"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Put your name on it ♪ Owen 2979874845 Put your name on it ♪ Owen 1973890357
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() message posté Lun 22 Déc 2014 - 23:24 par Invité

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Ce fut l'une de ses dernières soirée de l'année, ce qui fut le plus intéressant c'est les hommes qui était présent se soir là au Cabaret. Il y en avais pour tout les goût : Le dépressif qui se noie a coup de Gin tonic, le patron qui n'est là que pour se taper la tête contre la table ou profiter d'un rail de cocaïne. Les obsédé sexuelles qui reluques les danseuses en se tenant fermement l'entre jambe. Ce que je regrette de mon passé, c'était sûrement l'assurance que m'apportait la Matrone. Au moins je tombait jamais sur des hommes dans ce genre, des hommes réglo qui avait toujours de quoi payer. La satisfaction du travail bien fait. Mais bon je n'étais pas là pour ça. Cela faisait deux ans que je travaillais dans ce club et pourtant je connaissais déjà tout le monde. J'aurais pas cru avoir un bon relationnel avec les gens au travail. La réhabilitation fut très dur n'empêche…

« Mesdames et messieurs… Veuillez accueillir la douce et piquante à la fois River Song. » Oui on ne choisit pas son nom de scène. Je ne voulais pas garder que River c'était mon nom de prostitué ça aurait fait taches. C'est bien en voyant un épisode de Doctor Who que l'idée m'est venue. J'arrivais sur scène avec les autres danseuses habiller d'un mini short et d'un soutien gorge de couleur uni et épais pour ne trop montrer mon anatomie. J'avais fait un nœud avec mes cheveux pour faire une queue de cheval. Je pouvais déjà remarqué l'excitation de la queue de cheval sur un type. Je commence a faire la chorée. Je prenais plaisir a danser j'adorais ça, l'exercice physique rien de tel pour se dépenser et suer un bon coup. Mais je jouais de mon corps j'étais là pour plaire aux clients ça ne changeait pas tellement de mon ancien métier sauf que ça me coûter nettement moins cher en capotes. Vers la fin sur les pas finaux, je glissa sur le sol tombant sentant un crack au niveau de ma cheville. Une douleur s'empara de ma cheville, je grimaça sans hurler. Les autres danseuses m'aida a a sortir de scène. C'était douloureux et une des filles me proposa de m'emmener à l’hôpital. J’acceptai volontiers je prenais ma veste sans pour autant me changer je souffrais assez tout de même. Je prit mon sac sortant un flacon d’ibuprofène j'en avala un avec de l'eau histoire de faire passer la douleur et hop direction le GOS hospital. Je n'étais une partisente des hôpitaux, généralement je ne tombait jamais malade et puis l’hôpital de Kilkenny n'étais pas franchement un exemple type. Je préféré aller au planning familiale pour mes prises de sang, ils me prenaient moins la tête en tout cas.

Arriver dans le hall des urgences ma collègue me laissa et une infirmière me prit en charge, je lui expliqua ce qu'il sait passer, j'ai glisser sur scène et ma cheville s'est tordu j'ai entendu un crack et me voila ici. Elle me demanda de remplir une fiche d'admission. Je prend la tablette et commença a sortir mes papier après une bonne heure et deux café bien corsé. Je remarqua l'heure sur une pendule il était 23heures. Ça devait être encore a moi sur scène et mon interprétation de Man ! I feel like a woman. Je vais me faire passer un savon je le sentais déjà. C'est à ce moment qu'on prononça mon nom, accompagner d'un infirmière qui prit les rennes de mon fauteuil roulant m'accompagnant a une salle d'examen, me disant d'attendre là que le médecin n'allait sûrement plus trop tarder. Elle me demanda de m'asseoir sur le brancard, ce que je fis croisant mes jambes posant mon sac sur le fauteuil j'attendis le médecin, ouvrant ma veste trouvant la chaleur des hôpitaux était suffocante.

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() message posté Dim 28 Déc 2014 - 17:06 par Invité

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Le portable en main, j'envoie mon dernier petit sms, afin d'achever cette pause que j'avoue avoir mérité. Le sourire aux lèvres, je réfléchis à ce que je pourrais bien envoyé à Julia, qui aujourd'hui, est restée à la maison avec les enfants. Ils doivent surement être bien au chaud, avec du chocolat, des cookies, devant de bons films.

" Gardez-moi des cookies. Je passerai tout à l'heure après ma garde... Tu me manques déjà. Ton Owen"

Et encore une fois, le sourire aux lèvres, je m'imagine déjà à la maison, embrassant amoureusement la femme que j'aime, à l'abri des regards, car les enfants ignorent tout de cette "nouvelle" romance. Avec Julia, nous avons unanimement décidé d'attendre le réveillon de Noel pour officialiser les choses. Nous-même, nous sommes un peu perdus. Avouons-le, ça n'est pas facile de passer d'une amitié de vingt ans à une romance toute récente. Toutefois, il nous en aura fallu des péripéties pour en arriver là, tellement, que je profite à présent de chaque instant. Une fois le sms envoyé, je range mon portable dans le casier, ma pause est terminée, il me faut regagner le service des urgences. Je prie un dieu quelconque, d'être clément ce soir et de ne pas ramener trop de bonnes âmes auprès de lui. Je suis surement naïf de croire que ma prière sera exaucée. Nous sommes en plein grand "rush" de Noel, il est évident que nous allons subir le traditionnel afflux "d'accidenté de noël", comme je me plais à les nommer chaque année. Mais bon, je ne vais pas me plaindre, mon métier n'est-il pas de sauver des vies ? "Pas de repos pour les bobos", me dis-je intérieurement avant de rejoindre "la mine". Au passage, je ne manque pas de saluer, certains collègues qui viennent où de terminer leur journée dans le meilleur des cas, ou de la commencer, dans le pire. Puis passé ces formalités, je rejoins le service des urgences et commence ma garde. J'avance ainsi vers le premier lit, prends connaissance de la tablette placée en son bout. Et après une rapide lecture, je comprends qu'il est question d'un sans domicile fixe. Je relève la tête et fais signe à une jeune interne qui s'approche à vitesse constance

-Vous lui avez donné quelque chose ?
-De quoi le calmer…
-Je suppose qu'il était ivre ?


Pourquoi poser la question alors que j'en connais la réponse. Ce pauvre homme a tous les symptômes d'un fort alcoolisme. Cette triste image me confronte de pleins fouets à mes anciens démons.

-Trouvez-lui des vêtements propres et à manger. Évitons de trop le surcharger en médicaments. Apportez-lui aussi quelques petites choses à manger !
-Mais docteur... c'est...
-C'est ? Un sans domicile fixe ? Merci pour la précision, je n'avais pas remarqué. Si ça vous emmerde de vous occuper de ce pauvre homme, alors je vous conseille de rendre votre blouse sans plus attendre. Nous sommes des médecins, notre job consiste à sauver des vies et peu importe qu'il s'agisse ou non d'un sfd. Ici, tout le monde est logé à la même enseigne.


Non je ne suis pas un humaniste à la con. Oui, je suis un ancien alcoolique. Non, je ne cherche pas à attirer l'attention sur une quelconque bonne action. Oui, j'en ai ralle le bol de voir des internes se conduire de la sorte. Ils n'ont pas à être sélectifs, ils doivent s'occuper de tout le monde. Il faut que je me calme, j'ai autre chose à faire que sermonner ces crétins. Sans plus attendre, je m'éloigne de la jeune interne et retourne à mes consultations. Pour une fois, je n'ai pas trop à me plaindre, il faut croire que le dieu que j'ai invoqué a entendu ma prière. Ce soir, les urgences ne débordent pas, évidemment ça n'est pas le désert, il y a toujours quelques âmes en peine qui trainent dans les couloirs dans l'espoir de se faire soigner. La plupart sont pourvues de petites blessures, le genre de travail qu'on peut facilement déléguer aux internes et je ne m'en prive pas. Ne me jetez pas la pierre, ils sont aussi là pour nous alléger et je ne suis pas le seul à le faire.

Une heure s'écoule puis deux, je ne suis pas surchargé de travail et très honnêtement, je ne vais pas m'en plaindre. Les urgences sont quasi désertes, je me permets donc d'aller prendre un thé, car oui, je n'ai toujours pas repris le café au grand dam de Julia, qui peine à croire que moi, Owen Reagan, je sois capable de me passer du saint café noir de notre cher hôpital. Comme quoi les miracles existent et j'en suis la preuve vivante. Passé le distributeur, je me délecte de mon thé et passe par l'accueil pour saluer Clarisse qui termine enfin sa journée. Je lui demande de saluer toute sa petite famille de ma part. Je finis par retourner aux urgences, il ne faudrait pas qu'on pense que je me tourne les pouces. Je retourne enfin en salle d'examen pour enchaîner rapidement (je l'espère) mes toutes dernières consultations. Je croise en chemin l'une des infirmières qui m'arrête pour me tendre la fiche d'admission de ma future patiente

-C'est une jeune femme qui s'est peut-être tordu la cheville, mais rien n'est moins sûre.
-Je vais examiner ça alors, merci !


Je prends la fiche disposée sur la tablette et entre dans la salle de consultation, où m'attend une charmante jeune femme, qui a sa veste, légèrement, voir un peu trop ouverte à mon goût. Je reprends en main la fiche d'admission et tente de lire l'écriture incurvée et à peine lisible de la jeune demoiselle qui me fait face

-Bonjour ! Je suis le docteur Reagan, c'est moi qui vais vous examiner. Vous êtes bien mademoiselle Aonghusa ?


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() message posté Lun 29 Déc 2014 - 2:32 par Invité

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Je détestais les hôpitaux, c’était bien a seule chose qui me hantait à chaque fois que je dansais. C’était  de me retrouver là, parce que j’ai été encore maladroite sur scène. J’étais assise sur le brancard, les jambes croiser à examiner ce qui m’entourer, tous ses trucs qui sortait des murs, entendre le bip agaçant du voisin d’à côté. Entendre le calme c’était ce qui était le plus perturbant. Je n’aimais pas l’ennui. Je n’osais pas bouger ma jambe, ma cheville me faisait énormément mal, j’évitais de trop m’exciter cela ne risquerait rien… ‘ Si cela se trouve… Ton médecin vas être grave canon t’auras pas perdu ta soirée’ voilà que sa voix me revenait en tête, ma collègue était idiote, mais je dois avouer que ça pourrait m’occuper l’esprit. J’eu un sourire, qui s’efface quand j’entendis la porte s’ouvrir. Le doc’ empressa le pas, le nez figer sur ce qui me semblait être mon dossier d’admission, il avait une carrure plutôt impressionnante, ça change des petits gringalet que je pouvais croiser durant mes journées au Times. Quand il leva la tête je pouvais remarquer son visage marquer et ses yeux clair, ses cheveux blond qui fut illuminer par les néons qui pouvait que aveugler un nouveau-né :
-Bonjour ! Je suis le docteur Reagan, c'est moi qui vais vous examiner. Vous êtes bien mademoiselle Aonghusa ? me dit-il d’un air condescendant. Mon dieu j’avais du mal avec les médecins. Je fis une grimace alors qu’il prononça mal mon nom de famille. Je savais que c’était du pur Gaëlique mais quand même ! Je me souviens encore de mon entretien avec le directeur générale du Times UK. Quand il m’a fait rencontrer Julian le rédacteur en chef et qui lui dit mon nom… Il l’a faisait a l’anglaise : McGuiness. Et bizarrement je pouvais admirer Julian qui souriait comme un enfant qui venait de trouver le trésor de Raquam le rouge.
- Mac Aonghusa, Isobel Mac Aonghusa. Je ne vous en pas. Disais-je en souriant amusé par la situation, je dois bien avouer que cela était fréquent qu’on se trouve sur mon nom de famille et vu l’heure qu’il était-il pouvait avoir toutes les excuses du monde entier que je ne lui en voudrais pas. Je décroisai mes jambes pour le laisser m’ausculter en lui disant :
- Je suis danseuse dans un cabaret et se soir lors de la première représentation, j’ai glissé et j’ai entendu un crack suivit de cette douleur persistante… J’ai pris un ibuprofène il y a environ 2 heures avant que j’arrive… Et je dois bien vous avouez que la douleur est bien revenu… lui avouais-je en grimaçant légèrement après avoir bougé ma jambes. Cela me faisait quand même un mal de chien.


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() message posté Jeu 1 Jan 2015 - 2:44 par Invité

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Je suis médecin, depuis presque la moitié de ma vie. Dis comme ça, cela parait pompeux, voir présomptueux. On pourrait ainsi croire que je me pourvois d'une sagesse quelconque au vu de mes longues années d'expérience, mais non. Je ne suis ni sage, ni présomptueux. Initialement, je me prédestinais à une carrière dans l'armée, comme mon père, bardé de distinction et de médaille. Un type droit, honnête, presque trop vertueux et pourtant, il faut toujours prendre le temps de se méfier des apparences. On ne voit jamais ce qui se passe vraiment, quand la porte de notre voisin se ferme. Avec mon père, cette métaphore prenait tout son sens. Mais même avec moi son fils, la porte restée close. Jusqu'à ce que je prenne l'initiative de l'ouvrir pour trouver ce type en fâcheuse position. J'aurai préféré être aveugle ce jour-là, ou absent, cela m'aurait évité de faire chuter de son piédestal, l'homme pour qui j'avais tant d'admirations jusqu'alors. J'aurai tout fait pour le rendre fier de moi, quitte à embrasser la même carrière, me pourvoir des mêmes honneurs, mais après l'avoir surpris à se faire tailler une pipe par une femme qui n'était pas la sienne, mes rêves d'honneur et de fierté se sont envolés aussi rapidement que son pantalon est tombé quand sa maîtresse l'a rejoint. Je n'ai pas cherché à comprendre, je n'ai pas cherché à l'entendre, je suis parti. J'étais encore jeune par chance, quand on a presque 20 ans, il est toujours facile de trouver une voie de secours. Alors j'ai dit « bye bye » à l'armée et « bonjour les études de médecine ». J'ai quitté ma belle et tendre Irlande pour Londres et me voilà presque vingt ans plus tard, la blouse blanche et le stéthoscope apparent. Je n'ai toujours pas eu l'occasion de parler à mon père depuis. Quand je dis parler, j'entends par là, avoir une vraie conversation sans regard assassin et sans rancune tenace. Quand j'étais en cure, j'ai promis à ma mère de faire un effort, mais j'ignore encore si je saurais capable de tenir cet engagement.


Ma nouvelle patiente n'était pas désagréable à regarder, mais j'avais mieux à la maison et il me tardait de rentrer pour être auprès de celle à qui je ne cessais de penser depuis mon retour d'Irak. Professionnel jusqu'au bout, je me repris et observa du coin de l'œil la charmante jeune femme qui se mit à sourire lorsque, maladroitement, je prononçais son nom.

« Mac Aonghusa, Isobel Mac Aonghusa » Dit-elle en rectifiant ma maladroite prononciation. À mon tour et par politesse, je lui rendis son charmant sourire tandis qu'elle décroisa ses jambes pour que je puisse facilement l'ausculter plus facilement.

« Hum intéressant ! Irlandaise ? Je pose la question, mais je connais la réponse. Vous avez un petit accent. Pardonnez-moi d'avoir écorché votre prénom. Je suis inexcusable étant moi-même irlandais. Vous venez d'où ?»

Un médecin doit soigner, c'est évident, mais il est important que le patient soit à l'aise avant de commencer les premiers examens. Je mets un point d'honneur à respecter cette règle que je me suis moi-même imposé depuis mes débuts.

« Je suis danseuse dans un cabaret et se soir lors de la première représentation, j'ai glissé et j'ai entendu un crack suivit de cette douleur persistante... J'ai pris un ibuprofène il y a environ 2 heures avant que j'arrive... Et je dois bien vous avouez que la douleur est bien revenu... »

Je prends un siège, m'approche de la jeune femme et prend en main la jambe accidentée.

« Je ne veux pas vous alarmez, mais en général, lorsque l'on entend un crack, ça n'est jamais bon signe. L'acide alpha-méthyl ou ibuprofène pour le commun des mortels et le genre d'anti-inflammatoire que je préconise généralement pour soulager les symptômes de l'arthrite. Je doute au vu de votre âge que vous soyez dans ce cas de figure. Il est aussi très utile comme analgésique surtout en cas d'inflammation. Désolé pour le cours sur les médocs, mais si je vous dis tout ça, c'est pour vous éviter de refaire les mêmes erreurs. Bref, passons ! Dites-moi tout, sur une douleur de 1 à 10, où est-ce que vous vous situez ? Et pouvez-vous s'il vous plaît me dire où vous avez mal, que je puisse localiser la zone du traumatisme et vérifier si oui ou non il y a une fracture. »


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