(✰) message posté Ven 16 Jan 2015 - 23:24 par Invité
Neuf fois sur dix, un tel discours lui aurait valu une claque dans la gueule et il n'aurait plus jamais eu une seule chance avec son interlocutrice. Lui qui voulait obtenir une réaction de la part d'Olivia, ça n'avait pas loupé. Toutefois, ce n'était pas celle qu'il avait anticipé. Provoquer le rire de la jeune femme aussi franchement, il ne l'avait pas vu venir, surtout venant d'elle qui semble toujours si en contrôle de ses émotions et de ses réactions. La seule réaction qu'elle n'avait pas réussi à lui dissimuler, c'était bien son plaisir quand ils avaient partagé les mêmes draps. À cette maigre liste, il pouvait maintenant rajouter son rire. C'était une toute nouvelle danse entre eux, dont il découvrait les règles au fur et à mesure de leur conversation. Comme cette main sur sa hanche, qu'elle n'avait pas pris la peine de repousser, alors qu'elle se montrait peu avenante dans ses propos. Finalement, peut-être qu'il avait réussi à briser cette distance par le rire. L'adage femme qui rit à moitié dans son lit ne lui a jamais semblé aussi réaliste qu'à cet instant. Devant ce sourire infectieux qui se propage sur son propre visage. « T'en as d'autres, des fantasmes comme ça ? ». Son sourire s'étend davantage encore, parce qu'il pourrait probablement lui en parler pendant des heures et en détails de ses différents fantasmes. Ses doigts se mettent finalement en mouvement le long de son bras, mais il n'ose même pas baisser le regard pour vérifier, de peur que l'instant s'évanouisse aussi vite qu'il n'est arrivé. « Je n'aime pas partager. Je préfère avoir toute l'attention pour moi toute seule. ». Le regard est intense, impossible de s'en détourner. Il n'a pas à faire quoi que ce soit pour qu'elle s'approche enfin de lui, il aimerait pouvoir rester stoïque, mais il ne peut réprimer un soupir de satisfaction. Sa main qui était restée timide, reprend soudain vie, agissant presque de sa propre volonté en agrippant fermement le vêtement à la hanche pour la sécuriser près de lui. Le moment est magique, il a l'impression de la voir pour la première fois, son regard ardent lui dit bien plus que ses mots mesurés. Aussi beau soit son fantasme d'avoir deux femmes rien que pour lui, il ne voit qu'elle, il ne désire personne d'autres. « Désolée. Il faudra que tu trouves quelqu'un d'autre. ». Il secoue doucement la tête, ne voulant en rien interrompre ses mouvements. « Entendu ». Pas la force de lutter sur ce point, de toute façon sa proposition n'avait jamais été que pour la provoquer, susciter un sursaut de sa part. « J'ai bien un autre fantasme qui serait plus approprié si tu veux, j'ai toujours eu un truc pour les infirmières, avec tout l'attirail. ». Son autre main passe dans sa nuque, ses doigts se baladant à la base de ses cheveux, il s'apprête à clore la distance entre eux et d'unir enfin leurs lèvres. Lui d'habitude si patient n'y tenant plus. Soudain une voix envahit leur espace, leur petite bulle de désir tout à coup pénétrée. « Si on bouge pas, elle va disparaître. ». Leur proximité lui permet de n'être audible que d'Olivia. La détresse l'envahit, la peur qu'elle ne profite de cette interruption pour fuir la situation qui vient seulement de s'installer. Ironiquement elle l'avait prévenu, trop de trafics dans la salle de repos pour envisager d'y faire quoi que ce soit. Il renforce sa prise sur Olivia, pour ne pas la voir lui filer entre les doigts. Son cœur battait la chamade, entendant les pulsations dans tout son corps, mais encore plus aux endroits qui étaient en contact avec elle. Elle avait enflammé tout son être, mais il voulait connaître la combustion lente et totale. Avec un peu de chance la réserve de l'hôpital ne serait qu'à quelques portes d'ici.
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(✰) message posté Mer 21 Jan 2015 - 23:54 par Invité
death leaves a heartache no one can heal, love leaves a memory no one can steal. ✻✻✻ Céder. Cela était sans doute bien plus facile que de résister. Bien plus facile que de tenter l’impossible. Bien plus facile que de réfléchir. J’avais une centaine de principes mais j’étais incapable de m’y tenir réellement ; j’avais la sensation que les besoins de mon corps l’emportaient sur les élans lucides de ma conscience concernée. Je n’étais plus qu’une boule d’émotions ignorant avec superbe ses pensées encore sages et raisonnables. Je ne parvenais à me concentrer que sur ses mains qui me touchaient ; je ne sentais que son odeur et son corps contre le mien. Il était là et mon esprit tout entier se focalisait sur sa présence fiévreuse. Je me trouvais pathétique, quelque part, d’être si faible en la compagnie d’un individu du sexe opposé ; cela était comme si je n’avais plus aucune limite, comme si j’étais incapable de contrôler tous les désirs qui se déversaient sans cesse dans mes veines. Comme si je n'étais qu'une gamine, une enfant, gouvernée par les pulsions sauvages de sa pauvre condition d'humaine. J’avais envie de lui comme personne ; je pensais cent fois à la façon dont il pouvait me toucher, à la façon dont il pouvait me regarder lorsque j’étais l’objet de son attention. Je me perdais dans ce que je ressentais et je m’enfonçai, encore et encore, sans jamais parvenir à toucher le fond. N’étais-je pas censée l’éviter ? Ne plus le voir, ne plus lui parler ? Ma conscience était là, quelque part. Elle me murmurait toutes ces choses à l’oreille mais je ne comprenais pas le sens de ses paroles. J’aurais sans doute mieux fait de partir tant que j’en avais eu l’occasion ; mais au fond, avais-je réellement voulu mettre de la distance entre nous ? Je n’en étais même plus sûre. Après tout, j’avais toujours su à quel point cela me plaisait d’être aussi proche de lui. Après tout, j’avais toujours su que ces instants si intimes que nous partagions de temps à autre étaient à part et différents, précieux, presque. Cela n’avait fait que balayer mes bonnes intentions. J’avais tenté de mener un combat perdu d’avance. Cela me sautait aux yeux, désormais, et ma résistance me paraissait bien futile. Mes doigts le parcouraient avec la délicatesse d’une plume ; je l’observai dans les yeux, incapable de détourner le regard ; cela était comme si le temps s’était arrêté. Comme si les minutes s’étaient figées dans leur progression. Comme si nous vivions dans une bulle, dans un autre monde, dans une nouvelle dimension. Il n’y avait que lui. Il n’y avait que moi. Et mon cœur s’affolait sans cesse à mesure que je constatais à quel point le jeu que nous jouions était dangereux. A quel point il allait me perdre, moi, mais aussi mes principes. « Entendu. J'ai bien un autre fantasme qui serait plus approprié si tu veux, j'ai toujours eu un truc pour les infirmières, avec tout l'attirail. » me répondit-il et j’esquissai un sourire en coin. Le fantasme de l'infirmière était commun, quelque part. Mais, en cet instant, je me fichais de la normalité de sa requête. Je le vis esquisser un geste en ma direction, comme pour réduire l’espace entre nos lèvres. Comme pour faire disparaitre cette distance qui subsistait encore. Cette distance qui nous empêchait de franchir le pas. Cette distance qui nous retenait. Cette distance qui nous consumait. Mais il n'en fit rien. Nous n’étions plus seuls. J’eus un léger sursaut lorsque j’entendis une voix chatouiller le creux de mon tympan. Je m’apprêtai presque à faire un pas en arrière pour me détacher de Walt pour que l’on ne nous voie pas mais il raffermit sa prise autour de moi. « Si on bouge pas, elle va disparaître. » marmonna-t-il doucement. Je l’observai en cherchant de démêler le vrai du faux. Le faux du vrai. Je l’observai en silence comme si j’allais trouver au fond de ses prunelles la vérité et la marche à suivre. Mais rien. Il n’y avait absolument rien. Pas de réponse. Pas de mode d’emploi. Pas d’indice, même, sur ce qui valait mieux que je fasse. « J’ai fini mon tour de garde. » laissai-je échapper, le souffle court. J’étais revenue sur Terre, sans doute, mais il était toujours là. Nous n’étions peut-être plus seuls, mais mes pensées ne parvenaient pas à se diriger ailleurs que vers lui. Je déglutis. « Il faut qu’on bouge. Est-ce que tu te souviens où est-ce que j’habite ? » Mon ton était presque pressé. Pressé comme je l’étais. Pressé comme mon corps s’affolait. Je passais en revu chaque chose, chaque instant, chaque paramètre ; il me parut être une évidence que l’on s’en aille de la salle de repos mais je préférai que nous partions de l’hôpital également. Si je ne pouvais pas me contrôler, moi, et m’en tenir à mes semblants de résolutions, je jugeai qu’il valait mieux que je mette à l’écart ma vie professionnelle. « Crois-moi, tu ne veux pas tenter la réserve. » ajoutai-je en murmurant à son oreille. Puis, je déposai un baiser sur sa joue avec insolence avant de m’écarter de lui et me dégager de sa prise. Mon corps protesta. Il protesta de tout son être à mesure que mon cœur battait douloureusement dans ma poitrine. Je fis quelques pas en arrière en tentant de remettre de l’ordre dans mon esprit ; j’attrapai mon sac à main dans mon casier avant de refermer la porte avec douceur. Je levai les yeux sur lui. Au fond de moi, je débattais encore à propos du bien et du mal. La passion se déchirait avec la raison ; mes pensées étaient éparpillés et volatiles, et je n’étais guère plus assurée qu’elles dans ce que j’étais en train de faire.
Le pire dans l'histoire, c'est que Walt était presque heureux que son élève se soit cassé le bras. Non pas qu'il se réjouissait du malheur du petit bonhomme, mais parce que ça lui avait donné l'occasion de recroiser Olivia. Quand il pensait qu'il aurait pu passer à côté d'elle, il en serait presque malade à l'idée. Surtout que malgré ses tentatives pour le repousser, aucune raison digne de ce nom ne lui avait été donné. Toutefois, découvrir cette raison était moins important maintenant qu'il avait réussi à la reprendre dans ses filets. Bien que le mystère Olivia restait entier, il avait des besoins plus pressant à satisfaire que sa simple curiosité. Leur bulle explose avec cette intrusion et il ne sait pas trop comment réagir. Est-ce que lui proposer d'aller chez lui était trop direct ? Ou même ailleurs. Il ne voulait pas trop pousser sa chance quand même, mais la réalité est bien présente, ils ne peuvent pas rester là plus longtemps. Même si l'intrus venait à s'en aller, une autre personne viendrait sans aucun doute les interrompre à nouveau. « J'ai fini mon tour de garde. ». Aucune information nouvelle, c'était la première information qu'elle lui avait donnée. Toutefois, cette fois ce détail était donné dans une autre optique. Il n'obtient pas d'indice sur la suite des opérations. Il s'apprêtait à sortir le fameux et cliché « chez toi ou chez moi ? », quand elle prend finalement les devants. « Il faut qu'on bouge. Est-ce que tu te souviens où est-ce que j'habite ? ». Il lui lance un regard incrédule, ça ne faisait pas si longtemps qu'il s'y était rendu quand même. Il n'avait pas encore développé une pathologie comme Alzheimer à son âge. Son air soucieux disparaît aussitôt, la proposition est reçue cinq sur cinq. « Aussi bien que l'emplacement de cette cicatrice, chinatown c'est ça ? ». Il ne connaît peut-être pas sa couleur préférée ou le prénom de ses parents, mais de son autonomie il a une bonne connaissance. « Crois-moi, tu ne veux pas tenter la réserve. ». Il ne peut pas s'empêcher de rigoler à cette remarque, s'attirant par la même occasion le regard accusateur de la troisième personne présente dans la pièce. Walt réalise alors que c'est lui l'intrus dans cette histoire, il ne fait pas partie du personnel de l'hôpital, il n'avait donc aucune raison de se trouver là à flirter avec une infirmière. Bien qu'ils étaient plus en train de se déshabiller des yeux qu'autre chose lors de l'interruption. « Je te crois sur parole. ». Ce n'était pas une mauvaise chose, avec toute cette anticipation, il n'avait aucune envie d'un petit coup rapide. La perspective de pouvoir prendre son temps sans risquer de se faire interrompre était bien plus alléchante. Elle se détache finalement de lui et sa seule envie est de l'attirer à nouveau vers lui, le contact lui manque instantanément et il affiche aussitôt une petite moue bougonne. Il ne l'importune pas quand elle extrait ses affaires dans son casier, en profitant pour jeter un regard à son téléphone, aucun appel égal aucune urgence au club, il pouvait prendre du bon temps l'esprit tranquille. Finalement, elle braque son regard sur lui et Walt lui offre un sourire rassurant, tout allait bien se passer, pas besoin de s'inquiéter maintenant. « On est parti alors. ». En réalité , il n'est pas mécontent de quitter cette pièce, l'ambiance était devenue assez pesante depuis l'arrivée de cette tierce partie. Avant d'atteindre la porte, il adresse un signe de la main à la personne qui semble plus qu'heureuse de le voir déguerpir. « Au-revoir, bonne journée. ». Il ouvre la porte et la maintient pour laisser passer Olivia, c'était le plus proche d'un gentleman qu'il pouvait être. Une fois dans le couloir, son regard se recentre sur l'infirmière pour déterminer la marche à suivre. « T'es venue en voiture ? La mienne est sur le parking de l'hôpital... ». Une chose parmi temps d'autres qu'il ignorait sur elle.
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(✰) message posté Sam 14 Fév 2015 - 22:13 par Invité
death leaves a heartache no one can heal, love leaves a memory no one can steal. ✻✻✻ Il m’était déjà bien plus facile de réfléchir lorsqu’il n’était pas à une poignée de centimètres de moi ; je parvenais à focaliser mon attention sur ma respiration haletante, puis sur les battements irréguliers de mon cœur troublé, tout cela sans être distraite par ses caresses volatiles et ses gestes intéressés, contrôlés au millimètre près. Mes mouvements étaient vifs et précis ; mon esprit, lui, avait du mal à penser à autre chose qu’à la présence de Walt mais je parvenais à suffisamment prendre sur moi pour faire la part des choses et lister intérieurement toutes les actions qu’il fallait que je fasse. Prendre mon sac à main. Vérifier mon téléphone portable. Ne pas oublier mes clefs d’appartement. Laisser ma raison dans mon casier, parce que, de toute évidente, elle ne m’était d’absolument aucune utilité. J’étais partagée par toutes les émotions qui m’assaillaient. J’étais à la fois en colère contre moi-même d’être si faible et impatiente de reprendre nos gestes. J’étais à la fois affligée par mon manque de volonté et incroyablement pressée de me retrouver seule avec lui pour sentir sa peau contre la mienne, son souffle sur mon épiderme. Deux facettes de ma personnalité s’opposaient dans mon esprit confus et je les entendais presque se disputer dans ma boîte crânienne ; je secouai la tête, en vain, afin de chasser toutes ces pensées parasites. Je sentis le regard inquisiteur de Walt à côté de moi. Je lui adressai un sourire entendu, bien que pressé, en refermant la porte de mon casier d’un simple geste de la main. « Aussi bien que l'emplacement de cette cicatrice, Chinatown c'est ça ? » me demanda-t-il. J’esquissai un nouveau sourire en entendant sa remarque avant d’acquiescer en guise de toute réponse. Cela ne m’étonnait pas, quelque part, qu’il se souvienne de l’endroit où je pouvais bien vivre. Il avait déjà eu l’occasion de venir plusieurs fois dans le penthouse que j’habitais dans Chinatown ; le vaste appartement avait vu nos parties de jambes en l’air dans plusieurs de ses pièces, comme si nous nous étions amusés à inaugurer certains endroits. J’étais persuadée, au fond de moi, que Walt devait s’en souvenir aussi bien que moi ; mon adresse, quant à elle, avait dû s’imprimer de la même manière dans son esprit. Il se mit à rire à ma remarque concernant la réserve ; je l’observai, amusée, alors qu’il approuvait mes dires. « Je te crois sur parole. On est parti alors. » J’hochai rapidement la tête avant de m’élancer, avec lui à mes côtés, jusqu’à la sortie de la salle de repos du personnel. Je jetai un vague regard à l’infirmière venue nous interrompre. « Au revoir, bonne journée. » entendis-je Walt dire, me devançant dans les mots. J’adressai un sourire à ma collègue pour ponctuer ses paroles à lui. « A demain, Marissa. » ajoutai-je. J’adoptai un ton dégagé, le menton relevé, tandis que mon cœur s’affolait une nouvelle fois dans ma poitrine ; je n’étais pas spécialement fière, non. Mais je préférais faire semblant de n’y voir absolument aucun inconvénients plutôt que de laisser les autres se rendre compte de mes faiblesses. Walt me laissa sortir de la salle de repos la première. Nous nous élançâmes dans le couloir et je sens son regard interrogateur glisser sur moi. Je levai les yeux dans sa direction à l'instant même où il reprit la parole. « T'es venue en voiture ? La mienne est sur le parking de l'hôpital... » Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire. « Je suis venue à pieds. » Ma réponse était concise et simple. J'aurais pu lui expliquer que je préférais faire le vide dans mon esprit en marchant, avant de travailler, plutôt que me perdre dans la circulation dense de Londres. J'aurais pu lui confier que j'avais une affreuse tendance à prendre le taxi au lieu de prendre ma voiture. Mais je m'étais tue. Cela était comme si je me refusais de trop lui en dire ; je préférai me limiter au minimum, en partager le moins possible. Si je ne respectais pas mes principes, je me fixais au moins des règles. Il m'avait promis de ne jamais connaître la date de mon anniversaire ; au fond de mon être, je me faisais le serment de ne jamais trop lui en donner par inadvertance, comme pour ne pas lui donner d'excuse pour m'en apprendre plus sur lui en retour. « On prend ta voiture, du coup. On ira beaucoup plus vite. » conclus-je avant d'esquisser un geste de la main. « Le parking est par-là. » Nous avançâmes dans les couloirs de l'hôpital l'un à côté de l'autre ; je progressai à ses côtés, le dos droit, le menton relevé, le regard observant tout autour de moi ce qu'il se passait. Mon corps décomptait les secondes qui me séparaient de l'instant où nous prendrions l'ascenseur jusqu'au dernier étage de mon immeuble. Mon cœur battait fort et vite et mon esprit se perdait dans des divagations constantes. Nous finîmes enfin par arriver au parking de l'hôpital ; je le suivis jusqu'à sa voiture et je me glissai sur le siège passager quand il s'installa derrière le volant. Je me tournai vers lui en mettant ma ceinture. « Alors, comme ça, tu fantasmes sur les infirmières. » évoquai-je avec un sourire en coin, marquée d’un intérêt tout particulier. Il n’était pas le premier et serait loin d’être le dernier ; cependant, sa déclaration m’amusait sans que je ne puisse feindre le contraire. Quelque part, mon métier avait ses avantages, d'une certaine manière.