"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici let's solve mysteries together! (remy) 2979874845 let's solve mysteries together! (remy) 1973890357
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() message posté Dim 1 Mar 2015 - 2:02 par Invité
« Paxim! Tu veux manger quoi pour souper? » hurlais-je à travers l'appartement. Je n'eus droit qu'à un grognement de la part de mon jumeau. Fronçant les sourcils, je me dirigeai vers sa chambre. La porte étant entrouverte, je n'eus qu'à la pousser pour y entrer. La pièce était plongée dans les ténèbres. « Quoi? Tu dors déjà à cette heure-là? » lui demandais-je, un sourire amusé au coin des lèvres. Encore une fois, je n'eus droit qu'à un grognement. « Eh ben! Tu mangeras ce que je ferai alors! » lui lançais-je avant de tourner les talons et de retourner dans la cuisine. Des pâtes! Voilà ce que j'allais me faire! Je n'avais rien d'un cuistot, mais je savais déjà faire des repas plus élaborés qu'un sandwich. Je me demandais même si des fois Pax était capable de s'en faire un.... À vrai dire, je ne pensais pas l'avoir vu une seule fois se faire à manger.... Et une bol de céréales ne comptait évidemment pas.... Bref, une demi-heure plus tard, j'étais assise à la table. J'eus alors un illumination. C'était la soirée cinéma et popcorn avec Remy ce soir. J'avais complètement oublié! Après tout, j'avais eu une semaine chargé au boulot! Ça m'était complètement sorti de la tête. Mais j'avais encore du temps. La jolie blonde m'avait dit neuf heures... Et il n'était que dix-neuf heure trente. Je me mis à feuilleter des revues. Ce fut à ce moment que je dénichai mon vieux cahier. Je commençai à le regarder et je me souvins de l’événement qui s'était produit quelques semaines auparavant; un vol. Remy et moi en avions été témoin toutes les deux. J'avais bu, c'était flou dans ma tête. Mais j'avais pris le temps de tout écrire ce dont je me souvenais avant que ma mémoire ne me fasse défaut. J'eus un sourire. J'aimais bien résoudre les mystères et j'avouais que celui-là me travaillait plus qu'un autre. J'allai donc dans ma chambre, me trouvai des vêtements à mettre et les enfiler. Je savais qu'il était encore trop tôt pour aller chez Remy, mais à vrai dire, je n'y pensais même pas. J'avais juste envie d'en parler avec elle. J'avais un surplus de questionnement dans ma tête et j'avais besoin d'évacuer. Ce fut donc en jeans noir slim et t-shirt que je quittai l'appartement, que je descendis ensuite les marches et que j'allai cogner à l'appartement de mon amie. Pas de réponse. Mais la  porte n'était pas verrouillée. « Remy? » demandais-je. J'entendis une porte se fermer. Elle était bien là! J'entrai alors en coup de vent et sourire aux lèvres. « Hey Remy! J'ai retrouvé mon cahier dans lequel j'avais consigné mes notes sur le vol! Ça te dit qu'on résous ce crime ensemble? » demandais-je alors à haute voix. J'avais l'habitude d'entrer chez elle sans frapper et elle aussi. Mais était-ce simplement elle ou le fameux voleur? Je n'avais pas peur, au contraire. La curiosité l'emportait sur tout le reste comme d'habitude! « Remy? » répétais-je encore. Mais elle apparut alors devant moi, me faisant bondir de près d'un mètre. « haha! Tu m'as fait peur! » dis-je en étouffant un rire.
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() message posté Dim 22 Mar 2015 - 21:40 par Invité
C'est une tradition qui s'est installée naturellement entre les deux voisines. Un soir elles regardaient un film, puis elles ont recommencé la semaine suivante et le mois d'après. Remy s'étonne d'apprécier cette petite routine, elle qui n'a pas l'habitude de faire copine-copine avec les gens. Elle préfère de loin la folie des bars et ces soirées qui s'improvisent à la dernière seconde. Pourtant elle ne manquerait pour rien au monde ce moment avec Jezabel. Installée sur son lit, sa boîte de vernis est renversée sur le drap pour trouver la couleur qui lui plairait. Elle se saisit du rouge avant de soigneusement en mettre sur chacun de ses orteils. Pendant plusieurs heures, elle flâne dans l'appartement. Dans sa chambre pour finir sa manucure, puis le salon pour regarder Game of Thrones et la salle de bain afin de se préparer. Elle s'agite de sa penderie au miroir, s'admire, se complimente et cherche quel film elle pourrait regarder avec Jezabel ce soir. Généralement elle prend un soin particulier à choisir le film, elles en discutent même avec son amie quelque fois pour qu'elles soient toutes les deux d'accord sur le choix. Mais après avoir passé sa semaine à l'hôpital, Remy n'a pas croisé sa voisine dans l'immeuble. Alors qu'elle enfile un t-shirt, elle opte pour un film romantique et un sourire se peint sur son visage. Parce que c'est tout ce qu'elle déteste. « Hey Remy! J'ai retrouvé mon cahier dans lequel j'avais consigné mes notes sur le vol! Ça te dit qu'on résous ce crime ensemble? » Surprise, Remy lâche le dvd qui s'écrase sur le sol. La voix provient du salon et il faut un moment à l'australienne pour réagir. Sa main sur la poignée, ses pensées lui renvoient le souvenir de leur dernière sortie en ville avec Jezabel. Une semaine plus tôt. Elle reconnaît facilement la voix de son amie alors qu'elle se demande depuis quand elle est arrivée.  Sans prévenir, la miss ouvre d'un coup la porte se retrouvant face à sa voisine. Elle s'amuse de la voir sursauter et laisse un rit s'échapper de ses lèvres. « haha! Tu m'as fait peur! » Même pas désolée. « Et pourtant c'est toi qui es rentrée comme une voleuse j'te rappelle. » Elle lui adresse un clin d'œil complice alors qu'elle fixe le carnet que Jezabel tient contre sa poitrine. Visiblement, elle paraît sérieuse avec son histoire de résoudre le crime. Remy la fixe, un peu surprise. Ça lui donne l'impression d'être plongée dans une vieille série américaine de mauvais goût. La lumière tamisée, l'enquête improvisée tard le soir et leurs tenues de civiles qui laissent dire qu'elles ne sont plus en service. Remy s'avance dans le salon, toujours silencieuse, avant de prendre appuie sur le canapé. « Nos soirées films ne te plaisent plus ? » D'un geste de la tête, elle désigne le cahier. Ce n'est pas un reproche, elle apprécie ce changement soudain. L'avantage de ne pas avoir été présente cette semaine, c'est la présence encore du tas de journaux dans l'entrée de l'appartement. Remy s'en empare pour ouvrir celui vieux d'une semaine. Un article d'une dizaine de lignes à peine relate le fait divers. Elle le donne à Jezabel alors qu'elle se dirige vers un autre meuble. « J'avais prévu qu'on regarde Pretty Woman ce soir. Je suis presque déçue d'y renoncer. » Elle rit, jamais sérieuse, au moment où elle s'empare d'une boite qu'elle convoitait. Dedans elle y trouve un dictaphone et l'agite devant le visage de son amie. Il n'y a vraiment qu'avec Jezabel qu'elle peut se retrouver dans une telle situation. Son doigt enclenche le bouton d'enregistrement. Elle l'approche de sa bouche, la voix soudainement sérieuse et professionnelle. « Dossier numéro un. Affaire... » Elle cherche rapidement un nom de code à donner à leur enquête. Un homme, habillé tout en noir, qui s'échappe d'une maison après un cambriolage pour prendre la fuite dans une voiture marron. Une vieille mustang des années 60. Elle se rappelle avoir été envahie par un sentiment de panique à l'idée que l'homme les repère. Puis, ivre, elle avait fini par se jeter derrière un buisson. Remy attend que Jezabel lui propose un nom de code qu'elles seules pourront comprendre. « Affaire Batman, classée confidentielle. Les détectives Hamilton et Baldwin se chargent de l'enquête. » Fin de l'enregistrement.
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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 1:34 par Invité
Je n'avais rien de subtile. Il s'agissait là de ma signature depuis toujours en fait. Je parlais fort et vraiment trop. Je faisais du bruit en me déplaçant. Bref, je n'avais rien d'un ninja. Je venais encore d'en faire la preuve. S'il y avait quelqu'un d'autre que Remy dans l'appartement, il m'avait entendu venir à des kilomètres à la ronde. Un bruit se fit entendre tandis que j'avançais dans le logis de la jolie blonde. Ça provenait de sa chambre. On aurait dit que quelque chose était tombé au sol. Fronçant les sourcils, je m'apprêtais à mettre la main sur la poignée de porte lorsque celle-ci s'ouvrit d'un coup sec manquant de faire arrêter mon cœur net. Remy semblait s'amuser de la surprise qu'elle m'avait faite. Je repris en quelques secondes mes esprits, commençant à rigoler de bon cœur.  « Et pourtant c'est toi qui es rentrée comme une voleuse j'te rappelle. » me dit-elle, suivit d'un clin d’œil. « Ah ouais, je l'avais cherché celle-là! » lui dis-je, lui cédant ce fait. « Mais c'est de ta faute! T'as pas répondu à ta porte! Tu faisais quoi là-dedans? T'avais quand même pas oublié notre soirée film! » dis-je en ayant une mine faussement déçue. Je suivis la jeune espionne en herbe jusqu'au salon. Je tenais toujours fermement mon carnet contre ma poitrine.  « Nos soirées films ne te plaisent plus ? » me demanda-t-elle. « Arrête! J'adore au contraire! Mais ça ne te dit pas de jouer au super héro des fois? » demandais-je, ne me laissant pas rebuter par l'attitude de Remy. Cette dernière se pencha pour prendre un journal et me le tendit. Je le pris entre mes mains, mais je ne lus pas tout de suite, ne sachant pas de quoi il s'agissait. La curiosité viendrait dans quelques secondes, cela ne faisait aucun doute. « J'avais prévu qu'on regarde Pretty Woman ce soir. Je suis presque déçue d'y renoncer. » dit finalement Remy en riant. Visiblement, au final, ça faisait son affaire cette histoire de journalisme de bas étage. «Pretty Woman? Il me semble que c'est pas trop ton genre? » lui dis-je, haussant les épaules, ayant un sourire amusé sur les lèvres. On ne regardait jamais de films romantiques ensembles. Je me demandais même pourquoi elle l'avait sorti.... La jolie blonde s'empara finalement d'un dictaphone. « Avoue que tu avais prévu le coup? » lui dis-je, toujours taquine. Remy avait vraiment l'air de se prendre au sérieux ce qui me fit rire inévitablement.


« Affaire Batman, classée confidentielle. Les détectives Hamilton et Baldwin se chargent de l'enquête. » Fin de l'enregistrement. Et voilà, c'était parti. « Les vrais détectives boivent de l'alcool sur le travail.... Tu en as? » demandais-je. Autant avoir du plaisir tout en travaillant. Je pris le journal et commençai à lire l'article. « Il n'y a pas grand chose là-dedans... Mais je vois qu'il n'a pas été appréhendé! Ce sera notre affaire à résoudre détective Baldwin! » lui dis-je, faussement sérieuse. « Et si t'as pas d'alcool, je vais en chercher à mon appartement! » ajoutais-je en prenant place sur le divan.
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