"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici "Une fois c'est le hasard, deux fois c'est le destin" -Shadow lounge- [Tristan] 2979874845 "Une fois c'est le hasard, deux fois c'est le destin" -Shadow lounge- [Tristan] 1973890357
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"Une fois c'est le hasard, deux fois c'est le destin" -Shadow lounge- [Tristan]

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() message posté Jeu 14 Aoû 2014 - 1:35 par Invité
Shadow lounge. Voici le lieu où je me réfugie, chaque soir après le boulot pour ne pas être seul et repartir dans mes conneries. C’était un bar dans le quartier de SoHo, enfin c’était surtout un bar de gay. Mais c’est ce qui m’y plaisait au tant. Je pouvais boire mon verre tranquillement en étant sur de ne pas être emmerdée. Ils étaient tous des amours, ne me posaient pas dix milles questions pourquoi je passais mon temps ici, me laissaient tranquille et au contraire me tenaient compagnie quand j’en avais besoin. J’en étais même venu à avoir mes habitudes, mon verre portait maintenant le nom de « as usual », J’avais ma place au bout du comptoir, jamais personne n’y étais comme si mon nom y était écris et Louis, l’un de barman, me préparait toujours une petite assiette de sandwich. Avec le temps il avait découvert que je ne mangeais presque pas et finit par ma forcer à manger ses sandwichs. Ils étaient probablement mon seul repas de la journée. En parlant de manger, j’entendis mon ventre crier famine. Pas une minute plus tard, je me retrouvais à ma place, au bout du comptoir, mon verre à la main et mes petits sandwichs tout près. Il manquait plus que j’ai ma propre chambre et je pourrais vivre ici. Je devrais peut-être resonger à ma phrase. Vivre dans un bar ? J’suis tombée bien bas pour penser ça et dire que je descends d’une riche famille héritière et voilà où je me trouve. La vie n’est peut-être pas faite pour tout le monde finalement.
Je sentis mon portable vibrer dans ma poche. Je n’avais même plus besoin de regarder pour savoir qu’il s’agissait de ma patronne : Karen Millen, grande styliste et prête a faire une dépression nerveuse. La fashion week n’était que dans quelques semaines et elle paniquait déjà. Je sortis mon portable de ma poche et effectivement j’avais raison, c’était bien elle. J’appuie sur le bouton rouge pour décliner son appel et me reconcentra sur mon verre. Je faisais déjà des heures sup. fallait pas abuser. Puis elle rappela et rappela, jusqu’à ce que je finisse par me décider à lui répondre. Je sortis du bar, pour ne pas avoir cette musique assourdissante dans les oreilles. Après, ce qui me parut des heures, elle décida de raccrocher en me laissant une liste de trois pieds à terminer avant demain soir. Génial, c’était foutu pour la soirée tranquille. Bon, un dernier verre et je me lance dans mon défis du soir. J’inspira un bon coup et entra dans le bar. Sauf que pour la première depuis des mois, quelqu’un était assis sur mon siège et se servait dans MES sandwichs. J’étais déjà pas d’humeur, mais ça, alors ça c’était la cerise sur le gâteau. Tel une furie je m’approchais de la place et me racla la gorge : « S’il vous plait ? » Le jeune homme se tourna vers moi, sans plus de conviction. Avant même que je ne me lançai je réalisai ce que j’allais faire et je n’en avais aucun droit. Premièrement cette place était à tout le monde, il n’y avait pas écrit « propriété à Destiny Courtellier » et ses sandwichs je les payait même pas. Sans même reprendre ma phrase, je tournais des talons et me prépara à sortir du bar, sauf qu’une main se posa sur mon bras et m’en empêcha. L’homme que j’avais interpelé me regarda avec un regard étonnée et me demanda : « on ce connaît non ? Ta tête me dit quelque chose. » Bon de la drague ça ne pouvait pas être, donc il devait vraiment me connaître. Je le regarda attentivement, c’est vrai qu’il avait une bouille que je connaissais… : « Mais oui ! Tes le mec de l’ascenseur, à l’hôpital ! » C’était ce mec mystérieux, qui m’avais fait un drôle d’effet. C’était comme s’il cachait des choses ou devait porter un poids sur ses épaules. Je sais pas trop mais il m’inspirait tout le respect du monde.

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() message posté Jeu 14 Aoû 2014 - 18:37 par Invité
Ça faisait du bien de reprendre le travail. Tristan était heureux et se sentait beaucoup plus utile, certes il ne pourrait pas faire de strip-tease ce soir, mais au moins il était au bar. Ces collègues étaient pour la plupart content de le revoir, d'autres inquiets de le savoir déjà là, après tout ça ne faisait qu'une semaine que c'était arrivé, mais pour Tristan, ça n'avait jamais eu lieux, même si évidement il savait que c'était faux, mais peu lui importait. Le barman avait pris une pause en milieu de soirée, ce n'était pas vraiment simple en fin de compte de rester en équilibre et de ne pas trop solliciter sa jambe qui avait reçus les coups. Il avait une faim de loup et aurait mangé n'importe quoi, si bien que lorsqu'il remarqua qu'on avait fait des sandwich et qu'il en restait un il s'installa. La fille qui était assise là quelques minutes avant était sans doute partie, on lui avait dit qu'elle venait là depuis quelques temps et à vrai dire son visage ne lui était pas tout à fait inconnu. Il savait ou il l'avait croisé, à l’hôpital alors qu'il était dans l'un de ces pyjama affreux et qu'il était parti se chercher un chocolat chaud, même si on lui avait interdit de bouger. Heureusement qu'il n'avait pas honte du ridicule, ni même de son apparence plutôt à son avantage. Il ne se souvenait plus tellement du nom de la jeune femme, mais de toute manière elle était visiblement parti. Il s'installa donc et commença tranquillement à manger, avant de se rendre compte que la fille en question était revenue et qu'elle n'avait pas l'air contente qu'on lui pique le reste de son assiette. Tristan haussa un sourcil surpris et puis lui dis «on ce connaît non ? Ta tête me dit quelque chose.» Visiblement il n'était pas le seul à se souvenir. Le mec de l’ascenseur … charmant surnom. Il eut un sourire en coin avant de rendre sa place à la demoiselle.

« Il semblerait en effet. Comment tu t'appelle déjà?»


Tristan n'avait jamais eu beaucoup de mémoire pour ce genre de choses, pour ça qu'il choisissait toujours de surnommé ses amis, au moins il savait de qui on lui parlait. Au moins ce soir il n'avait plus de bleus et ne se baladait pas en pantoufles, bien au contraire, il portait un jean et une chemise blanche légèrement ouverte ce qui lui donnait un air décontracté et chic à la fois. Tristan s'était donc levé et été retourné dernière le bar.

« Je peux peut-être t'en refaire un … »


Il aurait du ajouté de sandwich, mais en fait s'était évident et en vérité il était tellement nul en cuisine qu'il valait mieux ne pas le laisser faire, mais au pire quelqu'un d'autre s'en chargerait pour lui.
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() message posté Ven 15 Aoû 2014 - 19:32 par Invité
Le jeune homme me céda sa place et se positionna derrière le bar. Il faisait donc parti de l ‘équipe ! Il était peut être possible que je l’ai déjà vue mais ne l’avait pas réellement réalisé, étant donné que je passais mon temps renfermer sur moi même à boire mon verre et partir direct après.
Après m’être positionnée sur le siège en face du bar, il me demanda comment je m’appelai. Il est vrai que je n’avais pas le souvenir de lui avoir demandé la première fois qu’on s’était rencontré : « Je m’appel Destiny et toi ? » A chaque fois que je prononçais ce prénom, je me rappelai à quel point je maudissais mes parents de m’avoir appeler ainsi. Quel prénom kitch. Mais mon interlocuteur m’avais l’air assez mature pour ne pas me sortir une de ces stupides blagues par rapport au destin.
Je posai les yeux sur mon verre qui était entre temps vide. Il devait surement avoir vu mon mouvement car un quart de secondes plus tard il me proposa de m’en faire un nouveau. J’acquiesçai d’un mouvement de tête. J’observai attentivement la préparation de mon cocktail. Il avait l’ait tellement sur de lui, il n’avait presque même pas besoin de regarder les ingrédients qu’il prenait. Je pense que le gens sous estimaient trop le travail de barman, ça ne devait pas être si simple que ça, finalement. Ca me plairai bien de travailler derrière le bar, rencontrer de nouveau gens tous les soirs, crée mes petites spécialités. Je devrais peut-être y réfléchir, un petit boulot à côté du stage, ça pourrait toujours êtres utiles.
Je sortis de mes pensées lorsqu’il posa mon verre devant moi. Il me regarda avec un petit sourire au bout des lèvres. Je lui rendis son sourire : « Merci beaucoup. » Je bus une gorgé de mon cocktail, pour me rebooster un peu. Une fois la première gorgé passé, je lâchai un petit bruit de satisfaction et me reconcentra sur lui : « Alors ça te plait de travailler ici ? » J’étais presque persuadée qu’il adorait ça, vu la simplicité avec laquelle il a préparait ma boisson et cet air satisfait qui couvrait son visage : « Enfin, je ne doute pas que ça te plait, en te voyant préparé mon cocktail, tu m’as presque donné envi à moi aussi travailler dans un bar, après le boulot. Ca doit être bien de rencontrer tous ces gens et de pouvoir boire à volonté. » Je sirotais mon verre, avec un léger sourire au bout des lèvres. Je m’imaginais moi derrière le bar et préparer toutes ces boissons, rigoler avec les clients et de se sentir d’une certaine manière au dessus de tout.

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() message posté Lun 1 Sep 2014 - 21:02 par Invité
Destiny, joli prénom, un peu … étrange, mais il a le mérite d'être original. Je lui ferais aucuns commentaires la dessus, pas besoin après tout elle doit souvent avoir des remarques idiotes sur son prénom, à quoi bon l’ennuyer avec ça. Elle doit être une des rares habitués à qui je n'ai pas encore parlé, il y a trop de monde pour que je connaissent tous les nouveaux, tous ceux qui viennent occasionnellement où juste une fois, alors je ne me souviens pas tellement d'elle, mais en tout cas, elle est plutôt jolie. Ça aurait pu être tout à fait mon genre si je n'étais pas homo, mais la question ne se pose pas.

« Tristan, Tristan Newmann, pour vous servir. »


Je me donnais un genre en utilisant toujours mon nom de famille, ceux qui connaissaient mon père ou qui en avaient entendu parler étaient souvent admiratif, mais en fait je me fichais pas mal de mes parents. Ils n'ont jamais été vraiment là pour moi, pourquoi est-ce que je devrais l'être ? Certes j'ai un revenus correct grâce à eux et surtout grâce à cette compensation que mon père m'a donné pour m'être fait taper dessus, si au départ j'avais refusé cette offre, je m'en servais aisément maintenant et sans aucuns scrupules. Ils ne peuvent que se blâmer de ne m'avoir pas prêté suffisamment attention pour comprendre que j'étais un peu différent des autres garçons et je leur en voulait pour ça.

Elle est peut-être blonde, mais elle n'a pas l'air aussi idiote que les autres du moins c'est ce que je constate en l'entendant me dire que j'ai l'air d'aimer ce que je fais, forcément sinon je ne serais pas là, mais d'autres auraient trouvés le moyen de me poser la question. Boire à volonté … ce n'est pas ça qui me motive dans ce métiers, c'est plutôt d'avoir la sensation d'exister la nuit, d'être là où je devais être.

« Ce n'est pas pour boire que je suis là, les barmans ne sont pas tous des ivrognes loin de là, c'est notre gagne pain, enfin pas le mien vu que je n'étais pas obligé de me trouver ce job pour survivre, mais j'aime ce que je fais, j'aime juste être là et ce milieu de fête continue. Je me sens étrangement à ma place ici. »


Une chose de plus que mes parents ne comprennent pas et je ne sais même pas pourquoi je lui parle de ça ) cette fille que je connais à peine.

« Pourquoi tu viens ici toi ? Tu n'a pas l'air d'être lesbienne, ni bi. »


Ce n'est pas une question agressive, loin de là, j'étais juste intrigué de la voir parmi nous, même si je sais que de temps à autre il y a d'autres personne comme elle qui viennent ici parce qu'ils aiment la simplicité et le fait de ne pas être emmerder par des lourdingues.
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() message posté Lun 8 Sep 2014 - 23:15 par Invité
Tristan ? Tristan Newmann? Je connais ce nom de famille. Enfin il me disait plutôt quelque chose. J’pense que c’était du même style que Courtellier, tout le monde connaissait ce nom-là, d’où je venais. Enfin dans tous les cas il m’avait l’air d’en être fière et j’étais pareil que lui à ce niveau-là.
En France, j’avais l’habitude de dire mon prénom comme si il s’agissait d’un titre de noblesse et que le monde entier était à mes pieds. Mon père m’avait éduqué ainsi depuis ma plus tendre enfance. Dans notre groupe « d’amis » on a toujours été ceux qui inspiraient le plus de respect. Avant que je ne comprenne que mon père était une enflure, je le voyais comme un roi qui régnait le monde entier. J’étais totalement fascinée par sa manière de regarde le monde entier de haut. Il n’avait de scrupule et de respect pour personne. Il ne vivait que pour sa gloire et sa reconnaissance. Et finalement les comptes de fée sont vite devenus que de simples histoires et mon père est devenu un simple abrutie riche.
Enfin je me plaindrais pas de son argent, j’en dépendais quand même beaucoup mais bon en grandissant j’ai compris que ce n’était pas le plus important et avoir un vrai père aurait aussi pu être amusant. Au final, tout cela n’avait que très peu d’importance, comme tout le reste qui m’entourait.

Je comprenais totalement le point de vu de Tristan, « Ce milieu de fêtes en continues ». J’étais totalement dans le même état d’esprit que lui. Pour moi passer mes soirées dans un bar ce n’était pas que pour dépenser mon argent à tort et travers, c’était aussi pour ressentir cette sensation de liberté et de jeunesse éternel, enfin quelque chose dans le genre.
« J’vois totalement de quoi tu parles, je l’avais jamais vu sous cet angle en fait, mais bizarrement je le comprends très bien. »
Après je n’avais pas se sentiment d’appartenance mais j’ai toujours eu du mal à trouver « mon foyer » ou un lieu que je voyais comme étant adapté à moi. J’étais plutôt du genre Nomade, qui bougeais d’un point à un autre, sans jamais m’accrocher à quoi que ce soit. Les sentiments, les signes, le destin et tout cela ce n’était pas trop mon délire.

J’attendais qu’il me pose cette question depuis notre premier échange. A vrai dire, la première fois que j’étais entrée ici, je m’étais fait dévisagée comme si j’étais yéti en personne. C’était totalement compréhensible, Tristan l’avait dit lui-même je n’avais l’air ni lesbienne, ni bi, et c’était bien le cas.
« Hmm, tu m’plais bien donc je vais être honnête avec toi : J’ai aucune bonne raison de venir ici. Enfin mis à part le fait qu’ici j’étais sûr de jamais me faire draguer par le dernier des cons et que je pouvais boire mon verre tranquillement. Mais ça c’est qu’une bonne excuse pour me justifier. En fait, je crois que c’est un peu comme toi, je me sens bien ici. C’est devenus un automatisme de venir ici après le boulot. Moi-même je cherche encore à comprendre pourquoi. »
Je pris une gorgée de ma boisson et posais mon regard sur lui. Lui par contre rentrait exactement dans le cadre du bar. Le genre de mec assez grand, avec un barbe de trois jours, les cheveux en bataille mais qu’il recoiffait pas un coup de main. La seule chose qui me titillais était ses habilles de marques. A ce que je sache un barman gagnait assez bien sa vie mais pas assez pour porter du Armani. Je me souvenais de ce qu’il m’avait dit avant : qu’il n’avait pas besoin de ce job pour survivre. Donc la raison pour laquelle son prénom me disait quelque chose c’était probablement parce qu’il venait d’une famille très riche.
« Par contre pour ma part, tu n’as pas l’air d’avoir réellement besoin d’un boulot. Bon tu m’as expliqué pourquoi tu aimais faire ce boulot mais comment l’idée t’es venu ? Enfin je suis dans le même cas financier que toi et même si le boulot me plait bien, pour rien au monde je m’amuserais à venir bosser tous les soirs ici, alors que je peux très bien être devant le comptoir et profiter de l’ambiance. »
Je crois bien que je venais de me lancer dans une discussion un peu trop indiscret. Enfin après tous on n’était pas les meilleurs amis du monde et il ne me devait aucun compte.
« Désolée, c’est trop indiscret, tu n’es pas obligé de répondre. Fait comme si je venais de te demander comment tu avais réussis à trouver ce job et oublie le reste. »
J’étais bien trop curieuse comme fille. Je bus d’une traite le reste de mon verre pour essayer de faire passer l’embarras qui s’affichait sur mon visage.

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() message posté Sam 13 Sep 2014 - 15:47 par Invité
Je n’ai jamais eu de mal à bien m’entendre avec les femmes, elles me disaient souvent que c’était dommage que j’aime les hommes, mais je ne peux pas changer ça, je suis comme ça, c’est tout. Quoi qu’il en soit, je suis ravi de savoir que cette jolie blonde me comprend. Elle doit sans doute ressentir la même chose pour venir ici visiblement souvent. Le milieu de la fête m’a toujours attiré. Je ne peux pas passer devant un bar sans avoir envie d’y mettre les pieds, sauf bien sur si le bar en question est dégueulasse, mais ça c’est une autre histoire, j’aime les fêtes, j’aime danser, j’aime faire plaisir aux genres, j’aime qu’ils soient heureux. Je ne suis pas pourtant un gros buveur, loin de là, je ne bois pratiquement jamais ou quand je bois c’est un seul verre, parce que je ne trouve pas l’utilité à être bourré, je ne trouve pas l’utilité à ne plus se souvenir de rien et à faire n’importe quoi. L’alcool détruit tout, mais ça ne m’empêche pas de savoir le vendre. Ce n’est pas mon problème si les autres ne savent pas se retenir.

« Ravi de l’apprendre, on va bien s’entendre alors. »


Je lui ai fait un petit sourire, ce n’est pas la première que je rencontre et qui me comprends, mais c’est la première avec qui je sens qu’on a quelques points communs, ce qui est rare d’ailleurs, car la plupart du temps ce n’est pas avec les filles que j’ai des points communs, même si je leur plais, même si je m’entends bien avec. J’ai souris à nouveau lorsqu’elle m’a dit que je lui plaisais bien et qu’elle serait honnête avec moi, c’est une qualité admirable et j’ai écouté attentivement ses raisons de venir au Pacific Lounge.

« Ah des cons il en a partout, même ici en fait, mais beaucoup moins qu’ailleurs. »


Je lui ai fait un petit clin d’œil, ça m’arrangeait fortement qu’elle vienne ici, au moins ça nous faisait une cliente en plus et ce n’était pas plus mal, au fond les raisons ne sont pas si importantes que ça, mais comme je suis curieux, j’ai tendance à poser toutes sortes de questions. Un sourire c’est encore affiché sur mon visage lorsqu’elle m’a posé ses questions. Intelligent cette princesse, mais ce n’était pas seulement pour ça que je souriais, la question était intéressante et la réponse m’amusait beaucoup.

« Tu me plais bien aussi alors je vais te répondre et j’espère que tu ne me jugeras pas sur ça. L’idée de base c’est d’emmerder mes vieux, je voulais faire tout ce qu’ils ne voulaient pas me voire faire, sans qu’ils ne le sachent, c’était encore plus jouissif d’être dans une sorte d’illégalité, mais bon … maintenant ils savent … »


Ils savent … tout le monde le sait au final, les journaux en ont parlé assez pour que tout Soho soit au courant, pour que tous les amis de mes parents le sache aussi, mais personnellement ça m’est égal. Ils ne sont jamais venu à l’hôpital pour savoir si j’allais bien, mes parents si, mais je n’avais pas envie de les voir. Je les ai rayés de ma vie. Je sais me débrouiller tout seul à présent et je ne suis pas seul, j’ai mon majordome à présent.
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() message posté Mer 22 Oct 2014 - 1:24 par Invité
Le juger pour avoir emmerder ses vieux ? Comment pourrais-je ? Je suis exactement pareil. C’était peut-être un truc de gosse de riche. Ou alors c’était juste que tout les adultes trop puissant ce sentait plus pisser et ce croyait tous permis même avec leurs gosses. Ce qui a fait de ces gosses des rebelles et près à tout pour les pourrir. Je me demandais si lui aussi avait eu une enfance pourrit, s’il lui aussi souffrait d’un manque d’amour parentale, s’il c’est sentit seul pendant longtemps. J’avais l’impression que ce garçon et moi avions beaucoup plus en commun que ce que l’on pouvait penser.

« Haha t’inquiète pas pour moi, je n’oserais juger quelqu’un qui à les même ambitions que moi ! Je pense qu’entre gosse de riche on ce comprend. »

Il avait finis sa phrase sur un ton de déception. Enfin je l’avais perçu comme ça. Comme ci tout cela n’avait plus de sens maintenant qu’ils le savaient, qu’il était presque déçu qu’il le sache. Enfin je devais probablement me tromper, je ne savais pas du tout ce qu’il vivait ou ressentait. Je n’ai jamais été dans une telle situation. Pour moi le plus drôle dans l’histoire c’était de montrer à mon père que je n’étais pas du tout ce qu’il voulait que je sois, de l’énerver au plus haut point. Tout simplement lui montrer qu’il a foirée sur ce coup. J’hésitais à lui demander ce que signifiait la fin de sa phrase. Je savais pas trop si il voulait vraiment en parler ou pas. Enfin je ne risquais rien à lui demander, fallait bien entretenir la discussion.

« Par contre j’ai pas très bien cerner la fin de ta phrase. Si tu voulais tellement les emmerder s’ils savent la vérité ça les aurait fait encore plus chier qu’autre chose non ? Enfin pour ma part c’est ce que je trouve le plus réjouissant dans l’histoire ou alors je suis totalement a côté de la plaque ? »

J’ai toujours eu beaucoup de mal à cerner les gens. J’étais persuadée que le monde entier tournait de la même façon que moi. Je faisais de mon cas une généralité. C’était quelque chose qu’on me reprochait souvent d’être trop égoïste et voir naïve. Enfin bref au moins j’avais demander pour mieux comprendre et qui sait peut-être pouvoir être un soutient.

« En fait je comprends ce sentiment de vouloir être contre les règles et d’être l’opposé que ce qu’on devrait être, c’est exactement ce que je fais avec mon père et ça me plait encore plus qu’il le sache, qu’il sache que je suis une chose qu’il a foirée dans sa vie. Enfin c’est comme ça que je vois les choses, du coup j’essaye de comprendre ton point de vue. Cela pourrait me donner de bonnes idées pour rabaisser encore plus mon père ! »

L’idée même d’avoir de nouveaux plans me faisait afficher un énorme sourire. Mais qu’elle salle gosse que je faisais.

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() message posté Mer 29 Oct 2014 - 11:12 par Invité
J'ai souris en l'entendant me dire qu'elle avait les mêmes ambitions que moi, à croire que tous les gosses de riches cherchaient à emmerder leurs parents, enfin non pas tous, il y a ceux qui suivent et d'autres comme nous qui sont plus rebelles, moins à suivre les règles. On se comprenait en effet, mais ça aurait tout aussi bien pu être le contraire. A vrai dire quand je l'avais vu là assise elle m'avait parut hautaine et les impressions sont souvent trompeuses en fin de compte.

« Comme quoi les apparences sont trompeuses n'est-ce pas, je t'avouerais que quand je t'ai vu tout à l'heure, j'étais loin de me dire que tu étais cool. Et finalement nous voilà sur la même longueur d'ondes.»


Je pouvais comprendre qu'elle ne comprenait pas ma logique. J'adorais emmerder mes vieux, mais à partir du moment où ils savaient la vérité c'était moins marrant. Ce que j'aimais surtout c'était leur mentir sans qu'ils ne se rendent compte de rien, leur cacher qui j'étais vraiment, mais maintenant … c'était raté. J'ai soupiré et j'ai continuer mon service avant de revenir vers elle:

« C'était plus amusant quand ils ne savaient pas, je savais que j'étais dans l'illégalité en quelque sorte et qu'ils ne pourraient jamais rien me dire, maintenant c'est différent, tout le monde le sait.»

C'était bien le tout le monde qui me dérangeait. Ils l'avaient appris d'une façon que je déplorais et qui me faisait encore plus haïr les journalistes. Quand il s'agissait des soient disant aventure que ma mère avaient avec d'autres comédiens ça m'importait peu, mais là c'était différent. Ça me touchait directement et je m'étais senti humilié. Humilier par tout ces gens qui avaient pitiés et qui se disaient entre «oh mon dieu le pauvre» Je n'ai jamais eu besoin de leur pitié.

« Pourquoi tu fais ça toi? Qu'est-ce qu'il t'a fait pour que tu le déteste autant?
»


J'étais curieux de savoir ses raisons, les miennes étaient selon moi très bonne. Mes parents ne s'étaient jamais vraiment occupés de moi et j'avais souffert de leur absence, je leur faisais payer maintenant, même si je passais du coup pour un enfant gâté, mais c'était ce que j'étais après tout. Un gosse de riche et je ne m'en étais jamais caché.
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