encore moins de l'apprécier. Je lève mon vère à sa suite, comme un toast silencieux, sirote le mien comme il entame le sien. Et son sourire me confirme que je me suis pas planté. L'habit ne fait pas le moine, j'ai déjà vu des minettes plus menues que la soeur de Spence' encaisser une dizaine de verres comme celui-là, mais j'aurais quand même été surpris qu'il réponde 'non je préférerai une Piña Colada'. Surtout vu la tête qu'il tirait en arrivant, donc.

« Merci beaucoup, c'est exactement ce qu'il me fallait. »

Manifestement, vu comme il le vide d'un trait. Bon, c'est pas mon premier, je vais éviter de le suivre. Mais c'est pas vraiment l'envie qui manque. Faudrait quand même que je sois en état demain matin. Je sais bien que j'ai négocié pour être là pas trop tôt, au moins cette première semaine, mais tout de même, je vais pas arriver avec la gueule de bois dès le premier jour. Cela étant, j'ai la satisfaction d'avoir vu juste, et ça me conforte aussi dans l'idée que laisser tomber ce boulot, ça me ferait vraiment bizarre...

« Jolie descente. »

Il me tend la main, et je serre la sienne, une poigne ferme, mais vu la taille de sa paluche, j'aurais, là encore, été assez surpris d'avoir affaire à une main molle... Regardez ça, mes doigts ont l'air rachitiques. Je suis plutôt grand, mais il l'est davantage encore, et autrement plus baraqué. Ce type-là, j'aurais franchement pas envie de m'en faire un ennemi. Déjà qu'en temps normal, je fais le poids contre personne, alors là...

« Killian.
- Nate, enchanté. »


Un sourire par politesse, et je reprends une gorgée de mon verre, silencieusement. Je suis pas forcément contre la discussion, je veux juste pas lui imposer si ça l'intéresse pas. Mais au final, je suis plutôt content qu'il reprenne la parole. Faut croire qu'on a tous les deux besoins de penser à autre chose, de parler de rien. De faire connaissance avec un inconnu, ouais, pourquoi pas. Parfois, y a de belles surprises.

« Vous vous y connaissez.
- J'ai pas de mérite, c'est un peu mon métier en fait... »


Je lui rend son sourire, repose mon verre. Ouais c'est mon métier. Encore un peu en tout cas. Tout à l'heure, j'ai discuté un peu avec mon boss, et j'étudie encore les options. J'envisage sérieusement le temps partiel pour le coup, je pourrais pas tenir toute la semaine au même rythme à présent, je crois que c'est une évidence.

« Je bosse ici entre autres... quand je suis pas de repos comme ce soir. Enfin, je vais sans doute passer à temps partiel, vu que le entre autres signifie qu'il y a un autre job à côté, mais enfin... »

Me demandez pas pourquoi je lui raconte ça, j'en ai pas vraiment la moindre idée. N'empêche que c'est fait, maintenant, et je fais signe à mon collègue, qui me rejoint, et lui demande de faire passer un message au boss, là-bas dans la salle arrière qui lui sert de bureau. On a évoqué les vendredis et samedis, histoire que je sois là les soirs les plus blindés, éventuellement un soir annexe quand on jouera, et je lui donne finalement mon accord là-dessus.

« Vu ce que j'entendais tout à l'heure, il va être putain de soulagé, le boss. Ravi de te savoir toujours parmi nous, Rockstar... »

Mon collègue m'a tendu le poing au-dessus du comptoir, et j'ai cogné le mien un court instant dessus avant qu'il s'éclipse.

« Faudra venir un vendredi ou un samedi soir si vous voulez me voir en action maintenant... »

Un petit sourire à mon voisin, je sirote encore mon verre avant de lui demander, histoire d'entretenir la conversation.

« Et donc... Je vais pas vous demander ce que vous cherchez à oublier, ça ruinerait un peu le truc quoi... mais puisque vous le savez un peu pour moi, je vous retourne la pareille : Vous faites quoi de beau dans la vie, vous ? Si c'est pas trop indiscret évidemment... »

Evidemment, ou pas évidemment, d'ailleurs, parce qu'il a peut-être pas envie de causer, et il peut très bien me renvoyer dans mes pénates, mais il a l'air plutôt avenant, alors je tente le coup. Au pire, je continuerai à siroter mon whisky en silence...
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() message posté Lun 15 Déc 2014 - 14:00 par Invité
J'avais grand besoin d'un bon remontant. J'avais besoin de passer à autre chose. L'histoire avec Julian commençait vraiment à me prendre les nerfs, moi qui suis habitué à rester si calme d'habitude. On a tous nos limites. Sauf que me mettre en colère, il en fallait bien plus que ça. Il ne voulait pas me parler, pas me croire, pas me faire confiance, pas retrouver une fraternité, très bien. Mais j'étais tout de même là pour ça, à la base, alors ça commençait à me taper sur le système. Heureusement, sur un coup de chance, je tombais sur un gars qui me conseilla un whisky du feu de dieu. Un truc que j'avalais rapidement et qui laissait bien sa trace par où ça passe. Parfait. Je le remerciais, avant de me présenter. Je lui devais bien ça, qu'il sache à qui il venait de sauver une partie de la soirée. N'importe qui n'aurait sûrement pas réagi comme moi, d'ailleurs. Les gens dans mon cas veulent souvent être seul et ils envoient balader tout ceux qui veulent les approcher. Je ne suis pas du tout comme ça, bien heureusement pour lui. Il félicita ma descente. Je souris en levant mon verre comme un merci. J'en demandais un autre du même whisky tout en retournant mon regard vers mon mi-sauveur. Il m'appris son prénom tout en même temps que je lui serrais la main, une main un peu plus frêle que la mienne, il fallait le dire. Je suis quelqu'un d'assez costaud niveau carrure, taille et musculature. Il avait vraiment eu de la chance de tomber sur un mec comme moi, parce que n'importe qui pourrait lui en coller une. Je souriais reposant une main autour de mon verre et l'autre sur un genoux, tourné vers lui.

Il m'apprit que c'était en réalité son métier. Je haussais les sourcils en prenant une gorgée de mon nouveau verre. Ceci expliquait cela. J'aurais dû y penser d'ailleurs, c'était logique après tout. Il avait l'air vraiment à l'aise ici et avait été sûr de son choix quand il me l'avait proposé. Il m'apprit ensuite qu'il travaillait en plus de cela ici même. « Disons que c'est un boulot bon pour un moment de sa vie, mais pas quand on veut s'insérer sur longue durée. Je me trompe?» demandais-je. Moi, je n'avais jamais vraiment eu de boulots comme ça. J'avais travaillé surtout dans une maison d'édition étant adolescent pour mon argent de poche, puis maintenant que j'étais écrivain personne n'était au dessus de moi, je faisais ce que je voulais. « Mais ça doit être cool de travailler dans un bar. » dis-je. C'est vrai, on rencontre des gens, y'a une bonne ambiance en général enfin, il me semblait qu'ici n'était pas un endroit à problèmes.

Un de ses collègues nous coupa un moment avant de le tchecker et de repartir. Je souris à son information. « Je note. » répondis-je, une autre gorgée en passant. Je ne demandais pas plus, de peur de toucher le sujet sensible. Ce job n'avait pas l'air d'être synonyme de grand bonheur, et c'était le boss le problème, d'après ce que je comprenais. Mais, lancer le sujet ne l'aiderait pas. Alors, je me contentais d'hypothèses. Enfin, il pensait la même chose que moi puisqu'après m'avoir dis vouloir éviter le sujet épineux, me demande ce que je fais dans la vie. « Je suis écrivain. Je ne connais pas trop ce monde du travail là, du coup. » dis-je en parlant du sien, du bar, des boulots à patrons. « Vous faites quoi en dehors de barman? »demandais-je à mon tour.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 15 Déc 2014 - 23:11 par Nathanael E. Keynes
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Lundi 08.12.2014 • North London • Barfly
Le type se présente, je suppose qu'il a au moins un minimum de sociabilité, et ça m'arrange bien, paraît que je suis un petit animal sociable aussi. Je suppose qu'il vaut mieux quand on est taillé dans un grain de riz comme je peux l'être, de toute façon, j'ai pas vraiment "partir au clash" comme option envisageable. Si un type comme lui m'en colle une, je suis cloué au sol direct, je crois que c'est clair. Fort heureusement, il a l'air plutôt cool, ça m'arrange bien.

« Disons que c'est un boulot bon pour un moment de sa vie, mais pas quand on veut s'insérer sur longue durée. Je me trompe ?
- Y a de ça. Ca payait mes études à la base. Mais on s'y habitue bien... »
 

C'est le moins qu'on puisse dire, vu que maintenant que je devrais sans doute lâcher et me consacrer uniquement à l'écriture... Bah ça me donne une impression de vide quand je tente d'imaginer ce que ce serait de ne plus pouvoir venir jouer avec les verres et les shakers derrière le comptoir.

« Mais ça doit être cool de travailler dans un bar.
- Je risque pas de vous dire le contraire, je devrais sans doute faire un choix, et je me démerde encore pour ménager la chèvre et le chou et pas complètement partir d'ici. »


CQFD. Le jour où je dois vraiment donner ma démission, je crois que je suis franchement pas pressé qu'il arrive. Je crois même que je reviendrais, de temps en temps, juste pour le fun, tant que le boss l'accepterait. En attentant, deux soirs par semaine, ça va me donner une impression de peu, mais je crois que j'aurais de toute façon pas trop le temps de m'ennuyer entre le journal et le groupe...

« Je note. »

Sourire. Je sais pas s'il est sérieux, ou si c'est une réponse comme une autre, par politesse plus qu'autre chose, mais on verra bien.

« Je suis écrivain. Je ne connais pas trop ce monde du travail-là, du coup. Vous faites quoi en dehors de barman ?
- Ca c'est du job de rêve !... Quoi que quand on aime charmer son monde, jouer à Tom Cruise marche plutôt bien. Ecrivain donc ? Quel genre d'écriture ? Des romans, des essais, des articles ? »


Oui, bon, forcément, ça se voit tout de suite que je suis très intéressé, mais en même temps, c'était couru. Il ne pouvait pas savoir, évidemment, mais il n'empêche qu'on arrive sur un point super sensible, mais dans le bon sens du terme, j'ai envie de dire.

« J'écris aussi, mais pour la presse. On vient d'ailleurs de m'offrir un poste qui m'impose plus d'horaires que les piges et donc de limiter ma présence ici. Mais ça se fête, n'est-ce pas ? »

Bon, on notera que je saute pas autant au plafond que je devrais. Je suis heureux d'être titularisé, pourtant, c'est juste... La façon de faire de Julian qui m'a saoulé, et cette rubrique qu'est pas vraiment ma favorite mais bon. J'apprendrais beaucoup à son contact, je le sais. N'empêche qu'il aurait pu faire autrement.

« Y a des chances pour que j'aie lu quelque chose que vous ayez écrit, vous croyez ? »

La curiosité est un vilain défaut, il paraît. Mais là, c'est franchement beaucoup trop tentant.
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() message posté Jeu 18 Déc 2014 - 13:12 par Invité
Je ne pensais pas tomber sur un mec sympa non plus en entrant ici. Peut-être que j'aurais échangé quelques mots avec le barman et c'est tout. J'avais imaginé rester seul deux ou trois heures devant mon verre puis repartir d'un pied ferme et décidé. Enfin, je n'allais pas me plaindre d'avoir trouvé quelqu'un à qui parler. Pour me changer les idées, c'était nettement plus efficace que de cogiter seul dans son coin, c'est sûr. Nous parlions de nos boulots respectifs. Il était barman à mi-temps, et encore plus à mi-temps à partir d'aujourd'hui apparemment, puisqu'il se lançait dans un autre boulot plus sérieux. Je dois avouer que je trouve cela triste que des gens finissent par faire de leur vies ce genre de boulot. Je n'ai rien contre, bien au contraire ce doit être fort sympathique mais, ce n'est pas ce qui va nous apprendre des choses quotidiennement et nous faire des découvertes, des aventures. Enfin, chacun son mode de vie, après tout. Je pouvais comprendre qu'une ambiance comme celle d'un bar était dure à quitter. « Je pense que je m'y serais habitué aussi. » lui avouais-je, amusé. « Surtout dans une ville comme Londres, c'est le genre d'endroit où les bars ne s'arrêtent jamais de tourner. » Je souriais, reposant mon verre sur mes lèvres pour en boire une gorgée. Il avoua qu'il avait du mal à se détacher de ce job. Je lui souris. « Je comprends, en général, tout le monde adore les barmans et leur mène la belle vie. » dis-je en souriant pensant à des scènes où des gens crient devant les bars pendant qu'il prépare un cocktails de fou ou juste là, qu'il vienne me parler et qu'il rencontre des gens, c'est un beau métier quand on y pense pour vivre en communauté. Il m'apprit qu'il serait là que deux jours par semaine et qu'il faudrait donc y être si je voulais l'avoir comme barman, je souris en lui disant que je retiendrais cela. Il avait vraiment l'air d'un bon employé et il devait attirer les clients, le patron devait avoir aussi du mal à s'en débarrasser.

Nous parlions ensuite de mon travail, enfin, je ne voyais pas vraiment cela comme un travail. C'était ma passion et j'en récoltais le mérite. C'était mon talent, mon rêve d'enfant que j'avais réalisé. Je décris des scènes depuis que j'ai l'âge d'écrire et de comprendre certaines choses alors, pour moi cela fait parti de ma vie. Il s'enthousiasma à mon annonce que je fus écrivain et s'emballa un peu. Je le regardais en souriant, amusé de sa réaction. « Je ne considère pas trop ça comme un job, je dois avouer que ça a du bon du coup ! J'écris des romans. » lui dis-je en souriant toujours reprenant mon verre. « Et là j'ai une scène en tête que je suis incapable de mettre sur feuille en utilisant les bons mots, ça me prenait la tête depuis des heures, j'avais besoin d'un verre. » lui expliquais-je sur la raison de ma venue. Bon ce n'était pas complet mais pas faux non plus. Il m'appris qu'en réalité son second boulot était dans la presse. Je souris. « C'est un très bon boulot aussi, je connais des tas de journalistes brillants. Evidemment, ça se fête! » dis-je en levant mon verre. Il me demanda ensuite avec curiosité s'il aurait pu avoir l'occasion de lire un de mes écrits. « Peut-être.. J'écris des romans très descriptifs, mon objectif c'est d'emmener les gens en voyage avec moi, disons. Enfin, peut-être que mon nom en entier vous aidera plus. C'est Killian Fitzgerald. » dis-je en souriant, sans savoir que cette nouvelle pourrait plus troubler la conversation qu'autre chose. « Vous allez écrire quels genres d'articles? » demandais-je ensuite, épatant ma propre curiosité.
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() message posté Ven 26 Déc 2014 - 2:03 par Nathanael E. Keynes
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Lundi 08.12.2014 • North London • Barfly
Je n'aurais pas dénigré mon travail de journaliste comme il pouvait le faire intérieurement. C'est ce que j'ai toujours voulu faire, ce pour quoi j'ai travaillé d'arrache-pied pendant des années. C'est peut-être effectivement plus "sérieux" que mon boulot de barman, mais c'est ce dont j'ai rêvé pendant des années. Alors certes j'aurais préféré une autre rubrique que la finance, mais si je dois être objectif, j'admettrais effectivement que travailler avec Julian m'est réellement bénéfique, mais il n'empêche que je n'aime pas la façon dont il a fait les choses. Evidemment, quand il est revenu me chercher, j'ai pas pu refuser, c'est clairement une occasion en or pour moi. Mais je me suis pas gêné pour lui expliquer ma façon de penser, en même temps, il est habitué, c'est pas comme si je m'en empêchais le reste du temps. Cela étant, je vais quand même avoir du mal à lâcher le Barfly, et donc, continuer à temps partiel, c'est un peu le seul compromis que je vois pour pas être complètement séparé de ce monde là.

« Je pense que je m'y serais habitué aussi. Surtout dans une ville comme Londres, c'est le genre d'endroit où les bars ne s'arrêtent jamais de tourner.
- Oh on dort quand même de temps en temps, hein ! Mais c'est vrai qu'il y a toujours un endroit où aller... »


Et c'est une des nombreuses choses que j'aime à Londres, mais en même temps, je ne suis pas vraiment très objectif. Chauvin, moi ? Non pas du tout...

« Je comprends, en général, tout le monde adore les barmans et leur mène la belle vie.
- Je dois bien avouer que ce job présente certains avantages... »
 

Et vu mon petit sourire en coin, je ne doute pas une seconde qu'il comprenne l'allusion. Enfin c'est pas comme si j'en profitais tant que ça, à présent, mais c'est toujours plus le boulot qui est en cause, mais bel et bien mon propre état d'esprit. Comme il le suggère, je doute pas une seconde que je pourrais toujours séduire n'importe qui derrière mon bar, mais le fait est que ça ne m'intéresse plus. Et même si je reste avenant, charmeur diraient certains, et que ça fait tourner la boîte, je suis clairement moins séducteur que par le passé.

« Disons que quand on est quelqu'un de sociable, c'est effectivement génial comme boulot. Je pense que quelqu'un d'introverti aurait plus de mal, clairement... »

J'imagine mal Rika ici, je dois bien avouer, par exemple. Ou Julian, vu sa misanthropie notoire... Je me prononcerai pas concernant l'homme à côté par contre, mais il m'a l'air d'avoir le contact facile, et bâti comme il est, je ne doute pas une seconde qu'il aurait du succès. Je sais pas grand chose de lui, cela dit, parfois les apparences sont trompeuses. Ce que je sais, en revanche, à présent, c'est qu'il est écrivain, et évidemment, ça allume de jolies petites étoiles dans mes yeux.

« Je ne considère pas trop ça comme un job, je dois avouer que ça a du bon du coup ! J'écris des romans. »

Genre grave. Je sais pas s'il s'en rend compte, mais je crois qu'il n'y a que s'il avait dit 'je suis une rockstar' que ça m'aurait plus rendu dingue je crois.

« Et là j'ai une scène en tête que je suis incapable de mettre sur feuille en utilisant les bons mots, ça me prenait la tête depuis des heures, j'avais besoin d'un verre.
- Quand ça bloque, comme ça, il ne faut pas rester dessus, vous avez bien fait de faire une pause. »


Et donc, je sais de quoi je parle, quand j'écris que ce soit pour le journal ou pour les Lucky Strikes. On a donc évoqué le journal, l'écriture, il faut croire que ça crée des liens.

« C'est un très bon boulot aussi, je connais des tas de journalistes brillants.
- Mon Boss en fait partie, clairement. Il peut vraiment être un sale con quand il s'y met, mais c'est un putain de bon journaliste. »


Je me doute évidemment absolument pas que je parle de son cousin, je risque pas de faire le lien, c'est pas comme s'ils se ressemblaient beaucoup, ni physiquement, ni psychologiquement d'ailleurs. Je me suis fait resservir, tandis qu'il levait son verre.

« Evidemment, ça se fête ! »  

J'ai levé le mien aussi, un grand sourire sur les lèvres.

« A l'écriture en général, alors ! »

On a trinqué, et puis je lui ai demandé ce qu'il écrivait comme romans, très curieux, je dois bien avouer, d'en savoir plus sur son oeuvre. De savoir si j'avais pu lire quelque chose de sa plume aussi.

« Peut-être... J'écris des romans très descriptifs, mon objectif c'est d'emmener les gens en voyage avec moi, disons. Enfin, peut-être que mon nom en entier vous aidera plus. C'est Killian Fitzgerald. »

Je me suis presque étouffé sur son nom. D'accord, c'est un nom relativement répandu, mais enfin tout de même... Je suis abonné aux gens qui portent des noms identiques, ou quoi ? Barbara et Tyler portent le nom de Lewis, lui et Boss s'appellent Fitzgerald... Heureusement que je suis pas cardiaque, dites donc, sinon, je serai mort depuis longtemps.

« Pardon...
- Vous allez écrire quels genres d'articles ?
- Malheureusement pour moi, des articles sur la finance. J'aurais préféré un autre registre, mais comme je disais, mon Boss est un putain de bon journaliste. Il porte le même nom que vous d'ailleurs, mais faut croire que je suis un peu un habitué de ce genre de coïncidences improbables. On va pas mal continuer à se prendre la gueule, mais je sais que je peux apprendre beaucoup à son contact. »


Je réfléchis un moment, mais non, je ne crois pas avoir lu quelque chose écrit par Killian Fitzgerald.

« Par contre je n'ai pas eu le plaisir de lire votre plume. Je m'y pencherai sérieusement demain, pour la peine. »

Et sur sa bio, sans doute aussi, je suis pas vraiment du genre à laisser planer le doute. Barbara et Tyler ont pas de lien, mais qui sait ? Ca serait... original, comme rencontre, s'il s'avérait que Killian en avait un avec Julian.
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Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 28 Déc 2014 - 9:51 par Invité
Nous parlions de son boulot au bar, des différents avantages et inconvénients. Je l'écoutais attentivement, sans savoir vraiment pourquoi. Il n'avait pas l'air d'un méchant garçon, ni de me vouloir du crack alors, je commentais ce qu'il m'apprenait du boulot de barman, un boulot qui était loin du mien, loin de ce que j'avais pu connaître jusque maintenant. J'avais toujours été écrivain depuis mes études, je n'étais jamais passé par autre chose, ce qui donnait un cv très peu rempli. Mais bon, je faisais ce que j'aimais et c'est le principal à ce que je sache. Mais le métier des autres était quelque chose qui m'intéressait, parce qu'on apprenait beaucoup sur les gens à travers leur travail. Quand ils l'aimaient, ce qui était le cas de Nathanael. Et beaucoup plus intéressant par le fait que ce ne soit pas son travail "rêvé", son projet d'avenir mais juste un boulot d'à côté qui l'a passionné, qu'il aime faire.

« Je vois très mal quelqu'un de timide derrière ce bar c'est sûr » dis-je amusé, prenant mon verre entre mes doigts pour le lever. « A l'écriture, tu as raison. » Je buvais cul sec. Punaise que ça faisait du bien, c'était fou. Rencontrer quelqu'un que je ne connais pas, parler de tout et de rien, boire un peu, se changer les idées. Que faire d'autres pour se changer les idées? Londres était vraiment une ville parfaite. Je ne pouvais pas rêver mieux. Enfin si, l'Ecosse restait quand même mon pays. Et Londres en était sa cousine, finalement. Comme quoi les cousins... Enfin bref, je n'allais pas penser à quelque chose qui m'avait amené ici.

Je l'informais de ma façon d'écrire et de mon nom après avoir trinqué avec lui. Il s'étouffa un peu avec son verre. Je plissais les sourcils. Y'avait-il un problème avec mon nom? Je ne pense pas, il avait dû juste avaler de travers ou que sais-je car il demanda pardon et nous continuions notre conversation sur ses articles. C'est là qu'il m'apprit pourquoi il s'était étouffé. Son boss avait le même nom que moi, un vrai journaliste apparemment. Je me redressais sur le tabouret. C'était un boss pas très sympa apparemment, puisqu'il se prenait la tête souvent avec lui. Mais un bon journaliste. Cela ne m'étonnerait pas de.. Julian. Je souris quand même, difficilement, avalant fortement ma salive. « Il y a beaucoup de Fitzgerald en effet. Mais... j'en connais un qui répond bien à votre description... Comment s'appelle votre boss? » demandais-je reprenant un verre aussitôt demandé. J'avais très peur de sa réponse. S'il se prenait vraiment la tête avec lui, il allait sûrement changer d'avis sur moi aussi. En général on caricature vite la famille dans un premier élément. Alors que je n'étais pas du tout comme mon cousin. J'étais presque son contraire, en réalité. C'est pour cela que ça ne m'étonnerait pas qu'il s'agisse de lui. Si c'est ça, j'aurais une piste pour le retrouver et le connaître un peu, savoir pourquoi il a fui et s'il m'accepterait.

Il me dit qu'il se pencherait sur mon écriture dès le lendemain. Je reprenais un vrai sourire. « Vous me direz ce que vous en pensez, à l'occasion. » dis-je en souriant, il fallait que je rattrape par avance les mauvaises images qu'il pourrait avoir de moi, à travers mon cher cousin adoré.
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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 29 Déc 2014 - 7:40 par Nathanael E. Keynes
I wanna be drunk when I wake up

ft. Killian A. Fitzgerald && Nathanael E. Keynes
Lundi 08.12.2014 • North London • Barfly
Ce n'est certainement pas moi qui dirait le contraire. Faire ce que nous aimons, ce n'est pas donné à tout le monde, et je crois qu'il faut bien se rendre compte de la chance que ça représente. Pour ce qui me concerne, j'ai le journal, à présent, mais si ça n'avait pas marché, j'aurais toujours eu le bar, et ça aurait tout aussi bien pu me convenir. Pas pour rien que j'ai tellement de mal à tirer ma révérence. Ce boulot convient à mon caractère, convenait à mon mode de vie. Je pouvais continuer à écrire à côté, et le Boss était franchement cool sur les périodes de congés nécessaires à mes exams, quand j'étais encore en école de journalisme, ou de rendu d'article. Et j'avais l'occasion de faire de sympathiques rencontres... Non franchement, je sais pas si j'aurais pu rêver un meilleur job d'appoint. Parce que c'est ce que c'était, à l'origine. Un job d'appoint pour payer l'école sans devoir taper dans la fortune familiale pour un type plutôt extraverti dans son genre. Je sais pas si j'arriverais à complètement m'en passer, à terme...

« Je vois très mal quelqu'un de timide derrière ce bar c'est sûr... »

Un sourire et on a trinqué, une fois de plus, et peut-être trop naturellement pour deux types qui se connaissaient ni d'Eve, ni d'Adam y a cinq minutes...

« A l'écriture, tu as raison. »

En même temps, ça coulait de source entre un écrivain et un journaliste. Et le contenu de son verre a fini direct au fond de sa gorge. Belle descente, définitivement, je vais éviter de suivre son exemple si je veux être en état de bosser un minimum demain matin. Et drôle de coïncidence, donc, quand il me donne son nom, qui manque de me faire m'étouffer avec ma propre gorgée de whisky.

« Il y a beaucoup de Fitzgerald en effet. Mais... j'en connais un qui répond bien à votre description... Comment s'appelle votre boss ?
- Julian. Julian Fitzgerald, section Finances du Times UK. Et comme je suis abonné à ces coïncidences bizarres, je suppose que tu le connais ? »
 

Je crois que j'ai pas besoin d'entendre sa réponse à cette question, il a eu l'air suffisamment nerveux, en me demandant le prénom de mon Boss, et sa réaction corporelle au nom de Julian me met bien suffisamment la puce à l'oreille. Je suis pas du genre à faire d'un cas une généralité cependant, donc j'irais pas transposer le caractère parfois imbuvable de Boss sur Killian. Après tout, on s'entend plutôt bien pour l'instant, et il est un individu à part entière. Aucune raison pour que je fasse l'amalgame avec Julian, dont j'ignore la nature du lien exact qu'il entretient avec lui par ailleurs.

« Vous me direz ce que vous en pensez, à l'occasion.
- Bien sûr... Tenez ! »


J'ai sorti de mon portefeuille extirpé de ma poche une carte de visite aux couleurs des Lucky Strikes avec mes coordonnées : portable, twitter, site du groupe... Si avec ça on n'arrivait pas à garder contact demain matin, c'était qu'on n'était franchement pas doués... Et il me semble pas que ça soit le cas.
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