| ( ✰) message posté Dim 16 Nov 2014 - 18:51 par Invité
Katherine Marie Winchester London calling to the faraway towns NOM(S) : Winchester. Connu dans Londres à cause de mes parents.PRÉNOM(S) : Katherine Marie. Ma mère trouvait cool de me donner un prénom rappelant ses origines.ÂGE : 21 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 13/12/1992, Londres NATIONALITÉ : britannique STATUT CIVIL : amoureuse mais pas en couple. étrange, je sais. MÉTIER : étudiante en arts visuels (photographie)TRAITS DE CARACTÈRE : énergique - dynamique - fougueuse - têtue - bornée - déterminée - je m'en foutiste - sensible - généreuse - amicale - taquine - espiègle - parfois excentrique - séductrice - jalouse - possessive - sarcastique - rancunière - vengeresse - loyale - attachante - indépendante - intrépide - impulsive - insolente - provocatrice - indisciplinée - franche - honnête - colérique - fêtarde - élégante - GROUPE : wak on a line
| My style, my life, my name
La photographie, c'est sa vie: elle veut montrer aux gens ce qu'ils ne voient pas - La musique, c'est sa seconde passion: elle a toujours une chanson dans la tête, elle a appris à jouer du piano et de la guitare - Elle a une bonne mémoire - Gourmande, Starbucks est son meilleur ami et Nutella son amant - Elle adore voyager - Possède quelques notions de self-défense - Elle ne fume pas et ne se droguera plus jamais - Elle est restée un peu plus d'un an à Melbourne, avant de rentrer à Londres à cause de ses parents - En manque d'affection et surtout d'attention, elle se sent clairement inutile - elle sait fermer sa gueule et garder un secret - elle peut avoir des sautes d'humeurs, dû à de mauvais souvenirs, et peut devenir froide, lointaine - elle n'arrive pas à envisager une relation sérieuse, ça lui a toujours fait défaut - elle préfère s'amuser, et ne peut être sérieuse que si c'est vraiment important, ou si ça concerne la photographie - il n'est pas rare de la voir se trimballer un appareil photo partout (elle a toujours un truc qui peut faire des photos sur elle) - l'argent ne l'intéresse pas, elle laisse ça à ses parents - en deux mots, c'est une fille qui fait ce qu'elle aime, vit sa vie comme elle le sent, en profite et s'amuse, et tant pis si ça ne plaît pas aux autres. |
PSEUDO : Mysalys PRÉNOM : Lys ÂGE : :hihi: PERSONNAGE : inventé AVATAR : Barbara Palvin CRÉDITS : Shiya COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : c'est une longue histoire. j'ai connu LC grâce à Bazzart, ai déjà fait un compte mais n'a pas eu le temps de finir la fiche *shameonme* mais je reviens en force, et bien accompagnée |
|
| ( ✰) message posté Dim 16 Nov 2014 - 18:51 par Invité At the beginning
"La vie, ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, mais d'apprendre à danser sous la pluie" Taylor Swift
"Le risque d'être frappé par la foudre augmente, si, debout sous un arbre, le poing levé vers le ciel, vous criez: «J'emmerde l'orage!» " Johnny Carson
Danser sous la pluie, puis crier que j'emmerde l'orage, c'est bien mon genre. En fait, je crois que je l'ai déjà fait. J'attends plus que l'on me foudroie.
Salut, moi c'est Kate, j'ai 21 ans, je viens de Londres mais j'ai déménagé à New York il y a trois ans et... Non, je déteste les récits qui commencent à la "il était une fois", donc je vais recommencer. Donc, comme dit précédemment, moi c'est Kate, tout le monde m'appelle Kate, car je déteste Katherine (je trouve ça trop british, trop sérieux, mondain, hautain...trop quoi). J'ai 21 ans et ouais, ça fait vingt et unes années que je me fais chier sur cette planète. J'ai vu le jour un 13 décembre à Londres d'une mère française et d'un père britannique. Louise Marchand, jeune Parisienne lancée dans des études de mode, rencontra Harry Winchester, riche héritier cherchant à percer dans le business, dans un petit café de Londres. De là débuta tout une romance que je trouve ennuyante à mourir qui déboucha sur la naissance d'un enfant, en l'occurrence moi. Tout ça ressemble à petit conte de fées ? Pas vraiment, non, du moins pas pour moi.
Quand votre père est un riche homme d'affaires parmi les plus influents de Londres et votre mère à la tête d'un empire de la mode, avec sa propre marque et tout le blabla, on peut s'attendre à ce que votre enfance soit remplie d'argent, de cadeaux et autres conneries du genre. D'accord, je faisais bien tourner mes nourrices en bourrique. Mais c'était bien ça, le problème: c'étaient mes nourrices. Tout ce que la petite fille de cinq ans voulait, c'étaient des parents. Sauf que ceux-ci étaient bien trop "occupés avec le travail, ma chérie", alors ils la reléguaient à un essaim de nourrices et domestiques que la gamine prenait grand soin à éviter.
Le seul rayon de soleil dans mon enfance pourrie et solitaire, c'était ma grand-mère. Celle-ci me donnait toute l'affection et l'attention qu'elle avait, me permettant quand même de me sentir un peu aimée dans cette famille. C'était elle qui m'emmenait sortir, m'accompagnait à l'école, me servait de journal intime et de camarde de jeu. Elle était aussi une très bonne conteuse, me permettant un sommeil sans cauchemars. Mais comme on dit, le bonheur ne dure jamais longtemps.
L'incident arriva le 30 juin 2004. J'étais alors âgée de onze ans et mes parents avaient refusé de m'emmener à London Eye avec mes amies, par manque de temps. J'avais supplié, pleuré, rien n'y avait fait. Alors, grand-mère m'a emmené à Hyde Park, histoire d'enlever ma mine boudeuse de mon visage. Seulement, ce jour-là, nous n'étions pas les seules dans ce petit coin de parc. Un homme agressa ma grand-mère et tenta de me kidnapper. Elle ne le laissa pas faire et voulu me défendre, mais elle reçut un coup de couteau qui lui fut fatal. Alors qu'elle se vidait de son sang, mon agresseur en profita pour m'emmener. Mais il n'alla pas bien loin, je réussis à lui échapper et des personnes vinrent enfin à mon secours. La suite est assez floue dans ma mémoire, je me souvins qu'on m'a porté chez moi, que mes parents étaient fous d'inquiétude.
Je me souviens vaguement des funérailles, tout ce que je savais, c'était que j'étais à nouveau seule, sans personne pour s'intéresser à moi. Et je n'avais pas tort. Au lieu de rester à mes côtés, mes parents trouvèrent bon de m'envoyer chez un psy, et ils devinrent encore plus protecteurs qu'ils ne l'étaient autrefois. Je ne pouvais plus faire un pas dehors sans qu'un garde du corps me colle au train. J'ai appris plus tard que mon agresseur fut arrêté, mais je refusais de l'identifier. Impossible, quand on sait que sa grand-mère est morte pour vous seulement parce qu'un petit idiot s'était dit qu'il pourrait réclamer une rançon. A partir de là, je commençai à devenir indisciplinée, rebelle et j'eus des crises de colères assez conséquentes. Je ne voulais plus qu'ils me retiennent enfermées comme ils le faisaient, à attendre que ma vie défile sous mes yeux sans que je n'aie jamais pu rien accomplir. J'ai aussi bénéficié de quelques leçons de self-défense - suffisamment pour que j'apprenne les bases et assez pour que je m'en plaigne et réussisse à annuler ce calvaire quotidien (c'était ça ou les pistolets à cartouche Mace).
Quatre ans plus tard, nous avons déménagé à New York. Ma mère avait décidé d'exporter sa marque outre-Atlantique et mon père suivi naturellement le mouvement. C'est ainsi que je me retrouvais à arpenter les rues de la Grosse Pomme et je comptais bien en profiter.
J'en avais marre. J'en avais marre que mes parents soient sur-protecteurs, tout en laissant d'autres s'occuper de moi. J'en avais marre que ces foutus paparazzis m'espionnent et essaient de s'immiscer dans ma vie privée. J'en avais marre, j'étais fatiguée, lassée. Lassée de ce monde dans lequel on voulait m'enfermer. Lassée d'essayer de devenir quelqu'un dont mes parents seraient fiers. Lassée de jouer ce rôle qui ne me correspondait pas, de ne pas être moi, tout simplement.
S'en était trop. Trop pour moi. J'avais quinze ans, je ne supportais plus. Je ne supportais plus mes parents qui se disputaient, alors qu'ils affichaient tout d'un couple heureux à l'histoire d'amour idyllique devant les médias. Hypocrites. J'en pouvais plus, alors la solution radicale s'imposa : je fuguais. J'errai dans les rues de New York pas longtemps, mais suffisamment pour découvrir l'envers du décor. Je voyais les rues sales des quartiers pauvres, les enfants qui jouaient dans la poussière, les familles qui peinaient à boucler les fins de mois. Mais je voyais aussi ces personnes pauvres, mais qui étaient heureuses. L'argent ne fait pas le bonheur, comme on dit. A ce moment-là, je regrettai de ne pas être partie avec un appareil, mais seulement l'argent que j'avais pu prendre à la hâte -que j'avais distribué aux gamins, d'ailleurs. C'étaient toutes ces situations, tous ces moments que j'avais envie de prendre en photo. J'avais envie de les montrer aux gens, ces clichés, pour leur faire savoir qu'ils avaient beau posséder les plus grosses richesses du monde, y'avaient des enfants qui mourraient, dans la rue. Mais j'avais envie de leur faire savoir que même s'ils mourraient, ils étaient heureux.
Deux semaines plus tard, j'étais de nouveau chez moi. Et merde. Mes parents avaient carrément fait appel aux services secrets pour me retrouver, bordel ! La somme d'argent qu'ils avaient dépensé aurait pu nourrir cinq familles pendant deux mois. C'était bien ça qui m'irritait le plus. Mon petit séjour dans les rues avait bien changé mon point de vue. Par contre, mes parents restèrent les mêmes. Toujours fidèles à vous-mêmes, hein, Harry et Louise Winchester ?
Je commençai à faire le mur, à sortir. Faire la tournée des bars, les boîtes, toutes les nuits. Encore et encore. Pour empêcher les cauchemars la nuit, car les souvenirs de la mort de ma grand-mère commençaient à hanter quelques unes de mes nuits. Et aussi pour danser, pour oublier ma vie pourrie, mes parents indifférents, pour oublier, quoi. Je suis passée par tout. Boîtes, sexe, alcool et même drogue. Ce devait trop pour mes parents, car ils décidèrent de m'envoyer en centre de désintox pour mes 18 ans. Sympa, comme cadeau d'anniv', non ? Mais je les soupçonnais de seulement vouloir préserver leur réputation déjà bien entachée par les erreurs de leur fille.
Ils décidèrent qu'il fallait que je reprenne ma vie en main. Il aurait déjà fallu que je l'ai jamais prise en main, ma putain de vie. Ils me proposèrent de continuer mes études, ayant eu mon diplôme et c'est tout naturellement que je choisis la photographie. J'avais dix-huit ans, mes parents mettaient de l'ordre dans ma vie. De l'ordre dans une vie qui recommençait à devenir bien trop ennuyeuse...
L'Australie. Sans doute la meilleure année de ma vie, à n'en pas douter. Je me souviendrais toujours des lumières de Melbourne, la nuit et des paysages magnifiques, le jour. De tous ces clichés pris à la volée, ces cafés partagés. Et surtout, de toutes ces personnes rencontrées. Ma colocataire, ces frères et soeurs de coeur, potes de beuverie, meilleurs amis... Cette année, courte, rapide, mais tellement riche. Si cela n'avait tenu qu'à moi, je serais bien restée là-bas. En fait, c'était mon but premier. J'avais même dépassé la date limite qui m'avait été imposée, c'est-à-dire un an. J'avais l'intention de leur faire comprendre que je ne rentrerais pas à New York. Je comptais rester ici, à Melbourne, où j'avais tout. J'avais tout.
Les yeux fixés sur le tableau d'embarquement annonçant les futurs vols, je me demande encore une fois encore ce que je fous. Si c'est une bonne idée. Non, à coup sûr, ça ne l'est pas. Je n'ai jamais eu de bonnes idées. Et pourtant, la main serrant la poignée de ma valise, je ne peux m'empêcher de me seriner ce que je me serine depuis une heure: « Tu n'as pas le choix, c'est comme ça, c'est le bon choix. » Le bon choix. A dire vrai, je me serais pendue plutôt que de prendre ce choix-là. Mais on me l'avait imposée. En même temps, il n'y avait pas d'autres échappatoires. Les yeux dans le vague, assise sur une chaise en plastique de la salle d'attente, je me remémore cette conversation téléphonique qui a fait basculer ma vie que j'avais pour la première fois planifiée. -Allô ? demandai-je d'une voix agacée. Parler avec mes parents ne m'enchantait guère. Je n'avais décroché que parce que le numéro de mon père s'affichait plus d'une trentaine de fois à la chaîne dans mon journal d'appel depuis deux jours. -Katherine ? Je soupirais. Qui d'autre ? -Qu'est-ce qu'il y a ? Ma voix était sèche et frisait l'impolitesse. Ce n'était pas un secret pour mon père que je le méprisais, ou du moins, sa façon de vivre. Pourtant, quand il me répondit, nulle trace d'agacement dans la voix. Pas d'autorité, rien. Juste une profonde angoisse. -Ecoute, ma chérie, il faudrait que tu... rentres. Je me contentai de fixer le cactus qui ornait la fenêtre de ma cuisine. -Tu connais très bien ma réponse, lui répondis-je simplement. -Non, Kate, tu n'as pas compris... Tu dois rentrer à Londres. Londres ?! Cette fois, je fronçais les sourcils. Qu'est-ce qu'on irait faire à Londres ? Il savait très bien que cette ville symbolisait quasiment mon enfer personnel sur Terre. Puis je remarquai qu'il m'avait appelé par mon diminutif, chose qu'il ne faisait jamais. -Qu'est-ce qui se passe ? demandai-je de nouveau, mais avec une réelle inquiétude. Je le sentais chercher ses mots, ce qui me fit angoisser encore plus. Mon père ne cherche jamais ses mots. -Katherine, ta mère... Quoi ma mère ? Je bouillonnais sur place, alors qu'il essayait de contrôle sa voix. -On lui a diagnostiqué un cancer du sein en phase terminale. Je me contentai de fixer le cactus, comme si il allait s'animer et me dire: « Mais non, Kate, ma chérie, c'est une blague ! » avec un accent à la Cristina Cordula. Mais rien de tout ça ne se produisit. Je l'entendis me prier - me prier, pas m'ordonner, de prendre un vol pour Londres, bientôt. Puis il raccrocha. En me laissant là, m'obligeant à abandonner tout ce que j'avais prévu dans le pays dans kangourous. La voix annonçant le vol pour Londres dans le haut-parleur me tire de mes pensées. Je me lève, les jambes raides, le passeport à la main. Cette conversation a eu lieu deux semaines plus tôt. Un trop court laps de temps. Je n'avais pu faire qu'une partie de mes adieux; car même si j'avais promis que je reviendrais, je ne savais pas si je pourrai tenir ma promesse. Et puis, il y avait lui. Je n'ai même pas osé lui dire adieu. Pas dans les yeux. Je ne lui ai pas révélé la date de mon départ. Pas exactement. Je lui ai raconté que je m'en allais le lendemain de notre dernière rencontre. Autant faire court et rapide pour limiter les dégâts. Je ne pouvais pas lui dire que je suis bien restée deux semaines de plus, une à me torturer l'esprit, l'autre à faire mes valises. Je sais que s'il était là, à me prendre dans ses bras et me dire qu'on se reverrait, je sais que je ne pourrais jamais partir. Or, je le dois. Ma mère a besoin de moi. Et même si nos relations ont toujours été très tendues, je suis assez humaine pour reconnaître tout ce qu'elle a fait pour moi. Et puis, c'est ma mère. C'est suffisant comme justification. Pourtant, je regarde l'hôtesse, qui me sourit chaleureusement, alors que tout ce que je veux, c'est me retrouver loin d'ici. Dans ses bras. Respirer son odeur. Je me souviens de notre dernière conversation. Je me souviens de mon coeur, qui battait à tout allure. Moi qui suis tombée si bas pour lui. J'aurais voulu rester. Puis je me suis souvenue de mon père, de mes parents qui m'attendaient, en Angleterre. Et je savais que cet amour ne pouvait être vécu. Je m'en suis voulue, de briser son coeur. Car il savait tout aussi bien que moi que les relations longues distances, ça ne marcherait pas. Pas quand la distance est si longue. Finalement, je me redresse, tends mon passeport et mon billet à l'hôtesse, et m'engage dans le couloir qui me mènera à l'avion qui me ramènera à Londres. Loin d'ici. En faisant ça, je signe mon arrêt de mort. J'accepte l'impossibilité de cet amour qui a été le premier de ma vie. Tu peux me détester. Tu peux me haïr, te dire que je suis la plus grosse erreur de ta vie. Je ne t'en voudrais pas. Je te comprendrais, même. Car c'est ce que je ressens. Je me déteste. Je suis désolée, Léo Roméo Granger. Pardonne-moi.
|
|