"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (Seth & Lily) let me love you. 2979874845 (Seth & Lily) let me love you. 1973890357
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(Seth & Lily) let me love you.

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Destiny Tynged
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() message posté Dim 2 Nov 2014 - 18:07 par Destiny Tynged
let me love you.

Seth Echilly & Lily S. Avery


Vous (Seth) avez bu quelques verres et vous n'avez pas mangé grand-chose. Vous êtes plus que joyeux et vous faite le fou avec vos amis. Vous voyez une connaissance un peu plus loin et puis il faut l'avouer vous la trouvez vraiment très mignonne. Alors, pourquoi ne pas profiter de cet état d'ébriété pour faire plus ample connaissance ? Vous vous approchez sans bruit et passez vos bras autour de sa taille. Vous vous collez étroitement à son dos et vous lui murmurez une phrase à l'oreille. Seul problème, il ne s'agit pas de votre connaissance, mais d'une parfaite inconnue (Lily).

Il n'y a pas d'ordre défini dans ce RP. Ce RP est issu du système "Le RP est aveugle"


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() message posté Lun 3 Nov 2014 - 18:29 par Invité
Je me tenais dans cet endroit, avec juste un verre d'eau à la main. Aujourd'hui, j'avais concourus dans une course hippique, et je l'avais remportée. Alors j'avais du assister, par obligation, à la soirée pompeuse qu'organise le comité de courses hippiques. J'avais pu me libérer, et j'étais venue ici. Un groupe de personnes profitaient bien du bar, mais je ne portais pas mon attention sur eux. J'étais en train de regarder Londres, accoudée à une fenêtre. En vérité, je me demandais si , exceptionnellement je n'allais pas me payer un taxi pour rentrer, car mon vtt ne pourrait pas m'emmener bien loin, avec cette petite robe bleue qui me gênait vraiment... Je ne supportais pas les robes, mais je n'avais pas eu tellement le choix. Je soupirai brièvement. La lune Londonienne éclairait les petites ruelles sombres, que je pouvais apercevoir de mon point de vue. Comme à l'accoutumée ici, il pleuvait à flots. Mais j'étais tout de même heureuse, heureuse d'avoir remportée une course, sur le dos d'un magnifique pur-sang-anglais. Le sport est ma drogue. Si je n'ai pas ma ration quotidienne d'adrénaline, je deviens invivable. Enfin, je ne le montre pas, je suis tellement timide au quotidien, que je n'ose même pas tousser devant les gens. J'aime bien être discrète. Observer le monde, les gens, l'agitation, sans qu'eux ne me remarquent. C'est vraiment fantastique. Et je crois que tout le monde l'aura compris, j'aime bien rêver. Je suis toujours perdue dans mes pensées, comme à cet instant, où un flot de pensées défile dans mon esprit, me faisant m'échapper de l'ambiance régnant autour de moi.

Je n'avais donc rien entendu, ni sentit quelqu'un arriver. Pourtant, une paire de bras vint se placer autour de ma taille, et quelqu'un se colla contre moi, me murmurant des mots. Je fus surprise, très surprise, sortie de mes pensées. Je n'entendis pas les mots que la personne avait prononcés. Et, instinctivement, en un seul mouvement, je me retournais, donnant un coup de poing à mon "agresseur", qui ne m'avait pas vraiment fait de mal, mais j'avais étais réellement surprise. Mon coup atterrit plus ou moins sur son nez. Il s'écarta un peu de moi, et je pus voir un grand brun, avec un certain charme, je dois l'admettre. Mes joues devinrent rouges, car c'est comme ça à chaque fois que je parle avec quelqu'un inconnu, et je dis de mon ton timide, comme d'habitude, assez bas, mais d'une voix que je voulais cassante.

"A qui ai-je l'honneur?"

Pour une fois, j'avais réussi à fixer quelqu'un dans les yeux quand je lui parlais. Je sentis son haleine , qui se sentait de loin. Il sentait vraiment l'alcool à plein nez. En le regardant de plus près, je remarquais que ce n'était pas seulement son haleine qui empestait l'alcool, mais lui qui était dans un bel état d'ébriété... Je me demandais qui il était, et pourquoi est-ce qu'il avait fait ça, et je pense que je n'aurais pas trop à attendre pour avoir la réponse. Cependant, j'avais un peu peur de sa réaction face à mon coup de poing.
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() message posté Jeu 6 Nov 2014 - 23:16 par Invité

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Je ne me rappelle pas de cette soirée, comme d'habitude. Je me souviens juste du fait qu'elle n'a pas très bien commencé. J'avais passé du temps à choisir ma tenue. Ce n'était pas tellement important pour moi d'être bien habillé. Je me fiche assez des apparences. Il paraissait que la soirée était assez chic et je n'ai pas vraiment d'idées de comment être présentable. J'ai beau avoir assisté à de nombreuses soirées très classes dans mon enfance, c'était toujours ma mère qui choisissait mes costumes. Elle n'avait pas confiance en mes goûts et il faut dire qu'elle avait bien raison. Je serai bien capable de venir en jean, veste en cuir et converses. J'ai toujours privilégié le confortable à la beauté. Puis, visiblement je plais aussi quand je suis simplement vêtu de mes tenues classiques alors je ne vois pas pourquoi je devrais faire plus d'efforts, ce serait totalement idiot. Bien évidemment car si les gens veulent être vêtu de façon "respectable" c'est pour se sentir attirant non ? De toute façon la nature humaine est basique tout a pour but d'attraper dans ses filets quelques personnes à son goût, jusqu'à trouver la bonne, l'épouser, avoir des enfants et fonder une famille. Eh oui, l'humain et la vie sont deux choses bien basiques, mais ça n'empêche personne d'en profiter en faisant la fête quasiment tous les soirs.

Je me tournai vers Ulysse, affalé sur mon canapé en lisant à moitié un livre qui n'avait pas l'air très passionnant. Il leva doucement la tête me lançant un regard qui signifiait clairement : "tu ne vois pas que je lis ?". Je saisis une cravate et un noeud papillon avant de pencher la tête. Ce que j'aime bien dans la relation qu'on entretient mon pote et moi c'est que l'on comprend toujours ce que dit l'autre sans qu'il n'ait le besoin même de parler. Il leva les yeux en l'air en souriant. Comme si l'on communiquait par pensées, j'avais totalement compris ce que cela voulait dire. C'était le noeud papillon. Son sourire disait avec certitude "Pff, noeud pap' bien évidemment, bow tie are cool bro'". Je souris et décidai de m'être la cravate juste pour l'entendre marmonner dans sa barbe inexistante.

Mais je n'ai pas vraiment besoin de m'éterniser sur ces détails. Je criai à Ulysse de fermer mon appartement à clé lorsqu'il partirait et sortis de mon habitation.

Après quelques minutes de marches, je me tenais désormais devant le magnifique bâtiment. Il était tellement pittoresque et typique au vieux Londres. Il n'y avait pas à dire, ça semblait être le parfait endroit où aller pour rendre une soirée ennuyante en une nuit de folie. En fait, une simple bouteille de tequila suffisait à faire ce changement. A vrai dire n'importe quelle bouteille d'alcool aurait fait l'affaire. Je souris avant de rentrer dans le bâtiment apercevant au niveau du bar quelques-uns de mes amis. Je m'assis commanda un verre de vodka et nous commençons à discuter de tout et de rien, à faire les cons. Puis les verres commençaient à glisser dans mes mains sans que je ne puisse vraiment contrôler mes gestes. Je me sentais un peu changé, ma vision était légèrement troublée. Je regardai mon petit ramequin avec attention voyant se refléter sur le verre mon visage. Sur le moment je ne ressemblais pas à grand-chose, un croisement entre un zombie et un vampire. Ma peau était devenue légèrement pâle. Enfin, c'est ce que vous auriez dis, pour moi elle était carrément devenue blanche.

Un de mes amis se mit à rire sans que je ne sache pourquoi. Ce son était horrible, résonnant dans mes oreilles faisant de ma tête un véritable opéra de la castafiore. Je commençai à sourire un peu, je n'avais aucune idée de la raison de mon acte. Je voulais me sentir intégré je suppose. Soudain, lorsque je me tournis vers la salle j'aperçus une jeune femme. Elle était très belle et se démarquer du lot par la finesse de sa silhouette qui ne m'était pas méconnue. Mon sourire se figea alors que j'avais l'air envoûté par le charme qu'elle dégageait.

Puis, quelques images me revinrent en tête, je ne pouvais les esquiver comme si mon subconscient souhaitait me dire quelque chose. Je l'avais déjà vu, j'avais déjà été ensorcelé par cette jeune femme. Son prénom me vint avec difficultés, mais je finis par m'en souvenir. Je n'avais par contre aucune idée d'où j'avais pu la voir. Cela semblait si lointain et pourtant elle avait l'air d'avoir marqué mon esprit.

Tout naturellement je me dirigeais vers elle comme si un jeune marin venait d'apercevoir une sirène. Elle avait l'air aussi absorbé que moi par la vue de Londres qu'on voyait grâce à une énorme vitre. Je souris et m'approcha dangereusement d'elle. Elle soupirait semblant concentré à sa contemplation. Sans réfléchir je fis l'idée la plus stupide du monde, celle d'entourer sa taille de mes bras pour la serrer contre moi. Je glissai mes lèvres proches de son oreille pour lui murmurer doucement. "Hey, ça fait depuis longtemps que je ne t'ai pas vu. Qu'est-ce que tu fais ici ?".

Et là la jeune femme fit quelque chose d'extrêmement censé. Sans que je n'aie le temps de le réaliser son poing se retrouva sur mon nez. Vous savez des fois dans ces films qu'on on voit les bagarres aux ralentis et bien c'était exactement le cas pour cet évènement, je le vivais au ralentit. Pourtant, la demoiselle avait un mouvement très rapide. Je pense que cela était dût au fait que j'avais consommé une grande quantité d'alcool mais j'avais l'impression d'être un super héros capable d'arrêter le temps. Malheureusement au lieu d'user de cette capacité pour esquiver le coup je l'utilisai pour détailler son visage. Elle n'était pas la personne que je pensais. Je me sentis idiot, mon geste était vraiment déplacé. J'étais un peu honteux, mais je ne le fis pas pour longtemps surtout après que je sentis un peu de sang colorer mes narines. Elle avait vraiment tapé fort.

J'avais beau avoir agis comme un con, je ne m'excusai pas et poussa un râle avant de la fixer avec un regard noir. Je m'écartai rapidement ayant peur d'être blessé encore. J'aperçus que la jolie blonde rougit ce qui me fis quelque peu sourire. En une minute elle avait réussi à me faire oublier la peine qu'elle m'avait infligé. Elle fut curieuse voulant connaître mon identité, je restais amer, elle ne l'avait pas voulu, avant de me broyer le nez.

" Je suis Seth, mais tu peux m'appeler nez cassé.. " Ce n'était pas vraiment méchant, juste histoire de la taquiner sur ce sujet et pour lui indiquer cette subtilité je n'hésitai pas à ajouter à mes paroles un sourire sympathique.
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() message posté Ven 7 Nov 2014 - 21:07 par Invité
Apparemment, il ne l'avait pas très bien pris. Son regard noir me fit rougir de plus belle, et je crus que j'allais exploser lorsque des gouttes de sang perlèrent à son nez... J'étais vraiment honteuse... et associable...

Il me donne son prénom.
" Je suis Seth, mais tu peux m'appeler nez cassé.. " Dit-il d'un ton amer, tout de suite suivi d'un sourire sympathique, qui me fit quelque peu reprendre confiance en moi. J'allais quand même devoir m'excuser, je n'étais pas méchante à ce point. D'ailleurs, il m'avait surpris, avec tous les mecs dangereux que j'ai côtoyé, cette réaction ne m'étonne pas vraiment. Enfin... je suppose qu'au centre de Londres, les gens doivent être un peu mieux...

" Mhh... Je suis vraiment, vraiment désolée. C'est un vieux réflexe datant d'il y a longtemps, que j'ai conservé. Je m'appelle Lily. "

Je lui tendis un mouchoir, pour qu'il s'essuie au moins le sang qui perlait de son nez. Son air qu'il voulait sympathique, se teintait quand même d'un côté un peu grognon. Le pauvre! Je laissais échapper un petit rire, mais me tus aussitôt. Je n'aimais pas qu'on devine mes pensées. J'allais m'asseoir sur un canapé juste à côté, et enlevais mes escarpins, que j'avais du porter pour l'occasion, et qui me broyaient le dos et les pieds. J'avais l'air un peu bête, dans une robe, pieds nus, sur un canapé à côté d'un type que je venais de taper.

"Tu m'excuseras, je déteste les robes. Et je déteste les escarpins et autres imbéciles de talons."

J'allais au comptoir, reprendre un verre d'eau, histoire de faire baisser le rouge de mes joues. Les gens au comptoir, tous me regardèrent avec un air étonné, de part pour ma tenue, et ensuite car de l'eau ici... ce n'est pas commun. L'alcool occupe apparemment une place importante pour eux. Mais je n'en bois pas. ça ne me tente pas , mais alors pas du tout. Que voulez vous? C'est mon choix. Je suis végétarienne aussi. Mais c'est ça être jockey. Bref, je me suis encore perdue dans mes pensées. Je retourne m'assoir sur le canapé, non loin de Seth, qui saigne encore du nez. Je commence à m'en vouloir sérieusement. Je suis violente ! Je n'ai jamais éclaté le nez de quelqu'un... Je bois mon verre d'eau. Puis, je me dis que je vais finir par rentrer à pied, en courant, même si je suis pieds nus. Je m'en moque. J'attends juste que la pluie s'arrête. C'est quand même pénible parfois Londres. Jamais de soleil trop longtemps, jamais de chaleur excessive. Cela nous changerais quand même de la pluie incessante qui règne ici. Mais bon. Je me suis quand même attachée à cette ville. Je m'excuse encore une fois, retournant dans le vif du sujet:

"Encore désolée hein... Je ne voulais vraiment pas... "
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() message posté Dim 9 Nov 2014 - 5:12 par Invité

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La jeune femme avait l'air vraiment désolé. Ses yeux le disaient, ses gestes. Tout semblait confirmer le fait que ce coup soit un accident et qu'elle était loin d'avoir pour but de me heurter. Je ne répondis pas, j'espérais vraiment que ce soit le cas. J'avais certes agis comme un idiot, mais je pense qu'elle était assez intelligente pour avoir compris mon erreur, de plus elle n'était pas obligée de me blesser jusqu'au sang. Je suppose que c'ait été un reflex pour elle. Je me mis à la plaindre suite à cette pensée, quelles atrocités avait dû-t-elle vivre pour rester autant sur la défensive, prête à battre chaque personne l'ayant approché de trop près. Au moins j'étais certain que la jeune femme n'était pas une personne faible ayant besoin de protection. Sous ses airs de guerrière elle semblait vraiment gentille et plutôt marrante. En tout cas, c'est ce que ma vision de personne saoule me montrait d'elle. Ensuite, la jolie demoiselle argumenta son regard désolé par de belles excuses. Je ne puis lui faire la tête plus longtemps. Ces mots étaient tellement sincères. Avec une grâce et une aisance naturelle elle se présenta malgré les circonstances de notre rencontre elle avait l'air de faire plus ample connaissance avec moi. Etait-elle intrigué par le drôle personnage que je suis ? Ou culpabilise-t-elle simplement du coup violent qu'elle m'avait infligé ?.

Je lui souris malgré tout, il faut dire que mon état ne me permettait pas de rester fâcher éternellement. Elle me tendit un mouchoir se voulant utile. C'est comme si elle avait lu dans mes pensées, elle savait que j'en avais besoin en ce moment même. A vrai dire cette hypothèse est bien idiote, elle avait juste vu le sang couler de mon nez et avait compris que m'offrir un tissu blanc était la moindre des choses. Mais elle n'était pas vraiment obligée, son sourire l'avait déjà pardonné. Je passai le tissu pour caresser doucement mes narines d'où le sang avait coulé atteignant presque ma moustache quasiment invisible.

Lorsque l'on pouvait lire ma détresse au travers de mon regard, j'entendis l'autre rigoler légèrement. J'aurais normalement eu tendance à un peu rouspéter, mais il faut croire que l'alcool rendait la situation plus comique ce qui me fit pouffer de rire en parfaite harmonie avec la jeune femme. Elle coupa vite son sourire de peur de m'avoir blessé. Ce n'était pas le cas, je n'étais pas ce genre de personne qui se mettait en colère pour des banalités. Il est vrai que la situation était comique quoi qu'un peu blessante pour moi et il valait mieux qu'elle rie au lieu de pleurer.

Ensuite, sans que je puisse vraiment comprendre pourquoi ou comment la jeune femme s'assit à mes côtés et commença à enlevait ses escarpins. Je la regardais avec interrogation. Pourquoi venait-elle de faire ça ? Ma mère m'avait dit plein de fois que les escarpins faisaient mal au pied, mais je trouvais ça étrange que cette jeune femme les enlève, se fichant des apparences. Elle avait l'air d'être ce genre de fille passant toutes ses nuits dans des soirées ennuyantes, à n'accorder aucun plaisir à elle-même. Je ne savais pas comment les gens pouvaient ne pas adorer faire des choses folles. Une fois je suis monté en haute de l'empire state building lorsque j'étais en avance. Lorsqu'on m'a attrapé j'ai simplement expliqué que je voulais voir le lever du soleil. Ma poésie ne les avaient pas spécialement touchés, mais ça c'était une autre histoire. Revenons en à la jeune femme qui venait de contredire toutes mes précédentes pensées sur elle.

Puis me laissant en plan, mes hypothèses envolées, elle partit vers le comptoir, sans que je n'aie pas eu le temps de réagir. Je ne pus m'empêcher de sourire bêtement quand je vis la jeune femme s'en aller vers le bar pieds nus soulevant un peu sa robe pour ne pas trébucher sûrement. Son audace était troublante et vraiment appréciée de ma part. Sans que je ne m'en rende vraiment compte je sentis que mon nez continuait de saigner et je pense que le mouchoir était bien trop fin pour être utile. Je vois la jolie jeune femme me fixer et fuir mon regard quelques secondes après se concentrant sur son verre d'eau. Elle est vraiment une personne unique. Je crois que je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme ça, j'ai l'impression qu'elle vit d'un autre monde où elle se fiche de l'avis des autres, mais qui paradoxalement a toujours le besoin de s'excuser se sentant coupable de tous les malheurs du monde. Elle avait un comportement plutôt incroyable et j'avais vraiment envie d'en savoir plus sur elle.

Elle s'excusa encore, je ne savais plus trop si elle le pensait réellement ou si c'était simplement une manière de lancer une discussion. Elle avait l'air de tenir à moi ou au moins de vouloir se racheter, sinon elle ne se serait pas excusée autant de fois et ne m'aurait pas offert ce mouchoir. Je trouve cela incroyable que malgré le geste plutôt déplacé que j'avais fait auparavant, c'est elle qui se sentait coupable.

- C'est marrant, tu n'as même pas l'air de vouloir savoir pourquoi j'ai fait ça.

Ensuite, par gentillesse, même si ce n'était pas vraiment mon domaine je commençai à retirer mes chaussures vernis pour les tendre en direction de la jolie demoiselle. Elle me regardait intrigué ne comprenant pas mon geste.

- Je suis sûre que le carrelage est froid, je ne vais pas te laisser marcher pieds nus.


Ce n'est pas comme si ces chaussures importaient vraiment pour moi, c'était des vans blanches et noires que j'avais trouvé en soldes dans un des magasins peu connus de la galerie marchande du centre commercial. Elle me fixa toujours ahuri, ne comprenant peut-être pas mon geste. Ce n'est pas de la galanterie, simplement de la logique, je porte des chaussettes et pas elle, c'est donc elle qui mérite les chaussures. Puis de toute façon étant bourré on ne peut pas dire que mon geste soit réfléchis. Il faut juste croire que je suis bienveillant après avoir bu quelques verres.
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() message posté Jeu 13 Nov 2014 - 20:07 par Invité
Seth me regarda bizarrement lorsque j'enlevais mes escarpins. Bah, après tout, c'était normal. Il n'avait surement jamais eu l'occasion -et le malchance-, d'en porter un jour. Et ce qui était après tout plus que normal. Enfin, si il en avait déjà porté, je me poserais des questions. Ce serait quelque peu... inquiétant. Mais il fit un geste inattendu, que mes pieds jugèrent très sympathiques, et qui me surpris.
Il me passa ses vans, noires et blanches, dont j'aimais bien le style, et je le regardais , très étonnée. Je les enfilais cependant, car il est vrai que le sol est froid.
"Merci, je te les rends après". Un remerciement bref, mais qui valait mieux que plusieurs phrases. De toute façon, on m'arrachait difficilement la parole, il pouvait se juger heureux de m'avoir fait enchaîner 6 mots à la suite.

Puis, il me demanda, me posa une simple question, qui laissa pensive:
- C'est marrant, tu n'as même pas l'air de vouloir savoir pourquoi j'ai fait ça.
Oh, à réfléchir, maintenant qu'il avait l'air de m'avoir à peu près pardonné, oui, je me demandais.
"Heu...Eh bien alors je te le demande, pourquoi as-tu fait ça?"
Le chanceux, j'ai prononcé 13 mots en présence d'un quasi-inconnu. En effet, je ne connaissais de lui que son nom.
Ah mon avis, il m'avait confondu, et... avait trop bu. Mais ça , ce n'était pas trop mon affaire.
J'avais envie de lui poser pleins de questions, mais comme à l'accoutumée, aucun mot ne sortait de ma bouche. Je suis timide, ce n'est pas une grande nouvelle. J'attendais sa réponse, quand je rendis compte qu'il était deux heures du matin. Je n'avais pas envie de rentrer trop tard, car j'étais à vélo, en escarpins.

"Bon, je vais devoir te laisser. Mon vtt m'attend, merci de m'avoir prêté tes vans, je vais quand même te les rendre. Tu aurais l'air idiot de rentrer en chaussettes, à moins que tu ne veuilles rentrer en escarpins, ce dont je doute fort" (à supposer qu'il soit en état de rentrer chez lui, pensais-je, un sourire moqueur flottant au coin de mes lèvres.)

Je commençais à enlever les lacets des vans. Et à récupérer ces maudits escarpins. Je le regardais pendant ce temps. Son regard était juste joyeux. Comme si toutes autres émotions l'avaient définitivement quitté. Il ne vivait que pour le moment présent, et l'oublierait sans doute dans trois heures. Cela me fascinait. Moi qui rêvait toujours d'un million de chose à la fois. Mais... Peut être me trompais-je, peut être que tout cela n'était qu'une illusion. Et qu'il se souviendrait que c'est moi qui lui a cassé le nez.

"Tu viens souvent ici?"

Je me sentis pathétique, et avant de rechausser mes escarpins, j'attendis sa réponse, enfin plutôt ses deux réponses. C'est bête, mais je n'avais pas vraiment envie de partir d'ici. La trombe d'eau qui tombait n'était toujours pas finie, et "l'interrogatoire" de Seth non plus.
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() message posté Mer 19 Nov 2014 - 17:13 par Invité

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Je battais plusieurs fois des cils. Il était tôt pourtant, mais il fallait croire qu'aujourd'hui mon corps avait décidé d'être fatigué en début de nuit. J'aurai bien bailler pour exprimer ce que je ressentais mais j'avais peur que ça paraisse déplacé et que la jeune femme pense que je trouvais sa compagnie ennuyante. C'était clairement le contraire à vrai dire, même si elle semblait timide elle avait une certaine assurance et des attitudes très divertissantes et plaisantes. Tout le monde ne l'aurait pas fait de traverser la salle pieds nus. Je souriais encore à cette pensée. Il ne faut pas croire que je me moquais d'elle, ce n'était vraiment pas ça, je la trouvais mignonne, elle me rappelait un peu ma cousine lorsqu'elle était plus jeune. Enfin, celle-ci serait venu en mini jupe et sûrement avec des cheveux teints de trois couleurs différentes.

Lily, dont je venais de mystérieusement me souvenir du prénom me remercier tout naturellement en me faisant la promesse qu'elle me rendrait les chaussures plus tard. Pour tout avouer, je me fichais un peu de l'avenir de mes vans. Ce ne serait pas la première qu'il m'arrive de me retrouver en chaussette dans la rue après avoir égaré mes chaussures on ne sait où. Ce n'est pas la pire des choses qu'il m'est arrivé croye- moi. Le matin des fêtes auxquelles je participe est toujours extrêmement chaotique. J'ai perdu ceci, cela, ou alors je me retrouve en Chine ou même fiancé. Oui, croyez-moi, ce genre de trucs m'est déjà arrivé. J'ai tellement de relations qu'il m'arrive de nombreuses fois de me retrouver saoul dans une villa possédée par le propriétaire d'un jet privé.

Mais je ne préfère pas m'éparpiller sur le sujet, il y a tant de choses à raconte. Je pense que si j'écrivais toutes mes mésaventures dans un livre, ce serait un best seller avec plus de pages que Dracule de Bram Stoker. La jeune femme me fixa, elle devait sans doutes voir que j'étais encore plongé dans mes souvenirs autant incroyables les uns que les autres. C'est là qu'elle répondit à la question que j'eusse posé bien plus tôt.

Même étant ivre, j'arrivai à trouver son comportement étrange. Je l'avais accosté honteusement, certes elle m'avait bien puni pour mes salutations déplacées, mais ça ne l'avait pas choqué plus que ça. Je ne sais pas, j'aurais pu être un pervers persécuteur, elle ne semblait pas y prêter grandes attentions. Alors, selon elle, je n'avais pas le profil à être ce genre de gars lourds ? C'est un peu vexant. Je peux tout être moi, du mystérieux rockeur au boulet de votre classe de droit. Je sais, j'aurais plutôt dû être flatté, mais il faut croire qu'après avoir bu de nombreux shot de tequila, je suis très susceptible. J'avais même peur de ne pas arriver à retenir mes larmes. C'était tellement pathétique et ridicule, des fois j'avais vraiment envie de me frapper.

Lorsque je luttais pour ne pas exprimer ma sensibilité à cette inconnue, je pouvais sentir qu'elle était en train de réfléchir. Elle n'avait pas l'air d'être une personne curieuse, pourtant je pouvais voir dans son regard que des tonnes de questions lui brûlaient les lèvres. Etait-elle tout le temps comme cela ou était-ce moi qui l'intriguait ? Je préférais largement la deuxième solution, c'était agréable pour mon égo dans le fond plutôt faible.

Ensuite, je me souvins qu'elle m'avait posé une question. Cela aurait été impoli d'y répondre. Je n'étais pas quelqu'un d'irrespectueux, enfin, tout dépend de qui est mon interlocuteur.

- Je ne sais pas ce que je fais, ni pourquoi je le fais. Je lui souris gentiment.

Puis, dans un souffle, sans que je ne puisse le voir venir elle commença à me présenter ses adieux. En tant normal j'aurais été triste, mais là, il faut croire qu'avec mon ivresse, je n'avais sans doutes pas compris ce qu'elle avait dit. Ça ne m'aurait pas vraiment étonné que j'aie cru qu'elle disait "Merci de m'avoir ramené mes chaussettes, je ne te laisserai pas prendre mes vans avec ton vtt.." J'étais un peu idiot de penser qu'elle avait vraiment prononcé ces mots. Au final, je ne saurais jamais ce qu'elle m'avait vraiment dit.

Je fronçai les sourcils et plissai un peu les yeux avant de la regarder comme si elle était folle. Je me frottai les yeux, avait-elle réellement dit ça? Ça n'avait aucun sens, de plus je n'ai pas de vtt. Je m'empressai alors de lui dire ce qui me tracassait.

- Mais...ta phrase n'a aucun sens...puis je n'ai pas de vtt.

Pour tout avouer, c'est ce que je croyais avoir dit il me semble que mes paroles avaient plus été ; "Vtt ? Vtt !" accompagnés bien sûre de grands éclats de rire comme si l'on venait de me raconter la plus comique des blagues du monde. Je me disais justement que depuis le début de la soirée, j'avais su me montrer civilisé, mis à part ma rencontre avec la jolie Lily.

Ce n'était pas surprenant que je commence à divaguer, rien n'aurait été logique dans le cas contraire. Il ne se passait pas une soirée sans que Seth Echilly dise ou fasse quelque chose d'absurde.

Tandis que j'avais du mal à m'empêcher de rigoler, je pouvais voir que la demoiselle me dévisageait, elle me lançait un regard fasciné avec un sourire envieux. Comment pouvait-on m'envier ? Moi ? Je suis la personne la plus pathétique et irrécupérable de la planète. De toute façon, personne s'est jamais posé la question. Pourquoi je suis tout le temps bourré ? Il y a forcément une raison, on ne se plonge pas dans une ivresse quotidienne pour le plaisir, c'est toujours pour fuir quelque chose. Tout est toujours dans le but de s'enfuir.

Mon rire s'effaça d'un coup laissant place à une vague expression de tristesse camouflée derrière l'illusion d'un sourire. Elle me posa encore une autre question, cette fois bien plus personnelle. Il faut vraiment croire que mon état assez déplorable la rendait curieuse.

- De temps en temps, je ne suis pas souvent dans les bars, je préfère les fêtes entre amis.

Cette fois, je ne me souviens plus vraiment si c'est ce que j'ai réellement répondu ou si c'était le whisky qui me faisait parler. Je commençais à m'inquiéter, mon état semblait contrairement à mon habitude me rendre vulnérable et je n'avais pas envie de dévoiler des choses sur moi à une inconnue. Qui le voudrait ?
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() message posté Jeu 27 Nov 2014 - 21:23 par Invité
Il avait vraiment abusé de l'alcool. Cela se voyait dans ses paroles, gestes, dans ses yeux si sombres , dans lesquels on pouvait plonger jusqu'à se perdre, jusqu'à tomber dans la pénombre. Oui. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il était beau. Mais je tâchais de penser à quelque chose, comment allait-il rentrer?

"Rien. Je te rends tes vans. Je rentre en vélo. Et toi, je ne sais pas comment tu vas t'y prendre, mais tu risques de ne pas pouvoir rentrer tout seul."

Je lui pris le bras, le mis autour de mon épaule. Je le soulevai, et titubait. Il n'était pas lourd, mais ses muscles n'avaient pas un poids plume. Je le sortis du café. Il avait vraiment l'air ahuri, débarqué d'une autre planète. Je ne savais pas où le ramener. Ni comment. Impossible de le faire tenir sur mon vélo. Bon. Au moins, j'avais un vélo. Mais un seul. De toute façon, il n'aurait jamais pu pédaler. Il serait tombé. Je lui souris sincèrement. J'aimerais moi aussi pouvoir m'évader, ne serait-ce que 30 minutes... Mais je n'ai pas le droit. Je me pose pleins de questions sur lui. Mais je n'ose pas les poser. Que fait-il , quel âge a-t-il, toutes ces questions qui n'auront surement pas de  réponse. Des gens passent, fumant. Je tousse je déteste cette odeur. Ont-ils absolument besoin de ses saloperies pour vivre, quand ils savent qu'elles les tue à petit feu? Mon voisin de trottoir reste insouciant. Je pense qu'il essaye juste de poser les pieds les uns après les autres. De s'en sortir.

"Écoute, dis moi où t’habite, et je te raccompagne à pied. On va juste se prendre une bonne douche sous la flotte de la ville, et ça te rendra un peu plus sobre, qu'est ce que t'en penses?"
lui lançais-je avec un sourire compatissant.

Si il ne rentrait pas chez lui ou du moins pas entier, je l'aurais sur la conscience, alors autant le raccompagner, pour soulager cette fichue conscience. Il avait dû lui arriver de drôles d'aventures au sortir des soirées, toutefois, il ne devait plus s'en souvenir. Il m'étonnait quand même beaucoup , cette joie de vivre, cette insouciance presque moqueuse.
Tantôt il rigolait, tantôt il se renfrognait. Il ne marchait pas droit. Je tenais mon vélo dans une main. Nous avancions, sans trop savoir où nous allions, car je ne savais pas encore où se tenait son lieu de domicile.

"Euh , tu as tes clés au moins?"Je me demandais si ils ne les avaient pas perdu, vu comment il était. Je n'espérais pas en tout cas. Sinon, il allait finir dans la rue, et on le retrouverait je ne sais où. Non mais oh,  pourquoi penses-tu à ça ma pauvre Lily?! Encore perdue dans mes pensées. Nos pas résonnaient dans les rues inhabituellement vides, et la pluie déferlait de plus en plus fort.
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