"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Brothers fight, right ? ♦ Spenael 2979874845 Brothers fight, right ? ♦ Spenael 1973890357
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Brothers fight, right ? ♦ Spenael

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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
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() message posté Dim 19 Oct 2014 - 23:35 par Nathanael E. Keynes
Brothers fight, right ?

ft. Spencer M. Khan && Nathanael E. Keynes
Vendredi 05.09.2014 • Central London • Oxford Street
Un petit café dans oxford street. C'est là que j'ai proposé à Spencer de me rejoindre, histoire qu'on... parle. Mais j'ai beau tourner les choses dans ma tête depuis plusieurs jours, je sais toujours pas comment aborder ça. Des débuts de phrases, il s'en est formé douze mille dans ma tête, mais y en a pas une qui me convient. Aucune qui me semble correspondre réellement ni à la situation, ni à ce que j'ai envie de lui faire comprendre. Une partie de moi a toujours certains points en travers de la gorge, mais... Mais il s'agit de Tiger, et j'en peux plus d'être loin de lui. Plus de trois semaines. J'ai jamais été séparé de lui aussi longtemps. Géographiquement parlant, quand il est parti en Inde quelques fois, oui, d'accord, mais complètement isolé de lui comme ces dernières semaines... non, jamais. Et faut dire ce qui est, je supporte très mal ce froid. Il a toujours été mon soutien, si bien que j'ai beaucoup de mal à ne plus pouvoir me tourner vers lui... D'autant que c'est pas comme si j'avais pas mon lot de merdes sur le coin de la gueule ces derniers temps.

Pourtant, quoi qu'il arrive aujourd'hui, je sais d'ores et déjà qu'il y a une chose dont je pourrais pas lui parler. Celle dont j'ai pu vaguement m'entretenir avec sa soeur et que, j'espère, elle ne lui a pas révélée. Pas la peine de déjà ouvrir sur une nouvelle engueulade en perspective. Comment je pourrais lui annoncer que je suis en train de tomber amoureux de Tyler, de toutes les manières ? Et puis c'est pas comme si y avait la moindre chance que ça se concrétise donc autant que je garde ça pour moi, ça ira mieux pour tout le monde comme ça. Il y en a cependant une autre que j'espère qu'on va aborder, et il s'agit évidemment du groupe, et de l'intégration - peut-être - de Kaspar à la place du lâcheur qui nous servait de batteur jusque-là.

C'est cependant pas la priorité, et je me suis installé en terrasse, où j'en suis à ma troi- ou quatrième clope en attendant son arrivée. Je suis en avance, mais je crois que je flippais un peu trop à l'idée d'être à la bourre et qu'il m'ait pas attendu. Pas que ça me dérange plus que ça, foncièrement, mais je peux pas nier que la pression monte gentiment et que j'en mène franchement pas large. Si bien que quand il approche finalement, je me relève machinalement, un sourire crispé sur le visage et les doigts tremblant légèrement sur ma clope.

« Salut Tiger... Je t'en prie, installe-toi. »

Trop d'honneur Nate, genre tu lui fais une faveur... Je me ficherais des baffes, je vous jure. Le serveur est arrivé à point nommé avec ma bière, à vrai dire, et je me suis tourné vers Spencer.

« Tu bois quelque chose ? »

D'habitude, j'aurais sans doute commandé pour nous deux d'avance, mais là... Je crois que j'ose pas trop prendre d'initiative qui pourrait être mal interprétée...
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() message posté Jeu 23 Oct 2014 - 17:16 par Invité
Quand je rentrais ce jour là, je fus heureux de constater que j'étais seul à l'appartement. Ma sœur ne m'attendait pas comme elle le faisait de temps en temps et Lorelei passait le plus clair de son temps à l'extérieur de l'appartement qu'à l'intérieur - quoiqu'elle aussi savait me faire des surprises quand elle s'y mettait -.
Je trainai ma grosse valise au sol qui faisait un bruit sourd à chaque fois que je la cognais par inadvertance sur un meuble ou quoi. Je m'étais assis sur une chaise le temps de reprendre le souffle avant de me mettre à ranger tout ce qu'il y avait. Un voyage en Inde impliquait TOUJOURS de revenir avec deux fois plus de choses qu'à l'allée. Déjà, en ce qui concernait la bouffe, ma famille m'en donnait toujours énormément, mais il y avait aussi les cadeaux souvenirs pour remercier d'être venu rendre visite, ce genre de choses là. Je n'avais évidement pas oublier les offrandes à faire pour remercier de m'avoir accueilli et tout ce bazar là.

Je mis plus de temps à prévu de ranger tout ceci. Une chance que mon avion avait atterri le matin, je devais voir Nate l'après midi, mon meilleur ami que je n'avais pas revu depuis quelques semaines déjà. Ça faisait bizarre rien que d'y penser, parce que je me disputais jamais très longtemps avec lui. D'ailleurs... on s'était pas vraiment disputé en fait. On avait juste arrêté de s'adresser la parole.

J'avais le temps de faire une petite sieste avant de partir. Je pris la précaution de mettre un réveil, car j'étais certain de dormir plus que prévu si je ne le faisais pas. Puis je m'écroulais sur le lit pour m'endormir aussitôt.
Lorsque ledit réveil sonna, je sursautai tellement que je me fit mal pour le coup. J'avais adopté une position assez étrange, telle une chiffe molle et l'un de mes nerfs avaient du se froisser quand mes muscles s'étaient mis à se contracter.
Je passai par la case douche afin de me détendre et de faire du bien à l'endroit où je m'étais stupidement blessé puis je me préparai minutieusement avant de partir enfin, non sans difficulté dû au fait que je n'avais pas tout à fait les yeux en face des trous.

Ça tombait bien, on avait rendez vous à un café et il y avait rien de tel pour bien se réveiller. Je m'étais approché du bâtiment avec tout de même une petite boule au ventre. J'étais en retard de cinq minutes et le stress jouait là dedans.
Nate s'était assis en terrasse et je pris une profonde inspiration quand je le vis. Finalement, je me mis derrière la chaise en face de lui tandis qu'il me saluait.

"Salut Tiger... Je t'en prie, installe-toi."
Je m'éxécutai dès lors.
"Hey.. ça fait longtemps."

Bon, d'accord, je n'avais rien trouvé de mieux à dire. C'était juste que la situation était tellement étrange et... un peu gênante, que je n'avais pas su quoi dire pour le coup. Je ne savais pas si Nate m'en voulait toujours, s'il devait y avoir de la tension entre nous ou quoi et je préférai la timidité plutôt que de m'imposer.

"Tu veux boire quelque chose?" proposa-t-il.
- Ouais... je vais prendre un café. Non, deux. Et toi?

Dire que je n'étais pas nerveux serait carrément un mensonge, d'autant plus que Nate le semblait autant que moi. Je ne savais tellement pas quoi dire que je ne préférai pas me lancer dans une conversation sans queue ni tête.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Ven 24 Oct 2014 - 0:21 par Nathanael E. Keynes
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Vendredi 05.09.2014 • Central London • Oxford Street
Dix-sept heures. L'heure du thé. Et un créneau qui me permet de temporiser un peu. Si ça se passe mal, je peux partir bosser... Et sinon, on a un peu de temps devant nous malgré tout.

D'ordinaire, c'est d'ailleurs une tasse de thé que j'aurais prise. Tradition oblige. Sans doute à la bergamote, le genre bien cliché quoi. Y a des trucs comme ça, qui sont un peu ridicules, mais auxquels j'ai été tellement habitué depuis tout petit que... bah j'arrive pas trop à m'en passer. Le thé à cinq heures, ça en fait partie. La faute à Granny. N'empêche qu'aujourd'hui, c'est une exception, et c'est pas le breuvage typique des grands-mères britanniques qu'on est venu m'apporter, mais une brune amère et épaisse digne d'un pub irlandais. Mais en même temps, aujourd'hui, les circonstances sont assez exceptionnelles.

« Hey... ça fait longtemps.
- Ouais... trop. »


Il s'est installé face à moi, et je vois bien qu'on est tous les deux aussi tendus l'un que l'autre. La preuve, c'est que sa réponse à ma question me fait arquer un sourcil.

« Ouais... je vais prendre un café. Non, deux. Et toi ? »

Deux cafés ? Ah ouais, quand même... Quant à ce que je vais prendre moi... Bah c'est pas que ma main vient de se refermer dessus mais... si quand même. Mais faut avouer que ce qu'il s'est passé, ça nous était juste jamais arrivé. Quinze ans qu'on se connaît, qu'on se suit, qu'on se supporte et qu'on fait les quatre cents coups. Quinze ans qu'on partage tout ou presque, et qu'il y a des hauts et des bas évidemment, mais... Ca, c'était jamais arrivé. Ca fait quasiment un mois qu'on s'est pas parlé, et c'est juste tellement extraordinaire - et malheureusement pas dans le bon sens du terme - que lui comme moi, on ne sait pas trop comment se comporter. Alors j'ai attendu qu'on lui amène ses cafés, et j'ai essayé de briser le silence. Il a beaucoup trop duré de tout façon.

« Tu sais Tiger... Je voulais pas t'imposer quoi que ce soit ni rien ce soir-là... Je voulais juste qu'on joue... Peut-être que c'est ridicule que ça me tienne à coeur à ce point, peut-être que je suis trop rigide, je sais pas... Je pouvais juste pas concevoir d'annuler au dernier moment. »

Je sais pas si c'est une bonne idée de rentrer direct dans le vif du sujet, mais je crois quand même qu'il faut crever l'abcès alors... Advienne que pourra. Au moins ça sera dit. Et calmement cette fois.

« Et à vrai dire... Si je regrette que t'aies pas été là, et la façon dont les choses se sont faites, je regrette pas d'être monté sur scène. Il a son caractère et des fois faudrait qu'il ferme sa grande gueule ou qu'il apprenne à dire les choses autrement voire un peu des deux mais... il a franchement assuré... »

Un soupir m'échappe et j'avale une longue gorgée de bière comme le serveur lui dépose ses cafés d'un air circonspect.

« Je pouvais juste pas ne pas monter sur scène. Je peux pas vraiment me passer de ça, je crois... »

Ma deuxième main s'est refermée sur mon verre, et mon regard jusque-là assez fuyant s'est relevé vers les prunelles sombres de Spencer.

« Mais j'arrive pas trop bien à me passer de mon meilleur ami non plus... »

Et si j'ai un peu de mal à soutenir son regard en soi, je détourne pourtant pas les yeux. Je veux lire ses réactions, sur son visage et dans ses iris bruns. Mon meilleur ami, ouais. S'il veut toujours bien de moi dans ce rôle-là...
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() message posté Ven 31 Oct 2014 - 18:03 par Invité
Je ne savais pas pourquoi j'étais aussi nerveux. Je me sentais tellement ridicule, mais en même temps, je ne parvenais pas à faire autrement. C'était mon meilleur ami, je ne devrais pas avoir de craintes ou quoique ce soit dans le genre. Pourtant, c'était la queue entre les jambes que je me pointais au café, la tête légèrement baissée. J'essayais d'adopter une attitude naturelle, correcte, mais c'était très difficile. Je me trahissais, j'étais mauvais acteur de toute façon.
Ça faisait longtemps... ouais, effectivement. Pourquoi ne s'était-on plus parlé déjà? On aurait dit une dispute de deux enfants. Et là, ça allait être des retrouvailles entre deux grands mômes trop fiers l'un de l'autre pour "sacrifier" une partie de leur amitié. Mouais... là, je n'étais pas très fier. Mais sur le coup, je ne réfléchissais pas toujours à ce que je faisais et ce que je disais. J'avais ma propre façon de voir les choses et tout le monde n'était pas forcément dans la même optique que moi, pas même mon meilleur ami.

Je commandai deux cafés afin de bien pouvoir me réveiller. J'avais encore du sommeil à rattraper et je me sentais un peu vaporeux. Le stress écumé par cet évènement n'arrangeait d'ailleurs rien à la chose.
Bref, il était temps de mettre les choses au clair.

- Tu sais Tiger..., commença Nate. "Je voulais pas t'imposer quoi que ce soit ni rien ce soir-là... Je voulais juste qu'on joue... Peut-être que c'est ridicule que ça me tienne à coeur à ce point, peut-être que je suis trop rigide, je sais pas... Je pouvais juste pas concevoir d'annuler au dernier moment.... Et à vrai dire... Si je regrette que t'aies pas été là, et la façon dont les choses se sont faites, je regrette pas d'être monté sur scène. Il a son caractère et des fois faudrait qu'il ferme sa grande gueule ou qu'il apprenne à dire les choses autrement voire un peu des deux mais... il a franchement assuré..."

Le serveur arriva avec les boissons commandés mais je ne quittais pas Nate des yeux, trop préoccupé à l'écouter. Il semblait parti dans ce qu'il avait à dire et je ne répondrais qu'une fois qu'il aura terminé. Aussi, je profitais pour mettre un peu de sucre dans la première tasse de café et de boire quelques gorgée.

- Je pouvais juste pas ne pas monter sur scène. Je peux pas vraiment me passer de ça, je crois... poursuivit-il. Il remonta les yeux vers moi, puis : "Mais j'arrive pas trop bien à me passer de mon meilleur ami non plus..."

Dire que ses paroles ne me touchaient pas serait un affreux mensonge. Cela me fit très plaisir, ce qu'il venait de dire là. On s'était quitté en mauvais terme, quoique, ça aurait pu être bien pire.
Mais à présent, c'était à moi de parler. Je touillai encore un peu le sucre à nouveau dans la tasse à l'aide de ma cuillère tout en réfléchissant aux mots que j'allais employer pour lui répondre. Il y avait tant de chose à dire que je ne savais pas par où commencer.

- Nate...

Bon, c'était toujours un début.

"Écoute... ce n'est pas tant les capacités de Tyler que j'ai douté. S'il a assuré, j'en suis très content, et sincèrement, c'est tant mieux. Je comprend que tu n’aie pas voulu annuler, et tu as bien fait. Je n'aie pas assuré ce soir là, je le reconnais."

Au moins, c'était ça. J'aurais été idiot de dire que j'avais raison et que de toute façon, peu importe ce qui avait pu se passer, j'avais agi de la bonne manière. Non.

"Mais tu sais... si Tyler avait demandé les choses autrement, j'aurais pas refusé et je ne serais pas parti comme je l'ai fait. Je sais qu'il m'a provoqué, je sais que c'est dans sa nature, mais c'est quelque chose que moi, Spencer Khan, je n'arrive pas à accepter. Déjà que j'étais très tendu de base à cause du coup qu'à fait notre ancien batteur, ça a été la goutte de trop. Je ne peux pas tolérer un comportement pareil vis à vis de moi, mais surtout vis à vis de la personne que j'aime, c'est comme ça. Du coup, comme ça te tenait à cœur de continuer tout de même, et pour éviter que ça empire, parce qu'encore un coup et ça aurait pu être sur scène que mon plomb aurait pété, j'ai préféré décliné. Je préfère que les gens pensent qu'un imprévu m'a empêché de monter sur scène plutôt que de leur transmettre mon aura colérique."

Il suffisait que je repense à la réaction que mon père avait eu quand on s'en était pris un jour à ma mère pour me dire que j'avais hérité aussi ça de lui.

"Si toi, tu n'arrives pas à te passer de la scène et que tu parviens facilement à passer outre ce genre de chose, je comprends. Je n'ai pas la même façon de voir que toi parce que... j'ai grandi comme ça. Ma famille, mes proches... ils comptent plus que tout pour moi, ils sont ce que j'ai de plus précieux. Et cela t’inclus également."

Silence. Puis :

"J'aime pas quand on se parle pas..."
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Sam 1 Nov 2014 - 9:50 par Nathanael E. Keynes
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Vendredi 05.09.2014 • Central London • Oxford Street
On est tous les deux aussi mal à l'aise, c'est une évidence. Et c'est malheureux après toutes ces années. C'est malheureux qu'on en soit arrivé là, qu'on ait passé ces semaines sans reprendre contact, aussi. Comment on a pu en arriver là, tous les deux, sincèrement ? Je m'en veux tellement... Je regrette pas d'avoir joué avec Tyler, ce soir-là, mais ça aurait jamais dû se passer comme ça, et surtout, on aurait jamais dû rester en froid aussi longtemps tous les deux. On s'est fait du mal tous les deux, et ça, c'est quelque chose que je vais avoir bien du mal à me pardonner.

Alors la moindre des choses, déjà, c'est de m'expliquer, je suppose et ce que je commence à faire. Et je lui suis particulièrement reconnaissant de pas m'arrêter en cours de route, parce que je sais pas si j'aurais pu continuer jusqu'au bout sinon. Mais tout ça, c'est la stricte vérité. J'ai détesté m'engueuler avec Tiger, mais j'ai adoré être sur scène avec Tyler. Je vais passer sous silence le fait que ça a fini dans son lit une fois de plus, ça n'a pas vraiment d'intérêt. Et je vais encore moins la ramener sur le fait que ce mec me plaît beaucoup trop pour mon propre bien, ce que la propre soeur de mon best m'a fait admettre et dont je me serais en réalité bien passé.

Et puis oui, donc, ça aussi c'est la stricte vérité : je peux pas juste rayer de ma vie mon meilleur ami. Le type qu'a toujours été là, avec moi, et qui ressemble plus à un membre de ma famille que les membres réels de ma famille. Et maintenant que j'ai lâché un peu ce que j'avais à dire, je me retrouve à l'observer et à attendre ses réactions avec une certaine angoisse. Je me donne une contenance en avalant une nouvelle gorgée de bière, mais j'en mène, clairement, pas large.

« Nate... »

Je crois bien que j'ai retenu mon souffle quand il a pris la parole.

« Écoute... ce n'est pas tant les capacités de Tyler que j'ai douté. S'il a assuré, j'en suis très content, et sincèrement, c'est tant mieux. Je comprends que tu n’aies pas voulu annuler, et tu as bien fait. Je n'ai pas assuré ce soir-là, je le reconnais. »

J'ai envie de lui répondre aussitôt, sur certains points, mais je me ravise. Il m'a laissé aller jusqu'au bout, je vais en faire autant. On a tous les deux des choses à sortir, après tout.

« Mais tu sais... si Tyler avait demandé les choses autrement, j'aurais pas refusé et je ne serais pas parti comme je l'ai fait. Je sais qu'il m'a provoqué, je sais que c'est dans sa nature, mais c'est quelque chose que moi, Spencer Khan, je n'arrive pas à accepter. Déjà que j'étais très tendu de base à cause du coup qu'à fait notre ancien batteur, ça a été la goutte de trop. Je ne peux pas tolérer un comportement pareil vis-à-vis de moi, mais surtout vis-à-vis de la personne que j'aime, c'est comme ça. Du coup, comme ça te tenait à cœur de continuer tout de même, et pour éviter que ça empire, parce qu'encore un coup et ça aurait pu être sur scène que mon plomb aurait pété, j'ai préféré décliner. Je préfère que les gens pensent qu'un imprévu m'a empêché de monter sur scène plutôt que de leur transmettre mon aura colérique. »

J'ai juste hoché la tête à ce moment-là. Je comprends ce qu'il dit, mais... Je sais juste que moi, c'est quelque chose qui ne risque jamais d'arriver, parce qu'à partir du moment où je suis sur scène, plus rien d'autre ne compte. Il n'y a plus que la musique, ma gratte entre mes mains, ma voix dans le micro et les réactions du public.

« Si toi, tu n'arrives pas à te passer de la scène et que tu parviens facilement à passer outre ce genre de choses, je comprends. Je n'ai pas la même façon de voir que toi parce que... j'ai grandi comme ça. Ma famille, mes proches... ils comptent plus que tout pour moi, ils sont ce que j'ai de plus précieux. Et cela t’inclut également. »

Tu veux me faire chialer, c'est ça, hein, avoue ?

« J'aime pas quand on se parle pas...
- Moi non plus. »


Et c'est un euphémisme, je crois. J'ai jamais été aussi déprimé que ces dernières semaines, et sans parler de grosse dépression, faut pas exagérer, je sais bien que j'ai pas été aussi attentif, ni réactif qu'avant, parce que bizarrement, mon esprit restait préoccupé...

« Tu sais... Je suis tout à fait conscient qu'il peut être supra-dégueulasse dans ses propos, hein. Je sais pas trop bien pourquoi il réagit tout le temps comme ça, avec la terre entière, mais je suppose aussi qu'il a ses raisons. Après tout, qu'est-ce qu'on sait de lui ? »

J'ai haussé les épaules. On va pas rentrer dans des débats psychologiques non plus, de toute façon c'est notre job ni à l'un ni à l'autre. Et puis je suis pas sûr d'avoir envie de m'étaler sur ce que je pense de Playboy...

« Je sais bien que quoi qu'il en soit, ça n'excuse pas tout, et même si je t'ai donné l'air d'accepter ça, je cautionne quand même pas, ni vis-à-vis de toi, ni vis-à-vis d'Adri. C'est juste que... »

Euh... Qu'il me plaît et que je voulais pas non plus m'embrouiller avec lui ? Que je suis vraiment prêt à presque tout pour monter sur scène ? Je sais pas si j'ai vraiment envie de terminer cette phrase en fait. Je soupire, finalement, et la laisse en suspens.

« Crois juste pas que j'accepte ce qu'on peut dire sur vous, et sur toi en particulier. J'ai pas vraiment une famille très soudée, très aimante, à la base mais... c'est toi ma famille. Ca a toujours été. »

Un petit sourire un peu peiné, parce que forcément, ça signifie aussi que je me suis coupé de ma famille donc, pendant des semaines et j'ai rajouté, pour la forme, pour dédramatiser un peu tout ça aussi, sans doute, sur un ton bon enfant, comme si j'évoquais des évidences.

« Et Maman aussi, quand même. Je serais parti depuis longtemps si c'était pas pour elle... »

Bon ça il le sait déjà, mais enfin. Nouvelle gorgée de bière. Au fond, ça me peine quand même un peu qu'il ait l'impression que je puisse accepter ou cautionner qu'on leur parle mal, à Adri et à lui, mais j'ai pas envie de m'arrêter à ça. J'ai surtout envie de laisser tout ça derrière nous, d'essayer d'oublier surtout. Bon, je sais que c'est peine perdue pour plein de choses parce que j'ai un peu une mémoire d'éléphant, mais enfin... Embrayer sur autre chose, donc, c'est ce que j'ai bien l'intention de faire. Reprendre nos relations comme si elles ne s'étaient jamais arrêtées, comme si tout ça n'avait pas eu lieu, et qu'on s'était quittés hier, le sourire aux lèvres, comme d'habitude.

« Alors... Comment c'était là-bas ?... »

Parce qu'on sait que tu reviens juste, donc, tous les deux. Et tu dois être putain de crevé en fait... Mais reste encore un peu, j'aurais encore une chose à évoquer après. Histoire qu'on puisse vraiment rayer les déboires des Lucky Strikes de nos petites têtes...
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() message posté Dim 9 Nov 2014 - 17:43 par Invité
Bon, entendons nous là dessus, Nate et moi n'étions pas fait pour ne pas nous entendre. Et puis, j'avais l'impression d'avoir quatorze ans et de vivre des conflits qu'on avait au collège. C'était ridicule. Notre fierté nous poussait à agir comme des enfants, surtout moi. D'autant plus que je n'étais pas connu pour avoir une très grande patience. Mais ça m'énervait tellement de me prendre la tête pour des broutilles.. j'avais la tête lourde. C'était chiant, c'était nul. Mais que voulez vous, je ne me laissais pas marcher sur les pieds. Je n'aimais pas quand on se moque de moi, quand on me prenait pour un idiot. Si on ne m'aimait pas, tant pis. Quand je n'aimais pas les gens, soit je faisais un effort pour leur pardonner et tourner la page, soit c'était devenu physique et je pouvais pas. Je n'avais pas encore décidé pour Tyler, d'autant plus que s'il ne se montrait pas correct un minimum envers moi, je continuerais à ne pas l'aimer.

- Tu sais... Je suis tout à fait conscient qu'il peut être supra-dégueulasse dans ses propos, hein. Je sais pas trop bien pourquoi il réagit tout le temps comme ça, avec la terre entière, mais je suppose aussi qu'il a ses raisons. Après tout, qu'est-ce qu'on sait de lui ?

Je ne parvins pas à m'empêcher de fronçer les sourcils. Mais je n'avais aucun geste ou sentiments agressif là, maintenant. J'étais même plutôt calme, ce qui était rare ces derniers mois.

"Il n'y a aucune raison pour se montrer méchant ou impoli envers les gens. Aussi déplorable le passé de quelqu'un puisse-t-il être. C'est compréhensible, mais pas excusable. Les gens qui n'ont rien demandé n'ont pas à subir ça."
- Je sais bien que quoi qu'il en soit, ça n'excuse pas tout, et même si je t'ai donné l'air d'accepter ça, je cautionne quand même pas, ni vis-à-vis de toi, ni vis-à-vis d'Adri. C'est juste que...
Je haussai un sourcil à l'attente de la suite. Mais Nate ne la fournit pas. Ou du moins, ça n'était pas très clair.
"Crois juste pas que j'accepte ce qu'on peut dire sur vous, et sur toi en particulier. J'ai pas vraiment une famille très soudée, très aimante, à la base mais... c'est toi ma famille. Ca a toujours été.... Et Maman aussi, quand même. Je serais parti depuis longtemps si c'était pas pour elle..."
Je soupirai, les yeux levés vers le ciel.
"Écoute Nate, on arrête les trucs de gonzesses et on en parle plus, d'accord? On recommence à zéro. Je dis pas qu'il faut être indifférent, faire comme si rien ne s'était passé, mais juste passer à autre chose. Tu es partant?"
Ma dernière grosse prise de tête avant Nate, c'était Cassia et franchement, ça m'avait donné mal au crâne tellement ça avait été difficile de faire la part des choses et de trouver une solution à tous les problèmes.

Puis il me demanda comment c'était "là bas", en faisant référence à mon voyage chez moi. Enfin, dans ma famille, en Inde. Depuis que j'étais parti de là bas pour m'installer à Londres avec mes parents, j'avais toujours laissé une grosse partie de mon cœur, de ma vie là bas. Je n'arrivais pas à déterminer où était réellement ma maison. J'aimais ma vie en Angleterre, la question ne se posait pas, mais tout mon âme était en Inde. C'était là bas que j'étais né et c'était là bas que je voulais mourir.

"Absolument génial, comme toujours!" répondis-je en retrouvant mon enthousiasme. "Ça m'a permis un peu de.. me détendre. Penser à autre chose. Retrouver un peu une part de moi même."

J'en étais allé jusqu'à prier à la mosquée avec mes oncles et tantes alors que je n'étais pas croyant. Ca m'avait fait quand même du bien. Prier m'avait permi de me laver de beaucoup de chose qui m'avaient rongé. A présent, je me sentais plus léger. Mon père avait eu du mal à les croire quand ils lui ont appris que j'étais allé avec eux. Peut être même un peu déçu, parce que je ne le faisais pas avec lui. Il faudrait que j"y songe, tiens.

"Et toi alors? Qu'est ce que tu racontes de beau? J'ai raté quelque chose?"
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() message posté Mer 12 Nov 2014 - 8:24 par Nathanael E. Keynes
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Je vais pas lui jeter la pierre de pas apprécier qu'on se paye sa tronche, je suis pas forcément très tolérant là-dessus non plus. Je fais des efforts, certes, souvent, mais je sais que je peux être assez susceptible, et y a des gens avec qui c'est jamais passé à cause de ça. Alors pourquoi je me suis à ce point accroché à un type qui profiterait de n'importe quelle occasion pour se foutre de ma gueule, même pas forcément méchamment, mais n'empêche ? Allez savoir... Résultat, je passe mon temps à le défendre alors que... soyons clair, autour de moi, quasiment personne peut le piffer, et il s'en fout sans doute royalement. Pourquoi je ressens le besoin de lui trouver des excuses, alors ? Mon coeur qui bat encore un peu plus fort à chaque fois que je pense à lui donne la réponse... Stupide organe.

« Il n'y a aucune raison pour se montrer méchant ou impoli envers les gens. Aussi déplorable le passé de quelqu'un puisse-t-il être. C'est compréhensible, mais pas excusable. Les gens qui n'ont rien demandé n'ont pas à subir ça.
- J'ai pas dit ça... »


J'ai enchaîné, effectivement, sur le fait que non, ça n'excusait pas tout. Mais je laisse ma phrase en suspens parce que... non je peux pas lui dire pourquoi je tente de donner un sens aux réactions de Tyler. Alors je repars dans un discours beaucoup trop long, beaucoup trop sentimental aussi. On se croirait dans un soap à la con, ta gueule, Nate.

« Écoute Nate, on arrête les trucs de gonzesses et on en parle plus, d'accord ? On recommence à zéro. Je dis pas qu'il faut être indifférent, faire comme si rien ne s'était passé, mais juste passer à autre chose. Tu es partant ? »

Large sourire sur mon visage.

« Et comment ! »

Et aussitôt dit, aussitôt fait, on a laissé ça de côté, et on a repris notre conversation... comme si hier, on avait joué avec les Lucky Strikes sans le moindre heurt et qu'il s'était rien passé d'autre. Comme si un mois pourri s'était pas écoulé depuis. Je lui ai demandé comment s'était passé son voyage en Inde, et comme à chaque fois, je vois la joie sur son visage, j'entends l'enthousiasme dans sa voix. Sourire. Ca me fait plaisir de te voir heureux, Tiger, tu sais ?

« Absolument génial, comme toujours ! Ça m'a permis un peu de... me détendre. Penser à autre chose. Retrouver un peu une part de moi même. »

Je hoche simplement la tête, avale une gorgée de ma bière, en l'écoutant tranquillement. Putain ce que ça m'avait manqué, d'être simplement là, face à lui, à discuter le plus naturellement du monde...

« Et toi alors ? Qu'est ce que tu racontes de beau ? J'ai raté quelque chose ?
- Ben la routine habituelle, je dirais... Le journal, enfin les journaux, le bar... Oh si ! »


Non parce que voilà, pour moi c'est déjà devenu normal d'avoir Kaspar à la maison, et je vais être très triste bientôt de le voir déjà disparaître de mon salon, mais Spencer connaît finalement même pas l'existence de Savior...

« Okay, euh... Je vais essayer de pas tout de suite ruiner ta détente indienne, mais enfin... Ca se voit plus trop, mais je me suis fait casser la gueule dans Hyde Park par des petits cons l'autre jour. Un type cool est intervenu genre il a embobiné tout le monde, et il m'a aidé à rentrer chez moi. Et comme il a pas de domicile, c'est devenu mon coloc'... »

Me fais pas un laïus sur le danger de faire rentrer un inconnu chez soi, s'il te plaît...

« Juste pour pas que tu pètes tout de suite les plombs, je vais bien, y a rien eu de grave, et je me suis quand même un peu renseigné sur son compte... »

Merci les ressources familiales, Grand-père dans l'armée et Père à l'ambassade, ça va, j'ai trouvé à avoir des infos quoi...

« Et il est vraiment cool. Et surtout... »

Ouais je ménage l'effet de surprise trois secondes, mais allez quoi, c'est trop tentant.

« Ce type a un truc avec la rythmique. Je l'ai pas encore vu derrière des fûts, je voulais t'en parler avant de lui proposer quoi que ce soit, mais vu ce qu'il est capable de faire avec des couverts sur un coin de table... Je suis plutôt optimiste... »

On voit tous les deux où je veux en venir n'est-ce pas, je vais peut-être lâcher le morceau à un moment.

« Paraît qu'il nous manquerait un batteur depuis quelques semaines alors... »

J'ai repris une gorgée de bière, en faisant sensiblement descendre le niveau. On dirait pas comme ça, maintenant, qu'il y a dix minutes, on était tous les deux archi-nerveux et pas certains de pouvoir se réconcilier facilement, hein ? As if nothing ever happened...
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Anonymous
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() message posté Ven 21 Nov 2014 - 17:52 par Invité
Bon, au moins, c'était fait. La ligne était tracée, on en parlait plus. Plus de querelle, plus de prise de tête.. pour le moment, et espérons que ça allait durer. Je ne savais pas trop comment ça allait se passer désormais, étant donné que je ne supportais toujours pas Tyler, mais bon, il avait le droit de bien l'aimer LUI (même si bon, je comprenais pas trop quand même). S'ils s'entendaient bien, tant mieux. Peut être qu'un jour, dans un futur lointain, quand nous aurons gagné plus de maturité, nous nous entendrons bien aussi. Mais au jour d'aujourd'hui, c'était impossible. J'espérais seulement que ça n'allait pas trop non plus nous faire disputer souvent.

La discussion se porta sur mon voyage en Inde et Nate avait sans doute deviner que ça s'était forcément bien passé. Quand j'y allais, ça se passait forcément bien. C'était obligé. C'était comme un retour aux sources. Je ne me sentais jamais aussi bien que là bas. Je ne me plaignais pas de l'Angleterre, ça n'était pas la question. Mais une grande partie de ma vie se faisait là bas. Je voulais travailler là bas. C'était mon plus grand projet. Je voyais mal faire ma véritable vie en Angleterre. C'était un pays plein d'opportunités, riche et agréable, mais pour moi, c'était différent.
Et puis j'avais fini par retourner la question. Après tout, il avait eu sa petite vie lui aussi durant cette absence.

"Ben la routine habituelle, je dirais... Le journal, enfin les journaux, le bar... Oh si !"
Je hochai un sourcil en entendant son soudain enthousiasme à la fin de sa phrase. Ca pourrait être une mauvaise nouvelle, mais au ton qu'il a pris, c'était visiblement quelque chose qui le rendait heureux.

"Okay, euh... Je vais essayer de pas tout de suite ruiner ta détente indienne, mais enfin... Ca se voit plus trop, mais je me suis fait casser la gueule dans Hyde Park par des petits cons l'autre jour. Un type cool est intervenu genre il a embobiné tout le monde, et il m'a aidé à rentrer chez moi. Et comme il a pas de domicile, c'est devenu mon coloc'..."
Sans le vouloir, je n'avais pas écouté la fin de sa phrase. Enfin, juste partiellement. Mon attention était restée bloquée à son agression.
"Tu t'es fais attaqué?" répétai-je dans l'intention d'avoir un peu plus d'explications sur ce point là. Certes, il avait été sauvé et il était désormais là, mais quand même, je voulais en savoir plus. J'aurais été plutôt mal à l'aise si j'avais du apprendre de mon retour que mon meilleur ami était à l’hôpital et j'imaginais qu'il aurait pensé la même chose pour moi en sens inverse.
"Juste pour pas que tu pètes tout de suite les plombs, je vais bien, y a rien eu de grave, et je me suis quand même un peu renseigné sur son compte..."
- Mais... que.. pourquoi t'as été attaqué? Des sous? Et il est sorti d'où ce type?
"Et il est vraiment cool. Et surtout..."
Je n'intervins pas, attendant la suite. C'était quand même intriguant cette histoire.
"Ce type a un truc avec la rythmique. Je l'ai pas encore vu derrière des fûts, je voulais t'en parler avant de lui proposer quoi que ce soit, mais vu ce qu'il est capable de faire avec des couverts sur un coin de table... Je suis plutôt optimiste..."
Je voyais où voulais en venir Nate. Il a eu beau confirmer ma théorie à peine pensée, s'il m'en parlait, c'était par pour rien. J'étais content qu'il le fasse, après ce qu'il s'était passé. J'ignorais combien de temps ça aurait pu durer notre petit... froid, mais bon, il fallait revenir aux choses essentielles et habituelles, dont le groupe.
"Je vois! Eh bien... là comme ça, je peux pas dire grand chose mais... si tu dis avoir trouvé un potentiel remplaçant, je ne demande qu'à entendre."
Du moment qu'on s'entende bien et qu'il soit un temps soi peu compétent. Les deux grandes conditions de mon humble avis.
"Et... il fait quoi ce gars là? D'ailleurs... il s'appelle comment?"
Histoire que je l'appelle pas "inconnu" le jour de la rencontre.
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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
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Brothers fight, right ? ♦ Spenael Giphy
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() message posté Lun 24 Nov 2014 - 10:04 par Nathanael E. Keynes
Brothers fight, right ?

ft. Spencer M. Khan && Nathanael E. Keynes
Vendredi 05.09.2014 • Central London • Oxford Street
C'est un tel soulagement, vous pouvez pas imaginer. Je me fais aucune illusion quant au fait que s'il recroise Tyler, y a toutes les chances que ça clashe à nouveau et que j'aie, une nouvelle fois, une belle gueule de dommage collatéral, mais... c'est pas vraiment comme s'il y avait beaucoup de chances pour que ça arrive en fait. Je risque pas moi de rappeler à nouveau Playboy, donc si on se revoit, ça sera par hasard, et pour que le hasard fasse que Spencer soit là à ce moment-là, bon... Ca serait vraiment un coup de pas de bol. En attendant, on se retrouve, comme avant tout ça. Comme si rien ne s'était passé, et sincèrement, oui, je suis soulagé.

Je lui demande donc comment s'est passé son voyage, et je sens, sans grande surprise, l'enthousiasme dans son discours, et puis il me demande en retour ce qu'il s'est passé ici. Pas grand chose, c'est la première réponse qui me vient en tête, et puis... Si. Kaspar. Et les circonstances de notre rencontre. Bizarrement, je me doutais bien que ça passerait pas très facilement.

« Tu t'es fait attaquer ? »

Oui bon bah j'essaie un peu de noyer le poisson, mais...

« Mais... que... pourquoi t'as été attaqué ? Des sous ? Et il est sorti d'où ce type ?
- Même pas... Enfin apparemment, ils savaient qui j'étais, et ça leur plaisait pas qu'un fils d'Ambassadeur - faudra leur expliquer la différence entre M. L'Ambassadeur et un employé de l'Ambassade - fasse mon boulot et soit bi... Je sais pas d'où ils se renseignent mais enfin... »


Ok mon père est peut-être pas juste un employé de l'Ambassade, il a quand même un certain grade entre guillemets, ergo les soirées mondaines et son statut social, mais ça n'empêche que c'est pas non plus M. L'Ambassadeur. Et peut-être que je suis un peu dépréciatif quand je parle de lui mais... mais ça, je crois pas que ça soit près de s'arranger. C'est pas comme si l'inverse était pas vrai non plus. Le jour où il complimente réellement son raté de fils, je sais pas ce qui se passe, mais je crois qu'on est pas loin de l'Apocalypse.

« A quatre contre un, je risquais pas trop d'avoir une chance... »

A un contre un non plus, sans doute, vu que la bagarre et moi, on a jamais été très potes. Bref. C'est un épisode terminé et mon but, c'est de parler du potentiel futur batteur.

« Je vois ! Eh bien... là comme ça, je peux pas dire grand chose mais... si tu dis avoir trouvé un potentiel remplaçant, je ne demande qu'à entendre. »

Un grand sourire illumine mon visage. On va peut-être vraiment pouvoir reprendre le cours normal de nos vies, maintenant. Ca empêchera pas mon coeur de se serrer à chaque fois que je pense à Playboy, mais on dira que c'est accessoire. J'ai pas vraiment de solution à ça, alors je ferai avec. Pour le reste...

« Et... il fait quoi ce gars là ? D'ailleurs... il s'appelle comment ?
- Kaspar. Kaspar Hansen. Il a trouvé un petit boulot au Starbuck's là, maintenant qu'il a pu mettre une adresse de résidence... »


A savoir chez moi, donc. Je sais pas encore que dans pas si longtemps, il va aller vivre ailleurs, et je me doute clairement pas que ça va me faire vraiment très bizarre de me retrouver de nouveau tout seul chez moi. Pour l'instant, il est là, et il est cool, et il est motivé, et c'est une putain de super nouvelle...
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() message posté Lun 1 Déc 2014 - 18:58 par Invité
- Même pas... Enfin apparemment, ils savaient qui j'étais, et ça leur plaisait pas qu'un fils d'Ambassadeur - faudra leur expliquer la différence entre M. L'Ambassadeur et un employé de l'Ambassade - fasse mon boulot et soit bi... Je sais pas d'où ils se renseignent mais enfin... »

Bon, l'important c'était qu'il ne lui était rien arrivé de grave et qu’apparemment, ça ne s'était pas reproduit depuis. J'avais eu de la chance, je ne m'étais jamais fait agressé, mais les occasions pour n'avaient pas manqué. Que ce soit bourré ou pas, j'aurais pu me prendre des coups par des connards mais j'avais réussi à y échapper. Sans parler de la menace Jesùs qui planait autour de moi. Je ne lui avais toujours pas dit pour Cassia et n'avait aucune intention de le faire. Elle semblait être portée sur le secret et même si je n'étais pas d'accord, ça n'était... pas tout à fait mes affaires. Et puis, j'étais passé à autre chose.
Bref.
Nate avait eu une aide de la part d'un inconnu et j'étais content qu'il n'ait pas été envoyé à l’hôpital grâce à lui.

« A quatre contre un, je risquais pas trop d'avoir une chance... »
- J'imagine..., répondis-je avec une pointe d'inquiétude dans la voix. Enfin, tout ça pour dire que cet inconnu avait des compétences en batterie et que c'était justement ce qui nous manquait désormais pour compléter le groupe. Ma curiosité avait été éveillé et je voyais pas pourquoi je n'irais pas entendre ça de près. Même s'il m'arrivait malheureusement de le faire, j'essayais le plus possible de ne pas juger avant de voir. Généralement, mes première impressions se faisaient que lorsque je voyais la chose de près. Mais bon... on était parfois trop influencé par ce qui se passait autour.

Je posais plusieurs autres questions concernant ce garçon, histoire d'en savoir un peu plus sur lui et ne pas le rencontrer en me fichant complètement de lui. Après tout, il allait peut être faire parti du groupe que j'avais eu l'idée de fonder, c'était la moindre des choses. Et puis, si le courant passait bien, ce qui semblait être le cas pour Nate, il serait possible que nous soyons amis. En tout cas, mon meilleur ami en faisait un bon portrait, ce qui me ferait être moins méfiant le jour où je le verrais.

- Kaspar. Kaspar Hansen. Il a trouvé un petit boulot au Starbuck's là, maintenant qu'il a pu mettre une adresse de résidence... , m'informa-t-il alors en devinant que cette adresse, c'était donc chez lui. Ce type là m'intéressait, et me faisait un peu penser à Lorelei, ma "coloc". C'était un peu le même cas quand j'y pensais. Avant que je ne la recueille, elle n'avait nul part où aller.
- Au Starbucks? Hey, c'est pas mal ça...
Je me sortis de l'esprit les éventuels offre que je pourrais avoir si j'étais amené à le recruter et me concentrait plsu sur le fait que... mince, j'étais en train de reparler à Nate. C'était comme si on n'avait jamais été en froid. Moi qui avait un peu craint ces retrouvailles, cela appartenait au passé désormais. J'étais de bonne humeur, avec une meilleure mine. Le voyage en Inde m'avait aussi fait du bien. Je devrais songer à accompagner plus souvent mon père à la... sorte de Mosquée où les Musulmans du quartier se retrouvaient.

"Tu fais quelque chose ce soir Nate?" demandai-je soudainement.
J'avais pour idée de sortir, faire la fête, juste lui et moi, histoire de bien se retrouver, jusqu'au bout. Bon, peut être étais-ce un de ses jours de boulots, auquel cas, il ne sera pas impossible de décaler.
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