(✰) message posté Lun 13 Oct 2014 - 12:02 par Invité
La pire chose qu'il puisse se produire au réveil pour Walt, hormis découvrir que sa dernière conquête a décidé de s'installer chez lui pendant la nuit, c'est de se rendre compte qu'il n'y a plus de thé dans son appartement. La nourriture, il peut s'en passer, mais pas de son thé matinal. Comme ce n'est pas la première fois que ça lui arrive, il connait parfaitement la parade, se rendre dans un café. Pas n'importe lequel, pas une de ces chaînes à la con qui vend des cafés et des thés à peine comestibles. Plutôt mourir que de boire du thé de merde aussi tôt dans la journée. Il prend quand même le temps de prendre sa douche, de se coiffer avant de sortir. Ce n'est pas parce que tout le monde a des têtes de cadavres le matin qu'il doit en faire de même. Puis, il ne faut pas se leurrer, la qualité des breuvages n'est pas la seule raison pour laquelle il apprécie l'établissement. D'une les employées féminines sont clairement à son goût, de deux la clientèle n'est pas constituée uniquement de jeunes ados séchant les cours ou de vieux dont le seul sujet de conversation est le PMU.
À peine au comptoir pour commander son thé, qu'il a déjà sa cible en vue : blonde, la vingtaine, en train de lire le journal. En somme, une proie idéale. Il se saisit de sa tasse une fois que celle-ci est placée devant lui et se dirige tout droit vers la jeune femme, s'installant à sa table sans demander la permission. Celle-ci se contente de lui sourire, après tout le café est pas mal rempli à cette heure-ci. « Ça vous dérange si je vous emprunte les pages sports ? ». Sourire ultrabright qui semble déstabilisé la jeune fille, qui hoche positivement la tête avant de secouer négativement la tête, cherchant frénétiquement les pages sports. « Bien sûr. Tenez. ». Il se saisit des pages qu'on lui tend et fronce un peu les sourcils en voyant le sport qui est mis en avant dans les premières pages, mais il n'en oublie pas pour autant ses manières reportant finalement son attention sur la jeune femme. « Merci, moi c'est Walt et vous ? ». Elle lui répond poliment, engageant la conversation sur des banalités dont Walt se contrefout royalement, la seule chose qui aurait pu l'intéresser à propos d'elle serait ses mensurations et encore. Ennuyeuse au possible, elle se replonge finalement dans sa lecture et Walt en profite pour en faire de même, sauf que le concept de lecture silencieuse lui est un peu étrangère. « Sérieusement, six putains de pages sur le rugby et deux pauvres pages sur le football. C'est quoi ce journal à la con, vous y croyez franchement ? ». Le seul sport à ses yeux c'est le football et cela devrait être le cas pour tout le monde. Non pas qu'il ait une haine particulière envers le rugby. « Je ne sais pas, je ne lis jamais ces pages ! ». Walt lui lance un regard en biais, pas impressionné du tout par la jeune femme. Ennuyeuse, pas sportive, elle cumule pour une première impression. « Rien ne vaux l'intensité d'un match de foot. Au rugby il passe leur temps à tomber par terre, se relever, se foncer dessus. ». Si on y pense bien c'est un peu la même chose que dans le football, mais cela il n'est pas prêt de l'avouer. Bien entendu, elle ne répond rien se contentant de sourire poliment. Il est obligé de se taper la conversation tout seul. « Le foot c'est le sport roi, regardez pendant la coupe du monde, la vie s'arrêter aux heures de match, alors que la coupe du monde de rugby c'est à peine si on en entend parler. ». Il prend une gorgée de son thé, priant pour qu'elle trouve quelque chose à dire et vite.
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(✰) message posté Ven 17 Oct 2014 - 10:11 par Invité
Le soucis, quand vous avez trop l'habitude de vous lever très tôt le matin, c'est que même lorsque vous avez des jours de congé, vous vous leviez tôt. D'autant plus que ces dernières nuit, je ne parvenais pas à trouver le sommeil comme il fallait. Je ne souffrais pourtant d'aucun stress, ni rien du tout qui s'en approchait, mais je peine à tomber dans les bras de Morphée. Il devait être sept heures du matin lorsque je décidai de me lever, après m'être retournée plus d'une fois dans mon lit. Force était de constater que, de toute évidence, je ne dormirais pas avant longtemps. Je me sentais toute excitée, mes jambes me démangeait et mon cœur battait à tout rompre. Fâchée, j'avais fini par sortir du lit non sans avoir râler et avait traversé mon appartement en sous vêtement pour aller jusqu'à la salle de bain. Je détestai avoir cette sensation de fatigue et de forme à la fois, et il était probable que je ne sois pas de bonne humeur ce jour là. Oubliant mon jogging quotidien, je décidai de procéder autrement ce matin. La douche permit de me détendre. Je me disais que de toute façon, je n'aurais qu'à faire une sieste dans l'après midi si jamais je me sentais trop lasse. Je me sentais déjà l'âme d'une vieille, mais il fallait dire qu'avec un boulot comme le miens, c'était difficile de faire autrement. Parfois, on pouvait être appelés pour une intervention en terrain au milieux de la nuit! Les gens ne pouvaient pas mourir dans la journée, non? Honte à moi de faire de telles plaisanteries.
En ouvrant mes placards, je me rendis compte à quel point ces derniers étaient vide. Je n'avais jamais le temps de les remplir, sinon de cochonnerie qui n'étaient pas forcément bonnes pour ma ligne. Ajoutons à cela ma passion pour la cuisine - ironique - et c'en était fini. Je soupirai, et me dirigeait vers la fenêtre. Des gens étaient en train de passer dans la rue et les cafés étaient ouverts. Ma décision fut rapidement prise. J'enfilai mon manteau, sortit de chez moi et entrait dans le premier café qui croisa mon chemin. Il n'y avait pas énormément de monde, mais il n'était pas désert non plus. Je m'étais assise dans un coin de la pièce avec un café et une part de gâteau au chocolat - j'avais une sainte horreur du vrai petit déjeuner anglais - et avait commencé à lire le journal. Chouette, une rubrique consacré au rudby! Cela me faisait penser qu'il allait falloir que je m'y remette sérieusement! Je n'en avais plus refait depuis quelques mois déjà et ça me manquait un peu. Tout aurait pu se dérouler au mieux, si tout à coup, je n'avais pas entendu : « Sérieusement, six putains de pages sur le rugby et deux pauvres pages sur le football. C'est quoi ce journal à la con, vous y croyez franchement ? » Je ne fus pas la seule à lever les yeux vers le jeune homme qui avaient "osé" prononcer ces mots. Je plissais les yeux en sa direction. Encore un trouble fête! J'aurais pu passer à autre chose et finir mon café tranquillement, s'il n'avait pas renchérit. « Rien ne vaux l'intensité d'un match de foot. Au rugby il passe leur temps à tomber par terre, se relever, se foncer dessus. ». Je restai stupéfaite à l'écouter, et avec les autres clients, nous croisâmes chacun notre regard en nous interrogeant. Il était sérieux là? « Le foot c'est le sport roi, regardez pendant la coupe du monde, la vie s'arrêter aux heures de match, alors que la coupe du monde de rugby c'est à peine si on en entend parler. » - AH NON LA C'EN EST TROP! Je m'étais levée et l'avait rejoint en me glissant d'un coup sec à côté de lui. Mon regard était signe de défi et mes yeux lui lançaient des éclairs. Je n'étais pas tout à fait sérieuse, ce n'était qu'un sport après tout, mais je n'avais rien d'autre à faire de ma matinée et puis j'aimais bien les débats. "Ah ouais? Alors comme ça c'est à peine si on entend parler de Rudby? Et à ton avis mon gars, CA VIENT D’OÙ CE SPORT?" Je croisais les bras, déterminée à en découdre. Je n’oublias pas d'ajouter ceci avant tout : "Et si tu crois pouvoir pêcho avec le football, tu peux te mettre le doigt dans l’œil PROFOND!"
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(✰) message posté Sam 18 Oct 2014 - 9:07 par Invité
La gorgée de thé passe mal, il manque de s'étouffer avec même. Tout ça à cause de la voix qui s'est élevée sans prévenir et qui l'a fait sursauter. « AH NON LA C'EN EST TROP! ». Walt n'est pas vraiment certain qu'on s'adresse à lui jusqu'à ce qu'il tourne la tête vers la jeune femme qui vient de se glisser sur la banquette à côté de lui. Elle semble furieuse, ce qui laisse Walt un peu perplexe, il n'a rien fait ou dit de spécial pourtant. « Ah ouais? Alors comme ça c'est à peine si on entend parler de Rugby? Et à ton avis mon gars, CA VIENT D'OÙ CE SPORT? ». Tout était beaucoup plus logique d'un coup, il s'était attiré les foudres d'une folle de rugby. Son sourire ne se décompose pas pour autant, même s'il est un tantinet déçu de ne pas l'avoir attiré avec son physique avantageux. Point positif néanmoins, elle avait choisi de s'asseoir à côté de lui, là où il n'avait qu'à tendre son bras pour la toucher. Alors, qu'il y avait de la place en face à côté de la blonde, à qui Walt n'avait plus accordé un regard depuis cette interruption bénie. « Et si tu crois pouvoir pêcho avec le football, tu peux te mettre le doigt dans l’œil PROFOND! ». Rrrrrrrr, une femme de caractère, il aime ça. Elle ne lui a même pas laissé de temps d'en placer une encore. Avant de pouvoir lui répondre, il faut qu'il calme le rire qu'elle vient de lui provoquer. Il pivote légèrement sur sa banquette pour mieux pouvoir faire face à la jeune femme. Il lève un sourcil et de façon assez comique essaye de se montrer le plus suggestif possible. « Ça a l'air de plutôt bien marché pourtant... ». Elle peut lui dire tout ce qu'elle veut, mais c'est ce football qui l'a attiré jusqu'à lui sans qu'il ait besoin de faire quoi que ce soit. Walt la regarde de haut en bas sans s'en cacher, brune, de belles courbes, un caractère sauvage, ça ne le dérangerait pas de la voir passer dans son lit. Il n'a pas encore la vision intégrale, ne pouvant pas juger de son postérieur, mais pour le moment il aime ce qu'il voit. Son sourire charmeur est bien en place sur son visage, il prend une voix un peu mielleuse, histoire de titiller un peu la jeune femme et de voir de quel bois elle est taillée. « Je sais pas du tout d'où ça vient, qu'est-ce que tu vas faire ? Me lire la page wikipedia sur le rugby ? ». Pas difficile de se faire passer pour plus crétin qu'on ne l'est, surtout auprès d'une personne qui n'a pas déjà une bonne opinion de vous. Cette femme était un challenge pour lui, réussir à conquérir une femme qui était déjà énervée après lui, avant même qu'il ne lui ait directement adressé la parole. D'habitude les femmes sont énervées, mais après lui avoir succombé. « Ou alors c'est ton copain qui t'as fais un cours sur le rugby et tu vas me réciter ta leçon ! ». En plus de faire monter en pression la jeune femme, il cherche également à voir sa réaction à la mention d'un copain. Walt est du genre bagarreur, mais s'il pouvait éviter de se faire casser en deux par un rugbyman en colère, ce ne serait pas plus mal.
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(✰) message posté Lun 20 Oct 2014 - 21:51 par Invité
Je n'aurais peut être pas dû m'emporter aussi vivement, et peut être même pas du tout d'ailleurs. J'aurais du rester là à finir mon café tout en finissant de lire le journal en essayant de ne pas trop faire attention à cet idiot fou dingue de football. Mais bon, ça n'aurait pas été très drôle si ça avait été le cas, et puis je n'étais pas connue pour être d'un calme olympique. Si j'avais réagi, au fond, c'était plus pour m'amuser qu'autre chose car en temps normal, je n'avais pas de temps à perdre avec des futilités de ce genre. Là, je n'avais rien à perdre et mon manque de sociabilité m'en faisait payer le prix. Et puis, quitte à, peut être me ferais-je une nouvelle rencontre, qu'elle soit négative ou positive.
Je m'étais laissée retomber aux côté du fanatique alors que la blonde qu'il essayait de draguer jusqu'ici leva la tête pour pouvoir s'apercevoir de ma soudaine présence. Quant à ce gars là, il contenait mal la surprise de me voir débarquer ici sans qu'il ne l'ait vu venir. Mais il ne tarde pas à reprendre une attitude "normale", à savoir si c'était vraiment NORMAL comme réaction ou si c'était juste parce qu'il ne pouvait s'empêcher de prendre cet air de type qui ne pouvait s'empêcher de se la péter sans aucune raison. D'accord, il était peut être pas trop mal physiquement, mais quand on était con, le physique importait peu. Je n'étais cependant pas encore certaine de pouvoir affirmer que ce gars là était con ou non, ne le connaissant pas le moins du monde.
« Ça a l'air de plutôt bien marché pourtant... » Ma réponse fusa : - Qu'est ce qui marche ici, on peut savoir?
Je sentis son regard me dévisager et je ne me gênais pas pour faire de même. Autant inspecter des yeux le gabarit à qui on devait à faire afin de pouvoir en retirer là quelques jugements. Pour l'instant, il était toujours le même : il n'était pas mal du tout. Mais c'était tout.
« Je sais pas du tout d'où ça vient, qu'est-ce que tu vas faire ? Me lire la page wikipedia sur le rugby ? »
Je haussai un sourcils en le questionnant du regard pour savoir s'il était sérieux là.
"Non mais vraiment, t'as rien trouvé de mieux à me répondre?"
« Ou alors c'est ton copain qui t'as fais un cours sur le rugby et tu vas me réciter ta leçon ! »
Je pris le journal sur la table et le frappa sur la tête avec. Je ne savais pas comment je devais interpréter ce qu'il venait de dire, si mon esprit un temps soi peu féministe (bon d'accord, beaucoup) devait s'échauffer par cette arrogance machiste ou si c'était UNIQUEMENT pour me faire sortir de mes gonds. Mais tant pis, je décidai de jouer le jeu. Je n'avais vraiment rien d'autre à faire de toute façon.
"T'es con ou tu le fais EXPRÈS? JE JOUE AU RUDBY, IDIOT! Je n'ai pas besoin d'un homme pour m'apprendre le sport!"
Je reposai le journal un peu trop brusquement si bien qu'il glissa à côté de la blonde, qui, pour le coup, décida de s'en aller, étant visiblement agacée par la scène de ménage qui se déroulait sous ses yeux.
"Et pour ta gouverne, poursuivis-je, le rudby C'EST ANGLAIS! Et oooooooh, on est où là? EN ANGLETERRE! C'est merveilleux n'est ce pas? Alors ne viens pas me dire qu'on en entend à PEINE parler!"
J'étais toutefois décidée à ne pas en rester là.
"Eh puis franchement, entre les joueurs de football et de rudby, y'a pas photo! Les footballeurs sont tous là à jouer la comédie dès qu'ils se font une petite blessure : 'oooh je me suis cassé le petit doigt, oh noon je vais plus pouvoir jouer!' alors que les rugbyman EUX sont de VRAIS hommes! Ils sortent même un calendrier chaque année pour faire fantasmer les femmes - et sans doute les gays - parce qu'au moins chez eux, y'a quelque chose à mater!"
J'essayais de ne pas éclater de rire à mes propres paroles. Cette dispute n'avait tellement pas lieu d'être que ça m'en amusait complètement. J'aimais présenter mes défenses, et ce, sous n'importe quel contexte.
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(✰) message posté Sam 25 Oct 2014 - 12:06 par Invité
Il s'attendait à une réaction animée de la jeune femme, mais peut-être pas à ce point quand même. C'était plutôt facile de la faire sortir de ses gonds en fait. « Qu'est ce qui marche ici, on peut savoir? ». Le regard de Walt qui est encore en train de la reluquer est suffisamment explicite pour répondre à la question. Daignant seulement lui offrir un sourire crétin. Elle montait clairement en pression en répondant à ses questions à la con. Il est d'ailleurs plutôt content de lui, jusqu'à ce qu'elle se mette à le frapper à la tête avec le journal, ce qu'il n'avait absolument pas vu venir. « Je comprends mieux pourquoi t'as pas de copain, si c'est comme ça que tu les traites... ». Il marmonne dans sa barbe, passant ses mains dans ses cheveux pour s'assurer qu'elle n'ait pas eu le malheur de le décoiffer. « T'es con ou tu le fais EXPRÈS? JE JOUE AU RUGBY, IDIOT! Je n'ai pas besoin d'un homme pour m'apprendre le sport! ». La voilà repartie comme une lionne enragée, Walt regarde le journal qu'il aurait bien envoyé à l'autre bout de la pièce pour sa sécurité. La blonde s'arrache et il se demande comment elle a fait pour tenir jusque-là de toute manière. Les yeux de Walt tombent finalement sur le visage de la jeune femme, puis descendent petit à petit jusqu'à ses cuisses avec un air hautement amusé. « Avec des cuisses pareilles, j'aurai dû m'en douter... ». En réalité, il n'a aucun moyen de savoir ce genre de choses, mais il est persuadé que c'est le genre de remarque qu'il la fera réagir. Il n'a pas le temps d'en rajouter davantage, que là voilà repartie dans une explication sur le rugby, il doit lui reconnaître qu'elle a l'air de plutôt bien maîtriser son sujet. « Et pour ta gouverne, poursuivis-je, le rugby C'EST ANGLAIS! Et oooooooh, on est où là? EN ANGLETERRE! C'est merveilleux n'est ce pas? Alors ne viens pas me dire qu'on en entend à PEINE parler! ». Comme un gosse, il boit les paroles de la jeune femme. C'est tellement drôle de la voir s'exciter toute seule pour si peu. « Eh puis franchement, entre les joueurs de football et de rugby, y'a pas photo! Les footballeurs sont tous là à jouer la comédie dès qu'ils se font une petite blessure : 'oooh je me suis cassé le petit doigt, oh noon je vais plus pouvoir jouer!' alors que les rugbymans EUX sont de VRAIS hommes! Ils sortent même un calendrier chaque année pour faire fantasmer les femmes - et sans doute les gays - parce qu'au moins chez eux, y'a quelque chose à mater! ». Walt est clairement sceptique devant l'argumentaire de la jeune femme, il fait une expression de dégoûts à la mention d'un calendrier. Voir des hommes à poil ce n'est vraiment pas pour lui. Il récupère subtilement le journal qu'il glisse derrière lui au cas où il provoque une nouvelle salve de violence. « C'est pas parce que c'est anglais que c'est un sport intéressant...c'est les mêmes anglais qu'ont inventé le cricket, c'est dire...ou qui se sont dit que ce serait une bonne idée de bouffer de la gelée en dessert. Alors, je doute que le fait que ce soit anglais, soit un argument en la faveur de ton sport. ». Walt adore son pays, mais il n'est pas un de ces fous qui pensent que son pays est le meilleur du monde et que tous les Anglais sont des êtres supérieurs. « Mais en même temps quand je vois ta vision du sport... Je te parle d'intérêt du jeu, d'ambiance des matchs et tu me parles de calendrier à poil et d'hommes virils. Après c'est un style l'homme des cavernes barbus aux oreilles défoncées. ». Elle lui rendait le travail tellement facile en décrivant le rugby comme un sport que les femmes aiment parce qu'elles peuvent se rincer l’œil. Il reprit une gorgée de son thé qu'il avait un peu délaissé depuis l'arrivée de la brune. « Et après tu t'étonnes qu'on dise que les femmes y connaissent rien aux sports, tout ce qui vous intéresse c'est mater. ». À ce moment précis, il est content de ne rien avoir commandé à manger, il aurait eu trop peur de se retrouver avec une fourchette ou un couteau plantait dans la main.
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(✰) message posté Sam 25 Oct 2014 - 17:58 par Invité
« Je comprends mieux pourquoi t'as pas de copain, si c'est comme ça que tu les traites... » - J'aimerais savoir quand est ce que je t'ai dit que je n'avais pas de copain. Je le vis passer une main dans ses cheveux et l'observer faire avec attention et je me demandais s'il était toujours comme ça dans la vie de tous les jours ou si c'était juste parce que, comme moi, il n'avait rien d'autre à faire. Dans un sens, c'était pour cela que je préférais travailler, j'étais plus calme, quoiqu'un peu nerveuse quand même, mais surtout concentrée sur une tâche. J'avais peut être une tendance hyperactive avec a mauvaise manie de m'emporter un peu trop facilement... sauf qu'une aucun cas, je n'étais sérieuse. J'avais seulement besoin de me défouler puisque je ne pouvais pas le faire au boulot et je devais penser de plus en plus à investir dans un punching ball. Je ne répondis pas à son commentaire sur mes cuisses, mais je décidai de prendre cela pour un compliment, bien que j'avais arrêté d'en jouer depuis quelques mois maintenant. Cette petite discussion me donna envie de m'y remettre, ça me procurera sans doute que du bien.
« C'est pas parce que c'est anglais que c'est un sport intéressant...c'est les mêmes anglais qu'ont inventé le cricket, c'est dire...ou qui se sont dit que ce serait une bonne idée de bouffer de la gelée en dessert. Alors, je doute que le fait que ce soit anglais, soit un argument en la faveur de ton sport. » - Je ne faisais que répondre à ton commentaire. Je n'ai pas dit qu'il était intéressant parce que c'était Anglais, j'ai simplement voulu te faire comprendre que ce n'était peut être pas l'endroit pour dire que le rugby n'était pas connu, voilà tout.
Malheureusement, entre temps, j'exprimai le fait que les joueurs étaient "sympa" à mater physiquement parlant. Naturellement, cela ne fut pas pris comme je l'aurais tout à fait penser.
« Mais en même temps quand je vois ta vision du sport... Je te parle d'intérêt du jeu, d'ambiance des matchs et tu me parles de calendrier à poil et d'hommes virils. Après c'est un style l'homme des cavernes barbus aux oreilles défoncées... Et après tu t'étonnes qu'on dise que les femmes y connaissent rien aux sports, tout ce qui vous intéresse c'est mater. »
Je fronçai les sourcils. Je devenais amplement plus sérieuse dorénavant, car je me sentais vivement attaquée et que je n'aimais pas cela.
- Je te trouve quand même assez mal placé pour me faire un reproche à ce niveau là. Ce point que j'ai relevé n'est qu'un plus et je ne vois pas pourquoi on devrait s'en priver! Mais, tu me comprends, n'est ce pas? En revanche, puisque tu sembles faire fausse opinion de moi, ce n'est pas l'anatomie des colosses du rugby qui m'ont donné envie de me lancer là dedans, sinon je n'en aurais pas fait durant toutes ces années!
Depuis que j'étais petite, mes deux parents m'avaient souvent emmené aux matchs et au jour d'aujourd'hui, il nous arrivait de nous retrouver tous ensemble juste pour en suivre un à la télévision, avec des bières et des chips. Étrangement, il n'y avait que mon frère qui n'accrochait pas tant que ça, mais il appréciait cependant l'ambiance que ça créait parmi nous. Sauf que je n'avais pas envie de faire partager des points de ma vie, qui m'étaient particulièrement précieux, à ce strict inconnu pour un délire dans lequel j'étais partie avec lui.
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(✰) message posté Sam 1 Nov 2014 - 19:54 par Invité
« J'aimerais savoir quand est-ce que je t'ai dit que je n'avais pas de copain. ». Très bonne question de sa part, il avait juste assumé qu'aucun homme n'était dans sa vie. Tout simplement parce qu'elle était ici dans ce café, toute seule et prête à s'engager dans des débats stériles avec lui. Les femmes qui ont un copain ne prennent pas le petit-déjeuner toute seule à l'extérieur, elles deviennent dépendantes de leurs hommes. Comme si une fois en couple, elles étaient incapables de faire quoi que ce soit toute seule. C'était pour ce genre de choses que Walt s'efforçait de ne pas se retrouver avec une sangsue pareille sur le dos. « L'instinct. Pourquoi je me trompe ? ». Rien de mieux que de poser directement la question, même s'il est certain à 90% qu'elle n'a pas de copain.
« Je ne faisais que répondre à ton commentaire. Je n'ai pas dit qu'il était intéressant parce que c'était Anglais, j'ai simplement voulu te faire comprendre que ce n'était peut être pas l'endroit pour dire que le rugby n'était pas connu, voilà tout. ». Walt hoche la tête, peut-être qu'il n'a pas totalement saisi le sens de ce qu'elle voulait dire, mais pour son excuse c'est difficile de se concentrer quand une hystérique vous débite quinze infos à la seconde sur le rugby et qu'en plus elle est sacrément sexy. D'ailleurs il ne dirait pas non à une version féminine de ce calendrier, surtout si les autres joueuses sont du même calibre que son interlocutrice. Interlocutrice qu'il a décidé de surnommer la rugbywoman pour le moment, ignorant son prénom et n'ayant aucune autre information sur elle. La rugbywoman ne manque pas de réagir à sa remarque un peu sexiste sur les femmes et le sport. « Je te trouve quand même assez mal placé pour me faire un reproche à ce niveau là. Ce point que j'ai relevé n'est qu'un plus et je ne vois pas pourquoi on devrait s'en priver! Mais, tu me comprends, n'est ce pas? En revanche, puisque tu sembles faire fausse opinion de moi, ce n'est pas l'anatomie des colosses du rugby qui m'ont donné envie de me lancer là dedans, sinon je n'en aurais pas fait durant toutes ces années! ». Il rigole de bon cœur quand elle demande s'il la comprend sur la question de se rincer l’œil quand on en a l'occasion, il ne pouvait pas vraiment nier sur ce point. Surtout quand son cerveau très imaginatif avait déjà tenté de se créer une image d'elle en mois de juillet sexy. « Rien de mal à reluquer, tant que c'est pas l'unique raison. ». Il ne relance pas plus la conversation sur le sujet, même s'il aurait pu aisément remettre de l'huile sur le feu. Toutefois, il est bien plus intéressé par les dernières informations que la jeune femme a révélé. Comme elle le dit si bien, il s'est probablement fait une opinion un peu rapide d'elle, même s'il n'a pas pensé la moitié des trucs qu'il a dit pour la faire réagir, mais il ne serait pas contre apprendre à la connaître davantage et se faire un avis éclairé sur la brune. « Aurais ? Me dit pas que t'as arrêté, j'allais te demander l'horaire de ton prochain match, je croyais avoir trouvé une raison de m'intéresser au rugby... ». Le Walt dragueur n'est jamais bien loin, capable de dire tout et n'importe quoi. Il n'aurait pas été contre la perspective de voir la rugbywoman et ses coéquipières courir dans leurs petits shorts moulants. Il espérait juste qu'elle n'ait pas arrêté le rugby pour une raison douloureuse, un peu comme lui avec le football, il ne voulait en aucun cas remué un souvenir douloureux. « T'en as fait pendant combien de temps ? ». Il est vraiment intéressé par la question qu'il pose, mais malheureusement c'est aussi ce moment que son cerveau choisit pour réaliser autre chose. « Les douches dans les vestiaires c'est caliente ? ». Les oreilles grandes ouverts s'attendant à entendre des anecdotes croustillantes.