"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Princess Grass Hospital ... Lost in the dark... 2979874845 Princess Grass Hospital ... Lost in the dark... 1973890357
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Princess Grass Hospital ... Lost in the dark...

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() message posté Jeu 16 Oct 2014 - 21:04 par Invité
Lost in the dark
feat. Athénaïs & Alfie
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
C'est le 16 Octobre, que j'ai ressenti à ce moment là l'effet de la mort. C'était une nuit pluvieuse comme il y en a temps à Londres. Je venais de quitter la BBC dans l'espoir d'aller enfin me coucher, exténué de la journée. La nuit d'avant, je l'avais passer à écrire durant toute ma nuit, j'étais exténué. Arrivé à mon appartement, j’eus a peine le temps de prendre une douche et de manger quelques choses de chaud, que je reçoit un coup de téléphone. : « Monsieur Archibald ? Ici l’hôpital The Princess Grace, Je suis le Dr O'nell, nous venons d'accueillir Mademoiselle Thomas dans nos locaux, la jeune femme il semblerait que sa maladie l'emporte a petit feu. J'aimerai que vous veniez a l'hôpital… Nous aurions quelques questions a vous posez, d'après son médecin de Tangara vous seriez son tuteur d'un point de vue médicale... » Trop d'information d'un coup, tout cela me perturbe. On me parle d'Abygaëlle, d'un hôpital. Soudain crise de panique, la maladie a décidé de jouer à la maline se soir. Je sentis mon cœur se serrer, sachant pertinemment que cela risquerait d'être long pour la jeune femme : « J'arrive d'ici un quart d'heure. » Répondais-je sans trop poser de question sachant pertinemment a quoi m'attendre. J'ai pris mes affaires : mon imperméable ainsi que mon sac. Je prend mes clefs en route et go ! En sortant je réussit a chopper un black cab, je lui demande de m'emmener à Princess Grace hospital.
Sur la route, j'ai posé ma tête sur la vitre, regardant le paysage, les lumières des phares de voitures ainsi que les réverbères m'éblouissait. Les gouttelettes qui ruisseler sur la vitre essayèrent de me détendre, mais en vain. J'appréciais énormément Gaëlle, je la considérais comme une sœur. Nous avions vécu quatre ans a nous voir jour après jour. Je l'ai vu dans les pires états qui soit. J'en fus même habituer a vivre dans une chambre stérile. Je vis au loin la véranda avec le nom de l’hôpital écris en grosse lettres noir illuminé par des spots… Je tendis l'argent au chauffeur avant de descendre et de rentrer dans l’hôpital. J'arrivais à l’accueil alors qu'une vielle secrétaire aux lunettes aussi vielle que celle de mes grands parents. : « C'est pourquoi ? » disait elle d'une voix criarde, le genre de voix qu'on retrouve dans toutes celle qui travaille dans l'administration. Le genre de voix qui briserai le cristal et encore je l'aurais tué avant qu'elle ne commence : « Je viens d'être contacter par le Dr O'nell, je souhaite voir la patiente Misses Thomas. » La vielle femme tenta de faire fonctionner l'ordinateur avec ses vieux doigts boudinés… Oh dieu je pourrais faire une tira de ses phalange aussi grosse que mon pouce… « Elle est actuellement en soins intensifs… Je préviens le docteur que vous êtes arrivés... » Je soupirais, impossible d'être plus rapide, je me retourna alors voyant une machine à café. Je m'approcha tendant un peu de monnaie pour pouvoir déguster ce café qui sortirait tout droit des enfers que cela ne m'étonnerait pas. J’allai m'asseoir sur une chaise très peu confortable sortant pour téléphone… Regardant mes mails et autre conneries facebookien. Je vis les minutes défilés… Et plus le temps passait, plus je me sentais à l'étroit ici.
Depuis quelques jours, je voyais souvent Athénaïs. Sa présence me plaisait beaucoup. L'avoir vu a cette œuvre me combla ma soirée. Retour aux sources en jouant billard. Je dois dire que cette soirée fut mémorable. Au fil du temps, j’éprouvais des sentiments pour elle, elle était si douce et gentille. Avec un caractère des plus mordants… C'était un passionné, j'adorais ça. Cela me manquerais presque, il y a quelques années, lorsque nous nous sommes connus. C'est la qualité que j'admirais chez elle. Cette passion qui anime son regard, pourrait sûrement ressusciter les morts… Rien qu'à penser à elle, je me sentais moins oppresser dans cette hôpital de malheur. Je décide alors de la contacter, je lui envoi un SMS… Et je lui annonce que je suis à l’hôpital pour une ancienne patiente. Elle décide de me rejoindre. Cela m’embêtait qu'elle se déplace, il était tard. Déjà 23 heures !
Les minutes défilèrent comme des heures, J'appercevai un médecin s'approchant de moi. Ce fut le docteur que j'ai eu au téléphone. Il m’annonça ce qu'ils étaient sur le point de faire. Abygaëlle retourne en chambre stérile et tente une nouvelle procédure pour stabiliser sont état… le docteur n'est pas très convaincu. Il tourna les talons pour retourner en salle d'examen, je décide alors de sortir malgré ce temps pourrit. A l'entrée, je décide de m'allumer une cigarette. J'avais acheté un paquet il y a un an après mon dernier divorce. Je me suis dit que c'est pas plus mal d'en avoir une dans des situations comme celle la. J'attendis alors Athéanaïs. M’abritant du froid et de la pluie sous un petit abri.

© Gasmask  
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() message posté Mer 22 Oct 2014 - 17:41 par Invité
    « You are not alone I am here with you. »

    Ces derniers temps, elle était prise d'insomnie et tout ce qu'elle avait trouvé à faire c'était de réveiller Alfie à chaque fois qu'elle avait envie de discuter un peu. Le pauvre, il travaillait contrairement à elle mais lui parler était réconfortant, apaisant. Ils s'envoyaient des sms comme des adolescents jusqu'à pas d'heure puis elle s'endormait comme un bébé. Depuis cette soirée caritative, ils s'étaient rapprochés, c'était comme si ils avaient toujours été proches, que ces années loin l'un de l'autre ne les avaient jamais séparés. Elle riait beaucoup en lui parlant mais ce soir-là, la bonne humeur était loin d'être présente.

    Un sms de sa part venait d'arriver « Cette fois si, c'est moi qui demande si tu dors ou pas?... Princess Grass Hospital ... Lost in the dark... 3924206682 » Ce n'était peut-être qu'un smiley mais elle sentait bien qu'il y avait réellement quelque chose derrière. Immédiatement, elle lui répondit, inquiète. Même si cela paraissait fou, ils ne se parlaient qu'après minuit, pas avant et il était beaucoup trop tôt. Elle reçu « Je suis à l'hopital... » Son coeur se souleva, elle craignait le pire pour sa santé. « Je viens d'apprendre qu'une de mes patiente de nouvelle Zelande viens d'être admis dans un état critique... J'avais juste envie de te parler... » Aussi cruel que ça l'était, elle fut soulagée d'apprendre que ce n'était pas pour sa propre personne qu'il y était mais ressenti de la compassion pour ce qu'il vivait, même de la tristesse. Etrangement, elle se sentait liée à lui et à ses émotions. Elle avait toujours admiré les personnes qui travaillaient dans le médical auprès de patients, car pour pouvoir soigner, ils devaient être prêts à les voir mourir également. Soudain, son coeur s'alourdit. Elle ne pouvait pas le laisser seul dans cette situation, sans tarder, elle lui demanda s'il voulait qu'elle vienne, pour la forme surtout puisque même s'il avait refusé elle serait venue. Lorsqu'il lui lui apprit dans quel hôpital il était, elle abandonna sa couverture et son kimono pour un long manteau tandis qu'elle appelait un taxi.

    Dans la voiture, elle regarda la pluie tomber à travers sa fenêtre, la main crispée sur son portable. Elle sentait déjà le froid de la nuit recouvrir sa peau, à température ambiante, elle était déjà froide alors avec ce temps, elle se transformait en marbre. Elle ne savait pas si c'était la pluie ou finalement la situation qui la déprimait autant. L'automne était un véritable coup de massue pour son moral, elle était facilement touchée par n'importe quoi. La circulation n'était pas trop dense, les gens préféraient rester au chaud par ce temps, chez eux.

    Arrivée devant l'hôpital, elle reconnue immédiatement sa silhouette sous un petit portillon. Elle le rejoignit, ses talons claquant au milieu des flaques d'eau. Elle n'avait pas été à découvert longtemps mais ses cheveux étaient déjà bien humides.

    "Alfie..." dit-elle en lui assénant un baiser sur la joue. "Comment va-t-elle ?"

    Puis inconsciemment et fidèle à ses habitudes, elle fronça légèrement les sourcils avant de se reprendre en voyant la cigarette qu'il tenait. Elle lui ferait la morale plus tard.
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() message posté Ven 24 Oct 2014 - 0:43 par Invité
Lost in the dark
feat.  Athénaïs & Alfie
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
La pluie avait comme quelque chose de symbolique pour moi, elle avait la faculté de nettoyé le passé poussiereux… J'aimais la pluie, j'aimais son bruit , j'aimais l'odeur du groudron mouillé… Je me sentais comme un poéte français a vouloir rester dessous. Adossé a un abri je profita de ma cigarette pour essayer de me detendre alors que je sentais des gouttes tombés sur mon visage. Je vis une voiture s'arretait un Taxi pour être exact. Je me suis redressé essayant d'oublié un peu mes pensées sombre pour Abygaëlle… J'entendis les talons d'Athénaïs claqué dans les flaques. Elle s'approcha de moi, de la voir illuminé par les reflets des phares de voiture me rechauffa le coeur, j'eu un sourire malgré la tristesse dans mon regard"Alfie..." Je la laissa me baiser la joue avant d'en faire autant. Je me sentais mal depuis quelques heures déjà… Et voir Athé, me soulagea comme si je venais de prendre une prise d'endorphine. C'est alors qu'elle demanda "Comment va-t-elle ?" Je soupira la voyant froncer les sourcils avant de jeter de mon megot dans le caniveau qui disparut aussitôt dans le mini torrent. « Mal… Mais viens rentrons, je veux pas que tu attrapes froid non plus. » lui disai-je alors qu'amicalement je glissa mon bras contre le siens la prenant dans mes bras, j'étais surement tactile mais le contact d'athé me soulagea en quelques sortes : « Je te remercie d'être venu en tout cas... » Nous rentrions dans l'hopital, la chaleur me detendit et je pouvais sentir mes chaussure qui glissait sur le lino de l'hopital. Je tenta d'éviter de me casse la gueule sur le sol. Je vis au loin le medecin d'Aby qui lisait un rapport : «  Attend moi là... » je me suis détaché d'elle, m'approchant alors du medecin : « Docteur. Quel sont les nouvelles pour Mademoiselle Thomas ? » Demandai-je d'un ton professionnel pour eviter de sombrer. « Je crains que se soit la fin Alfie… Elle a de nouveau fait une crise, on a du la mettre son respirateur, d'après les analyses, il semblerait que le meilleur moyen pour essayer de la sauver… Serait le coma artificiel… Nous attendions les derniers analyses avant de passer au protocole... » La nouvelle me fit l'effet d'une bombe voila qu'elle sera bientôt dans un état végétatif… Je demanda alors si je pouvais la voir… Il m'affirma qu'il était possible oui. Je me suis approché d'Athé… Une mine vraiment détruite pour le coup : « Je… Elle… Ils viennent de la placer sous respirateur, ils vont surement la mettre en état végétatif pour attend l'avis de la famille concernant si ils vont la maintenir… En vie. » Je sentais les larmes me montait au yeux… J'avais trop de consideration pour elle… Je la considérais comme ma petite sœur… Et je me voyais mal l'abandonner. On venait a peine de se retrouver… J'essuya mes joues qui commencer a se sertir de mes larmes...

© Gasmask    
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() message posté Mer 29 Oct 2014 - 23:05 par Invité
    Lorsqu’il lui rendit son baiser sur la joue, elle fut surprise par la chaleur qu’il dégageait. C’était le secret des hommes. Ils ne souffraient jamais du froid, contrairement à elle. Elle aurait voulu que ce contact dure plus longtemps mais ce n’était pas le moment, ni le sujet. Son sourire reflétait une certaine tristesse, le voir ainsi la touchait, elle ne voulait pas le voir dans cet état. Sans attendre, elle lui demanda des nouvelles, elle espérait que la situation ne se dégrade pas plus, il allait être dévasté. Cependant son soupir laissait entendre qu’il n’en était rien.

    « Mal… Mais viens rentrons, je veux pas que tu attrapes froid non plus. »

    Doucement, il la prit dans ses bras. Ca ne la dérangeait pas, elle connaissait bien Alfie et ils avaient déjà été plus intimes que ça. Son étreinte était tendre mais ferme à la fois, les battements de son coeur s’accéléraient, elle était capable de les entendre dans sa poitrine. Elle était elle-même tactile et ne comprenait pas cet emballement. Une fois encore, il avait le dessus, inconsciemment, comme dans le passé. Elle pensait qu’après tout ce temps, il avait perdu cette emprise sur elle mais elle s’était trompée. Elle voulait le voir comme un ami mais tout ce quoi elle pensait contre lui, c’était l’amant qu’il avait été. Ses pensées la déboussolèrent mais le son de sa voix la ramena à la réalité.

    « Je te remercie d'être venu en tout cas... »

    Elle le serra légèrement, encore troublée. Elle murmura : “Ce n’est rien, c’est normal…”

    Presque soulagée que leur étreinte se finisse, elle inspira une bouffée d’air froide avant de s’engouffrer dans l’hôpital à ses côtés. Il faisait plus chaud, dieu merci mais l’odeur de cet endroit lui donnait des frissons. Tout était trop blanc, trop vierge, c’était un endroit où rien de bon ne pouvait en sortir. Il y avait bien les naissances mais ce soir, ce n’était pas le cas. Le sol était glissant mais habituée à marcher en talons quel que soit l’endroit, elle échappa à une chute. Elle remercia toutes ces fois où elle avait marché avec. Repérant un médecin au loin, il s’éloigna pour prendre des nouvelles. Bien qu’elle voulait aussi connaitre les nouvelles, elle attendit en arrière, les observant à distance. Leur expression ne laissait rien présager de bon. Lorsqu’il revint vers elle, elle comprit immédiatement. Ses traits étaient déformés par la peine et la douleur.

    « Je… Elle… Ils viennent de la placer sous respirateur, ils vont surement la mettre en état végétatif pour attend l'avis de la famille concernant si ils vont la maintenir… En vie. »

    Le ton de sa voix était faible, il tremblait. Silencieuse, elle l’observa, impuissante. Elle voyait qu’il était sur le point de craquer. N’écoutant plus que son coeur, elle le prit dans ses bras. Cette fois-ci, elle n’était plus perturbée par la nature de leur relation, elle ne pensait qu’à le consoler, à le serrer le plus fort possible car elle ne supportait vraiment pas de le voir ainsi. Il l’avait habituée à son sourire et ses yeux bleus joyeux, sa tristesse lui transperçaient littéralement le coeur. Doucement, elle caressa son dos d’une main. Son cerveau marchait à toute allure, elle réfléchissait, elle cherchait ce qu’elle pouvait faire pour l’aider mais il n’y avait rien, rien qui pouvait réparer ce genre de peine. Lentement, elle l’éloigna d’elle et le regarda. Leur visage était proche l’un de l’autre.

    “Je suis là, je reste avec toi.” lui murmura-t-elle.

    Tendrement, elle posa une main sur sa joue. Elle voulait le protéger, le préserver de toute cette douleur. Elle avait déjà essayé de le faire plusieurs années auparavant. Elle l’obligea à la regarder, ses yeux bleus se posaient sur les siens. Il semblait complètement anéanti.

    “Je reste à tes côtés.” répéta-t-elle d’une voix douce.
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() message posté Dim 23 Nov 2014 - 23:13 par Invité
Lost in the dark
feat.  Athénaïs & Alfie
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Je venais a peine de lui expliquer ce qui arrivais a Abygaëlle que je sentais déjà les larmes montait et le rouge remonter sur mes joues, Elle s'est jeté sur moi m'enlacant, je fut emmitouffler dans sa criniere me laissant aller sentant les larmes couler sur mes joues, je glissa mes mains sur ses hanches sentant ses mains me caresser le dos, je pouvais sentir l'odeur de ses cheveux qui m'apaisa, mon coeur batta soudain a la chamade c'était une sensation agréable, je sentais cette chaleur reconfortante dans mon ventre. Mais cela fut melangé par le chagrin de la perte d'Abygaëlle j'entendis ses murmures :
“Je suis là, je reste avec toi.” Son souffle sur ma nuque, sa voix chaude qui me donna un frisson malgré le froid qui me transpercait les os. Je pouvais sentir sa main sur glisser sur ma joue, je posa mon regard sur les doigts d'Athé avec de me plonger dans ses yeux, mes yeux devaient être rouge. Elle était tellement gentille et adorable, je l'appreciais tellement… Depuis ses années, les quelques semaines où nous nous sommes cotoyait. J'aurais pu prétendre avoir des sentiments pour elle… Cette situation me laissait reflechir j'était dans un état tellement pitoyable. Mon regard se plongea en elle comme si je decidais de plonger dans les eaux.

“Je reste à tes côtés.” Sa voix angélique me transporta loin d'ici, j'avais l'impression d'être un de ses salté d'oiseaux qui prenait leurs envols pour la première fois. Je la remercia d'un sourire en glissant ma main sur sa joue remontant a ses cheveux, m'approchant doucement d'elle pour deposer un baiser sur le coin de ses lèvres. Sans vouloir la quitter j'avais l'envie de l'embrasser, mais j'étais couper dans mes élans. Elle m'avais parler de ce gars, ce gars qui semblait avoir était plus rapide que moi. Je ne savais pas pourquoi je pensais à ca soudain. Je me retira doucement de son visage gardant son etreinte pour mienne, J'entendis des pas revenir, une vielle infirmiere s'approcha de moi me disant qu'on pouvait aller voir la patiente. J'avala sur le coup de travers sentant mon coeur dérapé sur le sol, je tremblais… Je voulais la voir tellement… Je saisissa la main d'Athé la regardant un instant avant de lui dire : « Si tu ne veux pas venir je pourrais comprendre... » Lui disais-je, je savais a quel point cela pouvait etre perturbant de voir une femme à l'agonie dans un comas artificiel prêt à rendre l'âme. La premiere fois pour moi fut quand j'étais en premiere année d'internat ce fut le moment le plus horrible de ma vie. J'en étais comme traumatisé… J'avais encore l'image de cette petite fille victime d'un accident de voiture. Je fus surpris quand elle m'avoua tout de même qu'elle m'accompagnerai… J'eu un sourire tendre passant ma main sur mes yeux pour essuyer ce surplus de larmes qui me gachait la vue et nous suivions alors l'infirmiere jusqu'à la salle des soins intensifs… Elle nous arreta devant une pièce et elle ouvra la porte. Un salle spécialisé… Une salle entierement stérilisé, un petit couloir nous permetter de contempler la chambre sterile. Abygaëlle était cacher parmis un grand rideaux blanc… L'infirmiere qui rentra pour ouvrir le rideau d'un coup sec. Apercevant la jeune femme allonger avec l'aspirateur coincer dans sa gorge. Ce fut le coup de poignard, mais ce qui me surprena d'avantage c'était l'attitude d'Athénaïs : « Athénaïs…. Est ce que ça va ? » Lui demandais je posant ma main sur elle, elle semblait perturber…

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() message posté Jeu 4 Déc 2014 - 20:14 par Invité
    Cette étreinte n’était rien à part une tentative désespérée pour apaiser sa peine, mais elle refusait de le lâcher, resserrant un peu plus sa prise dans son dos. Combien même on lui criait que c’était perdu d’avance, elle persistait et c’était ce qu’elle faisait. Tout contre lui, elle était capable de ressentir sa douleur. Il était beaucoup trop entier, trop naturel pour cacher ses sentiments, cette sensibilité la troublait. De sa voix habituellement douce, elle lui rappelait qu’il n’était pas seul, qu’elle restait à ses côtés. Elle était presque soulagée d’avoir fait le déplacement, il lui était inconcevable de le laisser traverser seul cette épreuve. Ses yeux bleus pénétrants étaient quelque peu rouges mais ils ne perdaient rien de leur charme. Il lui était difficile de soutenir ce regard alors même qu’elle l’avait forcé à lever les yeux vers elle, il y avait quelque chose à l’intérieur qui la désarmait.

    Doucement, et à son tour, il glissa sa main sur sa propre joue jusqu’à remonter dans sa chevelure avant de déposer un léger baiser au coin de ses lèvres. Elle n’avait pas bougé, le geste l’avait presque paralysée. Ce n’était pas sain, c’était loin de l’être. Il savait qu’elle était en couple, et par la même occasion, il devait se douter, la connaissant, qu’elle avait de réels sentiments pour Julian. Elle ne faisait jamais les choses à moitié, surtout lorsqu’elle s’engageait dans une relation. Le sujet restait délicat, ils n’en avaient parlé que par messages, et même derrière un portable, elle avait ressenti un certain malaise. Sa nature gentille l’avait même poussé à lui donner des conseils. Rien n’était très explicite entre eux mais il y avait quelque chose. Elle avait tenté d’esquiver au mieux ce terrain glissant mais il avait désiré le savoir. Heureusement, l’infirmière était revenue et lui autorisait à voir la jeune femme.

    « Si tu ne veux pas venir je pourrais comprendre... »

    Il lui avait attrapé la main. Sa voix tremblait encore plus qu’auparavant, elle le voyait faiblir. Il semblait encore plus perdu, quelle question ! Évidemment qu’elle l’accompagnait.

    “Je te suis.” dit-elle en exerçant une légère pression sur sa main comme pour lui signifier un peu plus son accord.

    D’un pas rapide, l’infirmière les conduisit jusqu’à une chambre. A l’intérieur, tout était froid, le principal lit était caché par des rideaux blancs, c’était horrible, ils faisaient déjà comme si elle était déjà morte. Sans aucune délicatesse pour Alfie, elle les ouvrit d’un geste presque brutal. Une vision d’horreur s’offrit à elle. Un frisson parcourut son corps tandis que ses yeux s’écarquillaient en découvrant la personne allongée. Afin d’étouffer un cri de détresse, elle recouvrit sa bouche d’une main tandis que l’autre s’agrippait à l’encadrement de la porte. Elle recula, presque sur le point de défaillir. Les larmes brouillaient sa vue, son poing était si serré qu’elle sentait ses ongles se planter dans sa chair, si elle avait pu hurler à cet instant-là…

    « Athénaïs…. Est ce que ça va ? »

    Sa voix n’était plus qu’un vague chuchotis, sa tête tournait, elle était incapable de répondre quoi que ce soit. Sa poitrine se soulevait difficilement, et plus elle essayait d’inspirer, et plus ses poumons semblaient refuser de fonctionner. Chancelante, elle avança vers le lit. A travers ses larmes, elle reconnaissait ce visage, elle aurait voulu que ce soit une erreur. Elle voulait lui prendre la main mais à son grand désarroi, elle tremblait tellement qu’elle n'eut pas le courage d’aller jusqu’au bout de son geste.

    “Aby… Qu’est-ce qu’il t’est arrivé… ?” murmura-t-elle tandis que les larmes continuaient à couler sur ses joues.

    Elle était si pâle, son sourire habituel n’était plus qu’un lointain souvenir. Même ses cheveux roux flamboyants semblaient avoir perdu de leur éclat. La vie était tout simplement sur le point de la quitter.
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