Dure retour à la vie feat Maya M. Scott

my thoughts are stars I cannot fathom
into constellations.
✰ ✰ ✰

La sensation de vent sur mon visage, la peur me tordant les entrailles, et l'impression de mourir. Et alors cette tristesse s'emparant de mon être : Plus jamais je ne la reverrais. Le jour de mon accident, mes dernières pensées avaient été pour Maya. Ma femme, mon tout, ma vie. Je me suis douté à cet instant qu'elle allait pleuré ma mort, et ceux malgré le mal que je lui avais fais... Je m'étais maudit durant le dixième de seconde de ma chute, de lui avoir fait tant de mal. Et je me suis écrasé. Une douleur tellement intense s'était emparé mon être, j'avais senti, entendu mes os se broyer un par un. J'avais sentis mon sang coulé par toutes les ouvertures crées par le choc... Et rapidement ma vue s'est bouchée, ma respiration s'est atténuée, et j'ai sombré dans un coma profond, me croyant même mort.
Je ne peux pas vous expliquer ce que ça fait d'être dans le coma. C'est une sensation étrange. Être vivant sans l'être réellement. Être présent sans l'être. Non, je n'ai pas flotté au dessus de mon corps, en observant les gens autour de moi, tout cela n'est qu'un cliché. Durant mon coma je n'ai rien vue, rien ressenti, rien compris. Ma mémoire s'estompait au fur et à mesure des jours. Mon corps récupérait, tandis que mon cerveau s'estompait, ne parvenant même plus à faire fonctionner mes poumons. Une machine m'y aidait. Je n'étais plus. Et probablement que pour Maya j'étais mort. Et elle avait raison dans le fond, mon âme s'est éteint mais pas mon corps. Étrangement celui-ci tenait à ce que je vive. Le temps semble tellement court quand on est dans le coma. On perçoit de temps à autre des voix, qu'on ne comprends pas tellement, mais moi je m'en souviens d'une : celle d'une femme pleurant mon absence. Elle me supplie de revenir... Mais pourquoi faire ? J'ignore qui je suis, et ce que j'ai. Mais elle est là, chaque jour, me parlant, caressant ma peau. Et je suis là, immobile dans mon lit. Ressemblant à un mort. Et je ne peux lui répondre, je ne peux rien faire.
Et un jour, mon cerveau s'est remis à fonctionner, mais celui-ci à disjoncter. Je ne sais plus qui je suis, je me rappelle que d'un nom : Maya. Et mes yeux s'ouvrent enfin, une larme roule sur ma joue quand je commence à distinguer une pièce blanche. La peur m'envahit, mais je ne panique pas, je ne lutte pas contre le respirateur, le laissant continuer à faire le boulot pour moi. J'essaye de comprendre ce qui se passe, mais rien ne vient. Je suis comme déconnecté et ça me fait peur, mais me fait aussi du bien. Je me sens apaisé. Je distingue des ombres, puis des visages. Un beau visage, une belle femme me regarde. Et je comprends alors que je suis quelqu'un pour une autre personne. D'une main, j'écris le prénom "Maya" à l'encre invisible, ne pouvant parler. Je savais que cette personne était importante à mes yeux. Et j'avais besoin de la voir maintenant... C'était une question de vie ou de mort désormais.

my thoughts are stars I cannot fathom
into constellations.
✰ ✰ ✰

Tout autour de moi s’accélérait, comme si le monde se remettait à fonctionner. Les images de mes yeux étaient floues, mais je percevais la silhouette de deux personnes de blanc vêtues… Qui étaient-ils ? Que me voulaient-ils ? Je ne comprenais rien à la situation, mais je sentais une présence familière à mes côtés, ma main était noué à une autre… Je voulais voir ce visage, mais je ne pouvais pas, la machine me maintenant en vie me bloquait tout mouvement… Pourtant je mourrais d’envie de savoir à qui appartenait cette main… Les images furent plus nettes à chaque seconde, et j’entendis la voix d’un médecin. Il m’annonçait ma présence à l’hôpital, et une infirmière ? Se mit à mes côtés, me brouillant un peu plus la vue de la personne à mes côtés. Je me sentais prisonnier de mon corps, de ma respiration, et malgré les dires du docteur, je me mettais à paniquer. Luttant contre le respirateur, qui se mit à faire un bruit assourdissant… Un bruit qui me donnait un mal de tête surprenant… Je me mettais à bouger légèrement, fronçant le visage, voulant qu’on me débarrasse de tout ça, voulant parler, et m’exprimer… Voulant retrouver cette Maya à tout prix… Je me débattais, je luttais vaillamment, serrant cette main dans la mienne aussi fortement (faiblement) que je le pus… Souffrant de ce vacarme insupportable de la machine. Je voulais que cela s’arrête mais je ne pouvais l’exprimer… Le médecin se penchait de nouveau sur moi, me demandant à nouveau de me calmer, s’exprimant aussi à l’infirmière : « - Coupez le respirateur, on va l’extuber. ». Je ne comprenais pas tellement son charabia, même si quand la machine se coupait et qu’on retirait le tuyau, je parvenais à reprendre ma respiration… Mais ce tuyau dans ma gorge m’empêchais de respirer correctement, alors je me maintenais à cette main qui me rassurais, qui m’apaisais… Mais rapidement, elle me glissait des doigts alors que je m’y retenais… Je compris que quelques mots « - Scott, recule un peu, on va le libérer, après on te le laisse ! ». Mon regard partait dans tous les sens, je regardais d’abord ce médecin barbu et effrayant, puis l’infirmière blonde peroxydé au joli sourire. Elle tentait de me rassurer mais moi je ne voulais qu’une chose, récupérer cette main dans la mienne coûte que coûte. Et enfin je vis cette femme, une belle petite brune avec deux yeux chocolats, me regardant comme si je revenais d’entre les morts, avec un sourire à tomber et d’une beauté terrifiante… J’en aurais pleuré de joie de voir une beauté pareille, mais la douleur saisissante qui me prit dans l’instant me glaçait le sang. Le médecin sans aucune anesthésie, m’a extubé, et la douleur fut telle que je me mis à grogner de douleur. Si je n’avais pas été aussi faible, je l’aurais probablement cogné, mais là, je n’en avais aucunement la force… Je pris une profonde respiration, sentant enfin mes poumons respirer convenablement, que ça faisait du bien d’être libre. Il m’examinait brièvement, mais moi je n’étais pas coopérant, cherchant en vain le regard de la déesse au pied de mon lit, mon regard se posait sans cesse sur elle, et je la voulais près de moi… Le médecin m’harcelait oui, il m’harcelait de questions, voulant à tout prix que je lui réponde, mais moi je n’avais d’yeux que pour elle, elle était tellement belle : «  Monsieur Johnsson, quel jour sommes-nous ? Savez-vous l’année ? Pouvez-vous me dire votre prénom ? ». Je m’en foutais de ses questions, mais alors royalement, seule la femme en face de moi m’intéressait. Et je ne voulais qu’elle. Alors je posais mon regard, désormais clairvoyant, sur elle et prononçais mon premier mot depuis plus de deux ans : « Maya. ». Et j’espérais qu’une chose que ce soit elle, et qu’enfin elles disent aux autres de nous ficher la paix.

my thoughts are stars I cannot fathom
into constellations.
✰ ✰ ✰

Le monde autour de moi était flou, seul son regard m’était clair et limpide. Durant ses intenses minutes de douleur, où sa main et la mienne s’était lâché, je n’avais senti que la peur et le désarroi m’envahir, je ne voulais pas qu’elle s’en aille, je voulais la garder près de moi. Egoïstement, je la voulais que pour moi, car je savais au plus profond de moi qu’elle était la chose la plus précieuse à mes yeux. Alors quand ils l’a poussèrent de mon champ de vision tout mon monde s’est écroulé, mais rapidement elle refit surface face à moi, et je m’étais sentit alors beaucoup mieux. Ma peur s’était envolé, et je ne désirais qu’une chose : être seul avec elle.
Je n’avais pas répondu aux questions du médecin volontairement. Je savais comment je m’appelais, j’ignorais la date qu’on était, et pour tout vous dire je m’en contrefichais, la seule chose que j’avais en tête c’était de trouver cette Maya, et j’espérais de tout cœur qu’elle était face à moi. Alors j’avais prononcé son nom, et immédiatement la jeune femme avait réagi. C’était elle. Elle, mon tout, mon âme, mon cœur. Elle bousculait le médecin, l’infirmière, et vint se poser près de moi sans aucune once de peur, ne se préoccupant plus des personnes l’entourant. Nous créant ainsi une bulle à nous. Elle était si près de moi, ses doigts noués aux miens de nouveau, et mon cœur se mit à battre la chamade, les moniteurs bruyants trahissant mon empreint pour elle. Elle fit une référence à une belle au bois dormant que je ne connaissais pas, mais dans le fond elle me demandait si j’allais bien… Une larme de joie perlait sur ma joue et je lui répondis doucement, sans jamais la quitter des yeux. « - Bien mieux désormais. » Elle m’avouait alors en souriant que je lui avais manqué, et je ne pouvais rien lui répondre, ne sachant plus totalement qui elle était, ni combien de temps je l’avais quitté. Je lui fis un sourire, ne percevant même pas le départ du médecin, ne regardant que la belle Maya sous mes yeux. Elle était d’une beauté à faire pâlir un ange, la plus belle femme à mes yeux. J’entendis alors l’infirmière, ne souhaitant pas partir, ainsi que la remarque assassine de Maya, ce qui me valut un rire. Elle était belle même hargneuse, et je comprenais alors que l’être que j’étais avant était amoureux d’une telle femme… Mon cœur ne cessait guère de cogner dans ma poitrine, valant ainsi de nouveau un bip assourdissant sur la machine… Hum c’est quand même gênant. Je rougissais alors légèrement, comme un enfant pris en faute, puis sentis ses lèvres contre les miennes. Un baiser vif mais si tendre, que j’en revoulais… Elle embrassait divinement bien, et je souhaitais désormais de tout cœur qu’elle m’embrasse un peu plus longtemps… Puis elle me parlait, de l’avoir abandonné, que la prochaine fois elle me tuerait, j’ignorais totalement de quoi elle me parlait… Je pris un air confus, un peu apeuré, et je fronçais les sourcils, serrant légèrement sa main dans la mienne pour ne pas qu’elle s’enfuit de nouveau…« - Je … Je suis désolé Maya… Je … Je ne me rappelle plus de rien… De ce qui s’est passé… Du passé… Je me souviens de mon nom … Et de toi… Je… Pardonne-moi Maya… Pardonne-moi de tout… Embrasse-moi de nouveau, que j’oublie ce sentiment de peur qui m’envahit…»
Je ne souhaitais que ça à présent, l’embrasser de nouveau.

my thoughts are stars I cannot fathom
into constellations.
✰ ✰ ✰

Cette femme avait un charme fou, elle avait cette capacité de faire battre mon cœur à mille à l’heure, et je ne prenais conscience de rien quand elle me parlait. Mon corps affaiblit, mes muscles réduits, et la douleur de mon corps étaient nulles quand elle était à mes côtés. Elle occultait le mal en moi par son regard, sa voix… Une âme sœur n’est-ce pas ? Est-elle un mirage ? Non elle est belle et bien vivante à mes côtés. Elle ne semblait pas vouloir me quitter du regard un instant, comme si elle aussi ressentait la même chose que moi en ce moment même… Comme si nous étions soudés par la vie, par le destin. Je me mordais alors la lèvre doucement, quittant pour la première fois son regard. Un instant. Mais l’envie était trop forte de la regarder de nouveau. Elle m’apaisait dans ce moment désertique et de peur qu’était ma vie désormais. Je vis son regard se froncer, comme si elle ne saisissait pas ce que je lui disais. Elle désirait savoir de quoi je me souvenais, mais ma mémoire était vide, comme formater. J’étais un être sans souvenir du passé. Elle caressait ma joue, me promettant d’être là, de ne pas partir. Et quand elle me posait cette question sans réponse, une larme roula sur ma joue, j’aurais aimé me souvenir de nous…« - Je ne me souviens plus de rien. Rien du tout. Juste de ton prénom. »J’avais peur de lui faire du mal avec de telles paroles, mais c’était la vérité toute nue. Je ne me rappelais de rien, ma mémoire n’était qu’un trou béant, un vide total, un néant. Et pourtant je désirais savoir qui elle était, et ce que nous avions vécut… J’ignorais totalement qui j’étais peut- être étais-je un psychopathe ? Un médecin ? Un mafieux ? Je ne savais pas qui j’étais et cela était effrayant. Elle se mit à planifier notre futur proche, m’expliquant une journée rien qu’avec elle, dans notre « chez-nous », rien qu’elle et moi, et à vrai dire c’est ce que je souhaitais le plus à ce moment précis… Je me mettais à rire avec elle, légèrement, osant bouger un peu dans mon lit. Essayant de me redresser, mais j’étais un peu trop faible pour ça. « - Emmène-moi loin d’ici, je refuse de rester ici plus longtemps, il faut qu’on rattrape le temps perdu… »Une question me brulait cependant les lèvres, je n’osais pas la lui poser. Et comme si elle lisait dans mes pensées, elle me disait pouvoir répondre à mes questions… Je levais alors doucement, faiblement ma main, caressant du bout des doigts sa joue, lui posant cette question interdite… « - Sommes-nous mariés Maya ? » Je voulais savoir si j’étais uni à cette magnifique femme et si elle était mienne. Nous étions liés par le destin j’étais sûr de ça, mais nous étions nous promis la vie entière ensemble ? Cependant elle n’accédait pas à ma demande. Elle voulait d’abord s’assurer que j’allais bien avant d’oser à nouveau m’embrasser… Mais je n’allais pas pouvoir tenir, je n’avais pas autant de patience qu’elle… Je ne voulais plus attendre, elle se levait alors légèrement, et se posait sur mon lit tout près de moi. Je me décalais alors, lui laissant de la place. Je me fis violence et ma main attrapais sa nuque pour l’approcher encore plus de moi, et je me levais alors pour l’embrasser tendrement, mais tellement fougueusement que mon cœur s’emballait. J’avais besoin de ça, de sentir son corps et son amour pour moi… Je ne voulais plus attendre, je la voulais pour moi, maintenant. Je cessais ce baiser fougueux, essoufflé, posant ma tête contre la sienne, souriant comme un niait amoureux. « - Je vais bien. Je te le promets. »

my thoughts are stars I cannot fathom
into constellations.
✰ ✰ ✰

Maya était d’une beauté envoutante, mes yeux ne regardaient qu’elle, et je ne parvenais pas à décrocher de son regard. J’avais la sensation d’être ancré à ce monde quand elle était à mes côtés, qu’elle me parlait. La sensation d’être quand elle est là. Une âme sœur. Voilà ce qu’elle était. J’en avais la certitude. Je riais en même temps qu’elle quand elle se fit la réflexion de savoir si ça ne me choquait pas qu’elle parle de nous sachant que j’avais tout oublier. Et pour être franc, je m’en contrefichais, elle pourrait m’emmener au bout du monde, je la suivrais n’importe où… Je me mordais la lèvre et caressais sa main tendrement, rougissant légèrement : « Non ça ne me parait pas ridicule. A vrai dire, j’ai l’impression de te connaître par cœur même si … Je ne me souviens plus. Tu pourrais m’emmener au bout du monde, je te suivrais sans aucun doute. Je me sens bien … Avec toi. ».Je lui fis un beau sourire, puis au moment de vouloir me relever, ce qui semblait être très compliqué étant donné que je m’étais amaigris, elle me stoppait net, posant ainsi sa main sur mon torse, contact qui me fit littéralement frissonner, et qui me provoquais un flashback…

Une nuit sombre, et chaude d’été… Il fait nuit noir, et une chambre tamisée de bougie… Deux corps qui s’enlacent avec fougue. Pleins de baisers passionnés, et une femme qui pousse son homme contre un mur avec force, posant ses mains sur son torse, le plaquant contre le mur. L’embrassant à perdre haleine, et cet homme qui attrape sa femme par les cheveux délicatement, la cambrant l’embrassant dans le cou… La température grimpe sournoisement, et tous les deux savent ce qu’il va se passer par la suite… Lui et Maya ne feront qu’un ce soir.

Mes yeux s’étaient floutés durant une demi seconde, le temps de la scène, et j’eus une bouffée de chaleur, et sentais bien que plus bas ça se réveillait… Je me mettais alors à rougir, puis à gigoter pour ne pas qu’elle voit la source de mon trouble… Je compris qu’elle et moi s’étaient bien plus que ça. Je souriais alors, cachant d’une main le bas de mon ventre, afin de cacher ça, puis pris une grande inspiration :«« D’accord, j’attendrais sagement qu’on me donne l’autorisation. ».Vint alors le moment où elle fut d’une sincérité déconcertante avec moi. Nous n’étions pas mariés, et nous n’en avions pas parlé… Etrange. Elle semblait triste de ça d’ailleurs. Elle fit une pointe d’humour me parlant d’une plante appelée Josiane, qui semblait avoir failli mourir plusieurs fois sous ses mains et j’éclatais de rire… Qu’elle était bête. Je caressais ses cheveux doucement lui répondant : « Je ne pense pas que je partirais loin de toi, tu vois. Et puis Josiane a aussi besoin de sa maman qui ne s’occupe pas d’elle, elle s’ennuiera sinon ! ».Elle riait et je l’embrassais alors, ayant eu un désir terrible de le faire. Nos fronts en contact après ce baiser, j’entendis la porte s’ouvrir et vu le médecin arrivé… Je soupirais, dégouté qu’il soit là, et laissais Maya se reculer de moi. Celui-ci s’approcha de moi, et je compris que j’allais subir tout un tas d’examen… Nul. « Mr Johnsson, il faut que je vous examine, j’estime vous avoir laissé assez de temps… Mlle Scott, pouvez-vous sortir s’il vous plait ? ». . Le médecin attendit que Maya sorte pour ainsi m’examiner convenablement. Je fis un sourire confiant à ma douce, puis me laissais faire entre les mains du Doc. Et vas-y que je tourne, te retourne, te fait une batterie de test neurologique… Ce n’était pas tellement agréable, mais je me laissais faire. Puis vint le moment de me mettre debout… Je vis deux infirmières rentrés dans la pièce, et m’aider à me mettre debout soutenus par elle… Je ne tenais pas du tout debout, j’avais perdu en muscle et m’étais atrophié ce qui fit grimacer le médecin. On me remettait au lit, et vint alors le test ultime : Celui de la mémoire. Il me posait des questions sur mon passé, mon présent, les raisons de mon accident… Mais j’étais incapable de lui répondre. J’ignorais tout… Et j’en avais marre de ces questions… Il le comprit vite, si bien qu’il rappelait Maya dans le couloir, posant ainsi son diagnostic. Mon sourire revenait immédiatement quand elle rentrait de nouveau dans la pièce. Il prit un air grave, pendant que moi je regardais Maya amoureusement : « « Bon Mr Johnsson, sur un plan neurologique vous allez très bien, il n’y a pas de défaillance, tout réponds très bien. Par contre vous avez perdu pas mal en masse musculaire, il va falloir vous remuscler, pour marcher de nouveau. Ça risque de prendre pas mal de temps. Mais… Vous êtes atteint d’une amnésie totale… Je ne pense pas qu’elle soit définitive, je pense plus qu’elle va vous revenir sous forme de flash… Quoi qu’il en soit, je suis favorable à votre sortie prochaine. Voilà. Je vous laisse désormais, si vous avez des questions n’hésitez pas ! » .». Je n’avais aucune question à lui poser… Et je comprenais alors que j’allais subir mon passé par bribe, j’espérais juste que durant ma convalescence Maya serait là. J’attendais que le médecin et sa troupe d’infirmière sorte pour avouer à Maya mon troublant souvenir de tout à l’heure : « Il a raison quand il dit que ça va revenir par Bribe… Tout à l’heure… Je… Je me suis rappelé d’une de nos soirées … Chaudes. ».Je riais rougissant comme un gyrophare.