"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici  <hot>FB - you point me in the right direction ft my babe - Page 2 2979874845  <hot>FB - you point me in the right direction ft my babe - Page 2 1973890357
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() message posté Sam 1 Nov 2014 - 23:48 par Invité
“You said you knew the perfect place to run to. A place that was empty of people, and buildings, and far, far away. A place covered in blood-red earth and sleeping life. A place longing to come alive again. It's a place for disappearing, you'd said, a place for getting lost... and for getting found. I'll take you there, you'd said. And I could say that I agreed...” Je m’égarais dans la conception romantique de la femme sans m’en rendre compte. Je la détaillais comme une œuvre d’art, crée pour être admirée et non touchée. Ce n’était pas un monde réel. Mon imagination prenait trop souvent le dessus sur ma raison. Athénaïs hantait mes songes même lorsque j’étais parfaitement éveillé. C’était le propre de l’humain de souffrir et de se blesser – J’étais l’homme brisé et altéré. Je devenais parfois fou à cause des souvenirs. Ma quête était aussi vaine et dérisoire que celle de mon père, incapable de faire le deuil de sa moitié. Je pouvais encore entendre les voix du passé appeler à l’aide. Combien de fois m’avait-il battu pour expier ses erreurs ? Combien de fois avais-je dû me plier pour subir mes punitions imméritées ? L’étreinte de l’abandon était douce et charmante jusqu’au moment où elle disparaissait sans laisser de traces. Je soupirai en m’adonnant à l’insouciance habituelle. Ma volonté était terrible, et j’étais bien résolu à tenter le diable pour oublier.

Athénaïs était silencieuse mais son corps en disait long. Elle dégageait une force sublime et la grâce céleste d’un ange gardien. Si l’amour pouvait se mouvoir et transfigurer l’espace-temps, il prendrait le visage de la jeune blonde. Elle me semblait si douce et si intense – malgré toutes ses carapaces et ses airs de princesse. Je n’avais de cesse de me répéter que son altruisme la perdra, comme il m’avait un jour perdu. La bonté était une effroyable maladie de l’esprit. Je la frôlais du bout des doigts. Je ne voulais pas qu’elle devienne la martyre de tous ces cœurs qu’elle avait guéri. Pourtant j’étais là, suçant toutes les fumées qui s’échappaient de la voussure du ciel. Pourtant je refusais de lui donner tous mes sentiments, par loyauté aux ténèbres.

Je ne savais pas ce qui me prenait. Je perdais tout le contrôle. Mes mains capturaient sa peau avec avidité. Chaque contact était une brûlure savoureuse. Mon souffle se coupait à l’intérieur de ma poitrine. J’en oubliais presque de respirer.  Je la regardais, perdu dans les méandres de son âme, et mes pensées aussi obscures et illustrées soient-elles, ne pouvaient assouvir mon besoin de l’effleurer encore. Il y’ avait un million de mystères à creuser, et pourtant elle était tout ce dont j’avais besoin. Mes mots étaient inquiets, fragiles et dénudés de sens. Mon cœur battait dans le vide, mais j’agissais dans un calme imperturbable. Je pensais à tous les événements qui m’entouraient, et l’idée de pouvoir y échapper me faisait un grand plaisir. Je l’embrassais avec douceur – c’était un baiser pudique. Je n’étais pas très décent d’ordinaire, mais je voulais avancer lentement et sûrement. Athénaïs s’éloignait avant de revenir vers moi. Ma bouche sèche en quémandait toujours plus. Je déglutis en sentant mon entrejambe gonfler. Mes émotions me submergeaient de toute part. C’était un terrible secret, inadmissible, et gênant, que je ne pouvais plus garder pour moi.

“ Est-ce que ça marche ? Est-ce que tu me désires ?

M’avait-elle senti contre les pans de sa robe ? Savait-elle que mon érection n'étaient qu'une goutte d'eau dans un vaste océan ? Une fragrance de mélancolie m’envahit au souvenir de nos contacts charnels passés. C’était une fête désenchantée, chaque soir, et chaque jour. Je souris d’un air carnassier.

« Est-ce que tu peux me sentir te désirer ? » Sifflai-je en tâtonnant la peau délicate de son cou. J’étais complètement détaché de la vie, profondément seul dans ma bulle. Je me mordis la lèvre inférieure en faisant glisser les bretelles de ses sous-vêtements. Je me plaisais à deviner la couleur de son soutien-gorge en dentelle fine. Pourpre, blanc, rose, bleu … Tant de couleurs affriolantes et délicieuses. Ses ensembles lingeries étaient toujours extravagants. Elle trouvait un malin plaisir à les accorder avec ses accessoires ou son maquillage du jour. Je détaillais ses paupières ambrées, et je l’imaginais en beige ou en marron glacé. J’étais brûlé par plus de feu que je ne pouvais en allumer.

“ C’est horrible comme tu me manques toujours, comme j’ai toujours besoin de toi et comme mon désir pour toi me consume.”  

« Je te consume. » Rectifiai-je avec assurance.« Je suis un mauvais garçon. Tu le sais. » Je mordillai le lobe de son oreille, les yeux clos.

Je n’en avais pas l’air, mais j’étais facilement impressionnable. En tout cas, sa prestance et sa beauté me réduisaient à néant. C’était une attraction immodérée et un amour vespéral. Je glissais entre ses cuisses d’un geste timide et impérieux. Le personnel restait éloigné, comme si la tension sexuelle qui régnait sur les lieux les avait maintenue en retrait. Ou peut-être qu’Athénaïs avait exigé le calme total. C’était plus logique, mais je préférais m’accrocher à la première version. Elle était plus excitante, plus exquise. Mes doigts tiraient sur l’élastique de sa culotte avant de titiller son intimité. Je voyais les feux de mon désir ardent. Je voyais les cendres et les ruines de mon cœur. Et pourtant je continuais, désespérément, et inévitablement à sombrer en sa direction.

« Ce qui est réellement horrible c’est de savoir que je pourrais tout détruire - juste pour t’avoir à mes côtés. »

Il n’y avait aucune blessure qui me rendait aussi fou. J’étais exalté – peut-être un peu trop. Ses cheveux retombaient le long de sa nuque afin d’encourager ma descente aux enfers. Je fis quelques pressions sur ses hanches avant de la stabiliser près de mon torse. Ma respiration saccadée ponctuait mes absences. J’avais envie d’elle et je n’attendais que son consentement pour laisser tomber le masque de la courtoisie.

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() message posté Ven 14 Nov 2014 - 19:54 par Invité
    2000e post for you my babychou  <hot>FB - you point me in the right direction ft my babe - Page 2 1973890357

    Être une Hermès-Deschanel était une vie de luxure et de raffinement, une vie où le manque n’existait pas, la réalité était bien plus honorable. Outre la monticule de peluches qu’elle entretenait, ses multitudes robes et paires d’escarpins protégées et entretenues comme de l’or, les voyages à travers le monde organisés sur un coup de tête, elle avait grandi dans l’amour et sous l’oeil protecteur de ses parents. Ils lui offraient encore aujourd’hui une tendresse inépuisable, une source de chaleur où elle venait souvent se recueillir. Et malgré leur emploi du temps chargé, Charles et Arthémis Hermès-Deschanel lui réservait toujours une place d’honneur, leur fille unique passait avant tout. Quiconque les voyait ensemble, était obligé d’admettre que leur famille partageait des liens puissants et une complicité sans faille, on ne pouvait pas toucher à ces mailles, beaucoup trop soudées. Oui, manquer de quelque chose n’était pas dans ses habitudes et pourtant, depuis peu, elle ressentait un vide, un trou béant dans sa poitrine qui cherchait à être comblé, en vain. Les appels de ses parents, les derniers vêtements haute-couture et même ses amis n’y faisaient rien, c’était inexplicable. Et c’était seulement lorsqu’il posait son regard sur elle qu’elle se sentait accordée un second souffle.

    Ses caresses la plongeaient dans un état second, les paupières closes, elle se laissait submergée par le désir. Son coeur se perdait dans la douceur de son baiser, il ne l’avait pas habituée à cette tendresse, elle ne s’en était jamais plaint, la passion l’animait plus que tout autre chose. Ce cap signifiait-il qu’il commençait à tenir à elle ? Secrètement, elle l’espérait, tout en se languissant de son odeur enivrante, ses mains exploraient son torse pour se loger dans sa nuque. Elle était prise entre deux flammes, elle désirait son amour comme elle voulait qu’il se déchaîne. Ses lèvres se détachèrent de sa bouche pour dessiner un trait le long de son visage jusqu’à son oreille, chacun de leur geste semblait si délicat et pourtant il suffisait d’un rien pour les emporter dans un ébat bestial. Il avait toujours eu cet impact, à faire naître en elle des sentiments contradictoires.

    Chaque effleurement la rendait un peu plus sienne, elle voulait lui appartenir, toute entière. Elle avait besoin de lui.

    « Est-ce que tu peux me sentir te désirer ? »

    Elle sourit, elle ne pouvait plus jouer aux ignorantes, il la désirait, elle avait plutôt du mal à cacher sa satisfaction. Elle aimait l’effet qu’elle lui produisait, et à cet instant, elle voulait que toute son attention se reporte sur elle et uniquement elle, elle voulait être la seule femme au monde capable de le mettre dans cette transe. Tandis qu’il faisait glisser les bretelles de ses sous-vêtements, elle déboutonnait sa chemise d’une lenteur alarmante, trop concentrée par ce que Julian lui faisait ressentir, et trop désireuse de faire monter un peu plus la température. Est-ce qu’elle le torturait autant qu’il lui faisait vivre un supplice ? Elle frémissait au contact de sa bouche au creux de son cou, elle sentait le bas de son ventre s’échauffer pour de bon, elle perdait pied. Sensuellement, elle se colla entièrement contre lui et créa une friction entre leur intimité, seuls les couches de vêtements les empêchaient de se laisser aller aux appels du corps. Plus l’attente s’éternisait et plus elle devenait folle.

    « Je te consume. Je suis un mauvais garçon. Tu le sais. » dit-il en lui mordillant le lobe de l’oreille.

    Sa respiration était saccadée, alors qu’elle pensait être au maximum de son excitation, ses paroles lui firent violence, son corps réclamait son amour avec plus d’ardeur encore. Sa voix n’était plus qu’un chuchotis.

    “Et tu sais que ça me plaît...”

    Il savait qu’elle l’acceptait comme il l’était, et que c’était sa part d’ombre qui l’attirait le plus. Elle flirtait avec un serviteur du mal, il n’y avait rien de plus excitant, de plus savoureux. D’une main experte, il se fraya un chemin jusqu’à son intimité, son désir ne pouvant être apparent, n’était désormais plus un secret, il était même flagrant. Ses doigts glissèrent en elle sans difficulté, elle du se mordre la lèvre inférieur pour retenir un gémissement de plaisir, tandis que sa main se crispait sans ménagement autour de son cou. Il la torturait mais elle se refusait de se montrer vulnérable, pourtant, tous ses membres étaient tendus, son corps lui échappait, ses jambes tremblaient. Elle enfouie son visage dans son cou et suçota sa peau, elle devait plonger ses dents quelque part pour ne pas avoir à perdre contrôle d’elle-même.

    “Je… Arrête ça…” le supplia-t-elle dans un souffle. Le plaisir était trop intense, son corps voulait absolument l’inverse, il avait soif de lui. Elle ne voulait pas qu’il arrête mais ce qu’il lui faisait subir… Ses doigts se crispèrent un peu plus dans sa chair, cette sensation lui avait tellement manqué, il lui avait manqué.

    « Ce qui est réellement horrible c’est de savoir que je pourrais tout détruire - juste pour t’avoir à mes côtés. »

    Son coeur rata un battement, elle ne pouvait qu’être sienne lorsqu’il disait ce genre de chose. Il savait la charmer, il connaissait ses mécaniques. A ce moment-là, ils semblaient si fusionnels, tellement faits l’un pour l’autre. Elle se perdait dans un bonheur qu’il était seul à lui offrir, si seulement cela pouvait durer éternellement. Il était trop tôt mais pourtant, ses sentiments la submergeaient, des émotions qu’elle était incapable de refouler tant qu’il était à ses côtés. Il avait gagné, elle était sous son emprise.

    Dans un dernier élan avant de succomber au feu de son désir ardent, elle plongea son regard dans le sien. Ils n’avaient pas besoin de parler, ils se comprenaient, il leur était impossible d’attendre davantage. Ils n’étaient pas censés faire ça, ils ne le devaient pas, mais tant pis, elle voulait se perdre dans ses bras, oublier le monde. Sans ménagement, elle attrapa son visage entre ses mains et y déposer un baiser, puis un autre, et encore, la fougue et la passion s’emparaient d’elle. Doucement, elle glissa vers son entrejambe et caressa son désir ardent au-dessus de son pantalon, le toucher amplifiait son propre désir. Animée par des pensées perverses, elle se releva légèrement pour déboutonner le seul obstacle qui restait et l’abaissa. Avec envie, elle se colla à nouveau contre lui, il ne restait plus qu’un sous-vêtement et elle atteignait son but, mais le tissu était assez fin pour qu’elle puisse sentir son intimité avec précision. Sa poitrine découverte se soulevait avec de plus en plus de difficultés, elle jetait sans regret ses airs innocents, elle n’était plus qu’une femme guidée par les feux de son corps. Ses doigts se glissèrent à l’intérieur de son boxer, c’était à son tour de subir le supplice qu’il lui avait fait vivre. Elle voulait qu’il la désire jusqu’à en devenir fou.

    "Julian... Sois mien." lui chuchota-t-elle à l'oreille. Ce n'était pas une demande, elle le proclamait.
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() message posté Mar 25 Nov 2014 - 4:01 par Invité
“You said you knew the perfect place to run to. A place that was empty of people, and buildings, and far, far away. A place covered in blood-red earth and sleeping life. A place longing to come alive again. It's a place for disappearing, you'd said, a place for getting lost... and for getting found. I'll take you there, you'd said. And I could say that I agreed...” Mes addictions me perdaient, me troublaient et me libéraient. C’était un cercle vicieux et inachevable. Mes cicatrices étaient indélébiles, à jamais tracés sur ma peau écorchée. Je tombais pour mieux me relever. Mes pensées virevoltaient autour de ma tête avant de s’écraser sur ma vanité telle une pluie froide et insipide. Je n’étais que l’ombre de l’homme que je clamais être. Il y’ avait quelques  plaisances et  bien des déceptions à arborer le masque de l'arrogance, mais les secondes se consumaient et mon âme partait en lambeaux. Les flammes m’entouraient sans que je ne puisse m’évader de ma torpeur éternelle. Mon visage était fixé sur la lumière, et toutes les auras exquises qu’Athénaïs dégageait. Elle m’offrait le plaisir mesquin, et la douceur d’un foyer que je n’avais jamais connu. Mon cœur insatisfait battait au creux de ma gorge, se cramponnant aux derniers vestiges de mes sentiments.

Ses paupières se fermaient et ainsi elle prenait la forme des nymphes divines. Elle était d’une beauté déroutante ; chaque courbure de son visage était l’incarnation d’un romantisme parfait. Je n’étais pas poète, mais je savais apprécier l’art et ses mystères. J’étais victime de mes propres faiblesses. Mon secret était terrible, fascinant, et inavouable. Mes doigts se crispèrent dans le vide. Le vent était insaisissable, et pourtant je pouvais le sentir laper sournoisement mes joues creuses. Mon regard se voila d’ombres et de ténèbres, tandis que je me penchais lentement sur ma canne. Même en position assise, je n’osais me détacher de l’équilibre imparfait qu’elle m’apportait. Mon esprit engourdi vacillait au loin, mais jamais il ne quittait les rivages promis. Je souris en me mordant érotiquement la lèvre inférieure. Je ne parvenais pas à quitter Athénaïs du regard. Je l’enveloppais avec toute ma passion refoulée. Je n'arrivais pas à retenir mes pulsions, mon corps tout entier tremblait, malmené par des spasmes doucereux.  Je me tournais lentement afin de réaliser que le hublot était clos. Je levais le socle, laissant les derniers souvenirs de Londres se dissiper. Un nouveau départ – Une nouvelle histoire.

Ma peau réclamait la sienne avec désespoir. Je baladais mes mains sous sa robe émeraude, sans jamais rassasier mes démons. C’était pathétique ! Il n’y avait jamais assez de caresses, assez de baisers, ou assez de frottements à mon gout. J’étais affamé et seule une fusion cuisante pouvait calmer mes ardeurs. Mes émotions étaient vives comme l’éclair, poignantes comme les flèches aiguisées du destin. Je comprimais mon ventre afin d’occuper les rugissements de mon sexe.

“ Et tu sais que ça me plaît... ’’

Sa voix mielleuse ponctuait mes absences. Je me mordis la lèvre inférieure en retenant mon souffle – Plus je plongeais dans ces eaux troubles, plus je sentais l’angoisse s’emparer de moi. Je perçais les accoudoirs  du bout des ongles, espérant par ce geste puérile retrouver un semblant de raison ou de réalité. Tous mes efforts restaient vains face à cette créature de rêve. Je n’étais que le pantin de la chair délicieuse. Je déglutis en l’empoignant par le cou. J’effectuais quelques pressions sur ses épaules avant de la faire ployer en ma direction. Mes lèvres sèches capturaient sa bouche avec voracité. Je peinais à retrouver mon calme imperturbable dans ces tourbillons d’agitations. Les endroits clos étaient un fantasme basique, mais l’intérieur luxueux d’un jet privé en compagnie d’Athenaïs Hermés-Deschanel, c’était une délectation à part. J’inhalais l’air avec difficulté. Mon désir obscurcissait ma vision.

« Je t’avouerais que je ne sais plus grand-chose en cet instant … » Soufflai-je en caressant ses cheveux ondulés. « Tu es une sorcière … » Raillai-je en plaquant mes mains sur le creux de ses reins. Je glissais vicieusement les doigts vers son intimité humide – Je n’étais pas un homme très patient, mais j’aimais le jeu et les risques. Je faisais perdurer le plaisir en rodant autour du danger. Son corps se mouvait gracieusement dans l’ambiance morne du cockpit. Elle se maniait au gré de mes mouvements comme une poupée de chiffon ou une marionnette grand format. Un sourire malicieux naquit au bout de mes lèvres lorsque ses souffles devinrent plus saccadés. La difficulté de sa respiration m’excitait et me poussaient à accélérer notre décente aux enfers. Il y’ avait un feu ravageur à l’intérieur de ma poitrine – Je succombais de manière inévitable aux appels des démons.  C’était probablement tordu, mais cela me réjouissais de la savoir aussi vulnérable. Quelque part, c’était rassurant de penser qu’elle faiblissait- elle aussi.

“ Je… Arrête ça…”  Supplia-t-elle en se logeant dans mon cou. Ses doigts se crispaient autour de ma peau avec légèreté. Elle frôlait mes cicatrices rugueuses et les  vestiges de mon enfance, sans se rendre compte que chacun de ses gestes m’égarait ailleurs. Je fis craquer le cuir de mon fauteuil en glissant en avant. Mes mains se fermèrent sur ses fesses rebondies.

« Non. » Tranchai-je d’un air mauvais. Mes yeux pétillaient, traversés par un éclair insalubre et malsain. J’avais troqué mon âme contre quelques instants de gloire, et cet instant volé au destin, me semblait être un doux songe. Je refusais de me détacher de l’abstrait si tôt. Je pianotais sur les dentelles de ses sous-vêtements avant de la dévêtir complètement. Ses charmes s’exhibaient sous mon regard déconcerté. Ce n’était pas juste ! La jeune femme se dressa contre moi, avec toute son insolence et sa prestance princière. Elle se donnait de la contenance en se fixant sur mes genoux chancelants. Mes souffles gémissants s’évanouissaient contre le duvet de sa nuque. Athenaïs griffonnait à l’intérieur de mon boxer. Je sentais mon épiderme brûler au contact de ses douceurs.

« Copieuse ... » Protestai-je d’une petite voix.

Mon cœur martelait ma poitrine avec acharnement, s’en était presque douloureux. Elle était la concrétisation de mes fantasmes les plus fous. Décidément, les événements ne suivaient aucune logique. J’étais incontestablement pris au piège – dans le feu de l’action. L’envie et la colère abrégeaient mes jours. Je papillonnai des yeux en voyant l’univers se teinter de couleurs fantaisistes. Elle me rendait fébrile et superficiel – je voulais regarder le beau, le coloré et le joyeux. Mes désirs progressaient au dépend de mes serments malfaisants.  

“ Julian... Sois mien…” Chuchota-t-elle sensuellement à mon oreille. Je me sentis tressaillir. Je me courbais sans pouvoir me libérer de sa prise enchanteresse. Je poussais un gémissement en capturant ses poignets.

« Je ne peux pas bouger la jambe. » Me lamentai-je en réalisant que mon corps ne pouvait pas suivre toutes les lubies de mon esprit. « Heureusement que j’ai de la suite dans les idées ... » Grinçai-je en la faisant pivoter de côté. Je calai mon genou opéré contre le siège d’à côté, pui je fis glisser mon caleçon.

Mes positions n’étaient pas grandioses, mais je comptais sur la tension sexuelle et mon impertinence habituelle. Je bisoutai le creux de ses mains, puis je remontai le long de ses bras afin de me perdre sur ses clavicules saillantes. Ma bouche inhalait les vapeurs d’or et de soie. Je la ramenai contre mon torse avant de la pénétrer goulûment. J’avais désespérément suivi la quête d’une âme sœur capable d’accompagner ma solitude – mais en cet instant, l’amour me semblait dérisoire. Mon cœur se consacrait pour elle. Et pour la première fois depuis des mois, je me sentais entier dans mon propre corps.
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