(✰) message posté Sam 20 Déc 2014 - 15:57 par Invité
Cecilia May Weaver-Lance
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Elle est la fille de Charles Weaver et d'Ingrid Lance. Sa mère a insisté pour qu'elle porte son nom en dernier, et son mari n'a jamais bronché. PRÉNOM(S) : Cecilia, mais tout le monde l'appelle Cece. Son second prénom est May, le mois de la rencontre de ses parents ainsi que son mois de naissance. ÂGE : vingt-six ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le deux mai mille neuf cent quatre vingt huit à Amsterdam, Pays Bas. NATIONALITÉ : anglaise. STATUT CIVIL : in a relationship with icecream. MÉTIER : journaliste politique et chroniqueuse télé. TRAITS DE CARACTÈRE : bornée, piquante, charismatique, ambitieuse, spontanée, surdouée, enjôleuse, brisée, loyale, énergique, bosseuse, indépendante, féministe, rancunière, inaccessible, déconneuse, maniaque, autoritaire. GROUPE : black cabs.
My style, my life, my name
Cecilia est la fille de Charles Weaver, un modeste fleuriste, et Ingrid Lance, une juriste renommée. Aujourd'hui encore, elle tente de donner un sens à l'amour qui unissait ses parents. ‣ Elle est née à Amsterdam alors que ses parents étaient en voyage. Elle est née deux mois avant le terme, accompagnée d'une jumelle nommée Jade. ‣ Grâce à sa mère, elle a eu une enfance confortable. C'était elle qui dirigeait la famille, qui l'a toujours dirigé, voir manipulé. Elle a toujours pris le pouvoir face à son mari, qui, aveuglé par l'amour qu'il portait à sa femme, l'a laissé faire. ‣ Cece a toujours eu une relation fusionnelle avec son père, et des rapports conflictuels avec sa mère. Elle n'a jamais été assez bien aux yeux de sa mère. ‣ Elle a été éduquée pour réussir, pour être la meilleure dans tout, et à l'âge de dix ans, des tests ont révélé qu'elle était surdouée. Elle a sauté deux classes. C'est une Hermione Granger, en résumé. ‣ Le 7 juillet 2005, sa vie à basculer alors que ses parents et sa soeur l'emmenaient à un concours. Une bombe a explosé dans les couloirs du métro de la station Russel Square/King's Cross et a coûté la vie à son père et sa soeur. ‣ Elle ne s'est jamais pardonnée la mort de son père et de Jade, et s'en pense aujourd'hui encore responsable. ‣ Après la mort de son mari et de sa fille, la mère de Cecilia n'a fait que pousser Cece à la perfection. Mais rien de ce qu'a fait Cece n'a jamais contenté sa mère. Elle essaye toujours d'être la meilleure, de progresser, simplement pour avoir la reconnaissance d'une mère meurtrie par la mort de l'amour de sa vie. ‣ Grâce à son charisme et ses grands diplômes, elle a très vite trouvé un emploi dans le journalisme et est passionnée par les affaires politiques qui secouent le pays. Elle est également chroniqueuse télé et est souvent invitée aux débats politiques. Elle aimerait faire carrière dans la politique par la suite. ‣ C'est une workaholic, son travail occupe une place importante dans sa vie, ce qui ne lui permet pas d'avoir une vie sentimentale stable. Elle finit toujours par quitter ses amants, préférant se plonger corps et âmes dans son job. Elle enchaine les petites aventures sans jamais s'attacher. ‣ Les relations sérieuses l'effraient, tout comme les enfants. ‣ Elle renferme une grande colère contre sa mère, sans jamais avoir le courage de se dresser face à elle. Elle espère encore déceler de l'amour dans ses yeux. ‣ Elle a un labrador prénommé Nala, son bébé. ‣ Elle est effrayée par l'abandon, et refuse de s'attacher pour éviter de souffrir par la suite. ‣ C'est une cinéphile, elle s'accorde deux soirées dans la semaine pour aller au cinéma. En général, elle aime regarder des films étrangers en vo. ‣ On dit d'elle qu'elle a un sale caractère (surtout ses collègues masculins). Elle ne se laisse jamais marcher sur les pieds et vise toujours plus haut. ‣ Ses larmes n’ont pas coulé depuis la mort de son père et de sa soeur. Sa mère aime parler d’un blocage émotionnel.
PSEUDO : paper brain . PRÉNOM : loulou . ÂGE : dix-neuf ans . PERSONNAGE : inventé . AVATAR : queen meester . CRÉDITS : astoria + tumblr . COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : . CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: c'est peut-être le dc de Sam .
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(✰) message posté Sam 20 Déc 2014 - 15:58 par Invité
. DISAPPEARANCES HAPPEN. PAINS GO PHANTOM. BLOOD STOPS RUNNING. AND PEOPLE, PEOPLE FADE AWAY . Sa mère l'avait réveillé aux aurores d'une simple main posée sur son épaule. Cece émergea d'un court sommeil dans lequel elle s'était plongée après avoir passé une bonne partie de la nuit dans ses bouquins. Elle avait rarement laissé le stress s'emparer d'elle, mais ce jour-là avait quelque chose de différent. C'était comme la concrétisation d'un rêve, l'ultime réussite. Seulement, ce n'était pas son rêve. C'était celui de sa mère. C'était son concours, son avenir qui se jouait ce matin du 7 juillet 2005. Cece n'avait jamais demandé tout ça. Elle n'avait jamais voulu ce poids sur ses épaules. Mais elle avait toujours voulu faire plaisir à sa mère. Elle voulait, rien qu'une fois, lire dans ses yeux ce qu'elle cherchait depuis si longtemps : de la fierté. C'était ça son rêve. Elle ne voulait plus de ce regard froid posé sur elle, comme si elle n'était jamais assez bien, comme si elle ne le serait jamais. Aujourd'hui, c'était sa chance. Elle devait saisir cette opportunité, pas parce qu'elle en avait envie, ni parce qu'elle aimait ce qu'elle faisait, mais parce qu'il était temps pour elle d'avoir une mère. Il était temps qu'on soit fière d'elle. Alors lorsque les mains froides de sa mère tirèrent sa couette, elle se leva pour rassembler ses affaires et s'habiller rapidement. Son épreuve était à 9h, et son entretien à midi. Une boule se forma dans sa gorge alors que sa mère la suivait du regard dans tous ses mouvements. Elle en attendait tellement. C'était à elle de faire ses preuves. Cece passa devant sa mère pour rejoindre le salon, et y trouva son père et sa soeur, encore à moitié plongés dans le rêve dont ils avaient été tirés. Jade avait piqué une de ses robes dans l'armoire, une de ses favorites, et au lieu de s'énerver comme elle le faisait d'habitude, Cece fut amusée. Ca ne pouvait que lui porter chance. Et son père l'attendait prêt de la porte, manteau sur le dos et sourire malicieux aux lèvres. Un sourire se forma sur les lèvres sèches de la jeune fille alors qu'elle le rejoignait d'un pas trainant. Ils échangèrent un regard, et elle su qu'il comprenait. Il savait pourquoi elle faisait ça, pourquoi elle avait mis de côté ses propres rêves pour privilégier ceux de sa femme. Il posa une main sur son épaule, exerçant une petite pression réconfortante, avant d'ouvrir grand la porte pour faire sortir tout le monde. Ils avaient décidé de prendre le métro ce matin là, craignant que la circulation ne bouscule leur planning. Il était ensuite prévu qu'ils se retrouvent tous à leur brasserie habituelle pour partager un repas dont Cece ne pouvait qu'avoir hâte. Elle avait hâte que tout se termine, qu'une fois encore, on lui dise que ses compétences convenaient parfaitement à cette école, et qu'enfin elle puisse démarrer la nouvelle vie qui lui était promise. Ils s'arrêtèrent à la station King's Cross, et aux portes du métro, Charles Weaver entoura sa fille de ses bras. Le chaos ambiant l'empêcha d'entendre les mots que son père prononça à son oreille, mais elle se contenta de lui sourire en retour. Sûrement lui avait-il rappeler qu'il l'aimait, ou simplement lui avait-il souhaiter bon courage. Jade leva ses pouces en signe d'encouragement, et après avoir regarder sa montre pour la dixième fois depuis le départ de la maison, Ingrid Lance attrapa sa fille par les épaules pour l'entrainer en dehors de la station. Alors que son père et sa soeur disparaissaient dans la foule, Cecilia eut le temps de leur adresser un signe de la main; 'à tout à l'heure'. « J’espère qu’ils ne sont pas trop à cheval sur la ponctualité. » Sa mère se pressait devant elle, remontant les marches qui donnaient sur le dehors à une allure impressionnante. Cece, elle, marchait derrière, tentant de retrouver les mots que son père avait glissé à son oreille. Et c’est à cet instant qu’elle entendit à la détonation qui secoua le sol londonien. Un bruit sourd, inhabituel, effrayant. Comme tous les passants, la brunette perdit l’équilibre, secouée par le tremblement qui s’exerçait sous ses pieds. Et puis ce fut le trou noir. Des minutes s’écoulèrent avant qu’il soit possible de voir quelque chose. Un épais nuage de poussière s’était formé dans l’air, et le son provoqué par la bombe avait rendu son ouïe difficile. Cece ne voyait que l’agitation autour d’elle, les gens qui sortaient en courant de la bouche de métro, ceux qui filmaient la scène, ou d’autres vérifiaient qu’ils n’avaient pas été blessé. Péniblement, elle se releva. Elle était face au panneau de la station King’s Cross, immobile, seule. Elle ne s’était jamais sentie aussi seule. Et puis ses pensées se réorganisèrent lentement. Le métro, la bombe, Jade, son père. Son coeur chavira alors que ses jambes menaçaient de lâcher sous son poids. « Non… » Une larme roula doucement sur sa joue, traçant une courbe sur son visage poussiéreux. D’un geste, elle fit un pas vers la station, alors que des bras venait entourer sa taille pour la retenir. « PAPA ! JADE ! » Elle hurlait dans le vide, se débattait pour s’extirper de l’emprise qu’on avait sur elle, sans effets. Et puis elle sentie une larme sur ses épaules. Une larme qui roula le long de son bras. Doucement, sa tête se tourna vers la personne qui la retenait prisonnière. Le visage de sa mer lui apparut, déchiré, vide, froid. Glacial même. Une simple larme, une seule faiblesse. La première qu’elle voyait. La dernière qu’il lui serait donné de voir.
« Derniers mots de Charles Weaver à Cecilia : Je suis fière de toi. »
. GRIEF IS LIKE THE OCEAN. IT'S DEEP, AND DARK, AND BIGGER THAN ALL OF US . La robe noire était tristement posée sur son lit. Son père lui avait acheté deux ans auparavant, en lui disant que chaque famille décente avait sa tenue de funérailles, et que jamais il n’aurait pu la voir triste dans une de ses autres robes. Jamais il n’aurait pu la voir triste. Pourtant la peine sillonnait le visage fermé de Cece, son corps frêle et ses muscles au ralenti. La peine faisait partie d’elle, l’emprisonnait et serrait son coeur à chaque respiration. Elle l’empêchait de se lever, d’avancer. Elle était assise au bord de son lit depuis de longues minutes déjà, incapable de mettre cet habit maudit. Elle restait nue, simplement entourée de sa serviette, des gouttes s’échappant de ses cheveux encore mouillés pour venir s’écraser sur sa peau de porcelaine. Sa peau de pierre. Ce fut finalement le curé qui vint lui rappeler derrière la porte que la voiture partait dans trente minutes. Elle ne voulait pas y aller. Elle ne voulait pas se retrouver parmi ces gens, partager leur tristesse, voir la pitié dans leurs regards. Ils n’avaient pas le droit de souffrir, elle oui. Et elle souhaitait évacuer cette souffrance seule, ici, dans cette pièce qu’elle n’avait jamais connu aussi vide. Mais son père l’attendait. Jade l’attendait. Ils l’attendaient tous les deux. Elle devait le faire, pour eux. Elle devait se lever, avancer. Alors elle enfila cette robe qu’elle détestait, parce que son père n’aurait pas voulu la voir triste dans une autre. Elle rangea ses cheveux dans un chignon tiré, et couvrit ses cernes et ses yeux rouges de maquillage. Elle ne reconnaissait pas la fille qui la regardait dans les yeux. Elle enfila ses ballerines avant de rejoindre le salon. Un voile semblait couvrir les lieux, comme un lointain souvenir, une nostalgie palpable. Sa mère discutait avec le curé pendant que les invités l’entouraient de bonnes attentions et de petits plats cuisinés. La nausée s’empara d’elle alors qu’elle se fit violence pour participer à cette mascarade. Elle serra des mains, reçut des étreintes, sourit en retour. Elle joua son rôle jusqu’à ce qu’ils arrivèrent au cimetière où son père et Jade les attendaient. Leurs photos étaient posées sur leurs cercueils, et des mots entouraient les bouquets posés devant. ’Beloved father and husband, beloved daughter and sister’. Le curé prononça un discours sûrement préparé de toutes pièces par sa mère. Il parlait de faits sans intérêts, de petits moments de la vie de Jade et Charles, d’événements censés être marquants. Un discours qui plaisait à chacun, en adéquation avec la tristesse de chacun. Pourtant, le lendemain, chacun reprendrait sa vie telle qu’elle avait été laissé en venant ici. Le temps passerait, et ils oublieront. Elle n’oublierait pas. Soudain, elle se leva de sa chaise pour s’avancer vers l’endroit où le curé terminait son discours. Elle sentait sa mère fusiller son dos, elle qui voulait que cette cérémonie soit parfaite et diriger par ses soins de A à Z. Le curé fut étonné, mais lui céda sa place malgré tout. D’un geste, il l’invita à se poster devant les cercueils, et les yeux de l’assemblée se posèrent sur elle. À vrai dire, elle n’avait pas prévu de faire un discours. Elle n’avait pas prévu de parler, simplement parce que sa voix s’était éteinte avec eux. Mais quelque chose en elle lui disait qu’elle ne leur avait pas tout dit, qu’elle avait manqué de temps, et que c’était ce qu’on lui offrait aujourd’hui ; la possibilité de dire au revoir. « Charles était mon père. C’était un homme bien, le meilleur qu’il me sera sûrement jamais donné de connaitre. Il était mon père mais par dessus tout, il était mon meilleur ami. Et je ne sais pas quelle vie peut exister sans lui pour la vivre à mes côtés. » Sa voix était sûre, sans faille, alors que son corps tout entier semblait vouloir la lâcher. Elle poursuivit pourtant. « Et Jade était ma soeur. Elle était magnifique, bienveillante et attentionnée. Et elle me manque, elle me manque tellement. » Elle releva les yeux pour croiser ceux de l’assemblée. Rien de tout cela n’avait de sens, ni ce jour, ni ses mots. Rien n’avait de sens. Elle quitta son perchoir pour passer devant les cercueils, et accorda un dernier regard aux visages de Jade et de son père. Ils paraissaient heureux sur ces photos. Et elle garderait ce souvenir de leurs sourires. Ils étaient morts dans cet attentat, et elle était morte avec eux.
. I RAISED YOU TO BE AN EXTRAORDINARY HUMAN BEING, SO IMAGINE MY DISAPPOINTMENT WHEN I DISCOVER THAT YOU ARE NO MORE THAN ORDINARY . Le Beckett était une jolie brasserie qui faisait l'angle d'une avenue où le passage se faisait dense. L'hiver avait balayé la dernière feuille du grand arbre qui se dressait devant le restaurant, et la neige couvrait le sol d'une fine couche blanche. Des guirlandes de lumière encadraient l'enseigne et illuminaient les fenêtres. L'atmosphère était féérique, magique. Assise seule à sa table, Cece pouvait admirer les enfants courir autour de leur table, leurs rires résonner dans la salle, ainsi que les voix teintés d'agacement de leurs parents. Elle souriait doucement, se rappelant des quatre cent coups qu'elle avait fait avec sa soeur étant plus jeune. C'était un souvenir qu'elle chérissait. Comme tous ceux qui renfermaient son enfance. Elle aurait pu vouloir oublier, elle aurait pu tous les oublier, mais elle préférait garder précieusement ce qui avait fait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui. Elle ne voulait pas se réveiller un matin sans savoir qui l'avait forgé, quelle peine l'avait endurcie, quelle joie avait fait battre son coeur. Elle voulait vivre avec ce qui l'avait façonné, même si c'était la douleur. Elle ne voulait pas les oublier. L'arrivée de sa mère la tira de ses pensées. Elle était là, face à elle, grande, élégante, imposante. Sa mère avait toujours été une belle femme, et le décès de son mari avait semblé la glacer dans cette beauté froide que Cecilia connaissait maintenant depuis cinq ans. Elle savait parfaitement décrypter ce regard vide : l'enfant qui restait, celle qui avait survécu, celle qu'elle aurait préféré retrouver sous les décombres. Jade avait toujours été sa favorite, sa plus grande fierté. Cece l'avait toujours vu. Mais maintenant elles n'étaient plus que toutes les deux, deux femmes que la colère avait déchiré, que la peine avait brisé. Elles auraient pu se retrouver, se soutenir face à l'adversité, mais la tragédie qui avait secoué leur famille n'avait fait que les éloigner un peu plus. Cece avait quitté la maison un matin d'automne, prétextant un besoin d'indépendance alors que seul le regard nostalgique de sa mère la poussait à partir. Depuis trois ans déjà, elles faisaient l'effort de se voir une fois dans l'année, dans un lieu choisit par sa mère : le Beckett. Théâtre de toute son enfance, lieu de tous les souvenirs. Chaque année, elle pouvait voir les ombres de Jade et de Charles pesée sur leur table, alors que le diner restait silencieux. Pas un mot, pas un geste. La brunette se heurtait à un mur de glace qu'elle se savait incapable de gravir. Mais elle en avait assez. Elle ne désirait pas grand chose, pas une étreinte, ni même un sourire. Simplement un geste, quelque chose qui pouvait lui prouver que sa mère n'était pas morte en même temps que son mari et son enfant. Elle posa ses couverts et cessa d’admirer son assiette pour regarder sa mère. « J’ai décroché un travail au Times. Ce n’est pas un poste haut placé, mais il faut bien débuter de quelque part… Et le salaire est plus que correct. » Face à elle, sa mère continuait d’avaler le contenu de son assiette. Elle n’avait pas cillé, ses traits restant figés dans la contemplation de sa tarte. La jeune femme sentit ses doigts serrer plus fort sa serviette, alors qu’elle prenait sur elle pour contenir son agacement. « Je travaillerais dur, et après quelques promotions… » Toujours rien, pas un signe, un regard. « Maman… » Elle avance une main dans sa direction et croit percevoir un un sursaut, un raté. Cela faisait tellement longtemps qu’elle ne l’avait pas appelé ainsi. Elle relève enfin les yeux pour les planter dans ceux de sa fille, qui laissait son geste en suspend au dessus de la table. « Qu’est-ce que tu attends de moi, Cecilia ? Si ce sont des félicitations que tu recherches, je te suggère de t’adresser à quelqu’un d’autre, je n’ai plus le temps pour cela. » Son sang se glaça dans ses veines et un frisson la parcourut. C’était injuste. « Je n’ai plus le temps pour toi. » Sa mère baissa de nouveau les yeux et reprit la dégustation de son assiette, sans plus de forme. Cece ramena sa main et la laissa retomber dans le vide. Elle réalisa qu’elle avait tord depuis le début. Ce n’était pas sa mère qui était morte ce jour-là. C’était elle. Aux yeux de cette femme, elle était morte. Elle n’était qu’un lointain souvenir de la vie qu’elle avait eu, et aujourd’hui elle n’avait plus de temps à lui consacrer. Mais ça allait changer. Cece pouvait faire plus, elle pouvait être plus. Doucement, elle posa sa serviette sur la table avant de reculer sa chaise pour se lever. Aucun regard ne se posa sur elle, et elle se contenta d’enfiler son manteau avant de passer à côté de sa mère. « À l’année prochaine, maman. »
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(✰) message posté Sam 20 Déc 2014 - 16:05 par Invité
hmmmm :hum: welcome
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(✰) message posté Sam 20 Déc 2014 - 16:08 par Invité
leighton te va toujours bien
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(✰) message posté Sam 20 Déc 2014 - 16:09 par Invité
Bienvenue
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(✰) message posté Sam 20 Déc 2014 - 16:09 par Invité
yummy yummy elles ont le même âge les brunasses tu sais ce que ça veut dire luv ya? luv ya.
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(✰) message posté Sam 20 Déc 2014 - 16:10 par Invité
j'adore les partout.
rebienvenue Loulou ! tu connais la maison :hihi:
Alycia Hemsworth
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(✰) message posté Sam 20 Déc 2014 - 16:12 par Alycia Hemsworth
Re-Bienvenue
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(✰) message posté Sam 20 Déc 2014 - 16:14 par Invité
ouaiiiis c'est bon je le savais !
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(✰) message posté Sam 20 Déc 2014 - 16:18 par Invité