Vous vous trouvez en boite de nuit sur Leicester Square quand une personne vous désigne. Vous décidez de l'ignorer et continuer à danser, mais une fraction de seconde plus tard, un agent de sécurité vous fouille et trouve des stupéfiants sur vous : vous n'y êtes pour rien, mais votre défense est bien faible face aux preuves et vous finissez en garde à vue. L'un de vous, ayant sans doute un peu trop bu, s'énerve contre l'agent, ruinant ainsi votre seule chance de passer un coup de fil : vous venez de gagner une nuit en cellule, accompagnés d'un paquet de personnes bien trop alcoolisées !
Il n'y a pas d'ordre défini dans ce RP. Ce RP est issu du système "Le RP est aveugle"
Ses derniers jours, j’ai inversé le jour et la nuit. Je ne suis pas sorti depuis des jours, je vis sur des reste qui traine dans mon frigo ou dans les armoires. J’essaie de rester en hauteur pour ne jamais tomber, pour ne jamais ressentir le manque qui se déploie dans mon thorax alors je bois mais ça reste une illusion qui danse à travers l’apogée de mes neurones malades. Les chimères naissent à travers mes iris décalquées. Une ombre qui ne cesse de me suivre et au fond peut-être que j’ai besoin de cette ombre pour ne pas être abandonné dans ce carnage. Je ne suis pas totalement ivre, j’anesthésie l’ennui qui s’ébruite dans mes veines. Dans ce torrent trop calme dans lequel on me place. Sans vie. Je veux oublier, tout oublier. Écraser la moindre trace de mon humanité pour catapulter mon cadavre ailleurs que dans ses parcelles invisibles. J’avais décidé de trainer ma carcasse en dehors mon atelier, le programme était de me retourner le cerveau pour me retrouver en incapacité moteur d’ébruiter la moindre pensé pour allégé mon crâne, pour dépecé mon muscle moteur et le détruire sur le sol.
Arrivé dans la boite, je suis aspiré par la lueur des néons, par la motricité des lumières qui s’évanouie sur les ombres. L’énergie qui ampli la boîte fait naître en moi un rictus décalé à la sincérité habituel. Je me fond. Je suis aspiré. Je m’en fou de qui me touche et de qui je touche. C’est le seul contexte ou le fait d’avoir tes contacts humains ne te gènes pas et puis je vais hydraté mon corps, hydraté la sécheresse de ma gorge dans divers spiritueux. Histoire de voguer un peu plus loin.
De fil en aiguille on a retrouver de la came sur moi. Ce qui était plutôt ironique car si j’avais su que j’avais de la came sur moi, je l’aurai consommé a lieu d’en faire don aux flics. J’aurais pu entre voir les Aérolites dans mon crâne et voguer vers d’autre rives dans un autre monde. Ça m’aurait soulager. Ça m’aurait changer les idées. On avait fait le même tour à une autre nana. On se retrouvait tous les deux en trains de se faire fouillé. Mon dieu. Une épreuve pour moi. Heureusement que je sentais l’ivresse car sinon je pense bien que j’aurais foutu mon poing dans la gueule dans le visage du mec qui m’a fouillé. D’ailleurs je pense qu’il a pas particulièrement apprécier étant donné qu’il m’a collé la tête contre le mur, en m’enfonçant la tête bien contre les briques histoires que j’en vois la couleurs « vos mains, je vais vous les faire bouffer » j’ai du grogner quelques choses de ce genre en essayant de le mordre. Je déteste qu’on me touche. Je ne veux pas qu’on me touche. Je ne veux plus qu’on me touche.
Enfin bref, super soirée, pour une fois que je sors de mon atelier, je me retrouve enfermé dans une cellule. On me fou dans un coin, je regarde les autres qui avaient l’air bien alcoolisé aussi. Super, une nuit d’emmerde.
Je supporte pas m’ennuyer ça me rend nerveux, ça me fait péter des câbles surtout quand j’ai vu. Mes muscles se resserrent l’un après l’autre de façon violante. La jeune femme qui s’est fait arrêté avec moi et a mes cotés, elle aussi elle s’est fait avoir, on lui a mit de la came sur elle. « tu sais pas qu'elle heure il était quand il nous on emmené ? », je lui demande ça agacé car ça va me prendre la tête rapidement si je m’occupe pas l’esprit. De plus il avait pris nos affaires personnelles donc je voyais pas l'heure. Ça me les brisées, d'habitude j'en ai rien a claquer du temps mais quand il s'agit de m'emmerder c'est une autre pair de manche. Je vais retomber dans cette histoire et la retourner dans tous les sens. L’addiction va me remonter dans les tripes et me taper dans les nerfs. Un mec aux yeux vitreux la mater de façon un peu étrange. « le regarde pas »
Le réveil sonne à six heures, comme tout les jours. Je me lève, j'avale un mug de café, je me douche et j'embarque pour une longue journée de travail. Travail que j'aime beaucoup mais qui m'épuise de jour en jour. Non pas par le travail en lui-même mais plutôt par les stagiaires continuels que l'on me confie et qui ont la fâcheuse tendance de jouer avec mes nerfs. Il y a foule dans le métro. Jamais je ne parviendrais à m'y faire. Peut-être est-ce du au fait que je ne supporte pas le monde ? Ce besoin de devoir tout contrôler me suit jusque dans les transports en commun. J'aimerais pouvoir dire à ces jeunes adolescents insolents de lever leurs énormes fessiers des sièges pour laisser les personnes dans le besoin réel pouvoir y prendre place. C'est faire justice soi-même et je ne peux pas continuellement le faire. C'est ainsi que j'ai décidé de taire mes bonnes intentions.
Ce soir, lorsque je sors du travail, il est vingt-et-une heures. En ce jour, nous avons eu peu de monde. La nuit est largement tombée et la fraîcheur hivernale beaucoup plus proche que l'on peut y croire se fait ressentir à chaque soirée qui s'étire. J'arrive chez moi aux alentours de vingt-deux heures. Contrairement aux matins, les soirs sont nettement plus accessible côté transport. Je suis épuisée après ma journée de travail et je me promet de me coucher assez rapidement pour être en forme demain matin. C'est ce que je me dis tout les soirs. Pourtant, il y a toujours quelque chose qui repousse brutalement ce si merveilleux projet qu'est le repos. C'est sans compter sur la visite de mon frère qui est un véritable oiseau de nuit. Sa proposition de la nuit : m'emmener dans un bar branché prendre un verre. Non merci frangin, cette nuit est la mienne. Sauf qu'il insiste tellement que je finis par céder à ses caprices. Je sais pertinemment que s'il n'arrive pas à ses fins, il ne me lâchera pas. Quoi que parfois ça fonctionne.
Après un bon moment de préparation complète, je suis rayonnante de beauté, comme Jason me le répète chaque fois qu'il me voit apparaître pour l'une de nos virées. Je suis prête à arpenter les pistes de danse en compagnie de mon frère. C'était normalement prévu mais il finit par m'abandonner devant l'établissement en me promettant de revenir me chercher. Contre-temps, trouve-t-il comme excuse. Je dirais plutôt qu'il me plante pour une femme. Le connaissant, c'est fort possible. Il m'embrasse sur la joue et s'évapore dans la nature. Maintenant que je suis ici, autant y rester.
L'ambiance est excellente et j'ai guère envie de m'en aller maintenant. Je m'amuse si bien et ça fait longtemps que ça ne m'est plus arrivé. Peut-être est-ce dû au fait que Jason n'est pas là pour faire fuir toute personne me tournant autour de trop près. Je peux danser avec qui je veux. J'en profite d'ailleurs. Je danse aux côtés d'un charmant garçon quand j'aperçois un autre homme, un peu plus loin, me désigner du doigt. Je décide de l'ignorer pour continuer de me déhancher, lançant un regard envoutant à mon partenaire. La soirée m'appartient ou plutôt la nuit. Demain risque d'être très difficile mais tant pis. Une fraction de seconde plus tard, le voilà à mes côtés, ce fameux homme qui me pointait peu de temps avant son doigt. Il s'agit d'un agent de sécurité. Lorsqu'il me fouille, j'énonce clairement le fait qu'il n'a pas le droit vu que je suis une femme. Je suis surprise mais je n'ai pas le choix. Il retrouve des stupéfiants sur moi. Morte de honte déjà par le fait de me faire fouiller, c'est encore pire pour moi lorsqu'il sort les stupéfiants de sur moi. J'ai bu un verre ou deux, je l'avoue mais je suis loin d'être ivre. Je suis loin d'être une vendeuse de drogue également.
Ni une, ni deux, me voici enfermée dans une cellule, en garde à vue en compagnie d'un jeune homme qui comme moi, s'est fait piéger par je ne sais qui. Nous nous sommes fait tout les deux fouiller et ils ont retrouvés de la drogue sur nous. Dans la même boîte de nuit, qui est plus. Je crie intérieurement au piège. Jason n'aurait jamais dû me laisser seule finalement. Le fait de repousser tout les mâles qui me tournent autour n'était pas forcément une mauvaise idée au final. Accroupie, dos plaquée contre le mur, ma tête heurte mes mains et la soutiennent tandis que mes coudes s'enfoncent dans mes cuisses. Je suis blasée, c'est le cas de le dire. Je relève uniquement le regard lorsque mon compagnon de cellule s'adresse à moi.
- Non, j'ai plus ma montre sur moi figure-toi puisque SES IMBÉCILES M'ONT COFFRÉE EN ME PIQUANT SOIGNEUSEMENT MES AFFAIRES !
Je parle assez fort pour que l'on m'entendent à l'autre bout du pays. Je ne supporte pas lorsque le contrôle m'échappe et c'est actuellement ce qui est en train de se passer. Je lance un regard rempli d'excuses au jeune homme sur qui j'ai sûrement dû hurler en même temps sans m'en rendre compte. Il n'y ai pour rien apparemment, comme moi. Je m'avise de le croire. Vu la situation dans laquelle je me trouve, à l'occasion, il est tout aussi innocent que moi.
- Excuse-moi ...
Je soupire longuement et reprend ma position initiale. Tête plongée dans mes mains dont l'appui se fait sur mes cuisses accroupies grâce à mes coudes. Lorsque le jeune homme reprend la parole, j'en déduis que cette mise en garde m'est adressée. Je redresse la tête et instinctivement, fait l'opposer de ce qu'il me dit. En plus d'être bornée, je suis bête car j'aurais du l'écouter. Une espèce d'ivrogne me reluque d'une manière étrange. Je détourne le regard et signale en chuchotant au jeune homme.
- J'ai peur ...
Oui, j'ai peur. Peur de me retrouver en prison pour quelque chose que je n'ai pas fait. Peur qu'il m'arrive une bricole entre les quatre murs de cette pièce. Peur d'un tas de choses et même si j'ai un contrôle absolu pour pas mal de chose, ce n'est pas le cas en ce qui concerne mes émotions. Ce jeune homme m'inspire étrangement confiance. Voilà pourquoi ces quelques mots m'ont échappés.
La jeune femme pousse un crie en parlant et même si elle me brise les tympans en me répondant, elle m’avait dit que non. Moi aussi on m’avait pris mes affaires, mais je voulais savoir avant qu’on les lui prennent quel heure était t’il ? c’était presque devenu obsessionnel car j’imaginais les heures, j’essayais de remettre dans ma tête la dernière fois que j’avais regardé un cadrant ou les heures mais ça me revenait définitivement pas. J’avais trop bu ou surement pas assez étant donné que je re-comprenais ce qui ce passait, il n’y avait pas de vague pour m’emporter dans ses creux . Pas de magnifique charogne pour bouffer les catacombes de mes pensées. Je me suis mis a soupirer parce que l’ennuie allait me démanger dans quelques minutes. J’allais devenir insupportable avec moi-même.
La jeune femme blonde et au yeux céruléens me regarde, me fixe avec au bout des rétines une enfant presque abandonné qui rayonnait, comme si elle venait de faire une bêtise. Moi, ça m’a fait sourire. C’est pas grave elle venait juste de me donner la migraine en gueulant comme un putois mais ça allait passé. « C’est pas grave, mon tympan va s’en remettre. Il a toute la nuit pour ça. » dis-je avec un rictus amusé, bah oui j'allais pas grogner encore, la pauvre.
La jeune femme est complètement recroqueviller sur elle même et elle fait les gestes inverses à ma mise en garde. Il est pas net ce mec. Elle me chuchote qu’elle a peur. Sur l’instant j’ai trouvé que la peur était un instinct primitive a ne pas négligé car il nous guidait plus étroitement qu’on ne le désirait et puis en la regardant un peu mieux, j’ai trouvé que la peur lui aller bien au visage, l’adoucissaient en la rendant encore plus mignonne. Le secret de la peur c’est le rire. On ne fait pas disparaitre une peur, on s’en distrait et elle devient qu’une ombre dans le sarcophage de notre encéphale. « Il y a pas de quoi, il doit être trop bourré pour te violer. » et puis j’ai ris tout seul parce que s’il se levait, il tombait et puis elle était chez les flics, il ne laisserait rien faire de ce genre. Je réagis pas vraiment au fait d’être arrêté chez les flics pour un truc que j’avais pas fait, ça m’affolait pas plus que ça en fait. « tu as peur parce qu’on t’a arrêté? »
On s’était fait avoir, on avait du nous refiler la came dans nos poches quand les flics sont arrivé à l’entrer de la boite, histoire de la faire sortir, manque de bol elle était sorti chez les flics. Je commençais sérieusement a m’emmerder, je redescendais, je redevenais lucide et c’était pas bon car j’allais me retourner le cerveau sur le fait qu’il m’est pas envoyé un seul message ou d’autre truc à la con de ce genre.