"Fermeture" de London Calling
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() message posté Mar 25 Nov 2014 - 19:44 par Invité

L'appartement de Naël s'est transformé en un immense champ de bataille. En prenant le temps d'analyser les lieux, il a trouvé un avantage à cette situation. Si les zombies finissent par envahir Londres -parce qu'il pense réellement qu'un jour ce sera le cas, il est protégé de tout éventuelle attaque. Ce n'est pas pour autant qu'il est désespéré ou malheureux de déménager. Au contraire, il s'en donne à coeur joie. C'est d'ailleurs impressionnant à quelle vitesse il a pu ranger son bordel. Naël étant tout sauf ordonné, il a fallu une sacré motivation pour pouvoir évacuer son monde dans l'appartement de Remy. Passant d'une dimension à une autre. Naël n'est pas nostalgique. Quand on déménage, en règle générale, on repense à ce qu'on a vécu, on se remémore tous les souvenirs que l'on a créé. Peut-être qu'il n'a pas eu le temps de se poser suffisamment pour pouvoir être dans un tel état. Ces derniers temps Naël se sentait seul et il a posté plusieurs annonces -ridicules soit dit en passant, afin de trouver un ou une colocataire pour le distraire. Il ne cherchait pas un animal de compagnie, il cherchait vraiment quelqu'un pour lui changer les idées. C'est de fil en aiguille, en parlant à Remy de ses recherches qu'elle lui a proposé d'instinct de venir s'installer chez elle. Naël aurait pu aller vivre quelques temps chez Rhys, mais trop de perfection dans le même appartement aurait certainement chamboulé l'univers. Ils l'ébranlent déjà tous les jours, le blond ne voulait pas se donner de complications supplémentaires le jour où les zombies débarqueront. Il voulait avoir une planète stable, bien qu'il est sur qu'avec son égo surdimensionné qui ne cesse de faire gonfler ses chevilles, elles finiront un jour par le rendre bancal. Sans doute qu'en se soutenant l'un l'autre, ils arriveront à trouver le juste équilibre. Pour sauver le monde d'une éventuelle catastrophe, il apporte ses derniers cartons chez l'infirmière. Remy n'a pas une place banale dans la vie de Naël. Le blond n'a pas encore trouvé le mot parfait pour qualifier leur amitié. Pour lui, c'est Remy. Sa Remy. Le pronom possessif suffit pour comprendre qu'ils ont une amitié spéciale. Ils ne font rarement dans la dentelle et les sentiments, mais finalement ils n'ont pas besoin de se prouver quoi que ce soit.  Ils n'ont pas besoin de parler d'eux pour exister. Ils déballent les derniers cartons, ils sortent ses dernières conneries. « C'est une pièce unique. Un mec en France me l'avait vendu dans une vieille brocante. Je précise qu'il ne l'avait jamais porté. C'était... Un fanatique. » dit-il en se justifiant lorsque la blonde agite son caleçon Superman qu'il porte lors des... "grandes occasions". « Si tu veux j'ai la moitié du costume WonderWoman qui t'irais à ravir. » il fouille dans son carton nommé "marvel" dans lequel se trouvait le fameux caleçon. Pour la petite anecdote, il n'a acheté que la moitié du costume de WonderWoman juste parce que le mec lui avait dit que c'était parce qu'il le soldait à -50%. C'est débile, mais il comptait simplement faire une déco avec dans sa chambre. « Et une perruque, une jolie perruque brune. Elle est entière elle par contre. Ah... Je crois que... EUREKA ! » Il sort de son carton une perruque brune et l'a met sur la tête de son amie. Ce n'est pas la perruque de WonderWoman, mais de Jack Sparrow. « Entre nous Remy Sparrow, c'est mieux que Winona Ryder. Ça te donne un côté... Mystérieux et rebelle. Quoi que pour le côté rebelle, ont est déjà servis. » Naturellement, il enfile par dessus son pantalon le fameux caleçon. Comme ça, ils ont l'air de deux idiots. Deux imbéciles heureux. Ce soir, ils fêtent son emménagement. Une sorte de mini-crémaillère improvisée. Le nombre d'invités s'est limité à eux-même. La musique résonne dans l'appartement, les pizzas se réchauffent dans le four, des bières sont sorties du frigo et un tas de bouteilles que Naël a ramené quelques jours plus tôt. Autrement dit, il va falloir liquider le stock sans faire trop de dégâts. Pour la première partie c'est faisable, pour la seconde par contre rien n'est certain.
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() message posté Jeu 27 Nov 2014 - 7:09 par Invité

Proposer à Naël de devenir son colocataire, ça lui a pris, comme ça, d'un coup. Elle n'a pas réfléchi, Remy. Elle en avait envie, c'est tout ce qui compte. Elle se trouve géniale. Convaincue que son idée de colocation est l'un de ses meilleurs plans. Sur le réfrigérateur, il y a encore l'annonce chiffonnée de son ami. Une recherche d'appartement et d'un colocataire. L'annonce est ridicule, presque enfantine. Elle se souvient avoir ri, elle ne l'avait même pas pris au sérieux avant de lui répondre. Pourtant, lorsqu'il dépose son dernier carton sur le canapé, c'est un sourire amusé qui s'affiche sur les lèvres de Remy. Elle ne s'est pas demandée si Romy serait d'accord. Sa colocataire est absente depuis quelques jours. Une histoire de travail et un voyage à l'étranger, une connerie de ce genre. Remy n'a pas réellement écouté. Lorsque ça ne la concerne pas, elle écoute rarement. Absente seulement depuis deux jours, mais assez pour que Remy se sente seule et décide d'accueillir un ami chez elle. Assise sur le comptoir de la cuisine, elle observe Naël qui finit de défaire ses cartons. Il y en a quelques uns à côté d'elle. Mais Remy, elle préfère manger ses céréales et commenter chaque objets qui sortent des valises. « Tu en veux ? » Elle tend la boîte de céréales à son ami. Pourtant, pour leur fête, il y a déjà des pizzas dans le four. Lorsqu'il referme la porte de l'appartement avec son pied, son sourire s'agrandit. Elle s'étonne un peu que Rhys ne soit pas venu se plaindre du bruit. Avec Naël, ils ont passé les deux derniers jours à rire dans les couloirs et à monter des meubles. Mais peut-être qu'il est absent, lui aussi. Elle ira vérifier plus tard. Énième excuse pour débarquer chez son voisin. En temps normal, Remy n'aurait pas aidé, elle serait restée assise dans son coin pour tout critiquer. Pourtant, d'un mouvement elle descend du comptoir et délaisse son paquet de céréales. Pour Naël, elle essaie toujours de faire des trucs biens. Bien sûr elle n'ira pas jusqu'à le complimenter ou lui montrer à quel point il compte pour elle. Remy, elle ne fait pas de compliment, sauf si c'est pour elle. Et elle n'a jamais essayé d'expliquer sa relation avec le médecin, ni d'y mettre des mots ou une étiquette. Il sait déjà son importance aux yeux de la blonde, c'est comme une évidence. « C'est une pièce unique. Un mec en France me l'avait vendu dans une vieille brocante. Je précise qu'il ne l'avait jamais porté. C'était... Un fanatique. » qu'il dit quand Remy agite un caleçon superman devant leurs yeux. Ce n'est peut-être pas Ivana qui a besoin de refaire sa garde-robe finalement. Mais sûrement Naël. Elle l'observe enfiler le fameux caleçon par-dessus son pantalon et Remy relève les yeux vers les siens. « Tu aurais pu retirer tes vêtements, tu sais. » Elle rigole avant de sortir des costumes de héros qu'elle dépose sur le sofa. Il a souvent essayé de la convaincre d'en porter pour Halloween. Pour qu'ils fassent des duos de super-héros. Mais Remy, elle préfère son costume de pompier sexy. Alors, quand Naël se met à fouiller dans son carton Marvel pour lui trouver le costume de WonderWoman. Remy réalise que c'est enfin l'occasion pour elle de porter les déguisements qu'il lui achète tous les ans. « Seulement la moitié ? Ta copine est partie avec le reste ? » Elle a beau savoir qu'il est célibataire, la donne a peut-être changé dans la journée. A nouveau elle rigole et tente d'imaginer quelle partie du costume a disparu. « Et une perruque, une jolie perruque brune. Elle est entière elle par contre. Ah... Je crois que... EUREKA ! » Remy n'a même pas le temps de réagir, ni même de voir quelle trouvaille a fait son ami, qu'il la lui met déjà sur la tête. La perruque de WonderWoman peut-être. « Entre nous Remy Sparrow, c'est mieux que Winona Ryder. Ça te donne un côté... Mystérieux et rebelle. Quoi que pour le côté rebelle, ont est déjà servis. » Sparrow ? Amusée, elle grimpe sur le canapé, saute par-dessus et court vers le miroir à côté de la porte d'entrée. Pendant quelques secondes, elle se contente uniquement de s'observer. Pas besoin de mot pour comprendre que Remy, elle s'aime. Même avec la perruque d'un pirate sur la tête. Dans son armoire, il y a sûrement une épée mais elle a, d'un coup, une bien meilleure idée. « Tiens, il faut que je te montre mon dernier achat. » Elle lance un clin d'œil complice à son ami et s'éclipse dans le couloir qui mène aux chambres. Commander des semaines auparavant, elle pensait le recevoir à Noël. Finalement, surprise de le découvrir dans sa boite aux lettres le matin même, impossible pour Remy d'attendre le réveillon pour l'offrir à son ami. L'arbalète de Daryl Dixon. La réplique parfaite, elle se souvient avoir bataillé pendant une soirée entière contre un acheteur qui s'amusait à miser de grosses sommes d'argent. Entêtée (et après avoir dépensé la moitié de ses économies) Remy a réussi à l'obtenir. Elle s'était déjà offert le katana de Michonne des mois auparavant. Mais l'arbalète revient presque naturellement à Naël. Euphorique, elle accourt à nouveau dans le salon pour rejoindre Naël. « Cadeau pour toi. » Fière, elle lui tend le paquet enveloppé. « Je sais, je sais, je suis la meilleure. » qu'elle dit alors qu'il n'a même pas encore vu ce que renferme l'énorme colis. Eux qui imaginent depuis des mois le plan parfait si les zombies venaient à attaquer Londres. Il ne manquait que les armes.
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() message posté Mer 10 Déc 2014 - 7:27 par Invité
Naël se sent bien. Il plane sur son petit nuage de coton, si haut, si loin, et même à des centaines de millions de kilomètres de la Terre, il arrive à vivre son bonheur. A le ressentir. Il l'a rarement contemplé comme un spectateur, comme quelqu'un qui a le rôle secondaire de sa propre vie puisque le médecin n'a pas besoin d'artifices pour être heureux. Ne pensant pas à l'avenir, se contentant simplement de vivre l'instant présent. Il n'est pas heureux parce qu'il est amoureux. Non, il s'emballe parce qu'il est persuadé que cette colocation va être mémorable. Il est persuadé que Remy a eu l'idée du siècle en lui proposant de venir chez elle. Le blond ne lui dira pas, mais il trouve qu'elle a été merveilleuse sur ce coup-là. « Tu en veux ? » La jeune femme lui tend son paquet de céréale. Depuis tout à l'heure, elle est calée sur le comptoir de la cuisine en train de le regarder faire des aller-retour et déballer ses dernières affaires. « Je vais mourir de faim si tu me proposes que ça à manger. » Il vint à sa hauteur et pioche quand même dans son paquet, parce que les céréales restent de la nourriture et que Naël aime manger. Une équation simple, pas besoin d'épiloguer sur le résultat. L'appartement de l'infirmière commence à prendre forme avec les affaires de Naël. Dieu seul sait qu'il n'est pas un cadeau, ce que Remy ne sait pas en revanche ce sont toutes les conneries qu'il a pu ramener. Elle ne sera jamais au bout de ses surprises avec lui. En commençant par ses costumes en tout genre. « Tu aurais pu retirer tes vêtements, tu sais. » dit-elle de manière pragmatique lorsque le blond enfile son caleçon superman sur son pantalon. C'est vrai qu'il aurait pu lui montrer son corps musclé si parfait, qu'il aurait pu l'aveugler par tant de beauté, mais il n'avait pas envie qu'elle dépense tout son argent dans les frais d'optique. Naël pense avant tout à la santé de son amie. « A peine arrivé que tu me fais déjà des avances Remy jolie. Tu sais, tu vas tellement me voir nu que j'ai pas envie de te spoiler dès la première soirée. » dit-il en lui faisant un clin d'oeil. Remy est une jolie fille, une très jolie fille certes, mais c'était Remy. Il a encore mal à l'estomac parce qu'ensemble ils passent tout leur temps à rire, à raconter des conneries, à s'imaginer tout un tas de choses. Avec elle, son imagination ne cesse de travailler pour le bien de l'humanité. C'est ce qu'il aime se dire. Parce qu'à la fin de l'histoire, de leur belle histoire,  ils seront les deux seuls survivants sur cette terre, il en est convaincu. Trois, parce qu'ils auront sauvé Rhys bien-sur. « En plus, si je me balade comme ça dans la rue, avec mon caleçon sur mon pantalon, je suis certain que ça va devenir à la mode. Parce que c'est moi. Et si quelqu'un nous attaque, je te sauverai Remy Baldwin. » dit-il de manière théâtrale, il s'approche d'elle et la soulève. Il l'a porte dans ses bras comme s'il venait de la sauver d'un appartement en flammes. Tel Clark Kent sauvant sa Lois Lane. Il bombe le torse et toise "le monde" avec prétention. Pas un pour rattraper l'autre, ils préfèrent tomber ensemble. Naël se met à rire en libérant Remy de ses bras puissants. Le médecin se plonge dans son carton Marvel et en extirpe des costumes, des accessoires, pour la convaincre de devenir une super-héro avec lui. Il lui explique également leur histoire assez étonnante à sa colocataire. « Seulement la moitié ? Ta copine est partie avec le reste ? » Il se met doucement à rire, il aurait préféré que ce soit le cas, mais non il avait simplement acheté cette moitié de costume en espérant en faire quelque chose un jour. Malheureusement pour lui, ce soir ce ne sera pas sa Remy qui en trouvera une quelconque utilité. En fouillant encore un peu, il a fait de nouvelles trouvailles et a transformé sa colocataire en capitaine Sparrow. Brillante idée. « A l'abordage moussaillon ! » La blonde devient complètement délurée et grimpe partout. Naturellement, il l'a suit, il fait de drôles de bruits comme imiter un perroquet ou encore le bruit de l'océan. Jusqu'à ce que la blonde s'arrête devant un miroir, qu'elle s'observe. « Tu te connais tellement par coeur, que t'avais pas déjà l'image de toi dans ta tête ? » Il l'a taquine. Naël a l’habitude qu'elle se regarde à chacune des occasions qui se présentent à elle. Remy, c'est la fille tellement belle que s'en est normal qu'elle puisse s'aimer autant, qu'il arrive à comprendre pourquoi elle ne cesse de se dévisager. « Tiens, il faut que je te montre mon dernier achat. » Soudain l'infirmière s’éclipse dans sa chambre laissant un Naël intrigué par ce qu'elle allait lui montrer. Il s'assoit dans le canapé en attendant saisissant au passage un chapeau de cow-boy qu'il met sur sa tête. A l'heure actuelle, Naël est complètement dépareillé, ne ressemblant pas à grand chose, mais ça n'enlève rien à son charme naturel. Au bout de quelques secondes, la blonde vint à lui. « Cadeau pour toi. » Un cadeaaaaaau. Les yeux bleu de Naël pétillent face au paquet que son amie lui tend. Il n'en revient pas. Il se sent comme un enfant. Tout d'un coup il se relève et l'euphorie s'empare de son corps. « Je sais, je sais, je suis la meilleure. » Les éloges toujours les éloges. Il prend le paquet et le pose  sur le canapé. Il retire le papier cadeau, il ne le déchire pas comme un sauvage, mais il ne fait pas cela de façon délicate pour autant. « OH-MON-DIEU, OH-MON DIEU, OOOH-MON DIEEU. » Naël a envie de s'arracher les cheveux tellement ce cadeau est magistrale. Il a d'ailleurs ses mains sur son visage et sa bouche est grande ouverte. Il ne s'en remet pas. Le médecin à l'impression que son coeur vient de tomber sur le sol, comme si'il avait eu une mini-crise cardiaque et que plusieurs sont en train d'arriver. « C'est l'arb-l'arba-l'ababa-l'arbalète de Daryl Dixon. » dit-il en pointant du doigt l'objet et sautillant sur place. Daryl Dixon est son dieu, clairement. Il ramasse son coeur, saisie l'arbalète et c'est lui qui devient fou. Il se met à courir dans tout l'appartement en faisant style qu'il vise, qu'il tire sur des zombies. Pendant plusieurs minutes, il est dans son monde, dans sa bulle. Heureux. Putain qu'est-ce qu'il est heureux. Le blond revint à la hauteur de son amie, son bras droit encercle le corps de Remy, et dans l'autre il tient son arbalète. Il est arrivé sur elle à toute vitesse et il l'a fait tomber par terre en veillant à ce qu'elle ne se fasse pas mal. Un zombie allait l'attaquer et la manger, voilà sa raison. Ils se regardent, Naël se met à rire aux éclats. Dingue. Il est dingue. « Je... Je... Enfin tu sais. Je ressens beaucoup de choses pour vous Capitaine Sparrow.  » Pas de je t'aime pour le Valentine, jamais. Mais elle sait toujours ce qu'il tente d'exprimer dans ces moments-là, toute cette montagne de sentiments amicaux qui ne demande qu'à s'échapper librement. Naël avait de son côté lui aussi préparé un cadeau. Il est un peu plus artisanal, imposant et il se sent nul parce qu'elle est parfaite. Oui, il doit l'avouer, elle a visé dans le mille. Toujours dans sa course poursuite avec les zombies, il sort de l'appartement et va chercher son présent.
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() message posté Jeu 18 Déc 2014 - 22:02 par Invité
« La pizza est sûrement prête, si t'es pas content. » Il y a son regard qui se pose sur le four dans la cuisine et elle fixe la nourriture à l'intérieure. Ça lui laissera le paquet de céréales pour elle toute seule ainsi. Pourtant il s'approche et se saisit d'une poignée de céréales. Par réflexe elle lui fait une tape sur la main pour qu'il la retire. Il a critiqué, il ne va pas en profiter. A côté d'eux, un carton tombe sur le sol, alors Remy, elle saute du comptoir, délaisse le paquet de céréales et rejoint Naël à côté du sofa. Il en a ramené tellement que Remy se demande encore comment ils vont faire pour tout ranger. C'est vrai, en lui proposant cette colocation, elle n'a pas pensé au problème des rangements. Il enfile un caleçon par-dessus son pantalon et c'est tout naturellement que Remy l'invite à retirer ses vêtements. Pour une fois, il n'y a aucun sous-entendu, aucune arrière pensée. Ce qui est rare venant de Remy Baldwin. Tout le monde le sait, elle a toujours l'esprit mal placé. « A peine arrivé que tu me fais déjà des avances Remy jolie. Tu sais, tu vas tellement me voir nu que j'ai pas envie de te spoiler dès la première soirée. » Durant une seconde, Remy pense à sa colocataire qui ignore tout de cette arrivée surprise. Elle imagine la réaction de Romy si elle découvrait un Naël nu dans l'appartement. Elle appellerait sans doute la police. Et à cette pensée, la blonde ricane. « Parce que tu te promènes souvent nu ? » Elle sourit toujours et croise les bras sous sa poitrine. Naël finit de se déguiser lorsque Remy réalise à quel point il est ridicule ainsi. « Ça devient intéressant. » qu'elle ajoute avec amusement. Son commentaire sur sa notoriété lui arrache un nouveau rire alors qu'elle décide de le contourner pour fouiller dans un nouveau carton. Naël est dingue, imprévisible et beaucoup trop sûr de lui. Rapidement elle se retrouve avec la perruque de Jack Sparrow  et part, presque aussitôt, s'admirer devant le miroir. « Hissez les voiles ! » ajoute-t-elle après Naël. Émerveillée devant son reflet, comme à chaque fois, Remy tourne plusieurs fois sur place. « Tu te connais tellement par cœur, que t'avais pas déjà l'image de toi dans ta tête ? » Elle réfléchit un instant, son regard ne lâchant pas son reflet. « La version originale est beaucoup mieux. » Beaucoup, beaucoup mieux qu'une image dans la tête. Remy, elle se trouve canon et elle s'aime de façon démesurée. Elle observe alors son profil, puis l'autre, tourne une fois et une seconde fois. Elle marque une pause. « Remy Baldwin est parfaite. » Chose qu'elle réussit à facilement confirmer quand elle offre à Naël l'arbalète de Daryl Dixon. Sa réaction suffit à faire grimper l'égo de Remy. Naturellement fière, ses traits s'illuminent et ses mains se posent sur ses hanches. Si d'habitude elle se complet devant les réactions exaspérées des gens qu'elle emmerde. Voir Naël heureux lui fait autant plaisir. Il est euphorique, complètement déchainé et semble plus dingue que d'habitude. Au point où lorsque ses bras entourent la taille de Remy, ils tombent ensemble sur le sol. L'infirmière éclate de rire avant d'observer son ami au-dessus d'elle. « Je... Je... Enfin tu sais. Je ressens beaucoup de choses pour vous à l'heure actuelle Capitaine Sparrow. » qu'il bafouille. Son fou rire s'arrête aussitôt. Elle secoue la tête et pose sans prévenir ses deux mains sur la bouche de Naël. Seule solution pour qu'il arrête de parler. Il dérape et va décidément trop loin. Naël et Remy, c'est une valeur sûre. Ils n'ont pas besoin de grandes déclarations pour comprendre l'importance qu'ils ont l'un pour l'autre. Ça semble juste normal, dans la logique des choses. Il n'y a pas de mots pour décrire leur amitié. « Si tu me déclares ton amour, je te frappe. » Son ton se voudrait sévère, mais Remy finit par rire. Surtout qu'elle n'est pas violente. C'est à ce moment là que Naël décide de briser leur proximité. Incapable de le retenir, l'ancienne miss le laisse s'échapper vers la porte d'entrée. « Mais tu vas où ? » qu'elle crie alors, surprise et dans l'incompréhension totale. Il ne répond même pas et il est déjà dehors, laissant la porte ouverte derrière lui. Pendant plusieurs minutes, Remy reste allongée sur le sol, le regard rivé vers la sortie. Elle n'a pas compris ce qui vient de se passer, ni la raison du départ de Naël. Mais elle s'en fout. Son sourire s'élargit alors soudainement et elle s'empresse de se relever. Remy ne s'attarde jamais. Il est parti, d'accord, elle l'oublie. Le froid rentre dans l'appartement, fouettant soudainement les jambes dénudées de Remy. Son pied tape alors dans la porte pour la refermer, croyant que Naël ne reviendrait pas avant longtemps. Avec son départ précipité, il lui laisse deux pizzas et des bouteilles d'alcool sur les bras. C'est malin. Elle réfléchit une seconde, prête à emporter tout ça chez Linaëlle et finit par fouiller dans les autres cartons de son ami. Il a ramené tellement de choses, de babioles inutiles et des objets trop encombrants. Pourtant, il y a dans une boîte, un vieux carnet qui attire l'attention de Remy. Elle le prend, commence à le feuilleter et grimace. Sur chaque page, le visage de la même femme. Dessiner de différentes couleurs et façons. Blessée dans sa fierté, elle n'est même pas surprise d'entendre la porte s'ouvrir à nouveau et de voir Naël réapparaitre à ses côtés. « Qui est-ce ? » questionne-t-elle sans lâcher le croquis des yeux.[/color]
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() message posté Dim 21 Déc 2014 - 12:55 par Invité
« Il m'arrive effectivement, le jeudi précisément, de me balader dans le plus simple appareil. Il va falloir t'y habituer ou alors, ça te donnera une bonne raison d'aller voir Rhys. » Naël est au courant des sessions nocturnes de Remy chez son meilleur ami. Il n'est pas jaloux. « Eh oui, je sais tout. Presque tout. » Nael sait très bien qu'entre lui et Remy, c'est évidemment lui que Rhys préfère. La question ne se pose même pas, même si Remy est bien plus sexy que lui en mini-short. Mais ça, c'est une autre histoire. Il ne sait pas vraiment ce qui se passe entre eux, en fait il n'a pas envie de savoir. Le blond n'est pas du genre à se mêler de ce qui ne le regarde pas et ça lui réussi bien. « La version originale est beaucoup mieux. » Remy et son reflet, c'est tout une histoire. Il n'y a que lui, pour lui faire porter n'importe quoi et qu'elle, pour se trouver toujours au top même avec une perruque de Jack Sparrow sur la tête. Ensemble, ils forment un duo détonnant. Surprenant. « Je trouve ton doppelgänger pas si mal que ça. » dit-il pensif rien que pour l’agacer, un peu. Et là. Et là. Il ne put s'empêcher de penser, lui aussi , que sa Remy est parfaite. Qu'elle est merveilleuse. Qu'elle a toujours les meilleures idées de cadeau. Il a entre ses mains l'arbalète de Daryl Dixon. Autrement dit, le dieu de Naël. Le docteur a eu une réaction démesuré, complètement frapadingue. Fou, il est fou, bon à enfermer dans un asile avec ses flèches. Il l'a serre dans ses bras et tombent tous les deux contre le plancher. Pour la première fois, Nael ne peut s'empêcher d'exprimer, un peu, à sa Remy, ce qu'il a sur le coeur. Comme une évidence, certaines choses se doivent d'être exprimées tout haut. Des mots dont ils n'ont pas l'habitude d'entendre sortent de sa bouche et heureusement l'infirmière est là pour le stopper dans son élan. Elle colle ses mains contre sa bouche. « Si tu me déclares ton amour, je te frappe. » Une menace, c'était prévisible. Elle est passée d'un sourire, d'un rire à un ton menaçant. Nael ne fut pas blessé, au contraire, elle est toujours celle qui les sauve de ce genre de situation. A chaque fois, elle sait comment le rendre heureux avec seulement un petit geste et lui, il pourrait être celui qui gâche tout. Trop d'émotions à gérer d'un seul coup qu'il s'échappe parfois de la réalité. Pendant quelques secondes, pas longtemps, mais assez pour tout changer. Il ne lui aurait pas fait une déclaration d'amour, mais qui sait, il aurait pu devenir complètement niais. « On a eu chaud putain. » lâche t-il d'un coup, en reprenant ses esprits. Ne quittant toujours pas son arbalète, qu'il va bientôt se faire greffer sur sa main droite, il se retire de leur étreinte et sort de l'appartement. Depuis plusieurs semaines, le médecin prépare sa surprise, il a eu du mal à lui cacher ce qu'il faisait puisqu'elle était souvent dans les parages ou quand ce n'était pas elle, c'était Rhys. Il voulait que personne ne soit au courant, parce qu'il a failli abandonné plus d'une fois pensant que c'était impossible. Il n'avait pas envie qu'elle soit déçue de ne pas avoir eu finalement ce cadeau s'il y avait eu des fuites d'informations, Nael aurait été mal qu'elle s'attende à quelque chose s'il avait abandonné son projet en cours de route. Evidemment ce ne fut pas chose facile de cacher quelque chose d'aussi imposant, finalement il a mis Rhys dans la confidence et l'a caché chez lui. Nael et Remy passant tout leur temps ensemble et surtout ayant passé l'après-midi à monter et descendre les escaliers, à faire les fous, elle aurait forcément remarqué l'absence du blond à un moment ou un autre et soupçonné quelque chose. Il grimpe sur un dragon, un dragon en taille réelle en papier mâché.  C'est le genre de Nael d'offrir des cadeaux qu'il conçoit lui-même de A à Z. Il a passé beaucoup de temps à concocter ce dragon qu'il a fini par appeler Smaug, tellement il lui a donné du fil à retordre, mais le jeu en valait la chandelle. Smaug comme le dragon dans le Hobbit, il a des références culturelles toujours liées au cinéma ou aux séries qu'il regarde. « TADAM. » dit-il en s'écriant dans l'appartement. Le dragon était monté sur des roulettes et assez costaud pour pouvoir supporté le poids d'un humain. Tout fut pensé pour que ce ne soit pas qu'un simple dragon qu'on laisse en décoration dans un coin. Nael est fière du résultat final et surtout il espère assouvir les attentes de la plus grande fan de Games Of Thrones de tous les temps. Ce qui est un énorme challenge. « Qui est-ce ? » Elle ne fait pas attention à lui, à Smaug, elle a les yeux collés sur un petit carnet que Nael reconnu direct. Il eut une muse dans le passé, une muse qu'il ne put s'empêcher de dessiner constamment. Comme un réflexe, comme si quelque chose le démangeait à chaque fois et qu'il se devait d'y apposer son visage sur un bout de papier. Un jour, il décida d'acheter un carnet, au début elle posait pour lui à chaque fois qu'il le lui demandait et ensuite, ce fut seulement les souvenirs, les détails qu'il conservait encore dans sa mémoire qu'il reportait à l'intérieur et non plus, sur des toiles. Remy est la dernière personne qui se devait de voir ce carnet se répétait-il à l'époque, parce qu'il savait qu'elle lui piquerait une crise de jalousie. Il descend de Smaug et s'approche de l'infirmière. « Tu n'étais pas censée voir ça. » dit-il d'une petite voix. « Cela n'a plus d'importance maintenant, c'est du passé. Tu sais ce qu'on appelle des "erreurs". » Elle n'était pas une erreur. Il a toujours un tas de ressentiments à son égard, il l'a aimé d'amour, il l'a beaucoup aimé au point qu'elle l'obsède complètement. Il jette un regard sur ses dessins et s'éloigne prendre un verre, puis deux. De toute manière la soirée vient tout de juste de commencer et s'annonçait longue, très longue.
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