(✰) message posté Dim 15 Juin 2014 - 16:25 par Invité
i'll be there for you, 'caus you're there for me too
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coucou chéri ! *-* C'était juste pour te prévenir que j'arriverai un peu à la bourre à la maison ce soir :( Love you
Texto envoyé à Matteo. La jeune femme avait demandé à son "mari" de passer une soirée ensemble à la maison le soir même. Rien que tout les deux. Ils avaient besoin de prendre du temps pour parler un peu tout les deux, discuter de la situation dans laquelle ils étaient actuellement et de ce qu'il allait se passer ensuite. Du moins, Annabelle avait besoin de faire le point régulièrement. Matteo le savait. Depuis quatre années, c'est-à-dire depuis le mariage. C'est certainement un mois après la célébration qu'elle s'été retrouvée avec son nouveau mari, assis dans le canapé, l'un contre l'autre, et qu'ils avaient commencé à discuter un peu sérieusement. Ils s'étaient endormis dans les bras l'un de l'autre et le lendemain, en se réveillant, elle lui avait demandé s'ils pouvaient faire ça plus régulièrement. Il avait accepté, et depuis, ils faisaient ça quand l'un ou l'autre en ressentait le besoin. Cela pouvait être tous les mois, comme tous les trois mois, ou même plus, ça n'était pas fixé à une date précise, mais ça avait toujours lieu. Et récemment, Anna ne se sentait pas au top de sa forme. Elle se posait un tas de questions, et suite à la crise d'angoisse qu'elle avait eu la semaine précédente, qu'elle avait due gérer toute seule étant donné que Micah n'avait pas daigné se pointer, elle voulait réagir et faire quelque chose pour se sentir mieux. Et quoi de plus efficace qu'une discussion avec le principal intéressé ?
Malheureusement, la journée n'avait pas été comme elle l'avait prévu au départ. Elle était actuellement en stage, et il arrivait qu'elle tombe sur des accouchements compliqués. Elle avait déjà due faire face à un décès maternel il y a un mois et cela l'avait pas mal secouée. Elle ne s'été pas attendue à ça et à vrai dire, malgré les nombreuses années qu'elle avait passé en formation, que ce soit théorique ou pratique, elle n'avait jamais vraiment été préparée à ce genre de situation. On lui en avait parlé, certes, mais elle ne pensait pas avoir à y faire face un jour dans sa carrière. Aujourd'hui, ça n'était pas la mère qui était en danger, mais bien le bébé. Ou plutôt, les bébés. En effet la maman était enceinte de triplé, mais tout ne s'été pas passé comme prévu. En effet, la poche des eaux avait été rompue prématurément. Il s'agissait de vrais triplés, c'est-à-dire qu'ils étaient tous les trois dans la même poche, ce qui est extrêmement rare. Alors la prématurité était presque inévitable, la petite famille s'été fait à l'idée. Mais trois petits bébés nés prématurément, ça ne peut que faire des catastrophes. Le premier sortis ne respirait pas, Annabelle fut chargée de le stimuler un maximum pour l'aider. Il se mit à crier vaguement au bout d'une minute qui lui avait paru être une éternité. Elle le plaça immédiatement en couveuse, le branchant à tout un tas d'appareil pour l'aider le temps qu'il puisse se développer un peu plus. Les choses n'avaient pas été aussi simples avec les deux autres petits. Et ils passèrent toute la fin de journée à s'occuper des deux petits. En effet, une fois que l'un allait un peu mieux, le second rechutait, et vice versa. C'était une situation particulièrement éprouvante pour toute l'équipe. Mais Annabelle profita d'un moment où les deux bébés se sentaient bien pour envoyer un message à Matteo.
Toute cette histoire s'été finie à 20h alors qu'Annabelle été sensée sortir à 16h. Elle ne s'été cependant pas plaint étant donné qu'elle aimait son travail, et malgré la difficulté de la situation, elle avait trouvé cette journée particulièrement intéressante. Elle était tout simplement pressée de retrouver Matteo, surtout qu'il était passé derrière les fourneaux rien que pour elle ce jour-là, elle avait hâte. La route fut calme, et elle arriva à la maison sans encombre. Elle monta les quelques escaliers qui menaient à la porte d'entrée et elle n'eut pas le temps d'ouvrir cette dernière que son mari la faisait entrer. Il avait due voir la voiture monter le long de l'allée et s'été précipité vers la porte pour l'ouvrir à sa femme. Il avait un grand sourire qui allait de pair avec son habit. Il avait en effet enfilé un pantalon noir -pas de costume, mais il était tout à fait élégant tout de même- et surtout, une belle chemise blanche qu'il avait due passer des heures à repasser. Il avait même ajouté une touche de parfum ou d'eau de toilette qui le rendait encore plus beau. Annabelle se sentait un peu nulle à côté. Elle portait les mêmes vêtements de la journée et devait puer un mélange de transpiration et d'odeur liées à l'accouchement.
Elle entra donc, accordant un immense sourire à Matteo avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Ils avaient prit l'habitude de s'embrasser vaguement comme ça. Comme Belle faisait avec sa maman quand elle était plus petite. C'était une marque d'affection, mais sans aucune ambiguïté. « T'es trop beau dis donc ! » Elle referma la porte derrière elle. « Je me sens un peu misérable à côté, tu me laisse cinq petite minutes pour me changer ? » Il acquiesça. Annabelle ne se fit donc pas prier et monta à l'étage, direction la salle de bain où elle se passa un coup rapide avec un gant de toilette avant de mettre du déodorant. Elle enfila finalement une petite robe d'été sympa et releva ses cheveux dans une queue de cheval élégante. Elle ajouta un poil de maquillage à son visage fatigué et elle redescendit dans le salon.
Matteo avait installé une jolie table toute mignonne pour deux, avec des bougies, des fleurs et tout ce qui allait avec.
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(✰) message posté Ven 5 Sep 2014 - 22:42 par Invité
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Matteo reçu un texto de sa femme qui lui prévenait qu'elle serait en retard ce soir. Il soupira. C'était rare quand ils se consacraient un peu de temps rien que tous les deux. Un couple c'était bien chouette mais il fallait bien un peu d'affection et de douceur dans cette histoire. Matteo n'avait jamais imaginé sa vie comme celle qu'il avait. Déjà, il n'avait pas envie de se marier jeune, il aurait préféré prendre son temps, profiter de la vie et même voyager pourquoi pas. Mais avec ses parents, c'était très mal vu et il devait se marier à vingt et un an comme c'était prévu. Le brun ne se trouvait pas assez mature pour ce genre de relation et heureusement qu'Annabelle était de cet avis. Ils faisaient semblant d'être fous amoureux alors qu'au fond, ils avaient juste un coup de foudre amical. Matteo n'avait pas de sentiments, il n'en a d'ailleurs jamais eu pour quelqu'un. Loin de là de trouver Annabelle repoussante, bien au contraire, il la désirait. Ce petit bout de jeune femme était d'une beauté incroyable et sa pureté la rendait attrayante. Il se montrait juste assez possessif avec elle. C'était le seul truc qui l'énervait. Matteo n'était pas jaloux, disons qu'il n'aimait pas partager sa belle et quand un autre homme était trop dans les pensées de sa femme, ça l'insupportait. Limite, il préférait ne rien savoir, déjà qu'il la laissait libre dans ses histoires sentimentales. Heureusement, même si l'un ou l'autre allait voir ailleurs, cela ne changeait pas l'affection qu'ils avaient. Matteo était... comment dire... un vrai coureur de jupons. C'était un séducteur et il aimait les femmes. Et étant marié, le jeune homme avait quand même besoin de plaire constamment aux filles. Cela lui arrivait de ne pas revenir le soir dormir au près de sa chérie parce qu'il passait la nuit ailleurs. Et au petit-matin il revenait lui faire le petit-déjeuné en lui offrant son plus beau sourire charmeur. Annabelle devait peut être s'en douter, mais Matteo ne voulait pas en parler.
Le détective Brown appela son assistante pour qu'elle lui apporte un café et il ne se gêna pas pour mater ses fesses avec un regard curieux. Et ouais, même au boulot cela ne l'arrêtait pas. Il la remercia puis se délecta de sa boisson en se tenant devant son tableau d'affichage. Il enquêtait sur un nouveau meurtre qui lui prenait vraiment la tête. Il y avait des photos d'armes, de sang, de corps à moitiés découpés, on se croirait vraiment chez les Experts. Matteo termina son café puis il joua nerveusement avec son alliance. Il faisait toujours ça quand il était concentré. Finalement, après quinze minutes planté comme un clou, il abandonna et prit ses affaires pour quitter son bureau. Il marchait jusqu'à sa voiture et une fois assis devant son volant, il déboutonna un bouton de sa chemise et desserra sa cravate. Ah oui, détective au MPS, tenue obligée. Il mit la musique à fond et dès qu'il entendit Les Beatles, un sourire s'illumina sur son visage. Sa mauvaise humeur commençait à disparaître pour faire face à sa joie de vivre! En plus, il devait être motivé pour préparer cette petite soirée entre amoureux. Le brun était un peu distrait car il manqua de brûler plusieurs feux rouges. Il gara sa voiture puis marcha jusqu'à la maison. Il avait du pain sur la planche. Est-ce que ce mec sait cuisiner? Evidemment et parfois il arrivait à faire de bons petits plats. Ce soir, c'était spaghettis bolo à la Matteo Brown. Si sa mère lui avait appris un truc, c'était bien comment réussir ses pâtes. Recette secrète de grand-mère transmise à son fils. Bon, c'était pas une première pour Annabelle, après quatre ans de vie commune, elle avait déjà goûté ces spaghettis. Pendant qu'il faisait chauffer l'eau, le jeune homme mit la table et n'hésita pas à mettre une rose, la plus belle du fleuriste, entre les bougies parfumées. Après sa douche, il remit une autre chemise d'un blanc éclatant. Un petit peu de parfum et quelques retouches au niveau de son rasage, Matteo était devenu un homme élégant. Il regarda sa montre et s'inquiéta. D'accord, Belle lui a dit qu'elle allait être en retard? Mais pendant combien de temps? Il décida alors d'ouvrir la bouteille de vin sans elle pour se consoler. Mais au moment où il allait le boire, il vit des phares se rapprocher et il entendit une voiture s'arrêter. Elle était là.
Matteo l'attendait à la porte et quand il entendit des hauts-talons se rapprocher, il ouvra la porte pour l'accueillir. Directement, elle vint déposer un chaste baiser sur ses lèvres, ce qu'il appréciait toujours. « Salut beauté. » répondit-il alors qu'elle disait qu'il était beau. S'il y a bien une personne d'une beauté incroyable, c'était elle, même avec ses vêtements qui puaient. Aider à donner la vie, il en fallait des sages femmes! Matteo préférait mettre des criminels derrière les barreaux. « Pff, les stars se font toujours attendre hein... cinq minutes pas plus sinon je viens te chercher et tu vas le regretter. » lança-t-il avec un sourire en coin. Il laissa sa femme se préparer et pendant ce temps, il servit un autre verre de vin pour elle. Il mit une petite chanson de Bob Marley en fond, qu'on entendait à peine. Mais ça, Matteo adorait, ça donnait une bonne ambiance. Soudain, il se rappela que l'eau était toujours en train de bouillir et il n'avait pas encore mis les pâtes. Meeerde, quel boulet. Il s'en alla dans la cuisine tout en sifflotant, comme si de rien n'était et il versa les pâtes dans l'eau qui semblait être toujours... de l'eau. Mais qu'est-ce qu'il avait en tête. Sa chérie était prête et il prit un malin plaisir à la regarder. « J'ai quand même la plus belle femme du monde. » dit-il en venant vers elle pour la prendre par la main et la faire tourner sur elle-même, histoire de bien l'admirer dans sa petite robe. Il colla son torse contre le dos de la miss et passa ses mains autour de sa taille pour lui faire un petit câlin. Des bisous, c'était beaucoup moins fréquents que des câlins. D'ailleurs, c'était souvent Matteo qui en demandait. « J'ai complètement zappé de faire cuire les pâtes, j'espère que tu m'en veux pas trop. C'est prêt dans... dix minutes. » Matteo n'était pas convaincu. Il relâcha sa copine pour aller voir dans la casserole si tout allait bien.
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(✰) message posté Sam 6 Sep 2014 - 20:29 par Invité
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Annabelle voulait se faire jolie pour son mari. il s'agissait tout de même d'une situation assez paradoxale lorsqu'on sait qu'aucun des deux n'est amoureux de l'autre, mais au final, le jeu qu'ils avaient à jouer depuis tout ce temps, ils s'y étaient pris, rien qu'un petit peu. Elle était mariée depuis l'âge de 20 ans, et ça, ça ne peut pas ne pas laisser de trace, impossible. Elle vivait avec lui comme avec son vrai mari, avec quelques petites exceptions de temps en temps. En effet, le couple ne dort pas tous les jours ensemble. Il arrive à Matteo de dormir dans la chambre d'amis, les nuits où ils sont sûrs et certains que personne ne pourra les surprendre. Ce qui est d'ailleurs chose compliquée étant donné que leurs deux familles possèdent les clés de la maison, chose à laquelle ils s'étaient toujours opposés, mais sans avoir gain de cause. Ils se battent d'ailleurs toujours pour avoir leur intimité et pensent que leurs parents respectifs commencent à flancher. Le jeu fonctionne à merveille après tout depuis avant le mariage. En effet, les deux jeunes gens étant adolescents n'étaient pas vraiment à l'aise à l'idée de sortir avec quelqu'un qu'ils n'aimaient pas, mais plus les années passaient, plus ils prenaient confiance et assurance et jouaient de mieux en mieux. Ils passent à présent pour un véritable couple marié et très heureux.
En tous cas Annabelle prit le temps d'enfiler une jolie robe et de se refaire une beauté avant de rejoindre son homme dans le salon. Ce dernier ne manqua pas de la complimenter sur son allure, et elle était heureuse de l'entendre de sa bouche. Il vint se blottir tout contre elle. C'est à ce moment qu'Annabelle sentit un parfum. Il était différent que celui que le jeune homme portait d'habitude, et ne ressemblait à aucun des siens. Plissant le nez, elle ne pipa mot, même si elle n'en pensait pas moins. Il s'agissait certainement d'un parfum de femme vu la délicatesse de la senteur, et cela signifiait qu'il avait été avec une autre femme dans l’après-midi, avant leur rencard. La jeune femme était tout à fait consciente qu'elle ne pouvait pas lui demander de lui rester fidèle étant donné qu'ils n'étaient pas réellement en couple, mais elle trouvait tout de même une pointe de jalousie. L'imaginer avec une autre ne l'enchantait effectivement que très peu.
Elle releva cependant l'aveux que son mari lui fit cinq secondes plus tard. Il avait été négligent avec la bouffe, et Annabelle avait le ventre qui gargouillait. « T'aurai quand même pu faire attention ! Surtout que j'étais en retard, t'avais carrément plus de temps que prévu ! » Elle lui dit ça avec un ton faussement fâchée. En vérité elle ne lui en voulait pas tant que ça, mais pour le principe, elle devait râler. Surtout qu'en ce moment, ça n'était pas la joie. Annabelle avait du mal à tenir le mensonge et cela se faisait de plus en plus ressentir sur son humeur. Elle devenait un peu paranoïaque et surtout très lunatique. Il arrivait de temps en temps, dans la vie du couple, que les choses ne se passent pas avec autant de fluidité qu'à l'accoutumée, et surtout pas comme ils l'auraient souhaité.
La jeune femme se décolla donc de son mari, alors qu'il allait s'occuper des pâtes. Elle s'installa à table, entamant le verre de vin qu'il lui avait servie. « Tu étais trop occupé avec une autre nana pour préparer le repas correctement c'est ça ? » Mauvaise foi ? Oui. Mais elle ne pouvait s'en empêcher, elle était maintenant de mauvaise humeur.
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(✰) message posté Sam 6 Sep 2014 - 21:50 par Invité
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Matteo a tout fait pour épater sa femme. Il était même revenu du boulet plus tôt, remettant son retard au lendemain, quitte à y passer la nuit. Il s'était même battu pour avoir la dernière rose chez le fleuriste en payant le double prix au mec qui l'avait achetée. Cette fleur était importante pour lui, elle était rouge comme la passion et le désir, tout ce qu'il éprouvait dans leur couple. Il y a avait des disputes, certes, mais le jeune homme aimait bien rappeler les belles choses de la vie commune. Il avait juste merdé sur les pâtes et il espérait qu'Annabelle ne râle pas. Les spaghettis c'est prêt en dix minutes quand l'eau boue non? Cette soirée romantique promettait d'être stressante. Il attendait qu'elle descende pour enfin la serrer dans ses bras et lui montrer tout de même un peu d'affection. La jeune femme était sublime, c'était bien la plus belle fille qu'il connaissait et personne ne pouvait lui arriver à la cheville. Personne ne pouvait être plus importante qu'Annabelle au yeux de Matteo. C'était sa meilleure amie et sa femme. Ils allaient devoir vivre ensemble jusqu'à la fin de leur vie. Un mari n'est pas sensé protéger sa femme quoi qu'il arrive? Matteo ne se souvenait même plus des paroles que le prêtre leur avait dit pour les marier, mais ça devait ressembler à ça non? Pour le meilleur et pour le pire! Eh bien à l'allure où Annabelle regardait son mari, il y avait plus de pire que de meilleur.
Matteo ne fit pas trop attention et il retourna s'occuper des pâtes. Il grimaçait en voyant que la sauce n'était pas encore chaude. Il avait envie d'abandonner et de commander sushis ou des pizzas, autre chose que son plat merdique. C'était quoi ça? D'habitude il réussissait à merveille ce qu'il cuisinait, ce soir, c'était un vrai désastre. Il soupira lorsqu'Annabelle lui lança la première pique. Une remarque négative pour un garçon très susceptible. Matteo détestait quand on lui faisait la morale. Il s'apprêtait à répondre mais préférant éviter de s'embrouiller, il soupira de nouveau assez bruyamment pour lui faire comprendre qu'il fallait pas trop le chercher. Mais quand il se retourna pour la regarder, il comprit dans son regard qu'elle n'allait pas le lâcher. Pourquoi elle était si désagréable tout à coup? Matteo n'avait pas passé son temps avec une fille juste avant et d'ailleurs cela faisait un moment qu'il n'avait pas été voir ailleurs. Il faut dire que son boulot commençait à l'épuiser et il était beaucoup trop lessivé plutôt que d'aller voir ses petites conquêtes. C'était dans ces moments-là, quand Annabelle lui cherchait la misère, que Matteo avait envie de s'éloigner d'elle pendant un moment, de se vider la tête et de s'amuser comme n'importe quel garçon fâché sur sa copine ferait.
Il se mordit la joue puis il attrapa son verre de vin pour le boire d'une traite. « Tu m'emmerdes Belle. » ça c'était dit et elle savait qu'il pensait toujours ce qu'il disait. Il se servit un autre verre de vin et s'éloigna d'elle pour regarder la nuit tombée à travers la fenêtre. Il mit sa main dans sa poche et contracta sa mâchoire. « T'es fâchée parce que tu meurs de faim ou parce que tu es jalouse? Tu t'en doutes que je vais voir ailleurs, je suis un mec j'ai besoin de m'amuser avec des femmes! Si tu veux qu'on couche plus souvent ensemble essaye au moins de me le montrer. » coucher avec sa meilleure amie, c'était pas pareille que de se faire des inconnues. Au moins avec les autres filles, il n'y avait pas de répercutions. Matteo a déjà eu des aventures avec quelques sexfriends, mais à chaque fois ça tournait mal. Il fit demi-tour pour la regarder. « Faut vraiment que tu te calmes, j'ai pas besoin de ta mauvaise humeur! Moi aussi j'ai passé une journée de merde mais pourtant je fais semblant que tout va bien pour qu'on passe un bon moment. Ça fait quinze minutes que t'es là et tu me balances déjà deux remarques négatives! » Matteo était bien énervé là. Il était soupe au lait, un petit truc et il prenait vite la mouche, à croire que ça amusait sa femme de le torturer comme ça. Soudain, il vida l'eau des pâtes et versa le contenu dans une assiette. Il versa également la sauce froide et il jeta l'assiette sur la table, manquant de la faire tomber les genoux d'Annabelle. « Tiens mange , tu me parles comme un chien, je te traite comme un chien! » il prit ensuite la bouteille de vin et il s'enferma dehors, faisant claquer la porte d'entrée d'une grande force. Matteo descendit quelques marches puis il posa ses fesses dans un coin, où il pouvait boire tranquille, le temps de se calmer. Il allait péter un câble. Les disputes avec sa femme devenaient de plus en plus fréquentes et il voyait bien que quelque chose n'allait pas.
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(✰) message posté Dim 7 Sep 2014 - 21:13 par Invité
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« Tu m'emmerdes Belle. » En temps normal, Annabelle aurait prit l'insulte, certes avec beaucoup de diplomatie, mais surtout avec beaucoup de tristesse. La jeune femme était une personne plutôt calme et de bonne composition. Préférant ne pas élever la voix mais s'exprimer avec des arguments solides sans avoir à les défendre par de l'agressivité. Ils ne se parlaient d'ailleurs que très peu dans des termes violents, et quand c'était le cas, c'était dans le cadre d'une dispute plutôt mauvaise, comme celle qu'ils s'apprêtaient à avoir. Mais ce soir, c'était complètement différent, et Annabelle savait pourquoi il lui disait cela. Elle avait changé d'attitude en à peine une minute et il devait être plutôt compliqué pour le garçon de suivre le cours des évènements. Elle ne lui en voulait donc pas plus que d'avoir oublié de mettre les pâtes dans l'eau, mais elle était tout de même très en colère.
« T'es fâchée parce que tu meurs de faim ou parce que tu es jalouse? Tu t'en doutes que je vais voir ailleurs, je suis un mec j'ai besoin de m'amuser avec des femmes! Si tu veux qu'on couche plus souvent ensemble essaye au moins de me le montrer. » Levant les yeux au ciel, la jeune femme ne répondit pas tout de suite, engloutissant le reste de son verre de vin. Elle aurait besoin d'un peu d'alcool dans le sang pour supporter cette conversation. « Je suis fâchée parce que j'ai passé une journée particulièrement éprouvante et que tu n'as pas tenue tes promesse jusqu'au bout. » Alors que le jeune homme était planté devant la fenêtre, tentant visiblement de se calmer, Annabelle décidait de ne pas le suivre. Il avait prit la mouche plus tôt que ce qu'elle avait imaginé. Et pourtant la jeune femme était parfaitement au courant que son mari est susceptible et quelques peu soupe au lait.
« Faut vraiment que tu te calmes, j'ai pas besoin de ta mauvaise humeur! Moi aussi j'ai passé une journée de merde mais pourtant je fais semblant que tout va bien pour qu'on passe un bon moment. Ça fait quinze minutes que t'es là et tu me balances déjà deux remarques négatives! » Toujours plus exaspérée par les excuses de Matteo, Belle tentait de mesurer ses paroles. Elle tourna donc sa langue bien sept fois dans sa bouche, avant même de penser quoi répondre. N'étant pas fan des disputes violentes, elle ne voulait pas attiser le feu et rendre Matteo encore plus rouge qu'il ne l'était déjà. Elle prit alors une longue inspiration, sortant la tête de ses mains « Je ne t'ai jamais demandé de faire semblant. Jamais. Et tu le sais ! Si on doit faire la comédie devant les autres, j'espérais encore que tu avais l'intelligence d'être honnête dans notre intimité ! » Et elle était à nouveau de mauvaise foie. C'était un peu l'hôpital qui se foutait de la charité dans la mesure où elle-même ne vivait pas les choses extrêmement bien en ce moment !
Le jeune homme décolla le regard du paysage nocturne pour s'occuper des pâtes qu'il laissa vaguement tomber dans une assiette avant de jeter celle-ci devant Annabelle, manquant d'en renverser la moitié sur ses genoux. Il agrémenta son geste par un ultime reproche qui finit d'énerver Annabelle. Elle le regardai alors sortir de la maison, faisant claquer la porte. Elle savait qu'il n'allait pas s'en aller, et tant mieux. Il dépassait les bornes et elle n'en avait pas fini avec lui ! Elle se leva brusquement, retira ses escarpins d'un geste énervé et marcha jusqu'à la porte d'entrée qu'elle ouvrit à la volée. En effet, Matteo s'était assis là, sur les escaliers devant la maison. Elle les dévala, se plantant debout, devant lui afin de plonger son regard furieux dans le sien. « Tu ne piges rien Matteo ! Je ne suis pas jalouse des ces nanas, et ça n'est pas du sexe que je veux ! Ce que je veux c'est que tu me soutiennes, que tu sois là pour moi quoiqu'il arrive ! On est dans cette merde ensemble depuis le début, et tu n'as pas le droit de me faire passer derrière tes plans culs ! Je suis ta femme, mais je pensais être un peu plus pour toi.. » La jeune femme avait élevé la voix malgré elle, et elle n'avait pas pensé aux voisins. S'ils les entendaient, ils se douteraient de quelque chose, et la comédie ne tiendrait plus debout.
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(✰) message posté Dim 7 Sep 2014 - 23:12 par Invité
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C'était épuisant de se disputer comme ça. Matteo avait envoyé valsé les pâtes et la sauce en laissant sa femme seule dans la cuisine. Il voulait juste être seul pendant au moins un bon bout de temps. Il fuyait toujours les problèmes. Il détestait les disputes et ne supportait pas qu'Annabelle ait le dernier mot. Elle lui avait dit qu'elle ne tenait pas ses promesses, mais Matteo avait du mal à s'en souvenir. De quoi elle voulait parler? De lui promettre de passer une bonne soirée? Ou elle parlait peut être des pâtes. Matteo n'en savait rien et il préféra s'enfermer dans son coin pour se calmer. Sa femme lui en voulait de ne pas être honnête dans leur intimité. Alors il aurait du lui dire qu'il couchait avec d'autres. S'il n'a rien dit c'était pour son bien. Regardez dans quel état elle était, juste parce que Matteo avait une légère odeur de parfum fruité dans sa nuque qui n'était pas à lui. C'était lassant de tout le temps faire semblant d'être un couple amoureux alors que les deux amis ne savent même pas éprouver ce sentiment l'un en vers l'autre. Néanmoins, il comprenait quand même pas pourquoi Annabelle s'était mise à lui crier dessus alors qu'il lui avait fait un câlin. C'est sur que maintenant elle risquait de ne plus en avoir du tout.
La jeune femme ouvra la porte et dévala les escaliers à toutes vitesses. Matteo soupira. On ne pouvait même pas être tranquille à boire sa bouteille de vin non? Il ne voulait pas la regarder, préférant la nier mais pour finir il posa quand même son regard dans le sien. Elle lui reprochait tellement de choses... Le brun n'en revenait pas. Il ne la soutenait pas? Mais c'était quoi ces conneries. Il se leva pour ne pas être inférieur à elle et il n'hésita pas à se rapprocher d'elle, quitte à la faire reculer. Du haut de son un mètre quatre-neuf, il la tuait presque du regard. « Je te soutiens pas? Tu ne vois même pas tout ce que je fais pour toi! Si tu crois que t'es la seule à penser que cette situation de merde te fait chier, tu te trompes. Je couche avec qui je veux, quand je veux, où je veux... même dans notre lit! » répondit-il d'un air narquois. Il ne se rendait pas compte que ses paroles pouvaient blesser la brune, mais Matteo voyait trop rouge que pour tourner sa langue sept fois dans a bouche. Il se recula d'elle, il n'aurait peut être pas du gueuler ça dans le couloir. Les voisins pouvaient entendre et les murs n'étaient pas si épais. Il regarda ensuite Annabelle d'un air moqueur avec un petit sourire en coin. « Comme si j'étais le plus important à tes yeux... Je sais que je passe aussi en second plan chez toi. T'es différente depuis quelques temps et dès que j'essaye de savoir ce que tu as, tu nies. Et c'est rare quand tu me caches quelque chose. D'habitude on se dit tout. C'est ça des meilleurs amis non? Aaah, non c'est vrai, on est mariés. A chaque couple ses petits secrets hein? » Il voyait bien que la jeune femme lui lançait un regard de mort pour qu'il arrête de parler tout haut de leur situation et Matteo finit par rire. Il la contourna et remonta les marches pour retourner dans leur appartement. Il laissa la porte ouverte, il n'allait pas l'enfermer dehors même si sur le coup c'était tentant. Il retira ses chaussures et s'installa tranquillement sur le canapé, s'apprêtant à jouer avec la télécommande de la télévision lorsque la miss revint aussitôt. Il ne dit rien, il la regarda avec un air un peu désolé et en même temps curieux de voir ce qu'elle allait faire. Il n'aimait pas se disputer, il avait juste envie de la prendre dans ses bras.
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(✰) message posté Sam 20 Sep 2014 - 18:25 par Invité
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La situation était complètement absurde. Ils étaient en train de se prendre le chou, mais au final, Annabelle était complètement perdue. Elle lui en voulait, elle était en colère contre lui, ça c'était certain, mais ce qui l'était moins dans sa tête à cet instant, c'était la raison pour laquelle elle s'été mise à crier comme ça. Rien n'allait depuis un moment et le stresse de la fin de ses études la mettait dans tout ses états, et elle était ainsi au bord de la crise de nerf. Et ce mensonge permanent auquel elle s'était pourtant habituée depuis presque quinze ans lui montait à la tête dans ces moments-là. Il n'y avait pas d'autres explications, et quand elle s'été rendue compte que Matteo avait pensé une autre femme qu'elle dans la journée alors qu'elle était fatiguée et mal, cela lui a complètement retourné la tête. Elle se trouvait donc devant lui, lui tenant tête comme jamais. Elle en tremblait tellement elle était en colère, et ce qu'il lui disait ne faisait rien pour arranger.
Alors qu'elle se trouvait debout devant lui, Matteo se lève, la dominant ainsi d'à peu prêt une tête, l'obligeant à se reculer. Elle prend cela pour de l'affrontement physique, à croire qu'il veut lever la main sur lui, chose qu'elle ne cautionnerait bien évidemment pour rien au monde et qu'elle tiendrait contre lui à vie. « Non je suis désolée mais quand tu préfères passer la journée avec une autre nana au lieu de t'occuper correctement de notre dîner "en amoureux", tu ne me soutiens pas. Tu ne t'es pas demandé si j'avais eu une bonne ou une mauvaise journée n'est-ce pas ? Parce qu'elle a été épuisante ! Mais tu t'en fous, tu prenais du bon temps toi ! » Les larmes commençaient à lui monter aux yeux et la fontaine risquaient d'exploser d'une minute à l'autre. « Et tu oses me dire ça ?! Que je n’apprenne pas que tu as fais des cochonneries avec une pétasse dans notre appartement ! » Annabelle était parfaitement consciente que Matteo a des besoins. En tant qu'homme, mais surtout en tant qu'humain, puisqu'elle est dans la même situation. Un couple marié qui ne couche jamais ensemble, c'est très rare voire inexistant, et pourtant c'est leur cas. Alors si l'un et l'autre ne peut pas apporter à l'autre ce dont il a besoin dans sa vie intime, il est naturel qu'il aille voir ailleurs. Matteo ne lui en veut donc pas de voir ailleurs, mais de le faire à la place de s'occuper d'elle.
Après une remarque ironique qu'Annabelle comprend parfaitement, Matteo rentre à nouveau dans l'appartement, ne claquant pas la porte derrière lui cette fois. Annabelle prend alors trois secondes. Elle inspire un grand coup, levant la tête en l'air et soufflant longuement. Trois larmes avaient commencé à couler le long de ses joues. Elle lui essuie d'un revers de main, prenant le temps de se calmer avant d'aller affronter Matteo à nouveau. Elle le trouve affalé sur le canapé, jouant avec la télécommande. Elle la lui retire de la main, éteignant l'appareil. « Oui j'ai rencontré quelqu'un ok ? ça date de plusieurs semaines maintenant, et je l'ai revus l'autre soir, et il me plaît vraiment si tu veux savoir. » Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle lui disait ça, mais ça lui pesait depuis trop longtemps maintenant. Elle ne pouvait plus le garder pour elle, il fallait qu'il sache. Elle retenait maintenant son souffle en attendant de voir sa réaction.
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(✰) message posté Dim 28 Sep 2014 - 22:32 par Invité
i'll be there for you, 'caus you're there for me too
Annabelle devait être fatiguée, ou elle devait avoir ses règles. Les hormones féminines étaient un grand mystère pour les garçons et surtout pour Matteo. Elle s'était emportée si rapidement qu'il n'avait même pas cherché à comprendre ce qu'elle avait. Ils se bombardaient de reproches à tour de rôle, chacun voulait avoir le dernier mot. Certes, Matteo couchait avec d'autres femmes mais depuis quand ils s'étaient fixés la règle de ne pas aller voir ailleurs? C'était sans doute un manque de respect envers sa femme mais il n'était pas amoureux d'elle et lui faire l'amour était toujours étrange. Soit ils étaient trop bourrés, soit parce qu'ils pensaient que c'était une bonne idée. Les deux amants savaient très bien que cela ne servait à rien. Du coup, le jeune homme aimait se satisfaire comme il pouvait. Loin de là de vouloir blesser Annabelle, après tout c'était sa meilleure amie et celle avec qui il devra partager encore un bon bout de sa vie. Faire semblant, c'était dure, mentir à tout le monde, mentir aux femmes qui intéressaient Matteo, mentir sans cesse depuis beaucoup trop d'années.
Le mari de Belle l'écouta à peine lorsqu'elle lui repprocha de ne pas prendre soin d'elle et tout le tralala. Il préféra fermer sa bouche et fuir plutôt que de l'affronter. Il soupira, mis ses mains dans ses poches et monta les escaliers jusqu'à l'appartement pour s'affaler dans le salon. Il n'avait plus faim. Il s'amusa à zapper à la télévision pour chercher après la chaîne sport, ça pourra peut être le calmer. Bon d'accord, il avait merdé à dire qu'il avait déjà amené des filles dans leur appartement mais s'il ne lui avait pas dit, Annabelle l'aurait jamais su. Matteo essayait de voir à chaque fois le bon côté des choses. Sa femme revint à l'attaque en lui arrachant la télécommande des mains. Il leva les yeux au ciel et retira sa cravate qui commença à l'étouffer. Il la voyait pleurer et il s'en voulait. Faire pleurer une fille c'est mal, c'est pas correct. Il hésita à passer l'éponge, à s'excuser pour la prendre dans ses bras et lui faire de belles promesses. Mais au lieu de ça, Annabelle lui lâcha une bombe qui lui explosa droit au coeur. Elle avait rencontré un mec, genre... elle était amoureuse? Oui, ça en avait tout l'air. Matteo était totalement dégoûté. Il n'avait jamais connu l'amour et il était jaloux qu'Annabelle soit en plein dedans. Cela lui faisait du mal, beaucoup de mal. Il grimaça, se retenant de rire. « Eh bien voilà, tu as trouvé la personne avec qui tu pouvais t'envoyer en l'air. » cette phrase n'avait aucune raison d'être, disons que Matteo avait trop les nerfs. « Si tu l'aimes, t'as qu'à vivre avec et me foutre la paix... Non tu sais quoi? C'est moi qui me casse, j'ai pas envie d'écouter tes histoires à la noix. Tu m'as trop saoulé Belle, tu m'étouffes! J'ai besoin d'être seul et je crois que tu as besoin d'une autre personne que moi pour être heureuse. » il serra les dents puis quitta le salon pour aller dans sa chambre afin de faire ses valises. Il prit juste le premier sac à portée de main et il commença à rassembler ses affaires; sa brosse à dent, quelques vêtements, et rien de vraiment très important. Tout cela se faisait rapidement pour ne pas qu'Annabelle lui empêche de partir. C'était peut être fait sur le coup de l'impulsion et de la colère, mais tous les deux avaient besoin de prendre un peu de recul sur tout ça, surtout Matteo... lui qui n'était plus le numéro un dans l'esprit de sa femme. Il se sentait remplacé et il en était sincèrement vexé. Lui il couche avec des femmes et ça lui arrive de mettre Annabelle en second plan, mais elle c'est plus important comme un autre et unique homme prend plus de valeur que lui.
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(✰) message posté Ven 24 Oct 2014 - 15:38 par Invité
i'll be there for you, 'caus you're there for me too
❝ matteo adam brown & annabelle lula cheshire-brown
Someone to face the day with Make it through all the best with Someone who always laughs at Even when I'm at my worst, I'm best with you
La bombe qu'Annabelle venait de lâcher eut l'effet attendu. Pas souhaité, mais attendu. En effet, Annabelle avait toujours gardé ce « détail » pour elle pour plusieurs raisons. Notamment parce qu’elle avait peur de ce qui pourrait en découler, car elle avait peur de perdre son meilleur ami et son mari, et parce qu’elle ne voulait pas lui faire de mal. Et elle savait parfaitement que la nouvelle ne serait pas accueillie avec joie et bonheur par Matteo. Bien que techniquement, un meilleur ami doit se réjouir du bonheur de son amie, c’est dans les règles, et surtout, il ne doit pas montrer qu’il est malheureux. Mais ça ne fonctionne pas comme ça chez les Brown, et Annabelle en est consciente. C’est ainsi que le jeune homme lui répondit de la façon la plus grossière et débile qui soit, mais cela n choqua pas la jeune sage-femme. Elle l’avait cherché.. Peut-être pas de cette manière mais elle l’avait cherché. A présent, les larmes coulaient librement sur ses joues. Les paroles étaient blessantes malgré tout, et elle avait beaucoup de mal à se contenir. Plus elle entendait ces mots sortir de la bouche de son mari, plus elle se sentait mal. Et puis elle avait à regarder ce visage à l’expression emplie de haine, plus elle avait envie de détourner le regard. Mais elle ne devait pas. Elle était là pour assumer. Elle n’allait pas se défiler si vite.
« Tu sais très bien que ça n’est pas aussi simple ! Que nous ne pouvons pas nous séparer aussi vite et sans explication valable. On est coincés Matteo ! ça non plus tu n’as pas l’air de l’avoir compris. En tous cas tu ne le montres pas ! » Croisant les bras sur sa poitrine, elle prenait d’immenses inspirations pour tenter de calmer les tremblements qui commençaient à animer son corps en entier. Pendant ce temps, Matteo s’été levé du fauteuil, et illustrant ses paroles, il s’été dirigé dans la chambre, prenant un sac de voyage et le fourrant avec des affaires dont il aurait besoin. Annabelle n’avait pas envie de le voir partir de la maison, c’était certain. Mais en même temps, elle savait très bien qu’une séparation de quelques jours, voire quelques semaines ne serait pas inutile ! Au contraire, ils en avaient besoin. Ils ne se comprenaient plus vraiment et tout partait tellement dans tous les sens qu’Annabelle ne savait plus où donner de la tête. Elle décida donc de ne pas l’empêcher de partir. Elle patienta, plantée toujours au même endroit, travaillant encore sa respiration pour ne pas craquer.
Quand elle le vit sortir de la chambre, elle s’approcha de lui, prit son visage entre ses mains et déposa un baiser sur ses lèvres. « N’oublie pas que je t’aime.. »
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