"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (julian) do you believe in magic 2979874845 (julian) do you believe in magic 1973890357
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(julian) do you believe in magic

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() message posté Mar 11 Nov 2014 - 22:57 par Invité
 
« do you believe in magic ? »

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là. Je dois avouer que c'est compliqué. Une série de personne passe sous mes yeux. Des événements aussi. Puis ça devient plus flou, je ne sais plus mon nom. Comment je m'appelle ? Je ne sais plus sur le moment. Puis ça me revient. Je ne ressens rien. Parfois j'entend des voix, familières ou pas, elles sont là. Je ne sais pas vraiment à qui elles appartiennent, elle résonne en écho dans ma tête. Je me sens totalement vide, c'est le mot. Plus d’émotion, plus de sensation. Je n'arrive plus à retrouver le chemin pour ouvrir les yeux et sourire naturellement, me dire que tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Mais cela semble totalement impossible même le moindre millimètre de mon corps ne répond pas. Je suis comme absente de moi-même. Complexe n'est-ce pas ? Je ne sais pas comment je peux faire, m'en sortir, lâcher prise ? On dit que c'est pour les lâches de mourir sans se battre, c'est surement vrai, je ne veux pas être considérer comme ça mais je ne sais pas par où je dois passer pour juste ouvrir un oeil et me retrouver dans le monde réel. J'ai peur de cette confrontation et si .. qui déjà ? Je me souviens vaguement.. un oncle, mais pourquoi je suis ici ? Je ne sais plus.. c'est dans ce genre de moment que je veux me battre je bug sévèrement en moi-même. Il faut tout rebrancher, je ne suis pas électricienne. Je ne sais pas comment m'en sortir. Allez souviens toi.. mais pas moyen de savoir pourquoi je suis ici.. en quelle année on est ? Je ne sais plus la dernière date qui me vient à l'esprit c'est 2010. Cela remonte pas mal. 4 ans tout de même.. j'ai l'impression que le temps s'arrête. D'un coup j'entend un bruit, persistant, pénible, il se répète en boucle.. c'est agaçant, oh une douleur.. pourquoi maintenant ? Pourquoi je la sens, à la tête, c'est douloureux, comme si j'avais pris une bonne cuite, cuite que j'ai pris il n'y a pas si longtemps avec Julian à Liverpool. Je force un peu.. oh j'arrive à bouger un doigt, je crois que c'est léger. Mais je me force. Je ne comprend la mécanisme de mon corps. Je frissonne. Un frisson, je crois que dans ma tête ce frisson déclenche une explosion de sentiments. Le stresse reste le dominant. Je sens que ma langue est affreusement sèche. J'arrive à bouger ma bouche d'ailleurs pour retirer cette pâteuse. Une voix masculine. Oh un léger sourire sur mes lèvres je sais qui s'est sans même l'avoir pourtant vu. Julian. Doucement j'ouvre mes yeux, c'est lourd, j'ai l'impression de remonter des altères. L'éclairage est doux, pas aussi brûtal que j'aurais cru, les rideaux semblent tirés et juste une petite lampe éclaire. Je suis un peu comateuse.. comme si j'avais dormi les 100 ans de la Belle au Bois Dormant. Mon corps est affreusement engourdit. Au vu de l'endroit je ne suis pas dans le studio de Julian ni dans ma caravane. Les bipes, le truc pénible que j'entendais.. ils correspondent aux battements de mon coeur. Ils s'accélèrent lorsque je comprend que je suis sans doute dans une chambre d'hôpital. Je prend conscience que je ne suis pas seule. Tout s'agite autour de moi.. Mais j'arrive à moi Julian, oh il a changé ! Il a fait quoi ? " hey.. " Bon sang c'est quoi cette voix roque.. je meurs de voix. Je tourne lentement la tête vers ce pichet d'eau sur ma table de chevet, j'en rêve.. je grimace, ça tire partout, j'ai du mal à bouger encore. A y croire. Qu'est ce qui s'est passé ? Je ne comprend rien du tout !







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() message posté Mar 25 Nov 2014 - 15:57 par Invité
“I can’t find the words to say how much it hurts. You are the healing in my heart. You are the hope I’m needing. Our broken memories are lost, but it’s okay. We’ll make new ones. You and me, we are inseparable.” Je titubais sous la lueur crépusculaire de la lune, satisfait de pouvoir fouler le sol sans douleur. Mon genou se courbait gracieusement au gré de mes longues enjambées et de mes pas pressés. Rosie était enfin réveillée! J’avais guetté chaque tremblement de ses cils avec la persévérance du vaillant chevalier. J’avais attendu patiemment, et malgré mon départ fortuit en France, et mes absences récurrentes, je gardais toujours un œil bienveillant sur elle. La petite danseuse était à présent la belle au bois dormant, rêvant dans un état de semi conscience, loin de l’indolence du monde et des violences de son oncle. Ma mâchoire se serrait au souvenir de son visage ensanglanté, mais je me réjouissais de remarquer que Chandler avait déserté, même se cela me peinait pour Rosa. Je devais sans doute être trop pédant pour admettre mes tords. Quelque part, je l’avais repoussé en me battant contre lui. Mes mots précédaient souvent ma raison, mais je défendais la cause d’une jeune fille fragile et naïve. J’étais possessif, surprotecteur, parfois pénible – mais je l’aimais profondément. Je sortis mon téléphone afin de contacter Maya – Je savais qu’elle n’était pas de service aujourd’hui, mais je voulais la remercier d’avoir veillé sur ma meilleure amie et de m’avoir rassuré lorsque les doutes s’immisçaient dans mon esprit.

Je me dirigeai vers l’accueil de l’hôpital en serrant mon bouquet de fleur : des magnolias. Je n’avais pas trouvé de roses, et il me semblait qu’elle adorait les compositions florales blanches. Je me mordis la lèvre inférieure en sentant l’appréhension monter en moi. J’étais mitigé, mes sentiments prenaient a forme d'un mélange d’euphorie et de peur mesquin. J’étais conscient de tous les risques d’un coma : il fallait un examen neurologique complet afin d’évaluer son état de santé. Les médecins avaient refusés de me briffer par téléphone et celà me stressait au plus haut point.  Je poussais un soupir en me présentant. L’hôtesse me désigna la salle d’attente avant un dernier up date médical.

Amnésie post-traumatique, troubles psychosomatiques, sentiment d’irréalité, perte de la notion du temps … Les mots cheminaient autour de ma tête, sans que je ne puisse réellement en saisir la portée. Mon visage accablé se figea, exprimant ma profonde lassitude. Je restais planté devant la porte, assaillit par une tristesse extrême. Le monde entier semblait s’acharner contre nous. Je crispai mes doigts autour de la poignée avant de me racler la gorge, signifiant ainsi ma présence. Rosie était incroyablement pâle et silencieuse, je fendis l’air en sa direction dans un élan de fougue maladroit. Je laissai tomber mes fleurs en la prenant dans mes bras.

« Tu m’as tellement manqué... » Soufflai-je, sans répondre à son ‘’hey’’. Elle devait être perdue.  Je m’étais précipité dans mes gestes avant d’analyser la situation. Je me redressai nonchalamment. Se souvenait-elle de moi ? Ou n’étais-je qu’un inconnu à ses yeux ? Mon cœur se brisa en mille morceaux. Je me penchai afin de reprendre mon bouquet, lui laissant ainsi le temps de boire un peu d’eau.

« Je suis désolé … » Commençai-je d’une petite voix. « Je ... Je m’appelle Julian. Et je suis ton meilleur ami depuis quelques années. » Hasardai-je. Ma main se posa sur son bras, tandis que je lui tendis les magnolias. « Tu aimes bien ces fleurs ? Tu te souviens ? »

Je ne savais pas comment m’y prendre. J’étais moi-même dérouté par la tournure des événements. Je déglutis avec difficulté, tentant tant bien que mal de ravaler ma détresse. Si seulement Athénaïs était là pour me sauver de mes démons.
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() message posté Mer 26 Nov 2014 - 14:38 par Invité
 
« do you believe in magic ? »


J'ai légèrement mal à la tête. J'ai cette impression de remonter enfin à la surface, je ne sais pas tellement ce qui s'est passé, je suis tombée peut-être.. une mauvaise chute d'un trapèze peut faire des dégâts. Parce que j'ai l'impression d'avoir une pression sur les tempes, je ne sais pas tellement d'où elles vient, ou alors mon oncle m'a claqué encore et cette fois mon corps n'a pas résisté. Je suis un peu perdue. Pourtant je commence à ressentir des sensations, comme si j'avais tout perdu et que ça revient, comme si j'avais quitté mon corps et que je reviens.. qu'est ce qui c'est passé, je suis perdue. J'ai mal, je suis engourdis. Je gère tellement mal les choses. la fatigue que je ressens, je n'arrive pas à l'enlever, pourtant je dors là.. pourquoi être aussi épuisée ? Alors je retrouve le chemin de mes lèvres, de mes yeux d'un tas de choses qui n'existaient plus durant une durée indéterminée pour moi. Je vois alors une douce lumière, j'aurais pu être dans ma caravane mais lorsque j'inspire doucement par le nez, cette odeur de produit d'entretient, de mort.. de tout ce que l'on trouve dans un hosto me fait presque grimacer. Je ne suis pas chez moi, j'ai bien eu un accident, je ne sais pas ce qui s'est passé, impossible de m'en rappeler. Lorsque je tente, j'ai un blocage dans ma tête, c'est douloureux, comme si la porte de mon cerveau se refermait à clé et que j'avais perdu cette grosse clé. Mes yeux lourd s s'ouvrent et je comprend la vérité, j'ai dormi.. mais je ne sais plus où je suis.. mon nom me revient.. j'ai une idée de l'époque à laquelle nous sommes.. Liverpool.. Je me souviens que Julian m'a laissé en plan à l'aéroport.. il devait partir à Londres et moi je suis restée à Liverpool.. seule.. avec cette famille.. et j'ai eu l'impression de devoir tout refaire et je ressens cette douleur lorsque je le reconnais dans la chambre. Il a changé.. mais ce n'est pas ce qui me marque le plus.. je suis surprise de le voir.. Je ne comprend pas.. il s'approche, il se souvient encore de moi, de mes fleurs préférées.. une part de moi se laisse attendrir mais je dois avouer.. que l'autre lui en veut toujours de m'avoir laisser, j'ai tant besoin de lui.. Mais là.. pourquoi ? Il vient m'enlacer maladroitement sur mon lit de mort. Je suis paumée.. Il semble heureux de me voir, mon état avait été si inquiétant ? Je ne sais pas trop.. Je n'arrive pas trop à parler, il enchaine. Je ne sais pas quoi penser. Je tremble moi de partout sous le coup des émotions. Je sans que tout est raide dans mon corps/ Je fronce les sourcils lorsqu'il me décrit qui il est.. je sais.. je le connais.. je suis juste paumée. Il me tends les fleurs.. celles que j'aime tant.. oui je m souviens de ça aussi.. je fais oui de la tête, je les attrape pour les renifler.. Je revois le visage d'une vieille dame.. mais je ne sais plus tellement qui s'est.. c'est un sentiment de bien être qui m'envahit.. je me sens réconfortée lorsque je les renifle. Je les pose sur mes jambes.. elles sont engourdies encore.. Je tourne mon visage vers Julian. " Qu'est-ce que tu fais là ? Tu as eu pitié et tu es revenue de Londres juste pour me voir ? " Ma voix est relativement enrouée.. je n'arrive pas tellement à l'éclaircir, j'ai soif. J'inspire et je soupire un peu bruyamment. " Qu'est-ce que j'ai ? Pourquoi je suis là ? "

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() message posté Ven 28 Nov 2014 - 13:49 par Invité
“I can’t find the words to say how much it hurts. You are the healing in my heart. You are the hope I’m needing. Our broken memories are lost, but it’s okay. We’ll make new ones. You and me, we are inseparable.” Des images du passé défilaient sous mon regard meurtri ; comme si je pouvais voir la vie dans toute sa splendeur, tous mes souvenirs étaient empreints d’une certaine mélancolie. Je ne pouvais pas réellement oublier Rosa. Et même si son coma avait laissé des dommages cérébraux et une multitude de trous dans sa mémoire – je pouvais me rappeler pour deux. Je pouvais lui tenir la main et la guider vers la lumière. Je souris délicatement en enfonçant une main dans la poche arrière de mon jeans. Les longues explications du médecin cheminaient encore autour de ma tête, raisonnant en boucle dans mon esprit. Je soupirai en roulant des yeux. Le plafond du couloir était livide et incroyablement blanc, j’avais l’impression d’avancer vers la mort. L’odeur d’antiseptique et de formol se confondait avec mon souffle. Je me sentais perdu, et outrageusement inutile. Au final, je n’avais pas su la protéger. J’avais failli à ma promesse, comme j’avais failli une million de fois avant ça. Il y’ avait quelques bons côté à l’oubli – ainsi elle ne me verrait plus comme l’homme lâche et indiscipliné. Peut-être qu’avec un peu de chance, elle m’aimerait comme l’étudiant farouche et rebelle que j’étais. Peut-être que c’était un nouveau souffle de vie dans une éternité de misère et de violence. Je déglutis en serrant ma prise sur le bouquet de fleurs. Je n’osais pas la regarder sans ressentir une certaine tristesse. Je n’osais pas lui sourire sans être bercé par cet amour inconditionnel que je lui vouais. Je me mordis l’intérieur des joues en tombant dans ses bras. Avec le recul ce geste passionné et plein d’entrain, me semblait si pathétique. Je m’étais laissé aller aux émotions au lieu de la tenir délicatement. Je me redressai, gêné.

« Qu'est-ce que tu fais là ? Tu as eu pitié et tu es revenue de Londres juste pour me voir ? » Sa voix était irrégulière. Je la regardais en silence, tentant de rassembler tout mon courage. Les médecins pensaient qu’il était préférable que ce soit moi qui lui annonce la nouvelle. Ce serait moins choquant pour elle de se retrouver en face d’un visage familier. « Qu'est-ce que j'ai ? Pourquoi je suis là ? » Enchaina-t-elle.

Je serrais mes poings, incapable de contenir ma frustration. Rosa semblait avoir perdu la notion du temps et de l’espace – Elle revenait des années en arrière, à une époque lointaine ou il faisait bon d’être insouciant et jeune. Je passai une main tremblante dans ma chevelure dorée sans la quitter des yeux.

« Nous sommes à Londres... » Soufflai-je d’une voix brisée.« Nous sommes en 2014, Rosie. Tu es venu à la capitale pour commencer une nouvelle vie. » Je lui souris en frôlant sa main. « Et c’est ce qu’on fera. Nous allons commencer une nouvelle vie, toi et moi. »

Mes pensées s’entrechoquaient avec violence. J’étais arraché de ma sombre crypte afin d’embrasser un monde de lumière et de mièvreries. Je n’étais pas très doué pour les échanges sociaux – Je ne savais pas réconforter les gens ou les adorer. La Rosie d’il y’ a 3 années me comprenait. Elle partageait mon vécu et restait à mes côtés en silence pendant des heures, profitant tout simplement de la musique de fond ou de la quiétude du moment. Mais la personne brisée que je voyais en face de moi avait besoin de mots et de délicatesses. Je déglutis – Je ne serais certainement pas à la hauteur de ses attentes.

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() message posté Lun 1 Déc 2014 - 19:19 par Invité
 
« do you believe in magic ? »


Je crois que le pire dans tout cela ce n'es tpas les coubatures que mon corps a.. c'est cette impression d'avoir oublié un truc.. pas qu'un, toute une vie, je ne sais plus rien, pendant un moment je panique.. je me souviens de mon prénom, nom.. âge, où je suis née, puis ma vie.. mais je me rend vite compte que je suis très en retard.. Je flippe, qu'est-ce qui s'est passé ? Forcément c'est la première question qui me vient à l'esprit. Comment j'en suis arrivée là, ce n'est juste pas possible.. pourquoi je n'ai plus de souvenirs ? Je panique.. Julian me fait un peu peur.. je ne me souviens pas être venue à Londres, je ne me souviens pas de mon accident, pourquoi ? Est-ce que je vais avoir ce manque de.. apparemment au moins 3 ans dans ma tête toute ma vie ? On m'a enlevé trois ans? Je fronce les sourcils.. les paroles de Julian sont vraiment ambiguë.. est-ce qu'on est en couple ? Bah oui cette idée me traverse forcément l'esprit.. une nouvelle vie ensemble.. même si lorsqu'il était à Liverpool il était toujours là.. on était toujours fourré encore.. on n'avait jamais dit, une nouvelle vie ensemble. Je suis paumée. Je fronce d'avantage les sourcils. " Mais.. enfin.. ensemble ? Ne me dit pas que l'on sort ensemble ? " Parce que si c'est le cas moi je suis paumée.. je ne ressens pas ce sentiment que je devrais.. bordel.. l ne m'a toujours pas dit ce qui se passait.. je me souviens de son départ.. " tu partais pour Londres et tu me laissais.. je suis partie de chez ma famille ? comment j'ai fait ? " c'est une excellente question n'est-ce pas ? Mon oncle cet homme qui possède une influente néfaste su moi et ce n'est pas peu dire.. il me frappe.. m'exploite pour ton spectacle ambulant.. Il me fait mal. à chacune de mes erreurs sachant que je suis une des meilleurs.. il le sait parfaitement.. sinon je crois qu'il m'aurait laissé comme un chien sur le bord de la route. Je lui rapportais de l'argent.. sinon je ne servais à rien. Je me donne mal à la tête de chercher dans ma tête des souvenirs.. " Répond Julian, qu'est ce que j'ai.. pourquoi je suis là.. tu veux que je fasses une nouvelle vie mais je suis paumée.. je me souviens pas tellement de ce que j'ai.. ce qui s'est passé.. " j'ai les larmes au yeux je suis frustrée, je ne comprend rien. " Julian merde si tu tiens à moi je dois savoir "

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() message posté Ven 5 Déc 2014 - 17:21 par Invité
“I can’t find the words to say how much it hurts. You are the healing in my heart. You are the hope I’m needing. Our broken memories are lost, but it’s okay. We’ll make new ones. You and me, we are inseparable.” Mon cœur battait à l’unisson avec toutes mes angoisses. Mes pensées tournaient en boucle dans mon esprit, sans que je ne puisse en saisir la portée réelle ou cogiter normalement. Je visionnais chaque souvenir de Liverpool, comme pour me prouver que je n’avais pas tout oublié. Rosa était la poupée en porcelaine brisée que j’avais recueillie un soir d’hiver, et immanquablement, j’avais fini par adorer ses sourires et sa bonne humeur. J’avais gouté son corps un million de fois, mais c’était son âme douce et délicate qui m’avait le plus manqué. Je repensais souvent à notre parcours. Je n’étais qu’un idiot fini à l’époque, je l’étais certainement aujourd’hui encore, mais ça ne changeait rien à mes sentiments envers elle. Je touchais ses joues du bout des doigts, comme si sa peau pouvait craquer sous la pression de mes caresses. Elle avait toujours été fragile et merveilleuse. Je lui souris d’un air accablé. Je ne pouvais pas percevoir sa détresse, pour moi, la seule chose importante c’était son réveil.

La jeune femme fronça les sourcils. Elle avait perdue toute notion du temps. Trois années s’étaient égarées dans les méandres de son âme. Trois longues années, ou nous avions eu le temps de nous disputer et de nous réconcilier.

« Mais.. enfin.. ensemble ? Ne me dit pas que l'on sort ensemble ? » Sa voix était tremblante. Je retins mon souffle en la fixant du regard. Je détaillais les cicatrices sur son visage sans m’en rendre compte. Comment se sentait-elle ? Avait-elle mal quelque part ? Je soupirai. « tu partais pour Londres et tu me laissais.. je suis partie de chez ma famille ? comment j'ai fait ?» Demanda-t-elle dans un élan de panique palpable. Je me réveillais lentement de ma torpeur.

« C’est compliqué... » Soufflai-je.« Tu es venu me retrouver à Londres, mais ton oncle était toujours à tes trousses. C’est lui qui t’as mise dans cet état. Tu as perdu connaissance et tu es restée dans le coma pendant 2 mois. » Je ne savais pas si j’en disais trop ou pas assez ; Je retins ma respiration. L’ambiance était tout à coup lourde. J’étais tétanisé par mon incapacité de socialisation. Rosa me regardait comme un inconnu. Elle avait peut-être adoré le Julian que j’avais bien pu être, mais à présent, après des années et quelques péripéties, j’avais perdu ma joie de vivre et mon esprit vif.

« Répond Julian, qu'est ce que j'ai.. pourquoi je suis là.. tu veux que je fasses une nouvelle vie mais je suis paumée.. je me souviens pas tellement de ce que j'ai.. ce qui s'est passé..Julian merde si tu tiens à moi je dois savoir.. »

Elle avait les larmes aux yeux. Je me penchais légèrement afin de la prendre dans mes bras avant de me rétracter. Elle ne voulait certainement plus de mes étreintes étouffantes. Je déglutis.

« Tu ne peux pas tout savoir d’un coup Rosa... Je ne peux pas te raconter trois années d’une vie, en une heure. Tu es juste là. Tu as perdu la mémoire et tu n’as plus rien à craindre. Nous ne sommes pas ensemble. Je suis toujours ton meilleur ami chez qui tu te réfugies le soir quand il fait trop noir. J’ai porté plainte contre ton oncle, mais il est toujours en liberté. Tu avais décidé de partir de chez lui – la dernière fois que je t’ai vu consciente, tu étais partie chercher des affaires de la caravane. Tu t’es ensuite retrouvée comme ça. On … Je t’ai ramené à l’hopital. »

Je ne voulais pas parler de Chandler. Avais-je le droit de lui cacher l’existence de cette pourriture ? Je baissais les yeux. Je ne savais plus quoi faire.

« Qu’est-ce que tu attends de moi Rosie ? Je t’aime, je veux juste faire ce qu’il y’ a de mieux pour toi... » Avouai-je en me relevant.

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() message posté Ven 12 Déc 2014 - 0:20 par Invité
 
« do you believe in magic ? »


Lorsque j'ouvre les yeux j'ai pensé que le pire était derrière moi. Seulement je n'avais pas cette notion de temps, de lieu. La vérité, cette réalité ne m'atteignait pas encore. Je ne savais rien, mais j'avoue que maintenant je n'en sais pas beaucoup plus. Seulement le petit plus c'est ce qui chamboule tout. Un truc de dingue. J'ai oublié trois ans. Ok. Comment j'ai fait, qu'est-ce qui s'est passé ? ? Impossible de m'en souvenir, mes derniers souvenirs sont vraiment vagues. Je me souviens d'une répétition à Liverpool. Puis d'une représentation. J'étais parfaite.. maintenant est-ce que je serais capable de faire tout ce que je savais ? Je tente de bouger mais l'une de mes jambes ne répond pas tellement.. du moins pas sans une forte douleur.. Je fronce les sourcil.. c'est familier mais cela ne m'aide pas à me souvenir, est-ce que je dois d'avantage avoir mal à mon genou pour me souvenir comment j'ai atterri ici ou je dois sortir les vers du nez à Julian. J'ai légèrement mal à la tête, c'est léger c'est vrai mais en tout cas cela m'empêche de me concentrer, bon sang c'est pénible. Je fronce les sourcils.. je ne sais pas comment je dois m'y prendre, comment je dois faire. Je suis perdue et Julian semble peu enclin à m'aider à me souvenir.. il hésite, je le connais pas coeur, il a peut-être vieilli.. ses traits ont mûri, je le connais avec autant de perfection qu'avant. Je veux savoir; je ne veux pas être ménagé, est-ce qu'il croit que j'ai besoin de ça.. mais oui bien sûr.. il m'a toujours protégée, alors aujourd'hui plus que tout je suppose. Et pourquoi il est si proche, il était plus distant avec moi à Liverpool.. peut-être justement parce qu'il savait qu'il m'abandonnerait lâchement. Pourquoi je lui en veux autant alors apparemment nous nous sommes retrouvés assez rapidement ? Je ne sais pas.. Surement parce mes derniers souvenirs remontent à ce départ.. Et puis moi je ne suis pas amoureuse de lui, là je le sais, il ne m'inspire pas plus que l'amitié qu'on a toujours eu, je suis ravie de le retrouver mais je ne suis pas amoureuse et j'espère que je ne l'ai pas été, je suis horrible ? Oui mais on s'était toujours dit que cela n'arriverait jamais. Et lorsqu'il commence son discours.. par c'est compliqué je me pose encore plus de questions, c'est quoi ce bordel ! Mais enfaîte il ne répond pas à cette partie de la question enfaîte je crois que ça me rassure.. on en doit pas être ensemble.. et je l'ai déjà vu amoureux, ce n'est ce regard qu'il a.. enfin posé sur moi quoi. Alors j'ai réussi à partir.. je suis partie de l'influence de mon oncle.. Et lui m'a retrouvé et m'a mise dans cet état.. quel monstre ! Je serre les poings, mais cela me lance dans tout le corps, il est tellement engourdi. Je me sens presque ankylosée. Il continue.. dans son nouveau discours il précise que nous ne sommes pas ensemble.. mon coeur se calme.. mais je n'aime pas ce qu'il me raconte, j'aimerais pouvoir comprendre tout, mais apparemment ce n'est pas possible. Je crois qu'il a raison, mais c'est tellement frustrant.. Il s'éloigne de moi.. ça me vexe, je me sens mal.. j'ai besoin de lui, moi j'ai personne d'autre que lui, pas de famille, pas de parents, pas d'amis.. comment se lier d'amitié avec une famille ou une vie comme la mienne. J'assimile tout ça.. je hoche de manière pensive à la tête et je sens des larmes couler, je panique forcément. " t'éloigne pas. T'éloigne pas de moi comme si j'étais une parfaite inconnue pour toi.. c'est déjà assez frustrant.. mais là.. tu te lèves.. je te sens distant et c'est insupportable. Tu me caches quoi d'autres ? " J'inspire pour tenter d'arrêter mes larmes, ce qui s'avère plus compliqué que prévu. Je lui tend ma main. " ne me laisse pas toute seul, j'ai plus que toi ici.. je suis perdue. " Je renifle un peu plus bruyamment. C'est là que je me rend compte ma dépendance à cet homme, mon meilleur ami, sans lui je n'existerais pour personne. " j'ai peur.. " Peur de cette nouvelle vie oh oui !
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() message posté Mar 16 Déc 2014 - 11:41 par Invité
“I can’t find the words to say how much it hurts. You are the healing in my heart. You are the hope I’m needing. Our broken memories are lost, but it’s okay. We’ll make new ones. You and me, we are inseparable.” Je réalisais peu à peu toute l’ampleur de la situation. Mon regard se perdait sur la chambre d’hôpital minuscule, puis l’espace d’une seconde, je revoyais son sourire lumineux et ses petites danses joviales. Rosa avait toujours eu le don d’apaiser mes angoisses. Lorsque je me sente seul et démuni, elle arrivait par l’escalier de secours et toquait à ma fenêtre comme un petit être féerique. Nos longues après-midi à discuter sur le lit, ou les soirées cinéma ou je m’apprêtais au jeu de séduction à ses côtés, ne me quittaient jamais. Je déglutis d’un air contenu. Je restais dans la réserve de toutes mes émotions, comme si lui dévoiler mes faiblesses faisait de moi un être risible ou pathétique. Elle ne voudrait certainement plus de moi dans ces conditions. Je me devais de garder toute mon humilité, et de la protéger comme un vaillant chevalier. Ma main se crispa sur les draps. Elle désespérait et je restais planté là, incapable de grands mots ou de tirades passionnés. Les médecins avaient certifiés qu’il fallait qu’elle creuse dans sa mémoire seule, que mes récits aussi romanesques et imagés soient-ils, ne pourraient lui rendre ce qu’elle avait perdu : Trois longues années de sa vie. Mon rôle n’était pas encore clair dans ma tête, mais elle avait besoin d’une présence familière. Je me relevais d’un air noble, les traits tirés en ce qui semblait être mon expression de bonne figure.

« T'éloigne pas. T'éloigne pas de moi comme si j'étais une parfaite inconnue pour toi.. c'est déjà assez frustrant.. mais là.. tu te lèves.. je te sens distant et c'est insupportable. Tu me caches quoi d'autres ?» Sa voix se brisait dans l’ambiance monotone et livide de la pièce. Je me sentais tomber en lambeaux, assaillit par sa détresse et son désespoir. Je ne voulais pas la quitter. Je n’y avais pas songé une seule seconde. Malgré mes lacunes personnelles, et mes complexes inavoués, je voulais rester avec elle. Advienne que pourra. « Ne me laisse pas toute seul, j'ai plus que toi ici.. je suis perdue.» Les larmes traçaient de longs sillons sur son visage parfait. J’avais horreur des pleurnicheries, je détestais la voir dans cet état de profonde tristesse. . « J’ai peur.» Je fendis l’air en sa direction afin de la prendre brusquement dans mes bras. Mon étreinte était chaleureuse, mais trompeuse. J’avais peur moi aussi. Mon cœur tambourinait contre ma potrine avec acharnement. Je soupirai en l’empoignant par la nuque, approfondissant ainsi notre échange d’affection.

« J’ai beaucoup de défauts, mais je ne compte pas te laisser... » Soufflai-je avec amertume.« Tu devras travailler dur pour te reconstruire et je serais là. Je te dirais tout en temps et en heure. Je ne peux pas me résigner à te lancer une grenade en plein visage comme ça. » Je pris une grande inspiration en me détachant. « Tu as besoin de temps, Rosie. » J’embrassai délicatement son front. « Je veux te décharger dès que tu te sentiras de partir d’ici. On ira à mon studio dans un premier temps, puis … On s’en sortira. Tu verras. » Je souris d’un air confiant. On s’en sortira … Ces mots restaient bloqués au fond de ma gorge.

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() message posté Dim 21 Déc 2014 - 0:37 par Invité
 
« do you believe in magic ? »

c'est affreusement frustrant. J'ai pourtant juste cette impression de m'être endormie avec une sacrée gueule de bois, que j'ai obulié la soirée d'hier et qu'on a dû faire un sacré paquet de connerie, j'ai vraiment tout ça comme impression.. seulement ce n'est pas ça, c'est bien plus complexe, bien plus profond et je suis désorientée, il me faut un temps d'adaptation je crois pour comprendre que j'ai juste envie d'hurler et de partir en courant, mais je crois que l'effet de surprise ne marcherait pas, je morte une chemise d'hosto.. vous savez le genre ouverte au niveau des fesse et en plus une de mes jambes se refuse de bouger comme j'aimerais.. elle me lance plus qu'elle n'obéit, bref j'aurais fini le nez écrasé au sol et les fesses à l'air. Pas que cela dérangerait Julian, je pense qu'il pourrait se marrer.. il a déjà mon corps dénudée temps de fois.. j'en rougis.. dire qu'apparemment cela remonte à 3 ans.. et pourtant je suis perturbée comme si c'était hier soir que nous couchions ensemble. Il ignore je crois qu'il m'a pris ce que j'avais de plus pure.. mais je suis heureuse que ce soit lui, je suis totalement sûre au moins. Ce n'est pas tombé dans les mains de n'importe qui, je crois m'être livré à lui, avoir accepté de l'aider dans ce genre de moment juste pour ça.. parce que je savais qu'il ne me laisserait pas.. quoiqu'il a fini par repartir donc si.. mais il est toujours là je suppose qu'on s'est vite retrouvé.. Je le vois avec trois ans de plus.. il a des cernes sous les yeux es rides un peu plus marqués.. ça me ferait presque rire.. seulement je n'ai pas la tête à cela, j'ai juste envie qu'il me serre dans ses bras, du temps, il a raison il va m'en falloir mais je n'ai jamais été connue pour être patiente.. je ne supporterais pas de ne pas tout comprendre de suite je crois.. oh et puis cette migraine, elle m'empêche de réfléchir.. j'ai envie de vomir.. c'est tellement fort. Lui aussi, Julian aussi semble totalement paumé. J'imagine que cela ne doit pas être facile pour lui, il perd sa meilleure amie.. je suis peut-être même plus aussi importante.. cette idée me fait peur, j'avoue que je n'ai pas envie de le perdre et je crois que je ne surmonterais pas ça.. il a confirmer qu'on était meilleur ami.. alors je suppose qu'on reste pareil ? Mon pouls s'accélère. On l'entend à la machine. J'ai cru que Julian allait partir.. je le supplie de ne pas s'éloigner, il n'a pas le droit. Je déglutis, je lui tend cette main comme si c'était lui qui pouvait me faire vivre, comme si je tombais dans le vide, un vide infini. Il se rue vers moi.. ses bras me font un tel bien.. je le serre avec le peu de force que j'ai. Je renifle laissant mes émotions apparaître. Mes larmes me brûlent le visage. Il me serre contre lui, j'ai des vertige et je me blottis contre lui pour les oublier, je suis faible je suppose qu'il faudra du temps aussi pour que tout aille mieux, j'ai peur de ne pas être à la hauteur. Il s'écarte un peu ce tendre baiser sur mon front, c'est agréable, de la chaleur humaine il n'a été que le seul à m'en donner réellement.. Il veut me faire sortir le plus rapidement d'ici.. il sait que ce genre d'endroit ne me plait pas.. Je hoche la tête de haut en bas mais pas maintenant là j'ai besoin de dormir.. et d'un calmant.. j'appuie sur le bouton rouge pour appeler une infirmière. j'ai trop mal à la tête. Je serre la main de Julian. " Laisse moi me reposer et je te suis où tu veux Julian " J'esquisse un petit sourire sur mon visage blafard, blanc comme un papier à esquisse. La porte s'ouvre doucement et une infirmière entre avec un petit chariot. Elle prépare la seringue et ma main serre d'avantage celle de Julian. Je ne regarde pas l'infirmière piquer mon poignet, je fixe mon meilleur ami.. des larmes coulant sur mon visage, je lui murmure que je l'aime. notre amour à nous est tellement différent.

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