"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (sam + jonah) party girls don't get hurt, can't feel anything, when will i learn. 2979874845 (sam + jonah) party girls don't get hurt, can't feel anything, when will i learn. 1973890357
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(sam + jonah) party girls don't get hurt, can't feel anything, when will i learn.

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() message posté Mer 26 Nov 2014 - 17:37 par Invité
. PARTY GIRLS DON'T GET HURT, CAN'T FEEL ANYTHING, WHEN WILL I LEARN . Elle avait quitté le commissariat alors que la nuit était déjà tombée, presque irritée qu'on l'ait renvoyé chez elle. Cela faisait deux jours qu'elle n'avait pas quitté les lieux, assurant le service de nuit comme celui de jour, sans se soucier d'en avoir la permission ou non. C'était l'avantage d'être considérée comme la fille du patron. On ne lui faisait aucune remontrance de peur de subir les foudres du chef par la suite. C'était un des avantages qu'elle adorait dans son travail. Pas qu'elle en profite, mais Sam n'avait jamais été du genre à suivre les règles. Elle se fichait bien du nombre d'heures par semaine qu'elle était censée faire, son boulot était sa passion, et à vrai dire, l'idée de rentrer chez elle n'avait rien d'excitant. Ici, elle servait à quelque chose. Là-bas, elle restait seule en tête à tête avec les quatre murs de sa chambre à terminer une bouteille de rouge en fumant une cigarette dont elle était parvenue à se passer dans sa jeunesse. Son appartement était devenue un tombeau qu'elle ne rêvait pas de rejoindre, et même si ses colocataires se montraient bienveillantes à son égard, leur compagnie ne faisait que lui rappeler que quelque chose ne tournait pas rond. Elle ne tournait pas rond. Et cette fois, c'était le patron qui s'en était aperçu. Bob l'avait convoqué dans son bureau pour la deuxième fois cette année ; la première avait été pour lui imposer des congés forcés. Cette fois, elle était simplement renvoyée chez elle jusqu'au lendemain. Il mettait en avant le manque de sommeil, l'irritabilité… Mais elle lisait autre chose dans les yeux de l'homme dont elle était le plus proche. Il s'inquiétait. D'un sourire forcé, elle le rassura rapidement avant d'accepter ce qu'elle prenait comme une punition. Il n'était pas l'heure aux négociations, pas avec Bob. Elle ne voulait pas perdre son travail, alors elle obtempéra. Elle resserra son écharpe autour de son cou et regagna son appartement sur les coups de vingt-deux heures, après une balade éprouvante dans les couloirs du métro bondé. Devant sa porte, elle resta un instant immobile, clés en mains. Les battements de son coeur s'accélérèrent. Elle finit par se décider à entrer lorsque son voisin quitta son appartement en un claquement de porte qui la fit sursauter. Il n'y avait personne. Légèrement rassurée, elle se dit qu'elle n'aurait pas à subir l'interrogatoire de Rory concernant la nuit précédente qu'elle avait passé à dormir dans les vestiaires du commissariat. Sans attendre, elle s'installa à son bureau et ouvrit le vieil ordinateur qui finalement lui servait peu. Elle ouvrit pour la première fois depuis des semaines son compte facebook et rechercha les événements du soir dans la capitale. Elle n'avait aucune envie de rester ici. Elle finit par mettre le doigt sur une soirée organisée dans une boite de nuit apparemment branchée du sud de Londres et fila sous la douche. Elle mit une robe assez près du corps, laissa ses cheveux bouclés à l'air libre et maquilla légèrement ses yeux avant de manger les restes d'un plat laissé à son intention. Elle croisa Skyler qui ne prêta pas grande attention à sa tenue, trop intéressée par une série télé. Elle attrapa son manteau et y fourra ses clés, sans prendre la peine d'y glisser également son portable. Elle se coupait du monde, pour une soirée. Elle ne mit pas longtemps à rejoindre la boîte, et le son émit par les grandes baffles parvenait à ses oreilles depuis l'extérieur. Elle entra sans problème, et se dirigea directement vers le bar. Elle ne lésina pas sur les shooters. Un, deux, trois, quatre. Son voisin était généreux. Il lui offrit deux verres de tequila, la prenant par les sentiments. Elle riait sans entendre ce qu'il lui disait, souriait sans même s'en rendre compte, et écoutait plus la musique que les blagues lourdes de son compagnon de soirée. Son corps se balançait au rythme du son, et le reste du monde devenait flou. Elle se sentait bien, ivre de liberté. Elle se retrouva sur la piste de danse, sans savoir comment, collée à cet inconnu bien trop entreprenant. L'alcool ralentissait ses réflexes et elle se laissa faire un temps, avant de saisir la main qu'il avait posé en bas de ses reins. « Je crois qu’on va s’arrêter là, cowboy. » Elle lui lançait un regard pénible avant de se détournée, chancelante. Avec force, il lui saisit le poignet pour la faire revenir à ses côtés. Ses dents se serrèrent de douleur alors qu’elle tentait de se dégager. Sobre, la boxe lui aurait certainement bien servie. Mais l’alcool la rendait faible, perdue… Un sentiment qu’elle détestait. « Lâche moi, connard ! Tu me fais mal… » Rien n’y faisait, le poing qu’elle frappait sur le torse de l’inconnu n’avait aucun effet. Il continuait de l’attirer contre lui, comptant bien profiter de son ivresse.
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() message posté Dim 30 Nov 2014 - 1:38 par Invité
party girls don't get hurt, can't feel anything, when will i learn.
Cela faisait maintenant un mois que le drame s'était produit, qu'Abygaëlle était morte. Sans être redevenue parfaitement moi-même, j'avais au moins retrouvé le sourire de jadis qui illuminait mon visage. Je me sentais mieux parce qu'à la place de me laisser avaler par les ténèbres, j'avais décidé de vivre plus que jamais pour deux personnes. J'embrassais la vie et je ne me laissais pas démonter pour le drama quotidien. L'attitude que j'avais n'avait rien à voir avec celle que j'avais eu juste avant et après l'enterrement où je m'étais laissé aller dans la colère et le désespoir. Certes, je n'étais pas guéri. Je ne guérirais probablement jamais de cette perte et je penserais toujours à cette jeune femme aux cheveux bruns et aux yeux remplis de bonté qui avait réussi à illuminer mes journées par son retour à Londres. Elle vivait désormais dans mes souvenirs et mes pensées et je savais que la jeune femme m'accompagnait chaque jour depuis. Au travail, comme dans mes journées où je ne faisais rien. Ce soir, cependant, j'étais au boulot. J'avais repris depuis deux semaines déjà. Parce que ça me changeait les idées et je me sentais mieux dès que je me mettais à mixer. Voir les gens heureux sur la piste de danse m'enivrait et je revivais encore plus. Bref, le temps allait encore plus améliorer les choses, mais jamais je ne l'oublierais. Il était à présent vingt-trois heures... quelque chose. Je ne regardais pas vraiment l'heure. Je souriais tout simplement, me concentrant sur mes mixs. Je regardais de temps en temps la foule pour voir s'il y avait des visages familiers. Mais non. Pas plus grave que cela. Cependant, lorsque je levai le regard, commençant une nouvelle chanson, je vis quelque chose qui me déplus. Ça me faisait repenser à ce qui était arrivé à Pia. Un mec trop collant qui emmerdait une fille. Je détestais cela. La jeune femme en question, je ne la connaissais pas, mais elle semblait ravissante. L'inconnue semblait également sous l'effet de l'alcool et ne semblait pas pouvoir se débarrasser de l'homme trop entreprenant. Ce que je pouvais détester ce genre de mec!  « Lâche moi, connard ! Tu me fais mal… » arrivais-je à lire sur les lèvres de la jolie brune. C'en était trop! Coïncidence, le mix finissait. Je mis un disque et fit signe à la personne à côté de moi que je prenais une pause. Il allait prendre le relais, de toute façon. Je descendis donc de scène et me frayai un chemin dans la foule. Mais où se trouvait les videurs dans ce genre de situation! Heureusement, j'étais grand. Peut-être pas très baraqué, mais ça ferait l'affaire. Je ne prônais pas la violence, loin de là, utilisant les mots plus qu'autre chose. Mais je doutais que dans ce genre de situation, on m'entende. La musique était trop forte.
Arrivés à leur côté, je tapai sur l'épaule du mec. « Je pense qu'elle t'a dit de la laisser tranquille! » lui dis-je le plus fort possible pour qu'il m'entende dès qu'il se fut retourné. « Je pense que tu devrais partir avant que je fasse signe à un  videur! » ajoutais-je d'un ton qui se voulait plus que convainquant.
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() message posté Jeu 11 Déc 2014 - 22:19 par Invité
. PARTY GIRLS DON'T GET HURT, CAN'T FEEL ANYTHING, WHEN WILL I LEARN . Elle n'aurait probablement pas dû sortir ce soir-là. Elle n'aurait probablement pas du boire. Il y a une quantité de choses que Sam n'aurait probablement pas du faire dans sa vie, et elle pouvait inscrire cette soirée à la liste. Ce n'était pas dans ses habitudes de sortir ainsi, seule, se faire payer des verres au bar et danser avec un parfait inconnu qui s'avérait être un vrai sac à merde. Elle était en colère contre elle-même, contre cette envie soudaine qu'elle avait eu et celle qui lui criait maintenant de rentrer chez elle. Seulement, elle en était incapable. Dans son état, la seule chose qu'elle arrivait à faire, c'était articuler quelques insultes, et pousser le type loin d'elle sans grande conviction. L'alcool traversait son corps depuis bien longtemps maintenant et rendait toute volonté totalement vaine. Si il avait su… Elle voulait lui demander son nom juste pour pouvoir débarquer chez lui avec son insigne le lendemain. Elle voulait lui montrer qu'elle n'était pas le petite fille qui se laissait faire, qu'elle ne l'avait jamais été, mais que ce soit ses poings ne frappaient pas, sa force avait quitté son corps. Et c'était la sensation la plus désagréable qui soit. La sensation de ne rien pouvoir faire, de ne pouvoir que subir. Elle voyait des jeunes filles défiler tous les jours au commissariat, des filles agressées dans la rue, droguées à une soirée, battues par un petit ami violent. Elle les voyait défiler chaque jour et ne leur faisait pas honneur ce soir. Elle se demandait toujours comment on pouvait se laisser faire par un homme, mais elle avait un aperçu ce soir. Il lui avait attrapé les poignets et les serraient assez fort pour qu'elle serre les dents. Les gens autour d'eux continuaient de danser, pensant sûrement à une danse langoureuse entre Sam et l'inconnu. Elle ne pouvait pas leur en vouloir, c'était humain de ne pas vouloir s'attirer d'ennuis. Pourtant, quelqu'un n'en avait visiblement pas peur. Alors qu'elle tentait encore de se détacher de l'abrutis qui la collait, une main apparut sur l'épaule de celui-ci et par le même temps, un visage qu'elle ne connaissait pas. Un gars, elle aurait parier l'avoir vu mixer en rentrant dans la boîte, mais elle pouvait se tromper. 'Sac à merde' se retourna pour voir de quoi il en retournait et elle put enfin libérer ses poignets quelques peu violacés. « Je pense qu'elle t'a dit de la laisser tranquille! » C'était comme si ils n'étaient que trois à entendre ces mots, comme si personne autour n'était capable de saisir la situation qui se déroulait juste sous leurs yeux. Elle non plus ne captait pas tout, ses yeux passaient successivement du sauveur à 'sac à merde', les poignets encore levés. « Je pense que tu devrais partir avant que je fasse signe à un  videur! » Sam n'avait jamais été une demoiselle, et encore moi en détresse. Elle se débrouillait seule depuis vingt-cinq ans, mais elle ne pouvait pas dire que l'arrivée du sauveur ne lui faisait pas plaisir. 'Sac à merde' jeta un coup d'oeil vers le videur, qui faisait sûrement deux mètres et faisait déjà plus peur que le sauveur. Il sembla réfléchir un instant, ô joie, puis lâcha une insulte dans sa barbe que Sam ne saisit même pas avant de tourner les talons et de se mêler à la foule. Il ne restait plus que Sam et le sauveur. Elle se tenait face à lui et il lui fallut bien quelques secondes pour reprendre ses esprits. « Tu sais j’aurais pu m’en sortir toute seule, il n’était pas si fort que ça et j’aurais pu… » Ses paroles se perdirent dans le néant alors qu’elle réalisa la bêtise de ses paroles. Finalement, elle secoua la tête en se passent une main dans les cheveux, et sourit timidement avant de reposer les yeux sur lui. « Merci. »
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() message posté Ven 12 Déc 2014 - 3:44 par Invité
party girls don't get hurt, can't feel anything, when will i learn.
J'étais loin d'être du genre violent. Je n'aimais pas les sports de combat. Je trouvais inutile de taper sur quelqu'un d'autre pour régler quoi que ce soit ou même pour le plaisir. Oui, « plaisir » étant un bien grand mot pour ce qui avait attrait à la boxe ou le combat ultime... Je laissais cela aux autres. Mais si jamais ma technique ne faisait pas son effet ce soir, c'est-à-dire une discussion bien censée, je n'allais certainement pas me faire taper dessus sans rien dire. Je n'étais pas naïf non plus. Cependant, je n'allais jamais être le premier à donner le coup. Jamais. Même dans les temps les plus sombres, je faisais preuve d'une extrême gentillesse ou du moins, j'agissais de façon sensée. Il était rare que je dise des mots blessants. Je ne criais pas non plus sur les autres pour parvenir à mes fins. Je n'étais pas comme ça. J'aimais plutôt  venir en aide aux autres. Voilà pourquoi j'étais là,  sur le point d'aider une « demoiselle en détresse ». Pas que je pensais qu'elle ne pouvait pas se débrouiller seule, loin de là. Mais de l'aide, ça ne faisait jamais de tort, surtout lorsqu'on vacillait dangereusement sous le coup de l'alcool comme ça semblait être le cas pour la jolie brune. L'homme inconnu tenait toujours ses poignets lorsque je m'avançai vers lui et que je tapai sur son épaule pour attirer son attention. Les gens autour de nous ne semblaient pas nous voir, trop occupés à leur propre vie. Nous étions invisibles à leurs yeux tous les trois, comme faisant parti d'un autre univers... Je dis subitement au mec dès que son attention se posa sur moi que s'il continuait, je faisais signe au videur de s'en mêler. Et lui, il ne plaisantait pas. Il était immense, baraqué, digne d'un Arnold Schwarzenegger au temps des Terminator. Si j'étais à la place de l'inconnu, je me sauverais en courant à sa vue. D'ailleurs, il regarda dans sa direction et son expression faciale changea immédiatement. Il marmonna quelque chose dans sa barbe quelques instants plus tard, puis parti, se mêlant à la foule. Bientôt, je ne le vis plus. C'était bien mieux ainsi. Mon attention se reporta alors sur la jolie brune. Cela prit quelques instants avant qu'elle ne réagisse, mais lorsqu'elle le fit, la surprise put se lire dans mon regard.  « Tu sais j’aurais pu m’en sortir toute seule, il n’était pas si fort que ça et j’aurais pu… » commença-t-elle à dire. « Je sais... » lui dis-je, haussant les épaules. Je n'avais aucun doute là-dessus, mais dans d'autres circonstances, pas lorsqu'elle était saoule. « Merci. » finit-elle par dire après m'avoir souri, réalisant ses paroles. « Ça fait plaisir. » lui dis-je avec un faible sourire. J'avais du mal à l'entendre vu la musique qui jouait toujours très fort dans le club, mais j'arrivais à comprendre l'ensemble. Je lui fis signe de me suivre. « Viens... je t'offre de l'eau... Ça va sûrement te faire du bien! » lui dis-je, toujours sourire. Je ne savais pas si elle allait me suivre ou même si elle allait me faire confiance. J'espérais seulement qu'elle me laisse l'aider à nouveau. Je n'allais certainement pas la laisser seule. Il y avait une raison pour laquelle elle était dans cet état. « Ou un café, si tu préfères! » ajoutais-je, me frayant un chemin dans la foule. J'espérais vraiment qu'elle me suive. Je n'allai pas vers le bar, mais plutôt dans un couloir qui menait à la salle des employés. Il y avait plusieurs personnes sur le chemin. Nous ne serions pas seuls, ce qui la rassurait sûrement, mais nous serions loin de toute cette foule qui me donnait soudainement mal à la tête. « Je m'appelle Jonah et toi? » demandais-je, en lui tendant le fameux verre d'eau lorsque nous furent arrivés. Il y avait des divans dans la pièce et il faisait plus frais. Un bon plan pour lui aérer le cerveau et la remettre d'aplomb pour retourner chez elle en toute sécurité.

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() message posté Lun 29 Déc 2014 - 21:11 par Invité
. PARTY GIRLS DON'T GET HURT, CAN'T FEEL ANYTHING, WHEN WILL I LEARN . Sam s’était toujours débrouillée toute seule. Lorsque son père avait quitté la maison, la jeune fille avait décidé que jamais plus elle n’aurait besoin de quelqu’un pour continuer de vivre. Enfant, elle décidait d’aller à l’école seule, de s’habiller seule, de lire seule. Plus tard, elle avait voulu tout contrôler, d’abord sa soeur, puis sa vie. Il n’y avait pas de place pour le hasard chez Sam. Il n’y avait qu’une successions d’événements prévus, détaillés, programmés. Seulement, cette théorie avait montré ses limites. Elle n’avait pas prévu que son père partirait, ni que sa soeur tomberait malade. Elle n’avait pas prévu que Julian la trompe, ni que la boisson deviendrait sa meilleure alliée. Elle rencontrait pour la première fois le hasard, l’imprévu, et elle était terrifiée. Elle n’avait jamais eu besoin de personne, allant même jusqu’à s’enfermer dans cette épaisse carapace qui la faisait passer pour une reine des glaces. Mais ce soir elle avait eu besoin de quelqu’un. Dans son état, elle se savait faible, maniable, et cet homme en profitait. Avec ses talents de boxeuse, et en étant sobre, il aurait fini par terre en un rien de temps. Et elle n’aurait eu besoin de personne. Mais elle était ivre, déboussolée, paumée. Et un garçon l’avait aidé. Il n’était peut être pas aussi imposant que le videur non loin de là, mais sa voix portait assez pour que ses menaces fassent fuir l’autre abruti. Evidemment, elle dérapa au premier contact, insistant sur le fait qu’elle aurait pu s’en tirer seule, comme d’habitude. Il était difficile pour elle de reconnaitre qu’on lui tende la main, l’occasion étant si rare. Et elle avait grandi dans l’espoir de n’avoir jamais besoin de personne pour se relever. Mais il avait été d’une grande aide. Elle finit par le remercier, et répondit d’un faible sourire à celui qu’il lui adressait. Elle s’apprêtait à s’échapper, ou bien à lui demander le numéro d’une compagnie de taxi, mais il la devança dans ses démarches. « Viens... je t'offre de l'eau... Ça va sûrement te faire du bien! » Il n’avait pas l’air bien méchant, il était même son héros ce soir, mais la confiance était loin d’être là. Mais l’idée d’un verre d’eau ne la dérangeait pas, et comme elle le pensait, il n’avait pas l’air méchant. La probabilité de se faire agressée deux fois dans la même soirée était faible. Elle s’autorisait un regard méfiant, alors qu’il poursuivait. « Ou un café, si tu préfères! » Il commença à fendre la foule, et après quelques secondes d’hésitation, elle le suivit. Il l’emmena vers un couloir qu’elle n’avait jamais remarqué, avant de la faire entrer dans ce qu’il lui semblait être la salle réservée aux employés de la boite. Elle n’était pas très à l’aise, et les effets de l’alcool commençaient à redescendre doucement, tel qu’un mal de tête s’installa dans son crâne. Elle regardait autour d’elle, ne s’éternisait pas sur les employés qui la regardaient d’un drôle d’air, et tenta de se concentrer sur son sauveur. « Je m'appelle Jonah et toi? » Elle attrapa le verre d’eau qu’il lui tendait, réalisant difficilement ses mots. Avec plusieurs verres dans le nez, elle était longue à la détente. Au bout d’un moment interminable, elle finit par rompre le silence et réaliser qu’il lui avait posé une question. « Sam. » La pièce était aérée et elle se sentit un peu mieux. Elle alla s’asseoir sur l’accoudoir d’un sofa, vidant le verre d’eau d’une traite et tentant de contrôler la nausée qui la gagnait. Finalement, elle reposa son regard sur le dénommé Jonah. « Et dis-moi, Jonah, ça t’arrive souvent de venir à la rescousse des filles ? » Elle tentait un sourire qui en disait long sur son mal-être, mais elle espérait qu’il suffirait à le remercier.
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() message posté Mer 31 Déc 2014 - 4:17 par Invité
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J'étais habitué à faire le bien autour de moi, à être serviable et à prendre soin des autres et ce, depuis toujours. Je le faisais sans qu'on me le demande, prenant les devants. C'était devenu un automatisme au fil des années. Cependant, suite aux événements des derniers mois,  j'avais perdu peu à peu ce talent et je m'étais laissé aller. Pas que j'étais devenu insensible aux malheurs des autres, mais j'avais tellement été préoccupé par les miens que je n'avais pas remarqué ceux d'autrui. Je comptais définitivement me rattraper ce soir en aidant cette jeune femme qui m'était toujours inconnu. Contrairement à beaucoup de mecs, je ne voulais pas profiter de la situation. Je n'étais pas comme cela. Je ne voyais pas les femmes comme des proies. Sans être féministe, je voyais les femmes comme mes égaux. Je n'avais pas la prétention de croire que j'étais mieux qu'elle, loin de là. Je savais très bien que la jolie brune pouvait sûrement se débrouiller, mais dans d'autres circonstances, pas dans cet état-là. Je voulais lui redonner sa dignité en lui offrant quelque chose à boire.... comme de l'eau... ou bien, un café pour lui remettre les idées bien en place. Restait à savoir si elle allait me faire confiance et accepter. Je ne savais pas...  Son regard méfiant qu'elle m'accorda me faisait perdre quelque peu espoir... Mais je n'étais pas pessimiste. Je voulais l'aider tout simplement. J'étais simplement déçu qu'elle croit encore au contraire. Je lui laissai le choix de me suivre ou non parmi la foule. Je ne pouvais pas la forcer non plus à me faire confiance.

Lorsque je fus arrivé dans la salle des employés, je fus heureux de constater qu'elle avait suivi mes pas. Je lui tendis le fameux verre d'eau et j'en profitai pour me présenter à elle. La jeune femme ne me répondit pas tout de suite, ses réflexes n'étant pas rétablis. Lorsqu'elle réalisa que je lui avais demandé à son tour comment elle se prénommait, elle répondit alors... Sam... « C'est joli... » lui dis-je simplement. Ce n'était pas dans le but de la draguer que je lui faisais ce compliment. Il était sincère et instinctif. « Et dis-moi, Jonah, ça t’arrive souvent de venir à la rescousse des filles ? » me demanda-t-elle après avoir bu quelques autres gorgées de son eau. Sam semblait tenter de sourire ce qui m'en arracha un involontairement. « Pas trop ces temps-ci, mais ça m'arrive à l'occasion.... Et c'est toujours dans un bar ou un club.... » dis-je en haussant les épaules, semi modeste. «  De là où je suis, je vois pas mal ce qui se passe dans le club.... Et je me voyais mal ne pas intervenir.... » lui dis-je avec un pauvre sourire. « Je me serais senti coupable... » ajoutais-je. Et ces temps-ci, j'en avais assez... Mais je n'allais pas lui infliger mes tourments en le lui mentionnant. « Tu veux t’asseoir? Sans vouloir t'offenser, tu n'as pas l'air bien.... » lui dis-je, voyant son teint légèrement verdâtre. Je n'avais aucune envie de la voir s'étaler de tout son long sur le plancher froid de la salle. « J'espère que la raison pour laquelle tu as tant bu ce soir n'est pas trop grave... » lui dis-je. Ce n'était pas une question. Si elle ne voulait pas en parler à un pur inconnu, elle n'était pas obligée. Vraiment pas. Même si ça faisait toujours du bien d'en parler.... Et les inconnus faisaient les meilleurs juges, étant impartiaux de nature.

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() message posté Lun 9 Fév 2015 - 21:07 par Invité
. PARTY GIRLS DON'T GET HURT, CAN'T FEEL ANYTHING, WHEN WILL I LEARN . Elle avait honte. Honte d’être dans un état pareil, et honte d’avoir été vu ainsi. Personne encore ne l’avait croisé dans cet état. L’alcool faisait des ravages, mais elle avait toujours trouvé le moyen de les camoufler. Elle savait cacher ses failles devant ses amis, ses collègues, sa propre soeur. Mais ce soir, elle était allée trop loin, et elle s’en voulait. Elle s’en voulait d’avoir besoin de boire pour se sentir mieux, d’avoir ce besoin d’évasion que lui procurait la musique trop forte et l’effet de l’alcool dans son sang. Elle avait voulu être quelqu’un d’autre, l’espace d’une soirée, et redescendre sur terre n’était pas chose aisée. Elle se sentait mal, et ça n’avait rien à voir avec l’alcool. Tout un poids semblait retomber sur elle, alors qu’elle se sentait jusqu’ici si légère. Elle avait cru que boire résoudrait tous ses problèmes, mais ça n’avait pas duré. Rien ne durait. Et elle avait été bête d’y croire. Elle aurait du apprendre, pourtant. Il n’y avait pas de remède durable à la vie, elle était telle qu’elle était, et s’imposait à tous. Sam l’apprenait à ses dépends, et la honte qui barrait son visage semblait s’imprégner peu à peu. Pourtant, elle fit le choix de suivre ce garçon qu’elle ne connaissait pas. Un autre jour, un autre soir, elle se serait enfuie, comme elle savait si bien le faire. Elle aurait tourné les talons et serait partie sans jamais se retournée, car tout était plus facile ainsi. Mais elle décida de le suivre, de lui faire confiance, car après tout, sans lui, elle aurait sûrement plus que de simples bleus sur les bras. Ils arrivèrent dans une petite salle qui sembla être celle réservée aux employés, et Sam fit l’effort de se présenter. « C'est joli... » Un instant, elle pensa qu’il se fichait d’elle. Pourtant il avait l’air honnête. C’était étrange, il ne ressemblait à aucun autre homme qui avait croisé sa route. Elle en rencontrait beaucoup pourtant, entre son travail, les bars et les nombreuses rues londoniennes. Certains lui faisaient les yeux doux pour qu’elle ferme les siens sur une amende, d’autres lui offraient des verres, et les derniers lui brisaient le coeur. Aucun n’était simplement gentil. Ce Jonah était une première. Elle sourit simplement, tout en lui demandant s’il était sauveur à temps complet. « Pas trop ces temps-ci, mais ça m'arrive à l'occasion.... Et c'est toujours dans un bar ou un club.... » Il haussa les épaules et son sourire s’élargit. «  De là où je suis, je vois pas mal ce qui se passe dans le club.... Et je me voyais mal ne pas intervenir.... Je me serais senti coupable... » Elle regardait le fond de son gobelet, comme si elle pouvait lire à l’intérieur la réponse appropriée. Il l’avait tiré d’affaire et elle ne l’avait toujours pas remercié comme il se devait. Elle voulait mais ne s’en sentait pas capable, le monde autour devenait soudain flou. Elle avait poussé trop fort ce soir, et elle le payait à présent. Ses pensées se bousculaient et seule la voix de Jonah la ramenait à la réalité. « Tu veux t’asseoir? Sans vouloir t'offenser, tu n'as pas l'air bien.... » Elle accueillait ses paroles avec un sourire qui trahissait son mal et elle finit par s’asseoir sur le bras d’un canapé non loin de là. Elle était bien plus stable ici. « Vous devez penser… Je ne sais pas ce que vous pensez de moi mais je ne suis pas toujours comme ça. » Elle tente un petit rire qui ne passait pas et qui se termina bien vite. Elle était lamentable et détestait cette posture. Elle avait l’habitude de ramasser dans la rue des gens dans le même état qu’elle. Elle voyait leur honte maintenant, puisqu’elle la ressentait. « J'espère que la raison pour laquelle tu as tant bu ce soir n'est pas trop grave... » Elle sait qu’il dit ça pour être poli, et elle l’en remercie. Sam n’est pas du genre à s’étaler sur sa vie, ni avec ses proches, ni avec de parfaits inconnus. Ce n’est simplement pas elle. « Avec l’habitude, on boit pour pas grand chose. » Elle hausse les épaules avec désinvolture et termine son gobelet avant de reposer son regard sur lui. « Mais je crois que l’univers m’envoie un signe comme quoi il faudrait que j’arrête. » Elle lui sourit gentiment avant de baisser le regard de nouveau.
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() message posté Jeu 12 Fév 2015 - 18:37 par Invité
party girls don't get hurt, can't feel anything, when will i learn.
Certains individus pensaient que pour se sentir bien dans la vie, il fallait faire sa bonne action du jour. Aider une personne et puis, voilà. C'était tout. D'autres, c'étaient les voyages humanitaires pour se sentir valoriser. Moi, ce n'était ni l'un ni l'autre. Je faisais cela de bon cœur sans vouloir de remerciements en retour. C'était en moi, point à la ligne. Dans un sens, j'aurais été un parfait super-héro. Dommage qu'il n'existe toujours pas d'araignées radioactives ou de gêne mutant me permettant de courir très vite ou de contrôler le temps. Non, j'étais simplement Jonah et c'était de toute façon bien suffisant. Je ne voulais pas combattre de super vilain de toute façon. J'eus un sourire à cette pensée, mais je revins tout de suite à la réalité. La jeune femme ne semblait pas bien aller, alors je lui dis qu'il serait préférable d'aller s’asseoir.  J'espérais simplement qu'elle ne le prenne pas mal. Avec les femmes des fois, il fallait faire attention... Mais Sam obtempéra ce qui me soulagea immédiatement. Je n'avais aucune envie qu'elle se blesse si jamais ses jambes faiblissaient. Je la suivis jusqu'au divan où elle venait de s’asseoir. Je restai devant elle, attendant qu'elle me parle. « Je suis convaincu que ce n'est qu'une mauvaise journée! » lui dis-je pour la rassurer. Je ne pensais pas en mal de la jolie brune, loin de là. J'étais convaincu qu'elle était une bonne personne. Je savais également qu'il y avait un bon fond en chaque individu, même les pires. Et Sam était loin de l'être, ça, c'était certain!  J'espérais simplement que la raison qui l'avait mise dans cet état n'était pas trop grave. Je lui fis d'ailleurs part de cette inquiétude. Peut importe ce qu'elle pensait, je me souciais réellement d'elle et de ses problèmes. Oui, c'était rare dans notre société, mais pas impossible. Je ne savais pas pourquoi les gens pensaient toujours que personne ne les aiderait en cas de besoin.... Ils ne me connaissaient malheureusement pas.


Sam finit par me donner une réponse plus qu’énigmatique  qui eut le don d'augmenter ma curiosité. Je me demandais bien ce qu'elle avait pu vivre au courant de sa vie pour en venir là. La jeune femme haussa alors les épaules et continua son discours en disant que l'univers lui envoyait sûrement un signe pour qu'elle arrête de boire. « Oh! Mais elle peut sourire! » lui dis-je, souriant à mon tour. Je la taquinais, mais ça faisait du bien de la voir agir ainsi malgré tout. Je ne la connaissais absolument pas, mais plus j'apprenais à la connaître avec les maigres informations qu'elle me donnait plus que j'avais conscience que tout n'était pas rose dans sa vie. La jolie brune me donnait envie de l'aider. Mais je ne savais pas encore comment. Et je m'en sentais impuissant. « Mais oui, après ce soir, ce serait une sage décision! Je peux être ton coach de sobriété si tu veux! Je te jure, je suis pas difficile! » lui dis-je avec un sourire. La réponse allait probablement être « non ». Après tout, j'étais encore tout à fait un inconnu pour elle. Mais j'avais foi en l'humanité. Je ne pouvais pas m'empêcher de voir le meilleur chez les gens. En espérant que Sam finisse par croire qu'au final, elle avait une bonne étoile. « Tu veux encore de l'eau? » lui demandais-je, voyant son verre vide. « Et des tylenols? » ajoutais-je. Elle aurait mal au crâne, ça c'était certain! « Je peux peut-être te ramener chez toi? » ajoutais-je. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit en route vers chez elle.
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Anonymous
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() message posté Dim 29 Mar 2015 - 14:34 par Invité
. PARTY GIRLS DON'T GET HURT, CAN'T FEEL ANYTHING, WHEN WILL I LEARN . En mettant son passé à plat sur une table, Sam ne pouvait pas dire qu'elle avait rencontré beaucoup de personnes bienveillantes. C'était un fait, un simple fait. Peut-être n'avait-elle pas chercher, ou peut-être n'avait-elle pas vu. Elle n'était pas le genre de personne à faire attention aux petits détails. Une main tendue, un sourire rassurant. Elle les voyait, oui, mais au delà de ça elle avait tendance à imaginer que rien de tous ces gestes n'étaient vrais, qu'ils n'étaient faits que par obligation, par pitié. Mais Jonah n'avait aucune obligation envers elle. Il ne la connaissait pas. Certes, il travaillait ici, mais il aurait simplement pu appeler un videur plutôt que de se mesurer à la brute qui laissait déjà apparaitre des bleus sur son poignet. La brune soupira sans gêne, perdue entre la lassitude et la stupidité de la situation. Elle avait trop bu, elle s'en rendait compte. C'était un problème qu'elle pouvait gérer au quotidien, mais ce soir elle était allée trop loin. La honte barrait son visage alors qu'elle osait à peine regarder son sauveur dans les yeux ; elle montrait un visage d'elle qu'elle n'aimait pas, qu'elle n'était pas sûre de réellement connaitre elle-même. Et c'était cette image qu'il voyait là. « Je suis convaincu que ce n'est qu'une mauvaise journée! » Ce n'était pas qu'une mauvaise journée, c'était des dizaines, des centaines de mauvaises journées. Mais comment le contredire ? Il la regardait avec ce regard rempli de tendresse, et elle sourit malgré elle. Il voulait la rassurer, et bien que ça ne fonctionnait pas d'habitude, une petite chaleur envahit son âme. Elle se mettait à espérer elle aussi que ce n'était qu'une seule mauvaise journée. Elle n'était pas si mal au final ; cet homme lui faisait du bien, malgré son état proche du coma. « Oh! Mais elle peut sourire! » Son sourire si rare s'élargit encore en voyant le sien. Il avait une bonne humeur communicative, elle ne pouvait pas le nier. C'était bien, c'était simple. Elle aurait aimé lui montrer une image un peu plus glorieuse d'elle, mais dans un sens elle était persuadée qu'il ne la jugeait pas. Il se contentait d'être là, et c'était déjà beaucoup. « Il y a des miracles tous les jours. » Elle hausse les épaules avant de lâcher un petit rire entre ses lèvres. Elle vida son verre d’eau, espérant qu’il soit efficace. Elle devait ralentir sur la boisson, elle le savait. Il suffisait encore d’y parvenir. « Mais oui, après ce soir, ce serait une sage décision! Je peux être ton coach de sobriété si tu veux! Je te jure, je suis pas difficile! » Elle souriait encore, mais ce n’était pas un sourire heureux. Elle était désolée, désolée pour lui, qu’il se sente obligé ainsi. Elle ne voulait pas être un fardeau, et n’était pas certaine de vouloir être aidée. Son oncle avait déjà essayé, sa soeur également. Il n’y avait rien à faire, il fallait que ça vienne d’elle. « Je ne suis pas vraiment ce qu’on peut appeler une élève assidue. » La preuve en était son état actuel. Elle avait essayé pourtant, mais la volonté n’était pas là. « Tu veux encore de l'eau?  Et des tylenols? » Elle regarda son verre vide, inefficace pour l’instant. Mais elle ne voulait pas l’ennuyer plus que nécessaire. « Ça ira je pense. Ca va aller, vraiment » Elle lui mentait en face en souriant de nouveau avant de le regarder poursuivre. « Je peux peut-être te ramener chez toi? » Elle devenait un poids. C’était idiot, elle ne voulait pas l’embêter plus que nécessaire ; il en avait déjà assez fait. Elle tenta de se relever avant d’être rattrapée par une douleur infernale qui sévissait sur son crâne. Elle tenait difficilement debout, et décida de se rasseoir avant qu’il ne fasse un geste. « Un petit coup de main pour attraper un taxi ne serait pas de refus finalement. » Sa gêne se lisait clairement sur son visage. Elle n’avait pas l’habitude de demander de l’aide, elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas être un poids.
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Anonymous
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() message posté Mar 14 Avr 2015 - 4:01 par Invité
party girls don't get hurt, can't feel anything, when will i learn.
J'étais probablement trop insistant dans ma gentillesse. Après tout, je ne portais pas de costume de super-héros, alors pourquoi me faire confiance aveuglément? Mais je proposais tout de même mon aide au cas où, parce qu'après tout, je ne pouvais tout simplement pas m'en empêcher. Il ne restait plus qu'à la jeune femme à accepter ou bien refuser. Il n'y avait aucune obligation après tout. Je restais toujours un étranger pour elle. Pour l'instant, j'avais atteint au moins un de mes objectifs, c'est-à-dire, la voir sourire. « Il y a des miracles tous les jours. » me dit-elle en haussant les épaules. Je souris davantage la voyant rire un petit peu. Ça faisait du bien de la voir reprendre du poil de la bête après sa mésaventure dans le club. Le problème, c'était visiblement l'alcool, mais aussi les problèmes qu'elle cachait derrière. Je ne comptais pas réellement sur le fait qu'elle me dise d'elle-même le premier soir ce qui n'allait pas, mais je lui proposai tout de même d'être son coach de sobriété si elle le voulait bien. « Je ne suis pas vraiment ce qu’on peut appeler une élève assidue. » m'avoua-t-elle. « Oh! Mais il faut savoir que je suis un professeur bien têtu! » lui dis-je en souriant, ne me laissant pas le moins du monde abattre par son commentaire. Elle avait peut-être perdu espoir en elle-même et dans le monde, mais pas moi. J'étais un éternel optimiste et je ne la laissais jamais tomber les autres, surtout ceux dans le besoin, comme Sam. « Attends! Si tu changes d'avis, je te donne mon numéro! Comme ça, tu pourras me rejoindre si jamais! » lui dis-je en écrivant mon numéro sur un bout de papier et le lui tendis. J'espérais vraiment qu'elle le garde et ne le jette pas aux poubelles. J'avais réellement envie de l'aider. Je n'agissais pas par pitié, loin de là. J'appréciais la jeune femme sans réellement la connaître... Je sentais qu'elle avait besoin qu'on croit en elle. Et de voir un peu de lumière au travers des ténèbres. Je pensais pouvoir lui offrir cela.


Je lui proposai ensuite un autre verre d'eau ou des tylenols pour l'aider à se remettre. « Ça ira je pense. Ça va aller, vraiment » m'assura-t-elle. Mais je voyais bien qu'elle me mentait. Peut-être que d'habitude, ça fonctionnait avec les autres, mais pas avec moi. Le fait que ses sens étaient encore diminués ne l'aidait en rien à dissimuler ce qu'elle pensait réellement.Je lui fis néanmoins un petit sourire. La jeune femme tenta de se lever, mais sa tête en avait décidé autrement. « Un petit coup de main pour attraper un taxi ne serait pas de refus finalement. » dit-elle, visiblement gênée de demander de l'aide. « Ce sera avec plaisir Sam! » lui dis-je en m'approchant d'elle. « Un coup de main? » dis-je en tendant la mienne vers elle. Ça ne me dérangeait pas de la transporter si jamais non plus, mais je sentais qu'elle n'apprécierait probablement pas le geste. « Je ne te connais peut-être pas Sam, mais n'abandonne pas. Il y a toujours de la lumière au bout du tunnel... » lui dis-je. Et je parlais en connaissance de cause. J'avais subi une perte traumatisante, mais je savais que j'allais finir par m'en remettre. Il suffisait de laisser le temps aller. Nos pas se dirigèrent vers la sortie. « Tu es certaine que tu ne veux pas que je te ramène chez toi... Ça ne me dérange pas. Je te promet que je ne suis pas un freak! Parole de scout! » lui dis-je. Nous étions désormais dehors. « De toute façon, je sais que j'ai aucune chance contre toi.... » ajoutais-je, lui faisant un clin d'oeil. « Bref, ne perd pas mon numéro... Et je te jure, tu peux m'appeler jour et nuit. Je serai là pour toi! » lui dis-je, toujours souriant. J'étais sincère. Je l'aiderais. Je tenais mes promesses.
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