"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (caisy) save our souls 2979874845 (caisy) save our souls 1973890357
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(caisy) save our souls

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() message posté Lun 27 Oct 2014 - 22:38 par Invité


Rescue me before I fall into despair
I'll send an SOS to the world
caleb hyland & maisy williams-norton
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On était rentré dans une sorte de routine, Johnathan et moi. Ou plutôt, lui, son handicap et moi. Nous n'avions pas la vie lambda du couple lambda. Nous étions condamnés, pour une durée indéterminée, à vivre en compagnie de son handicap et à tout faire pour cohabiter dans une sorte d'harmonie surjouée. Je n'avais jamais demandé à ce qu'un incident de la sorte me frappe, nous frappe. N'avais-je déjà pas eu mon quota de rebondissement négatifs dans la vie ? Après tout ce que j'avais déjà vécu, n'avais-je pas le droit à mon happily ever after ? C'est vrai quoi : j'avais rencontrer mon prince charmant, nous nous étions marier dans une petite église en compagnie de nos proches uniquement pendant un doux été deux mille douze, nous avions la maison, nous avions des jobs stables : il ne manquait plus que les enfants pour compléter le tableau. Enfants que nous n'arrivions pas à avoir, soit dit en passant. Mais apparemment, la vie avait décidé qu'être une enfant non désirée, rejetée par sa mère, subissant l'absence d'un père, ex camée suicidaire, déçue mainte fois par l'amour n'était pas suffisant. Il fallait, apparemment, rajouter à cela quelque chose du genre mariée à un infirme et qui n'arrive pas à avoir d'enfant non plus. Ca devait être le karma. Parce que j'avais toujours clamé haut et fort que je ne voulais pas reproduire le schéma familial que Cara Livingston et James Williams m'avaient offert -soit le chao le plus total. J'avais toujours clamé haut et fort que le mariage n'était pour la femme qu'une prison, un collier et une laisse qu'on lui passait autour du cou et qui offrait à son mari la possibilité de faire ce qu'il voulait d'elle. Je considérais le mariage comme une privation de liberté. Mais c'était avant de tomber sur le vrai amour, de rencontrer John. C'était avant de foncer là dedans comme une voiture sans frein, de m'y perdre, de m'y faire mal et d'aimer ça. J'avais jurer pour le meilleur et pour le pire à Johnathan. L'ancienne Maisy n'aurait jamais accepté cela, et n'aurait sûrement jamais accepté le fait d'être mariée à un infirme et de devoir mettre son bonheur de côté pour l'état de son conjoint. Si cette ancienne Maisy me voyait.
L'ancienne Maisy c'était quoi, c'était qui ? C'était une adolescente londonienne désabusée, qui avait prit les habitudes et les manies de sa mère : c'est-à-dire  une salope égocentrique, égoïste, sans morale, parce qu'elle s'était tout simplement dit un jour que puisque la vie avait décidé de ne pas lui offrir un cadre de vie parfait, elle n'avait pas à bien se comporter avec la vie en question. C'était une londonienne qui fréquentait les hauts placés, parce que son patronyme l'y autorisait. C'était la petite fille à papa friquée qui fréquentait les écoles privées et qui pouvait se payer tout ce qu'elle voulait y compris ce qui était illégal et qui en abusait. L'ancienne Maisy avait fait un tas de rencontre, pendant son adolescence. Bonne ou mauvaise, elle n'avait jamais fait le tri. Et puis quand un jour elle a décidé de tirer un trait sur la vie à coup de somnifères et d'alcool, qu'elle s'est finalement retrouver en cure de désintoxication : la vie a fait le tri pour elle. Enfin, pour moi. Parce que c'est à partir de là que la personne que je suis devenue aujourd'hui a repris les rênes du maisy drama show.
Le tri s'est donc fait de lui même. Après la cure, la décision de ma mère de me mettre de force dans ses valises pour New York, il ne restait qu'une poignée de personne à mes côtés. Parmi elle, Meg Hyland, meilleure amie d'enfance. Ouais, elle était restée malgré tout : le fait que je sois devenue la salope la plus frigide de tout le Royaume-Uni, le fait que je sois une camée ou même une suicidaire. Et même, quand j'étais revenue à Londres, un mari au bras, clean et apparemment heureuse, elle avait été là.

Mais il y avait quelque chose en moi, peut-être une conscience finalement, qui me poussait vers son domicile familiale ce jour-là alors que je savais qu'elle n'y serait pas. Je n'avais pas pu m'empêcher de remarquer son petit-frère Caleb, lors de mes quelques dernières visites. Et j'avais tout simplement eu l'impression de me revoir, dix ans plutôt. Camée. Morte de trouille sans vouloir l'assumer non plus. Alors même si ce Caleb essayait de sauver les apparences, ça ne marchait pas : pas quand on était soi-même déjà passée par là.
Alors c'était peut-être le fait que je n'étais pas heureuse et que je cherchais une raison de m'accrocher à la vie, que ce jour-là, j'avais pris mon sac à main, enfiler mes chaussures, m'étais faite portée pâle au travail et avais pris la direction du domicile des Hyland. Je n'étais pas parvenue à me sauver, et je ne parvenais pas non plus à me sauver, alors pourquoi pas essayer de sauver quelqu'un d'autre ?
J'avais sonné, persuadé que ça ne pourrait être que Caleb Hyland qui m'ouvrirait. Et ce fut le cas. « Caleb !  Maisy Norton, tu me remets ? La copine de Meg tout ça blablabla. Elle est pas là ? Ca te dérange si je rentre quand même cinq minutes ? Comme ça on pourra discuter. De tout et de rien. »
Je n'attendis même pas sa réponse, je rentrais dans le manoir Hyland comme si j'y avais été invitée. Je n'avais jamais perdue ce côté sans gêne. Je ne le perdrais sûrement jamais. J'enlève mon manteau, le pose automatiquement sur le porte manteau.
« Tu sais qu'on a beaucoup de points communs, toi et moi ? »r Façon délicate d'aborder le sujet drogue. Délicate mais osée. Maisy way.
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() message posté Sam 22 Nov 2014 - 19:48 par Invité


Rescue me before I fall into despair
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caleb hyland & maisy williams-norton
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« Bash ! Bash, sois sympa, calme-toi ! ». Je poussai un long soupir en tirant sur le collier de mon chien, lequel avait manifestement décidé que « traîne-ton-maître-à-travers-la-maison » était un jeu sympa et parfaitement adéquat. C’était toujours le même cinéma. Chaque fois qu’il allait dans un endroit qui différait de mon appartement, il se transformait en une boule de poils hystérique de 30kg. Et même s’il connaissait déjà la maison de mes parents pour y avoir séjourné quelques temps à plusieurs reprises, il trouvait le moyen à chaque fois de faire une crise d’hyperventilation. Sans doute à la perspective de tout ce qu’il allait pouvoir renifler, mâchouiller et dégrater pendant son séjour. J’embrassai la pièce du regard. En l’espace de dix minutes il avait réussi à bazarder tous les magazines de la table basse et à s’attaquer aux coussins du canapé, qui n’avaient heureusement que quelques traces de bave. Si je parvenais à ranger tout ça avant le retour de ma mère, sans doute ne m’en tiendrait-elle pas rigueur. Bash continuait à patiner des quatre fers, tentant de se soustraire à ma prise — ce qu’il parvint à faire sans grand effort. « Bash ! » Je ne retins pas ma frustration quand il partit comme une fusée dans l’escalier menant à l’étage. « Ton père est en réunion toute la journée mon coeur, tu ferais mieux de l’attendre à la maison, tu seras au calme » avait proposé ma mère quand je lui avais téléphoné un peu plus tôt dans la journée. Au calme. Bien sûr. Je regagnai le salon en secouant la tête, renonçant à poursuivre le fauve à l’étage — il aurait vite fait le tour du couloir et jugerait que le rez-de-chaussée serait beaucoup plus attrayant. Je ne comptais pas m’attarder ici ce soir. Je n’étais venu que pour déposer Bash et régler avec mon père les derniers détails pour la tournée, et après je partirais. J’avais hâte de quitter Londres, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps. Il fallait que je me change les idées. Que je m’aère. C’était ce que m’avait dit mon père peu après la crise de la sex-tape. « Tu vas voir Cal, ça va te plaire. La tournée, les concerts, les coulisses. Ca va te faire du bien. Et puis tout le monde n’a pas la chance d’aller en Amérique tous frais payés par son boulot ». De la chance. C’était peut-être ça que j’avais, de la chance. Sauf dans ma vie sentimentale. Tout n’était pas la faute d’Elias dans ma vie, loin de là. Mais ça n’avait pas aidé au moral. Je fronçai les sourcils en entendant la sonnette de l’entrée et, reposant les magazines en pile sur la table basse en verre, je me dirigeai vers la porte. « Caleb !  Maisy Norton, tu me remets ? La copine de Meg tout ça blablabla. Elle est pas là ? Ca te dérange si je rentre quand même cinq minutes ? Comme ça on pourra discuter. De tout et de rien. » Maisy n’avait jamais aimé attendre. Elle n’avait jamais pris la peine de le faire, surtout, et ce fut une des choses qui me revint en premier quand je la vis. Se glissant à l’intérieur sans attendre, je l’observai déambuler dans le hall pendant que je fermais la porte. « Comment oublier celle qui a amené la nicotine dans ma vie ? » . Mi amusé mi étonné, je me dirigeai vers la cuisine. « Meg ne vit plus ici depuis un moment maintenant. Elle est à Manchester. Café ? » . Je sortis deux tasses du placard sans attendre – tout le monde buvait du café. Maisy fit la moue, et je sus d’instinct qu’elle ne m’écoutait pas. Je ne me sentis pas vexé. Même si notre amitié remontait à l’époque où je trouvais encore que lacer mes chaussures tenait de la physique nucléaire, me revenait en mémoire quelques automatismes de sa conduite. J’avais toujours été quelqu’un de physionomiste. J’avais la mémoire des prénoms, des visages, des attitudes. Alors pour Maisy qui avait fait partie des meubles de mon enfance, ça me paraissait presque normal de parler avec elle. Même si la normalité était au final enfouie sous une bonne dose d’étonnement, un nuage de perplexité et une tonne de suspicion. « Tu sais qu'on a beaucoup de points communs, toi et moi ? » . Je levai les yeux sur elle en versant du café dans les tasses. J’ignorais à quoi je devais m’attendre. Les derniers jours/dernières semaines avaient eu leur lot de mauvaises nouvelles et d’émotions diverses ; j’espérais sincèrement que l’arrivée de Maisy comme un ouragan n’annonçait pas d’autres catastrophes. « Ah ouais ? » . Je ne savais pas pourquoi cette question me mettait sur la défensive. Toujours est-il que le ton qu’elle avait pris ressemblait vraiment, vraiment étrangement à celui du parent/de l’aîné cool et sympa qui cherche à avoir une discussion sérieuse. Mauvais signe. « Fais-moi rêver, dis-moi lesquels » .
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() message posté Ven 19 Déc 2014 - 22:52 par Invité
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Caleb semblait presque surpris par ma visite, ou plutôt par la façon dont je m'invitais chez lui. Mes parents n'avaient jamais pris le temps de me les apprendre, et je n'étais pas du genre à écouter des personnes qu'ils avaient engagés pour me faire une éducation : rebelle woot woot. « Comment oublier celle qui a amené la nicotine dans ma vie ? » Je souris, un peu gênée. A croire que j'avais mauvaise influence sur les autres maintenant. En même temps, sa sœur m'a connu -et j'ai par conséquent connu Caleb- dans une période assez sombre de ma vie. Elle avait beau être une amie d'enfance, elle m'avait aussi connue dans ma période ultra-rebelle-qui-cherche-à-attirer-l'attention-slash-faire-un-appel-au-secours. Et c'est à ce moment là que j'avais commencé à fumer, encore et encore : croyant que ça donnait un petit air cool, avant de devenir finalement accro à la nicotine. Et j'avais, comme la sans-gêne de quinze/seize ans que j'étais à l'époque, apportée mes cigarettes dans la maison Hyland, laissant au petit frère un super exemple. Et cette mauvaise habitude de porter une cigarette à mes lèvres dès que l'envie, le besoin, se faisait sentir, avait perduré jusqu'au jour de mon mariage, où j'avais finalement décidé d'arrêter toutes ces merdes. Bien joué Maisy : maintenant voir une cigarette, en sentir l'odeur, te donne des frissons et des arrières-pensées malsaines. Mon dieu, qu'est-ce que tu pourrais faire avec une cigarette... Je prends une grande inspiration et mon plus beau sourire.  « 1. Je suis inoubliable, prends pas la clope comme une excuse et 2. moi j'ai arrêté de fumer, monsieur. » Comme si j'étais fière. Des fois ça me manquait. Et puis je me rappelais soudain que je le faisais pour ma santé, pour pouvoir espérer être en moins piteux état le jour où je devrais porter un enfant. Enfin... Si ça devait arriver un jour. Avoir un mari handicapé et dépressif n'aidait en rien.
« Meg ne vit plus ici depuis un moment maintenant. Elle est à Manchester. Café ? » Je souris. Évidemment que je savais que Meg n'était pas là. Sinon comme j'aurais su que lui était là. C'était tout un plan que j'avais élaboré dans ma tête. Minutieusement étudiée, mis en place et tout le blabla. Je n'étais pas du genre à me laisser prendre au dépourvu. Une ancienne queen bitch ne se laissait jamais prendre au dépourvu et ne laissait jamais quelque chose, un simple détail, lui échapper. Une queen bitch comme il se doit à un plan tout tracé dans la tête, et même un plan B. « Ah. C'est con qu'elle soit pas là. Enfin bref. J'ai arrêté le café aussi, parce que ça me donnait envie de fumer. Enfin même, tout ce qui est caféine et théine, fini, aurevoir merci. » Enfin, ça, c'était surtout parce qu'une femme enceinte ne devait pas avoir accès à ce genre de choses, apparemment. Et je voulais être une femme enceinte.
D'une certaine façon, arriver comme une bombe chez les Hyland et m'installer pour discuter avec Caleb était quelque chose qui me paraissait normal. Pas fait depuis longtemps, mais normal. J'avais pris l'habitude de discuter avec lui en attendant Meg. Il avait été mon petit-frère de substitution quand j'étais enfant. Le pauvre : si je me souvenais bien, un jour on avait fini par lui faire des tresses. Enfin ça, ça remontait à bien longtemps. Vingt ans peut-être ? Et essayer de préserver son petit adoptif des conneries qu'on avait déjà commises, ça faisait parti du contrat non ?
Plutôt que de tourner autour du pot et de faire trainer la conversation en longueur avant de lui lâcher ce que j'avais à lui dire comme une bombe, je préférais rentrer directement dans le lard. Il n'était pas bête, il comprendrait assez vite que Meg n'était qu'un prétexte et que c'était lui, la principale raison de ma visite. « Fais-moi rêver, dis-moi lesquels » Il était sur la défense, mais tant pis.  « Hum, laisse moi réfléchir... Alors, on est tous les deux nés dans les 'bonnes' familles, enfin, si bonnes égale avec du fric. On n'a jamais manqué de rien. Et... » Be prepared.  « J'ai eu des gros gros problèmes avec la drogue, comme tu as actuellement » Et je prépare déjà sa possible réaction. Je m'active sur la chaise qu'il m'a précédemment proposée, bouge les bras, comme pour l'empêcher de fuir.  « Avec moi ça prend pas toute la comédie de 'je vais bien'. J'étais pareille. Je l'ai remarqué la première fois que je t'ai vu y a quelques mois. Je sais que tu vas pas bien et que c'est pour ça que tu t'es jeté dans cette merde. J'ai fais pareil. Et il m'a fallu une tentative de suicide ratée et une cure pour m'en rendre compte. Alors c'est ton choix si tu veux pas en parler. Mais je te propose l'aide qu'on ne m'a pas proposé parce que personne ne remarquait rien. Voila. » Je croise les bras et les jambes et m'appuie sur le dossier. Et j'attends. J'attends. Peut-être que j'y suis allée un peu fort. Trop fort. Je le juge. Je ne devrais pas. Mais c'est un genre de problème tout à fait nouveau pour moi.
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