Une route désertique de Londres vers nulle part.

Né le 2 août 1983 à Londres, d'Alexander Louis Walker et Camille Lilianne Walker. William Alexander fût le premier héritier des Walker, famille bourgeoise anglaise. Sa mère, descendante d'une lignée de conservateur l'éleva dans un carcan jusque la naissance de second fils Walker, Loïs Camille. Les deux frères, malgré les quatre années qui les séparaient devinrent rapidement très proches. Alexander Walker lui, était un ancien acteur reconvertit en businessman, c'est lui qui se chargeât d'élever les enfants lorsque sa femme, directrice d'une galerie d'art abandonnait la maison familiale lors d'une de ses nombreuses expositions.

Lorsque les garçons eurent grandit, Alexander commença à enseigner à chacun les secrets du business des galeries Walker. Camille elle, se laissât peu à peu éloigner de ses enfants, c'est cet éloignement qui créât plus tard, les conflits entre William et elle, chose que Loïs gérât bien mieux. Si les deux frères s’entendait étonnamment bien, leurs caractères étaient fondamentalement différents, William avait un coté bout en train, rieur et déjà à l'époque, il était intransigeant. Loïs lui, présentait au contraire, une personnalité calme, passionné et enclin à pardonner, et bien qu'il ne semblât absolument pas fait pour le business, l'art devint bien vite son principal centre d’intérêt.

Lors des 19 ans de William, et après une demande de son père, le jeune homme acceptât un mariage d'argent, arrangé avec une charmante jeune femme du nom de Lisbeth Anna Hodgkin, fille du patron des galeries Hodgkin. Blonde au visage enfantin, l'adolescente entrait tout juste dans ses 17ans et avait une carrière de mannequinat qui lui ouvrait grand les bras. Jamais il ne fût amoureux de cette femme, et jamais elle ne fût amoureuse de lui. Il vivait ensemble, couchaient ensemble, et présentait l'un à l'autre un grand respect. Ils devinrent avec le temps de grands amis, et encore aujourd'hui se vouent un amour fraternel sans borne. Bien qu'au courant des très nombreuses aventures de son mari, Lisbeth n'y prêta jamais grande attention.

Lorsque la jeune femme tomba amoureuse, William acceptât de divorcé sans condition, et à l'aube de ses 30ans, le businessman emménageât seul pour la première fois.

Un grand lit vide, un salon sans magasine de mode qui s'entassent sur la table basse en bois hors de pris. Une salle de bain sans cheveux blonds sur la brosse, sans rouge à lèvre carmin sur le miroir, sans mots doux. Ce fût un cap quelque peu difficile à dépassé pour le requin, qui s’enfonçât plus encore dans ses nuits sans fin.

Ce fût sans doute trop pour son corps qui lui hurla de ralentir, provoquant divers problème de santé sans gravité mais tout de même gênants au quotidien. Lors des six mois suivants son emménagement, chaque jours, chaque nuits passât si vite que lorsque les vacances annuelles de William arrivèrent, celui ci ne sût comment résumer tout ce temps envolé.

Sa vie reprit peu à peu un rythme normal, ses amant(e)s, ses ami(e)s. Parfois sa mère appelait, et cette boule dans le ventre lui enserrait l'estomac. Lisbeth l'embrassait toujours et elle semblait heureuse, dieu merci.

William ne sût absolument pas que faire lorsque son ex femme lui déposât un chaton orphelin ayant à peine une semaine. Un American shorthair d'après elle. Et il se demandât à qui pouvait elle bien l'avoir volé. Pas que ce soit dans les habitudes de la belle blonde mais sait-on jamais... Finalement la bouille du chaton finit de le faire craqué, si bien qu'il se retrouvât nounou à plein temps, ce qui le dissuadât une bonne fois pour toute d'être un jour papa. James lui suffisait déjà largement.