"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici too many words (kat)  2979874845 too many words (kat)  1973890357


too many words (kat)

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() message posté Ven 12 Déc 2014 - 4:26 par Invité



Ce soir, le chaos est venu taper à ta porte, il est venu t’enfoncer les clous entres les paumes de tes mains et il a laisser ses stigmates invisibles. Incrustés en elles. Tu t’es mis à trembler comme une feuille, les nerfs. Foutu nerfs. Tu les détestes. Tu hais cette arrachement qui te pulvérise. Cette déchirure. Tu serres les dents. Tu le fais plus fort que jamais et t’avales juste parce que t’as été éduqué par une meute de loups et que rien que pour ton père tu peux pas craquer. C’est mentalement pas possible que tu craques. Rien que pour son sang. Rien que pour ta foutu loyauté pour son hémoglobine.  Nan, hurle pas.  Fichu liquide rouge qui coule dans tes artères, t’aimerais être rien, être le néant. A cette instant tu détestes ton père. Putain, tu respires. Idiot. Tu serres les poings, tu les compresses comme un fou, non tu dégueuleras pas. Tu sais pas combien tu tiendras avec cette envie impassible coller à ta fichu petite gueule. Putain non tu sais pas.  T’as l’air pure hein ? T’as l’air gentil. Quand on est gentil, on se fait baiser Yeshua. Ils l’ont crucifier Jesus oublie pas. T’es sur le même chemin.  Faut que tu te calmes mon gars, sinon tu vas blesser quelqu’un ou foutre le feu partout. Respire bien.

Tu laisses le temps couler et tu peints pour calmer tes nerfs. T’es pas si fort. La douleur que tu ressens s’imprime dans ton épine dorsale, dans chacune de tes côtes. Tout est complètement cassé, tout est péter en mille morceau alors que t’as tout fait pour réparer. Tout. Elle tombe en toi cette acide en te rendant presque aveugle. Tu t’allonges sur le sol. Sans bruit. Sans aucun fichu mot. Tu fermes les yeux avec tes poumons remplies. T’as l’impression de te noyer. Tu restes inerte sur le sol pendant des heures pour finir par te lever comme si de rien n’était, tu vois le numéro de Kat dans ton répertoire, tu lui envoies un message pour savoir si elle a envie de trainer. Elle a envie. Parfait vous vous retrouvez à l’angles dans cinq minutes, tu mets ta veste, met le code de sécurité de ton atelier et tu sors.

L’air de la nuit coupe légèrement ta joue mais c’est pas important, rien n’est réellement important, c’est qu’une histoire de matière, tu n’es que de la matière mélanger avec de l’énergie. C’est fade et éphèmére. Sans importance. Il y a la lune, c’est tu marches ou crèves de toute façon. Tu marches. L’état n’est pas vraiment important en soit. Qu’est-ce qu’on en a foutre d’ailleurs de l’état. Tu attends planter sur le trottoir la tête de la petite au cheveux violet. Tu prends une cigarette que tu portes au creux de tes lévres en te demandant bien de qu’elle côté elle va arriver. Tu sais pas. Non , tu sais pas. Tu finis la tête dans les étoiles. Tu regardes les astres menteurs et tes rétines finissent par se perdre dedans. Les nuages naviguent, de la pluie. S’il te plait Londres. De la pluie, de l’orage ou un torrent. À toi de voir Londres.
 
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() message posté Ven 12 Déc 2014 - 5:05 par Invité
La nuit était tombée tellement vite. T'avais rien vu. T'façon tu voyais jamais rien toi. Toi Kat l'insouciante, la naïve comme ils disent. Mais les gens disent tellement de choses. Toi tu t'en fous de ce qu'ils peuvent bien penser. T'as pas que ça à faire de t'en soucier. Toi les gens ils t'atteignent pas vraiment, t'as des amis. Peu mais assez pour faire la fête le samedi soir. Mais ils te comprennent pas vraiment d'ailleurs toi non plus tu ne les comprends pas. Mais faut dire que tu cherches pas. T'en as fait tourner des têtes, t'en as retourné des cerveaux. Mais ça t'est bien égal. C'est des trucs d'humain tout ça, et toi c'est sûr que t'es sûrement pas des leurs. Faut dire que t'essayes pas vraiment de rentrer dans le moule. T'façon, ça te torture pas tout ça. Tu vis très bien comme ça. T'as besoin de personne. T'as jamais vraiment eu quelqu'un.

Sauf là. Enfin, c'est physique mais tu as un message. Yeshua. Ce petit bonhomme paumé. Même âge, même quartier mais surtout même marginalité. Lui aussi c'est un égaré de la vie. Lui aussi il est pas né dans la bonne phase. Tu l'aimes bien. Il est pas comme les autres gars que tu côtoie. Il te prend pas la tête. Ça a toujours été ainsi entre vous. Y a jamais eu de trucs chiants comme dans une relation normale. Tu souris. Penser à lui ça te fait sourire. Tu te doutes qu'un message au beau milieu de la nuit de sa part c'est pas anodin. Il a sûrement pété un plomb. Parce qu'il en a marre. Yeshua il réfléchit tu trouves. Mais toi tu réfléchis pas assez. Alors finalement vous vous complétez bien.

T'enfiles un sweat bien trop large qui va pas très bien avec ton jean. T'enfiles des grosses chaussures qui vont pas très bien avec ton sweat. Bref, not today la mode. Tu t'en fiches pas mal. Yeshua aussi. Tu mets un bonnet aussi parce que t'as un peu honte de l'état de tes cheveux. T'oublie pas ton sachet de poudre et tes marlboro puis tu sors. Tu marches pas longtemps et tu le vois. Assis comme un clochard sur un trottoir. Ca te décroche un sourire. Il est paumé. Ses yeux sont perdus. Tu te fais toute petite et tu viens t'asseoir sans bruit à ses côtés pour toi aussi perdre tes yeux dans le vague. Ca te fait du bien. Tu décroches un salut. Tu veux pas l'effrayer, la petite brebis perdue.
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() message posté Ven 12 Déc 2014 - 6:23 par Invité



L’air, les particules qui coulent sur ta peau, sur tes joues brulantes, sur ton anatomie en feu. De la fraicheur, t’en as foutrement besoin. Besoin de te perdre dans les étoiles. Oui, tu connais leurs noms parfois tu les appelles pour qu’elles te sauvent de toi-même mais elles ne le font pas. Elles observent. Tout ce que tu voudrais c’est que tes parents ce remettent ensemble, qu’ils s’aiment à nouveau. C’est stupide les gamins. Elles sont stupides tes iris enfantines. C’est égocentrique de pensées à ses blessures, oui ça l’est. Oui tu l’es. T’es foutrement égocentrique et égoïste quand c’est ton impulsivité qui s’allume comme une bombe atomique, ton impulsivité c’est comme des lames de rasoir pour un suicidaire. C’est tout qui remonte dans ton oesophage, en perpétuel conflit avec la multitude de facette. Pourtant, ce n’est que de la peur, de la déception, des sentiments humains que parfois tu aimerais annihiler mais au final t’es humain. Ce sont tes fragilités qui jouent avec toi. Toute la science du monde te soignera pas, étudier n’importe qu’elle théorie ou tu sais pas quoi, ça marche pas. Ton encéphale est un menteur. T’es quelqu’un de simple au fond, t’être le plus simple des gars mais ça personne le sait réellement. Tes trésors, ceux pour lesquels tu perds tes moyens sont tout ce que tu voudrais protéger du monde.  

Kat est là. Kat est arrivé. Cette solitude qui est habituel, ce dissipe un peu. Maintenant vous êtes deux, deux a vous perdre dans les confins de la nuit.  T’es a coté d’elle et tu réponds à son salut par un sourire «  Salut Kat » doucement, comme si tu avais utilisé toute ton énergie. Kat, tu la connais pas encore vraiment mais tu sais que Kat a tord de douter d’elle parfois, tu te prends pas la tête avec elle, elle te la prends pas non plus. Elle est paumé, toi aussi, parfois, souvent.  Tu l’as regardes un peu. «  Je t’ai pas réveillé au moins ?  ». Tu dis un peu maladroitement. Bah ouais t'es con, il est tard.  T’avait failli jeter ton portable par la fenêtre aussi, d’ailleurs là tu l’as oublier. Tu perds tout de toute façon. T’as juste envie de te concentrer sur elle et la nuit. T’es plus serein.


Vos yeux naviguent dans le ciel, tous les deux. Tu cherches instinctivement l’étoiles la plus brillante du ciel, la constellation du grand chien mais tu ne la trouves pas ce soir elle est caché par les nuages surement. Tu aurais aimé la montrer à Kat alors tu te rabats sur ton paquet de clope. Oui, il n’y a absolument aucune relation entre ton paquet de clope et les étoiles mais t’as jamais penser que tes pensées étaient relativement logique. C’est comme une logorrhée de psyché plutôt ce soir. Tu sais pas si un mot existe pour ça, logorrhée de pensées. C’est un peu moche mais si tu le places dans une phrase, ça fait intelligent surement mais c’est pas parce que tu connais des mots de vocabulaire, que tu l’es. Il doit exister un autre mot mais t’façon tu le connais pas alors tant pis donc t’es un peu con. T’as juste appris un peu du dictionnaire pour combler ton manque flagrant de connaissance pour compenser plein de choses, mais on peut pas dire que ça fonctionne. T’es toujours aussi ignare en pratique, faible dans une multitude de domaine et dans les relations humaine t’es une merde pas possible. Tu lui tends une cigarette de ton paquet. Tu prends ta clope que tu enfonces dans les fissures de tes lèvres et puis tu allumes ta clopes en lui passant le briquet. «  Qu’est-ce que tu veux faire ce soir ? »  Vous en savez probablement rien mais bon vous avez la nuit devant vous pour oublier un peu la vie ou la vivre, les notions sont confuse dans ton cerveau. Tu remets bien tes cheveux en la fixant. «  On peut marcher déjà si tu as la motivation » la pluie commence à tomber légèrement. Merci Londres. La fraicheur des petites goûtes te fait du bien.
 
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() message posté Ven 12 Déc 2014 - 7:15 par Invité
C'est vrai qu'il est tard. Mais après tout, le temps t'importe peu. T'as jamais une séance à 7h du mat'. Et même si tu en avais une, ça changerait pas grand chose parce que ta vie tu la vis pas en fonction d'une pauvre aiguille sur une montre. D'ailleurs tu comprends pas les gens qui font ça. Enfin ceux qui font ça pour des choses inutiles comme pour manger. Tu sais pas pourquoi tu penses à ça maintenant. Ton cerveau c'est un peu une personne à part entière à l'intérieur. Il fait ce qu'il veut, sans te demander et toi tu l'observes muette et impassible. Demain t'as rien. Personne veut te prendre en photo et personne veut te voir. T'es contente, parce que clairement t'as pas envie d'écourter ta nuit qui ne fait que commencer avec Yeshua pour éviter d'avoir des cernes devant l'objectif. T'es donc totalement libre et en phase avec la nuit. Tu veux juste profiter. T'as pas sommeil. Ou peut-être que si mais qu'importe. Si t'avais pas reçu le message de Yeshu', tu serais sûrement allongée sur ton toit, de la farine plein le nez.  «  Je t’ai pas réveillé au moins ?  » Non, tu dormais pas. Tu faisais vraiment rien d'ailleurs. Ce rien que t'es la seule à maîtriser aussi bien. Toi tu restes des heures assise sur ta moquette, une cigarette consumée entre les doigts et le regard perdu. Qu'importe les cendres au sol, qu'importe la pluie qui frappe violemment la fenêtre et qu'importe tes colocs qui écoutent de la techno. Impassible. Non Tu ne m'as pas réveillée, sinon tu m'aurais sûrement attendue plus longtemps ! Tu dis ça joyeusement. Tellement, qu'on pourrait penser que tu vas même rire après. Mais t'es tout le temps comme ça. C'est même pas pour cacher un mal-être intérieur comme les pseudo-psychologues improvisés de ton entourage te le rabâche. Non. Toi t'es vraiment comme ça. Tu mens à personne. Même quand tu vas mal, t'es joyeuse, tu broies pas du noir, tu sais pas comment faire. Tu relativises toujours. Et peut-être un peu trop mais tu t'en fiches, comme de tout.

Tu prends la cigarette que ton compagnon de trottoir t'offre et l'allume avec son feu également. Tu le remercies d'un large sourire. Il sait que tu lui rendras quand il voudra. Et même en plusieurs fois. T'aimes bien être avec lui. Ça te repose. Ça te repose des relations humaines que t'as bien trop de mal à gérer. T'es jamais comme les gens veulent que tu sois, t'es trop bizarre. Trop à part. Mais tu t'en fiches. Tu préfères ne pas avoir d'amis que de jouer la comédie. T'façon tu n'y arrives pas. Et ça t'épuise. Yeshua lui il est pas comme les autres. Tu t'es sentie bien à la première seconde où tu lui as parlé. A une soirée. T'étais cokée. Comme tout le monde dans les soirées londoniennes. Et lui il était bourré. Et pourtant votre relation a dépassé le stade de "connaissance de soirée". T'es heureuse de ça. « Qu’est-ce que tu veux faire ce soir ? » Ça te fait sourire. On est au beau milieu de la nuit et Yeshua parle comme si on était en début de soirée. Comme si on avait toute la nuit. De toute manière lui comme toi savez très bien que ce n'est pas le lever du soleil qui mettra fin à votre soirée.

« On peut marcher déjà si tu as la motivation » C'est une bonne idée ça. T'espères juste pas tomber par hasard sur le boss de ton agence. Parce qu'en te voyant comme ça, il se poserait sûrement des questions sur le pourquoi de ton statut de model. Tu ris intérieurement. Si y avait pas de photos, y aurait plus rien. Tu serais obligée de retourner chez ta maman à Kiev et ça t'as pas envie plus que ça. Du coup tu te lèves avec un coup de motivation extême et tu t'étires rapidement. Comme un chat. T'as sûrement des gènes de chat. D'ailleurs les chats n'aiment pas l'eau et il pleut. Toi ça t'es égal. Après plusieurs shooting en lingerie sous la pluie à 3 degrès, la météo ça t'dérange plus, quelle qu'elle soit. C'est parti alors mon Yeshou ! Tu sais que c'est un surnom ridicule, mais qu'importe, toi ça te plait bien.
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() message posté Ven 12 Déc 2014 - 8:18 par Invité



Le bruits de la pluie, c’est comme une bénédiction voir même un miracle de la météo, cette harmonies qui passe dans tes tympans t’apaisent, elle renouvelle ton corps tout entier. Comme pour venir humidifier les parcelles asséchées de ton être. C’est bon. Tu as refais ta nuit la. La petite rivière elle délivre en toi  une petite lueur. Des firmaments de lumières qui ce développent dans ton organisme comme pour laver tout le reste. Comme une douche oui, mais une douche mentale. Non t’as rien pris, pas de substance, pas d’alcool, t’es clean. C’est ta colométrie naturel qui apparait, tu souris innocemment parce que ça t’apaise. T’es soulagé de pas l’avoir réveiller et amusé parce qu’elle t’appel Yeshou, c’est vrai qu’elle avait été vachement rapide, une vrai fusée  «  Ok en marche kit kat » t’as répondu de façon instantané. S’il pleut plus fort, vous iriez vous abritez pour pas qu’elle attrape froids. Elle travail. Toi tu peux t’en fou un peu, tu rester enfermé en ce moment, cloisonner dans ton atelier et puis t’as jamais vraiment craint les microbes. De toute façon quand ta froid tu restes sous un mont de couverture et tu fais la larve dans ton canapé. Original. Comble de la beauté. Le nez qui coule et tout ça.

L’énergie de Kat, elle est communicative, tu sais pas trop pourquoi vous vous êtes bien entendu, tu sais pas non. Tu sais pas comment elle est venu vers toi. C’est étrange même mais t’es content. Tu l’as regarde s’étirer, tu te lèves aussi en fumant ta cigarette en regardant les alentours. Camden calme ? Enfin plus ou moins t’avait les gens qui sortaient de boite qui venaient dégobiller. Ah Londres. Ah Camden. Cette jeunesse insouciante qui se diffuse un peu partout. Ça fait quand même du bien. T’es libre. Complément libre. Tu visualises les ruelles et tu pointes une direction. A gauche. «  Par là moussaillon. » Tu sais pas ou ça vous mènera qui vivra verra.

A force ton épiderme prend la température de l’air ambiant, t’es plus un putain de volcan en éruption et c’est tant mieux. Tu aurais explosé. Des bouts d’organes sur le parquets. Ca aurait fameux tient. Tu regardes encore le ciel en avançant, la clope au bec et tu te mets a fermer les yeux en marchant. Déjà parce que tu aimes le noire mais parce que quand tu ouvres les yeux a nouveau la perception de la lumière est nouvelle, comme renouveler par les cadances de tes iris qui se dilate. Inconscient, tu marches. Ta voix se libère cependant encore  «  Si tu serais un fruit, ça serait quoi ? » T’es partie tout ce que tu dis n’as pas de sens mais Kat elle s’en fiche que ça en est. Kat, elle te fait pas de mal. T’aimes bien qu’elle s’en fiche de tout. Bon a force de marcher tout droit. Tu ouvres les yeux parce que sinon tu vas finir par te prendre un poteau et que t’as envie de finir ta clope pseudo-proprement. Ouais, avec classe. Quoique tu aurais pu défoncer le restant de ton beau pull en laine que t’as peinturer partout mais pas ta veste. Non. Elle est trop belle ta veste. Tu finis ta clope et tu aperçois que vous êtes prés du Regent's Canal, cool. T’as une monter d’adrénaline qui pousse dans ton corps, qui le fait avancer, qui te donne envie de sauter partout. T’es le mec le plus lunatique de toute la terre. Tu regardes Kat qui à l’air d’apprécier la nuit. Enfin nuit.. non, la nuit c’était plutôt échappé du coup ça allait être les premières lueurs du matin bientôt.
 
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() message posté Ven 12 Déc 2014 - 8:56 par Invité
T'adorais tellement vivre les premières lueurs du jour. Juste avant que les gens se lèvent, juste après que les dernières soirées se soient éteintes. Oh oui, tu aimais ça. Il n'y avait pas moment plus appréciable dans la journée. Ça calmait ton esprit, parce que faut l'avouer, il ne l'est pas souvent. Là t'as rien d'autre à penser que rien. Tu marches avec ce petit bonhomme étrange mais qui te ressemble tellement. Tu t'amuses à faire des ronds avec ta fumée, mais la pluie ne leur laisse pas une seconde de vie. Tu fais la moue pendant quelques secondes, comme si tu en voulais à la pluie, mais ton fin sourire habituel revient bien vite. T'es plus belle quand tu souris, tu le sais et pourtant les photographes que tu vois tous les jours s'acharnent à te faire prendre des regards sensuels et des bouches charmeuses. Tu sais le faire et d'ailleurs tu le fais mais c'est loin d'être toi. Tu veux pas charmer les gens qui regardent tes photos, tu veux leur transmettre une émotion qui va au delà d'une envie de coucher avec ton corps. C'est triste tout ça, mais c'est le monde du mannequinat, et ça tu le savais avant de te lancer dedans.

Bref, il faut que t'arrêtes de penser à ça. Tu passes un bon moment avec l'homme chevelu à tes côtés. « Ok en marche kit kat. » Ok, il était plus fort que toi en surnoms pourris. Mais faut dire que ton nom s'y portait plus que le sien. On a pas idée de s'appeler Yeshua. Certes c'est très original et super beau, mais ça laisse pas beaucoup de place à des surnoms ignobles. Kit kat. T'aimais tellement ça, mais t'étais mannequin et tu avais tendance à vite grossir. Tu t'en fichais mais encore une fois ta vie londonienne était en jeu et tu l'aimais trop pour la laisser s'envoler pour un kit kat et 3 pizzas. Dure vie. « Par là moussaillon. » Tu le suivais sans faire gaffe où vous alliez, tu savais au fond que lui non plus savait pas. Et tu savais que c'était pas le genre de détails qui vous embêtait.
Il commençait à pleuvoir beaucoup. Londres quoi. Heureusement t'avais prévu et t'étais bien habillée chaud. Les mèches de cheveux qui sortaient de ton bonnet commençaient à s'humidifier. Faites que ton violet ne coule pas. Tu l'aimais bien ce sweat. C'était des détails et ton esprit, quand il ne se focalisait plus sur Yeshua, se surprenait à les considérer comme intéressants. Ou plutôt distrayant. Intérieurement, tu riais beaucoup. T'adorais ce petit monde qu'il y avait à l'intérieur de toi, et on te reprochait trop souvent de pas assez avoir les pieds sur terre. Soit, tu en étais consciente et t'avais pas envie d'y remédier.

« Si tu serais un fruit, ça serait quoi ? ». Complètement improbable. Ça aurait pu être toi l'énonciatrice de cette phrase. T'es tellement une fille improbable. Tu l'aimes de plus en plus ce garçon. Je pense que je serais un litchi. Un beau litchi rose/bordeau à l'extérieur et blanc pur à l'intérieur. Un truc dur à l'extérieur et mou à l'intérieur. Et en plus c'est putain de bon, comme moi. Tu riais à la fin de ta phrase, t'étais stupide des fois. Mais c'est vrai que le litchi ça te correspondait bien. Et toi tu serais quoi ? Je te vois bien en Ananas.
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() message posté Ven 12 Déc 2014 - 10:08 par Invité



Tes muscles deviennent incontrôlable sous les impulsions électriques qui traversent ton corps. Tu saisis pas le fonctionnement de ton corps. Tu l’as jamais trop saisi, il fonctionne c’est déjà ça enfin parfois t’es juste trop flemmard pour le faire fonctionner. Tu paralyses ton propre circuits. Tu le cantonnes a des automatismes simple, sans trop savoir pourquoi. T’es loin d’ être un sportif, tu fais juste de la natation. C’est pour ça qu’en voyant le canal, oui t’y a penser à te jeter dedans mais tu te dis non quand même pas. Pauvre Kat. Elle va se croire avec un illuminé sorti d’asile, quoiqu’au fond elle t’aurait pas jugé pour ça. Non, elle s’en fou que tu sois complètement taré, dans des phases dépressives ou que sais-je encore. Plus tu regardes Kat et plus tu vois une petite fille alors au fond tu te sens pas agresser. Non. Ses différences étaient positives. Tu sens le vent qui se fait capricieux, le vent qui commence à partir dans tous les sens, l’invisible qui souffle fessant voler tes cheveux dans tous les sens, la pluie se fait de plus en plus présente.  T’aimes ça. Tu pourrais rester inerte à l’intérieur pour devenir de la pluie. Parfois, l’envie te prend et tu veux devenir un nuage. Oui. Un nuage. Ça te rappel un texte magnifique de Baudelaire. D’ailleurs le début de matinée était forcement inspirant. La lumière qui nait à travers l’obscurité. Les matinées que je préfère sont les matins sanguin. Ceux qui son parsemé de rougeâtre dans le ciel. Les orangées qui se mélangeaient avec le rose. Dans mes rêves, certain matin était de vermillon. Comme si on avait mis un filtre rouge devant nos yeux.

Peut-être qu’on devrez se mettre à l’abri en fin de compte. Pauvre petit Kat. Tu la sors de son lit, de son appartement et tu la fais aller un peu n’importe ou dans le quartier à une heure pareil mais tu regrettes pas car c’est de bon train que vous marchez tous les deux. Ça fait du bien cette légèreté qui émane de l’un et de l’autre. Tu balayes l’horizon à la recherche d’un endroit tranquille ou te poser Kit Kat. Quand elle te dit litchi tu t’es mis a éclater de rire comme un demeurer. «  Tu rigoles ? Je pensais justement au litchi. A cause de la texture, ça me fait penser à des yeux. Bien maintenant j’ai envie de Litchi.. » c’est vrai, t’avait une envie subite, ça te fessait vraiment a des orbites. «  Un ananas.. j’en mange qu’avec du caramel aussi donc plutôt une pomme. » tu réfléchis, tient oui une pomme, Adam et Eve mangeant le fruit défendu. Ça te branche. « Yeshua ramène ta pomme. Ça sonne plutôt pas mal ça ? » Tu dis en regardant Kat. Et puis tu la vois totalement tremper comme un petit chat qui est resté trop longtemps à la rue.  Ce qui fait que tu recherches encore plus un endroit et puis tu vois un abri bus pas très loin. Vous arrivez a destination et vous vous asseyez l’un à coté de l’autre.

Mes iris taillent l’horizon contre l’eau du canal qui est en face de nous, une voiture passe et puis deux. Il y a le bruit de la pluie qui continu, qui coule sur l’eau, il délivre dans mes neurones tellement de choses que je n’ai jamais su réellement définir. C’est la pluie de Londres, elle me fascine. Les nuages blanc d’une pureté légèrement teinté dans le gris. Tu regardes ce que tu as dans tes poches et puis tu sors un bonbon que tu lui tends. C’est pas grand chose mais c’est tout ce que tu as dans ta poche. C’est ta façon un peu bancale de la remercier.
 
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() message posté Ven 12 Déc 2014 - 11:24 par Invité
Il rit de ta réponse, t'aimes bien sourire. Il est tout chou comme ça et on dirait qu'il n'a plus de soucis. C'est beau. « Tu rigoles ? Je pensais justement au litchi. A cause de la texture, ça me fait penser à des yeux. Bien maintenant j’ai envie de Litchi.. » Des yeux > des litchis. Tu vois pas vraiment le rapport mais tu ris à ton tour. Toi aussi t'as envie de litchi. Hého, du calme les femmes enceintes. Ca va aller. Y a pas de litchis à Londres en cette saison et t'façon ils sont chers et peu sucrés. Oui t'essayes tant bien que mal de te consoler. T'es une enfant après tout. T'es capricieuse des fois. Mais là t'as pas la force d'embêter le gentil Yeshua avec tes bêtises. « Un ananas.. j’en mange qu’avec du caramel aussi donc plutôt une pomme. » En parlant de bêtises, il en dit de belles lui aussi. Tu ris. Il te fait bien rire cet homme là. « Yeshua ramène ta pomme. Ça sonne plutôt pas mal ça ? » Bien sûr, ça sonne bien. Tu souris. C'est un peu comme si un gosse te ramenait son dessin moche et que tu lui disais qu'il était beau pour le rassurer sur ses talents de grand dessinateur.

Elle était bien mignonne cette pomme là. Elle était même adorable. Tu savais qu'elle était venue s'abriter rien que pour toi. Parce que tu sais que Yeshua n'en a que faire de la pluie et que même, il l'aime. Il aime le matin lui aussi, tu le vois bien dans ses yeux, c'est agréable de se promener avec quelqu'un qui n'est pas pressé par un quelconque rendez-vous, qui prévoit pas chaque minute de sa vie parce que toi tout ça ça te fatigue. T'étais tellement apaisée là, sous ce ridicule abri, à penser et à parler de choses ridicules avec Yeshua. Elle était belle la vie et t'étais triste que tout le monde ne la vive pas ainsi. Même ton ami, il était beaucoup moins bien que toi. Ca se voyait qu'il était tourmenté et perdu. T'aimerais tellement pouvoir l'aider, mais toi t'aides pas les gens, tu sais pas comment faire, et puis tu veux pas que leurs problèmes moroses déteignent sur toi. Mais Yeshua il mérite pas ça. Il mérite de l'aide, il mérite le bien et la sérénité. T'espères que, sans prétention, tu puisses lui apporter un peu de tout ça avec ta présence.


Un bonbon. T'aimes tellement les bonbons. T'es vraiment une gosse. T'adores les petits attentions ridicules comme ça, t'en as peu et tu les savoures. Yeshua est un ange. Son petit cadeau te touche, et tu prends son offrande avec un large sourire tout joyeux. C'est noël dans ton coeur. Tu sais très bien que ce geste veut dire beaucoup. Yeshua t'apprécie, tu le sens et ça te fait du bien. Les gens qui t'apprécient réellement se font rares. On te fréquente parce que t'es un peu grunge, un peu folle, et un peu cokée. On te fréquente parce que ça fait "bien" d'avoir un mannequin alternatif en vogue sous le bras. Tu le vois bien, t'es pas naïve comme ils le disent si bien, mais tu fais bonne figure parce qu'au fond ça ne t'atteint pas. Tu glisses le bonbon dans ta poche, tu le gardes pour plus tard. Ça te décrochera sûrement un autre sourire quand tu le mangeras. Tu souris à nouveau et tu prends la main de Yeshua, posant ta tête contre son épaule. Toi aussi tu regardes l'horizon, ça t'apaise encore plus. Et t'espères que Yeshou aussi va se calmer intérieurement. T'as souvent des élans d'affection comme ça. Même si en soi, le contact physique t'indiffère, des fois tu le fais, comme ça, tu réfléchis pas. C'est agréable. Yeshua est mouillé aussi mais au point où vous en êtes, tu veux juste qu'il puisse rentrer dans cet état dans lequel tu es. L'état où tu ne penses plus à rien, l'état où tu es juste dans le moment présent. Bien.
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() message posté Ven 12 Déc 2014 - 13:19 par Invité



Les éléments devant tes perles, tu t’en délectes, tu pourrais passer mille ans à les admirer, c’est comme un tableau devant toi. C’est comme des images intercalées. Des flashes qui dansent dans ton encéphale, léchant les parties de ton cerveau avec douceur. Les paysages de New York, ceux d’Espagne qui sont incrusté en toi et qui ne partiront jamais. T’es imbibé d’eux jusqu’à la moelle. T’es né ici quelques part à Londres. Ton esprit est apaisé. De toute façon t’es lunatique mais c’est passé et tu sais que Kat n’y est pas pour rien. D’habitude après que tu te sois calmé, tu finis par t’engloutir quelques part dans ton atelier alors ça changeait et t’aimait bien ça toi. T’as cette perception de ressentir différemment les choses. Tu le sais car la plus part des gens n’ont pas mal pour ce que tu as mal et ne font pas attention à ce qui ce passe. Ce n’est pas vraiment que tu es plus sensible, c’est ta perception qui n’est pas la même. Les conventions, tu les a oubliés. Pourtant tu les connaissais mais c’est avec le temps, elles te paraissent lointaine. Tout te parait étrangement loin. Et tu as froid. Oui, tu es gelé. Tu aimerais retrouver cette chaleur qui naviguait. Cette chose que tu ne retrouvera sans doute jamais. Tu vis sans et la résonance te rend un peu étrange.

La fatigue commence a monter légèrement dans tes muscles, tu laisses ton cadavre s’évanouir et contre l’abri bus. Tu repenses à la connerie de la pomme, ça te fait penser à superpomme et à into the wild, un de tes films favoris. T’es pas vagabon comme lui car un manque étrange est là, un postulat qui est absorbé dans tes psychés. Oui. Kat elle se met contre toi, tu tressailles un peu, légèrement car tu as un problème quand on te touche. Quand on envisage un contact à ton égard. La dernière fille qui t’as toucher, tu lui as retourné une gifle. Tu te contrôles parce que c’est Kat. Tu te contrôles. Le plus possible. Tu fais pas exprès, c'est juste un système de protection automatique. Toi même tu saisis pas. C’est un geste gentil.  Tu l’as tapote sur son bonnet en lui souriant et tu cherches dans tes poches ton paquet, oui encore, tu sais plus ou tu l’as mis pour finir par le retrouvé dans une de tes poches de devant, tu lui tends. Tu te sens bien, t’espère qu’elle aussi. Tu fermes un peu les paupières, quelques minutes pour écouter ce qui ce passe et le silence entre vous qui s’épanche. Vous parlez le silence. Vous l’écoutez. La pluie parle. Les gouttent chantent, il suffit de les écouter.

Et puis un peu maladroitement tu finis par couper le silence «  Pourquoi t’es gentille avec moi ? » T’es un peu naïf quand tu dis ça oui, ça te parait étrange au fond peut-être tout simplement que tu es pas habitué. C’est peut-être commun mais t’es tout simplement pas au courant. Non. T’en sais rien. T’as pas d’élément de repaire avec les personnes ce qui fait que la plus part du temps on te regarde étrangement parce que t’es brouillon. T’es décalé. Tu réponds pas spécialement aux attentes que les personnes ce font. Du genre être une bonne personne, être attentif, être joyeux ou souriant, être encourageant, ou enclenché le désir, l’envie de sourire, être plein de choses que tu aimerais être. Oui t’aimerais bien être une belle personne. Une de ses personnes mais toi, t’es toujours flou. Kat aussi elle a ses failles et ses tourments, elle t’a dit qu’elle était pas spécialement sociable alors c’est ce qui accentue le fait qu’elle le soit avec toi. T’as rien de bien intéressant ni de bien spécial. Tu as cesser de croire toutes ses choses. Tu reste silencieux en regardant les quelques voitures passer devant vous.
 
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() message posté Mar 16 Déc 2014 - 7:02 par Invité
Mon message avait était effacé, j'étais à la fin, je vais mourir. too many words (kat)  2823179453
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