(✰) message posté Sam 21 Mar 2015 - 11:53 par Invité
× DON'T JUDGE ME I'M ONLY HUMAN × ROMEO & ELIAS × 12 JANVIER 2015
« Peu importe de qui ça vient... C'était avant qu'on soit ensembles, et on a été cons à deux de ne pas faire attention ensuite. C'est la faute de personne Romeo, cherche pas un responsable, y'en a pas... » Les yeux rivés sur lui, je souris conscient qu’il dit ça pour me rassurer. Je sais ce que je vaux, je sais ce que j’ai fait… si l’un de nous deux doit être jugé coupable pour son passé, c’est bien moi. Je suis celui qui jouait avec sa vie. Ma fugue, l’armée, le sexe… j’ai passé le plus clair de mon temps à vivre ma vie sans me soucier des autres, sans me soucier de ce qu’on pourrait dire ou penser de moi. Et dire que j’ose me faire passer pour un gars bien… Car avant tout ça, ma vie, je la voyais plutôt de manière positive. A défaut de me soucier des autres, je vivais mes envies et était fidèle à mes convictions... un bilan positif plutôt correct si on oublie les expositions répétées aux MST et le fait que c’est surement ce comportement « exemplaire » qui a conduit Elias dans un lit d’hôpital… J’imagine que je devrais être rassuré à l’idée que ça ne soit qu’une hépatite… de ce que je sais, ça se soigne ces trucs-là… suffit d’être soigné… chose qui aurait pu être faite bien plus tôt si je m’étais soucié de lui… ok je ne suis pas sa mère, mais tout de même. Il se fait du soucis des que je tousse… pourquoi est-ce que ça n’a pas été mon cas ? « Le pire dans l'histoire, c'est que ce qui m'emmerde le plus est de devenir un cliché ambulant. J'ai déjà hâte de l'annoncer à mon père et à ta mère tiens. » Sans le vouloir, je lâche un rire nerveux. Non pas que ça m’amuse, bien au contraire… c’est juste qu’il n’a pas idée à quel point je ne suis pas prêt pour ce genre de remarques. Je me sens suffisamment coupable comme ça pour qu’il en rajoute une couche avec son changement de bord et nos problèmes familiaux. Je sais qu’il ne le pense pas, mais j’ai juste l’impression que tout ça c’est à cause de moi. Si j’avais tout gardé pour moi, on n’en serait pas là. Ma mère serait heureuse, son père ne le regarderait pas différemment et surtout, il ne serait pas malade. « Je ne pense pas que ma mère serait surprise ou triste… » Dis-je finalement en me relevant du lit. « Je vais chercher quelque chose à manger, tu devrais… » Je relève les yeux vers lui et suis surpris de le trouver endormi… lui qui avait tant de mal à dormir ces derniers temps… il est servi. Avec un sourire – vrai pour une fois – je m’approche de lui, l’embrasse et ose un « Je t’aime… » Je sais qu’il ne m’entends pas et c’est bien ça l’idée… ce n’est pas la première fois que je le pense ou le dit… mais bizarrement, je ne lui ai jamais dit en face… j’imagine que je suis juste effrayé à l’idée d’être aussi vulnérable face à une personne consciente… Ce n’est pourtant pas faute de connaître la réciprocité.
Dans les couloirs de l’hôpital, je croise plusieurs infirmières dont celle qui s’occupe d’Elias. Sans un mot pour moi, elle me sourit, pleine d’empathie. Je force un sourire et fonce directement vers la machine à café dans laquelle j’introduis les dernières pièces qu’il me reste. Tout en écoutant les ronronnements de la machine, j’essaie de me vider l’esprit. De faire un bilan de tout ça. Outre la maladie, on a vécu de bon trucs… j’espère juste que toute cette histoire ne changera pas l’idée qu’il se fait de moi… Ouep… rien de tel pour penser à autre chose que remettre en question son petit-ami… Après mon café, je retourne dans la chambre d’Elias et m’installe à côté de lui. Pendant près de dix minutes, je le regarde dormir comme un de ces psychopathe de film d’horreur. Mais très vite, le sommeil prend le contrôle de mon corps et en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, je m’endors, sagement installé sur ma chaise. Mon sommeil est plus lourd que prévu. A moitié dans le pâté, j’émerge avec un mal de dos de tous les diables. Quand je finis par ouvrir les yeux, j’aperçois Elias qui me regarde. « Hey… » Je souris cinq secondes avant de me souvenir d’où je suis et ce que je suis censé attendre. Paniqué à l’idée d’avoir tout raté, je jette un coup d’œil à ma montre. Deux heures… j’ai dormi deux heures… j’imagine que c’est le problème quand on est du genre gros dormeur… « Putain… est-ce qu’ils sont déjà passés ? Ils t’ont dit quelque chose ? » Je me redresse et fait le maximum pour reprendre le contrôle de mon corps. Je m’en veux. Je m’en veux de m’être endormi, de ne pas avoir été avec lui à son réveil. « T’aurais dû me réveiller… » Je grogne plus que je ne parle, frottant mes mains sur mon visage à moitié endormi. J’espère juste ne pas avoir raté le plus important…
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(✰) message posté Dim 22 Mar 2015 - 17:48 par Invité
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Je vois bien que mes paroles ne le rassure pas plus que ça mais je n'ai pas la force d'insister. Est-ce que si l'infection vient de lui je finirai par regretter toute notre relation? Non. Je n'ouvrirai pas non plus une bouteille de champagne mais je connaissais les risques tout comme lui lorsque j'ai fait le con, ce n'est pas en l'accusant que je vais me sentir mieux... Encore moins en le voyant culpabiliser. « Je ne pense pas que ma mère serait surprise ou triste… » Je plisse les yeux, à moitié choqué mais surtout dégoûté qu'il le croit. Madison n'est certainement pas notre plus grande fan... Mais de là à dire qu'elle soit complètement insensible si son fils se retrouve avec une hépatite, j'en doute. Après, si ça ne concerne que moi... J'imagine presque les bonds de joie quand elle lui prouvera par A + B qu'il ne peut pas rester avec moi. Plongé dans mes réflexion, je sombre petit à petit et entend la voix de Romeo au loin sans parvenir à m'y accrocher pour ouvrir les yeux. Je suis épuisé, au bout du rouleau et rêve de ne me réveillé que dans deux jours, complètement guérit - on peut rêver.
« Je t’aime… » J'ouvre les yeux lorsque je sens qu'on bouge à ma perfusion. L'infirmière ainsi que le médecin sont de retour dans la chambre mais mon regard se pose sur Romeo qui dort profondément. Je rêve tellement de l'entendre me le dire que j'en viens à me convaincre que c'était réel, que ce n'est juste pas mon imagination ou les médicaments. Peut-être parce qu'aujourd'hui, plus que n'importe quel autre jour, j'ai besoin de le savoir. Je fais signe au médecin de ne pas le réveillé et dégluti, près à entendre la sentence. J'aimerais qu'il soit éveillé pour ne pas avoir à lui annoncer moi-même le désastre plus tard mais je reste soulagé qu'il dorme. Si j'ai été capable de rester plutôt calme jusque là, je sens à présent la peur me ronge et je ne veux pas qu'il s'inquiète de ma réaction. « Nous avons de bonnes nouvelles. »Il n'a rien. Je souris, bien que mes lèvres tremblent nerveusement. C'est tout ce que je voulais... Pourtant de savoir que je suis le seul porteur du virus m'inquiète d'autant plus. « Votre mari n'a aucun signe d’hépatite, et il en va de même pour vous. » Je fronce les sourcils. Ces pauses frénétiques dans leurs paroles me donnent envie de leur sauter à la gorge : qu'ils accouchent bordel. C'est peut-être pire, je vais tout simplement crever et on ne sait rien y faire, fin de l'histoire. Ils finissent par m'expliquer qu'il s'agit d'un virus rare dont le nom comporte plus de lettres que mes prénoms et noms de familles complets réunis, curable. Je les écoute d'une seule oreille durant leur blabla et me concentre sur ma respiration pour ne pas me mettre à pleurer. J'imagine que je n'avais pas réaliser à quel point le verdict me faisait peur... Il ajoute un antibiotique à mon intraveineuse et ressorte comme si le fait de m'avoir annoncer une hépatite par erreur - bon ok ils ont dit " de grandes chances " mais tout de même - n'était pas important puisque ce n'était pas le cas. Je suis soulagé mais je leur en veux. Je me débats pour attraper mon téléphone et envoyer un message à maman pour lui signaler mon besoin qu'elle garde Noam encore cette nuit pour " régler mes soucis avec Romeo ". Je vais bien finir par devoir lui dire que je suis hospitalisé puisqu'ils parle de deux semaines cloué au lit mais pas tout de suite... Ils débarqueraient dans l'heure ici. Le regard posé sur Romeo, j'hésite à plusieurs reprises à le réveiller pour lui annoncer la bonne nouvelle mais me rétracte. Il a besoin de sommeil autant que moi... J'essaye de trouver un indice dans mes souvenirs qui me signale si je rêvais ou pas un peu plus tôt, mais le scanner encore et encore dans son sommeil ne m'apporte aucune réponse. « Hey… » Je pince les lèvres pour me retenir de sourire et lève légèrement la main pour lui faire un signe. « Putain… est-ce qu’ils sont déjà passés ? Ils t’ont dit quelque chose ? » Je me mords la joue et m'en veux de ne pas l'avoir rassuré plus tôt.... Mais il ne s’inquiétait pas en dormant, il était paisible, enfin. « T’aurais dû me réveiller… » Je lève les épaules. Pourquoi faire? Pleurer ensembles? Ouvrir une bouteille de champagne? Nous n'aurions fait ni l'un ni l'autre. « T'avais l'air d'en avoir besoin. » Dieu sait ce qu'il avait fait la nuit précédente, mais j'imagine qu'il n'avait pas vraiment fermé l’œil - ou il avait pioncé correctement et je m'accordais beaucoup trop d'importance, who knows. « J'ai envoyé un message à ma mère pour qu'elle garde Noam cette nuit. Apparemment je ne vais plus quitter cette chambre pour les deux semaines à venir. » Je lève les yeux au ciel agacé, quand en soit je ne le suis pas vraiment. Comme tout personne normalement constituée, je déteste l’hôpital et me retrouver cloué au lit... J'aimerais rentrer chez moi et m'occuper de mon fils... Mais en comparaison au traitement auquel je me préparais, c'est banal. Je cherche mes mots, n'ayant aucune idée de comment lui annoncer mais puisqu'il s'agit d'une bonne nouvelle, ça n'a pas grande importance tant que j'en viens aux faits et vite. « On va pouvoir investir le budget capote dans autre chose... » Je lui souris comme si le budget en question allait nous sauver de finir à la rue.
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(✰) message posté Dim 22 Mar 2015 - 21:19 par Invité
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En frottant mes mains contre mon visage, j’essaie de me débarrasser de la torpeur dans laquelle je me suis embourbé. Car j’ai beau avoir dormi près de deux heures, j’ai l’impression d’être encore plus fatigué qu’avant. J’imagine que dormir assis sur une chaise n’est pas le meilleur moyen de récupérer d’une nuit blanche… J’en viens presque à regrette mon canapé… étroit et grinçant… « T'avais l'air d'en avoir besoin. » Laissant mes mains tomber sur mes cuisses je souris à la fois amusé et enquiquiné par cette habitude qu’il a de ne penser qu’aux autres… et puis qui dit que j’en avais besoin ? Mon envie de dormir vaut-il mieux que mon envie de le savoir en bonne santé ? Pas vraiment… A choisir, j’aurais préféré enchainer sur une nouvelle nuit blanche… J’aurais toujours le temps de dormir plus tard… D’ailleurs, j’en oublie presque le plus important : les résultats. « J’ai surtout besoin de savoir ce qui s’passe… » J’essaie de rester le plus agréable possible. D’abord parce que je ne suis pas en colère et ensuite parce qu’il n’a pas fait ça contre moi… Mais le fait est que ma nouvelle migraine n’aide pas à être le plus diplomate possible. « J'ai envoyé un message à ma mère pour qu'elle garde Noam cette nuit. Apparemment je ne vais plus quitter cette chambre pour les deux semaines à venir. » Je fronce les sourcils, agacé qu’il tourne autour du pot comme si sa santé était le cadet de ses soucis. J’en ai rien à foutre de sa mère – sans offense, et du temps qu’il va passer ici… moi, ce que je veux savoir, c’est s’il est malade et ce à quoi je dois m’attendre ! « On va pouvoir investir le budget capote dans autre chose... » Une seconde… deux secondes… Ok c’est bon j’ai fini par comprendre – faut pas m’en vouloir, je suis encore à moitié endormi. Va savoir pourquoi, mon cœur s’emballe. Je sais que cela ne veut pas dire qu’il est en pleine santé ou quoi que ce soit… c’est juste rassurant de ce dire qu’il n’a rien qui puisse être relié à notre couple ou à nos petites séances de sport. Avec un sourire, je me lève et l’embrasse tout en prenant soin de poser mes mains sur ses joues. Une fois nos lèvres séparées, je plante mon regard dans le sien « Donc tout va bien ?… rien de grave ? » Il hoche la tête avec un sourire et je l’embrasse de plus belle. Mon cœur, rassuré, bat tellement fort que j’ai l’impression que je vais exploser. C’est avec le souffle coupé que je finis par détacher mes lèvres des siennes et pose mon front contre le sien. « Je t’aime… » Ok. On inspire, on expire… voilà, c’est dit… c’était pas si dur... enfin, si on met de côté les tremblements et le cœur qui bat à cent. A croire que je vais me liquéfier sur place… J’en viens presque à me demander si c’est ce qu’il ressent à chaque fois qu’il me le dit… à moins que ça soit le stresse qui retombe et m’engourdit… Tout ce que je sais que je ne regrette rien… Pour une fois dans ma vie je ressens le besoin de le dire, le besoin de le faire savoir, le besoin de le crier sur tous les toits s’il le faut. Parce qu’après toutes ses heures à douter, à avoir peur… je peux enfin dire que je suis sûr de mon choix, sûr de mon couple mais surtout sûr de ce que je ressens. Je sais que rien n’est éternel… que cela ne pourrait durer qu’un temps, mais pour être franc, j’en ai rien à foutre. Je compte bien profiter de chaque moment et ne plus me cacher derrière une fierté mal placée. Toujours le front collé au sien, je souris « Faudrait que j’aille te chercher des affaires… et quand je reviens, tu m’diras ce que je dois blâmer pour avoir raté un mois de jambes en l’air… » Ouais bah on se refait pas hein ! Je l’embrasse une énième fois, m’arrête et recommence… je pourrais faire ça toute la nuit s’il en était capable… « Je t’aime… » Par pitié, que quelqu’un m’arrête… parti comme c’est parti, je vais finir par commettre un viole émotionnel. Encore une fois, je souris et l’embrasse.
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(✰) message posté Jeu 26 Mar 2015 - 18:49 par Invité
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En dehors du fait qu'il a clairement besoin de sommeil, j'ai aussi gardé à l'esprit qu'il était à la base rentré à l'appartement pour récupérer ses médicaments. Trop concentré sur notre possible réconciliation, je n'avais pas fait attention s'il avait eut le temps de les ingurgiter avant que je ne plonge dans le brouillard. « J’ai surtout besoin de savoir ce qui s’passe… » Depuis quand était-il devenu aussi chiant et protecteur que moi? Je plains sincèrement Noam s'il nous a sur le dos H24 tour les deux pour le restant de ses jours. Sauf que je ne peux pas décemment lui en vouloir de tenir à savoir, j'ai été rassuré et son tour est venu. Il se lève pour m'embrasser et je laisse ma main libre - mon autre bras étant relié au baxter... - se perdre dans sa nuque. Un baiser, un vrai. Pas un que j'ai quémandé pendant des heures et qu'il me donne par pitié ou pour que j'arrête de le faire chier. En quelques secondes, j'ai l'impression que tout nos problèmes se sont envolés et de le retrouver comme au début, ce qui est utopique mais le fait d'y croire suffit pour me donner un peu de courage (dont j'ai besoin pour garder les yeux ouverts). « Donc tout va bien ?… rien de grave ? » Je hoche la tête. Même si nous n'en en sommes pas au point de dire que c'est la grande forme, comparé à ce qu'on a pu prédire, tout va pour le mieux. Ses baisers sont presque douloureux tant ma peau est sensible et mon corps faible, mon cœur s'emballe un peu plus à chaque seconde et je vois mon énergie s'envoler juste en les lui rendant mais peu importe. J'irai mieux, vite. Bientôt. Romeo nous sépare à nouveau et ma main presse son t-shirt machinalement pour ne pas qu'il s'éloigne. « Je t’aime… » Si j'étais à bout de souffle il n'y a pas deux secondes, il est à présent coupé et moi bouche bée. Je me raccroche à son regard, ayant l'impression de faire une chute de 4000 mètres mais incapable de la moindre réaction, en dehors de mon cœur qui s'emballe. Je suis au bon endroit pour être réanimé, voyons le bon côté des choses. Je le savais... Je n'ai jamais insisté pour qu'il me le dise, parce qu'un seul regard suffisait pour que je sache. Il n'empêche que l'entendre, au moment ou j'en ai le plus besoin... Il n'y a rien qui pouvait plus me rassurer que ça. Je parviens à reprendre mes esprits et lui sourire, sachant parfaitement à quel point ça a sans doute été difficile pour lui de s'ouvrir à ce point, mais je reste muet. « Faudrait que j’aille te chercher des affaires… et quand je reviens, tu m’diras ce que je dois blâmer pour avoir raté un mois de jambes en l’air… » Je lève les yeux au ciel et m'autorise à respirer à nouveau quand il rompt ce silence et que ses lèvres viennent écraser mon sourire. Pensé à tout ce qui est maintenant dernière nous est la dernière chose que j'ai envie de faire maintenant, même s'il faudra bien lui donner brièvement quelques informations sur mon état de santé. « Je t’aime… » Je me relève sur les coudes, sourire amusé collé aux lèvres. « Tu vas finir par t'étrangler... » C'est clairement l'impression qu'il me donnait à chaque occasion ou j'ai pu lui dire, qu'il allait s'étouffer s'il osait me le dire en retour... j'ai bien le droit de le taquiner un peu avec ça... Ou pas, sachant qu'on a pas toujours le même humour à ce sujet. Je prends appui sur sa nuque pour nous rapprocher à nouveau et l'embrasse à mon tour pour ne pas lui laisser la moindre chance de râler. « Je t'aime. » Je murmure contre ses lèvres et dépose un nouveau baiser sur ses lèvres avant de me détacher pour laisser mon corps se reposer à nouveau contre le matelas, cette position demandant plus de force que je n'en dispose. « Et je suis désolé de ne pas t'avoir écouté plus tôt. » Je fais une légère moue et entremêle nos doigts que j'observe. J'ai bien faillit tout foutre en l'air en voulant jouer au grand - ou par peur du verdict plutôt, leçon retenue. « Oublie pas tes médocs en passant à l'appart'. » Détourer l'attention et me pré-occuper de lui plutôt que de moi me semble être un bon plan pour ne plus y penser et retrouver une certaine normalité.