"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici drink, drank, drunk (owen) 2979874845 drink, drank, drunk (owen) 1973890357
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 21:29 par Invité
Il y a des soirs comme ça où je n’ai rien envie d’autres que de ne rien faire, ou bien de me bourrer la tronche. Et là, c’était un de ces soirs. Je n’avais personne avec qui sortir, ce qui ne m’arrangeait pas vraiment, mais après tout, je pense que ce n’était pas vraiment grave. Au pire, ce genre de soirée, c’était aussi fait pour rencontrer des gens. Et c’était que je recherchais. Me changer les idées, rien de plus. Cela faisait deux semaines que Scott était rentré en Ecosse. Il aurait du passer le weekend ici, avec moi, mais je n’avais plus les sous pour payer son voyage, alors il était resté avec son père. Ca me faisait mal. J’avais pris cette petite habitude de le voir une fois toutes les deux semaines, et de profiter de chaque minute avec lui. Mais là, c’était dure de ne pas le voir, ne pas pouvoir le prendre dans mes bras, ne pas pouvoir dormir avec lui, ne pas pouvoir lui parler… Je n’avais qu’une envie, c’était de prendre un billet et de partir en Ecosse. Seulement si je faisais ça, je n’étais pas sure de pouvoir payer mes prochaines factures… Alors j’allais me rabattre sur la tournée des bars, ce qui pouvait, en somme, ne pas être si mal que ça…

Après avoir revêtu la classique petite robe noire, je décidais donc de partir en quête de ce qui me donnerait mal à la tête demain matin. Haussée sur des talons assortis à la robe, je marchais jusqu’au premier bar, qui en fait, se trouvait à deux pas de la maison. Ce qui n’était pas plus mal, parce que je savais que non, je n’étais pas à l’aise sur des talons. Mais pour faire bon chic bon genre, et juste le temps d’une soirée, oui, pourquoi pas. Et je réalisais que si je buvais autant que je l’avais prévu, ça allait être assez drôle de me voir sur des talons. Enfin bref, j’entrais dans le bar, mais il n’y avait pas temps que ça de monde, ce qui était plutôt ennuyant. Je m’asseyais au comptoir et commandais mon premier mojito, que j’estimais comme étant le premier d’une longue série. Mais j’avais le temps de le terminer et personne d’autre n’entrait dans le bar. Pour ma défense, non, je ne l’avais pas bu si vite que ça, j’avais même plutôt pris mon temps. Mais une fois n’est pas coutume, alors j’en commandais un second. Et la chance commençait à me sourire. Un jeune homme venait de faire son entrée dans le bar, il devait avoir à peu près mon âge, et ressemblait étrangement à Eliott, ce qui immédiatement, me faisait repenser à Scott. Et manque de bol total, il se dirigea vers un autre homme… qu’il embrassa à pleine bouche. Mon dieu, j’avais la chance contre moi. J’engloutissais mon mojito bien plus rapidement cette fois, payais pour mes consommations et me levais. Non, ce n’était vraiment pas la joie. Mais je n’avais pas envie de rentrer chez moi, pas maintenant.

C’est alors que j’eus une réelle illumination : le Barfly. En général, il était plutôt chargé le vendredi soir, alors avec un peu de chance, j’allais au moins trouver une pauvre fille malheureuse avec qui partager la soirée. Ce serait un minimum ! J’allume une cigarette avant de rentrer à l’intérieur. Besoin de décompression, ça n’allait pas faire de mal. Je sentais que le rhum me montait doucement à la tête, mais ça allait. Au moins, je tenais sur mes chaussures sans trop vaciller, donc c’est que ça allait. Une première bouffée de nicotine, deuxième, troisième. Un homme me passait devant pour rentrer dans le bar. Oui, il avait su capter mon regard. Je le suivais des yeux le temps qu’il rentre à l’intérieur, puis reprenais une nouvelle bouffée de nicotine. Il y avait du niveau, clairement. Il avait de très beaux yeux, en me fiant à la rapidité à laquelle je les avais vus. Lui ne semblait pas m’avoir remarqué, mais j’espérais bien avoir l’occasion de le retrouver au cours de la soirée. Je finissais ma cigarette et rentrais d’ailleurs à l’intérieur du bar. Il y avait une foule assez impressionnante, rien avoir avec ma dernière escale. Je me dirigeais vers le comptoir dans le but de commander mon troisième mojito de la soirée, mais mon téléphone me glissait des mains quand j’atteignais mon but. « Merde ! » m’exclamais-je, ne pensant pas m’être faite entendre. Je me baissais pour le ramasser, du moins, comme je le pouvais, parce qu’en talons et en robe courte, ce n’était pas évident. Puis je me relevais, et recroisais un regard que j’avais déjà cru apercevoir quelques minutes auparavant. « Hum… Bonsoir… » Je ne savais pas trop comment engager la conversation, surtout que ce mec restait assis sur son tabouret de bar, sans vraiment bouger. Coup de chance : le tabouret près de lui était libre. « La place est prise ? » Mais finalement, je n’attendais même pas qu’il me réponde pour m’asseoir. Je commençais à avoir un peu mal aux pieds, donc bon… Je commandais donc ce fameux mojito avant de me retourner vers l’homme à côté de qui j’étais assise. « Alors, puisqu’on a apparemment tous une histoire, qu’est-ce qu’un bel homme comme vous fait dans un bar habituellement réservé aux jeunes… » lui demandais-je en souriant. Oui, c’était une entrée en matière particulière, et si ça se trouve, il allait penser que je l’ennuie ou bien il allait tout simplement s’en allait, alors qu’est-ce que j’avais à perdre de toute façon.

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() message posté Ven 10 Oct 2014 - 2:59 par Invité
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Sheena & Owen
La traumatologie est l'étude médicale des traumatismes physiques, c'est-à-dire des atteintes à la santé résultant d'une action extérieure violente et soudaine. C'est ce que vous trouverez dans les bons dictionnaires pour résumé la chose et c'est aussi, accessoirement mon boulot. Un jour, il y n'y a pas si longtemps quand j'y pense, un petit garçon de l'âge de Teddy m'a dis, après que je l'ai soigné suite à une brûlure, que je réparais ce qui était cassé. J'ai trouvé la formule adorable et poétique. Depuis je l'ai gardé en tête. C'est devenu une espèce de leitmotiv que je me répète chaque jour pour me convaincre que tout va bien, que je suis un bon médecin, que tout va bien, pas de problème rien à signaler.


Comme d'habitude, j'arrive en avance, dans le métro, je prends le soin de monter le son de mon baladeur pour me couper au mieux du monde extérieur, je ferme les yeux le long du trajet pour ne pas voir la lumière des rames dans les tunnels obscures du métro. Un rien me rappelle l'Irak et il m'en faut peu pour stresser. Une fois arrivée, je me change rapidement. Je profite ainsi du fait d'être en avance pour ouvrir mon casier et en sortir mon flocon d'antidépresseurs. Je prends deux pilules que j'avale aussitôt. Je sais que c'est mal, mais que voulez-vous ? Chacun ses armes pour vaincre ses démons. Une fois les pilules avalées, l'air de rien, je me dirige vers le distributeur de café. Et c'est ainsi que je tiens la route toute la journée, la compagnie de Julia pendant nos heures de pause, m'aide aussi à tenir

Aujourd'hui, l'hôpital semble être sollicité par un nombre conséquent de patients, ajoutez à ça un accident de voiture. Je suis ici depuis presque trois semaines et je crois, sans exagérer, que c'est mon premier grand rush. Avec mes internes, je me précipite vers l'extérieur pour accueillir l'ambulance dans laquelle se trouvent notre futur patient.  Le véhicule arrive enfin, les ambulanciers viennent nous ouvrir les portes arrière et sortent sur le brancard, un jeune homme conscient qui semble avoir mal. Sans plus attendre, ils le traînent jusqu'à l'intérieur, je m'enquiers de la situation suivit de près par mes deux internes.

« Qu'est-ce qu'on a ? »

Le plus expérimenté des deux prend la parole et me présente brièvement la situation.

« Jeune homme de 25 ans. Sa voiture est rentrée dans celle qui a provoqué l'accident. Il a plusieurs plaies et contusions. »

Je suis dans le feu de l'action, mes sens sont en éveil, c'est le moment que je préfère. Je m'approche du patient pour l'observer et en tirer les premières constatations. Je fais signe à mes internes de prendre en notes ce que je vais leur servir sur un plateau de pédagogie.

« Vous avez mal à la tête ? »

Le patient conscient me répond par la négative, je continue de l'observer

« Le patient ne présente aucune modification pupillaire, aucune asymétrie. Avez-vous perdu conscience, subit des convulsions ? »

Encore une fois le patient me fait savoir que non

« Le traumatisme crânien est à écarter. Nous allons le prendre en charge, merci »

Les deux ambulanciers finissent par s'éloigner et nous nous occupons du patient.

«  À noter, mes chers internes, qu'une prise en charge médicale rapide est nécessaire au moindre doute quant à la violence du traumatisme, car la dégradation de l'état de la victime peut être brutale. Où avez-vous mal monsieur ? »


Il me désigne de la main son abdomen. Je pose alors la mienne gantée sur la partie désignée et me rends compte qu'elle est plus dure qu'elle ne devrait l'être.

«  Il s'agit peut-être d'un traumatisme abdomino-pelvien. Nous allons procéder à une rapide évaluation qui dictera par la suite la conduite thérapeutique initiale ou le besoin d'une éventuelle conduite chirurgicale. »


« Ca veut dire quoi docteur ? »

« Nous vous en faites pas ça va aller »

Prit de tremblement, je comprends très vite que je vais devoir passer le témoin. Sans plus attendre je trouve une stupide excuse que je lance à mes internes et leur prit de s'occuper du patient tandis que je file dans le vestiaire.


« Merde! »


Je m'acharne sur mon cassier, l'ouvre sans plus attendre et vide mon flacon de médicaments. La journée avait pourtant si bien commencé, presque aucun nuage à l'horizon... Mais parfois, il faut se méfier des apparences, nos démons ne sont jamais bien loin, les miens sont perfides et ne me laissent pas souffler. Je ferme les yeux un court instant. J'ai besoin d'air et surtout d'un verre, alors sans plus attendre, je me change et quitte l'hôpital sans prévenir Julia. Je me sens coupable, comme à chaque fois, mais je ne peux rester et prendre le risque de lui faire voir cette facette, je ne veux pas qu'elle me juge, je ne pourrais supporter son regard.

J'enfile ma veste, coupe mon portable et prends le métro. J'ai le cœur qui cogne dans ma poitrine. Ça cogne encore et encore, tellement que ça me donne le tournis. Sans trop réfléchir, je m'arrête à la première station, je quitte le métro et rejoins la ville. Les battements de mon cœur se font moins oppressants. Je traine mes pattes vers le premier bar que j'aperçois. Pour ce soir, ce sera le "Barfly". À vue d'œil, il y a du monde ce soir. J'entre et constate, une fois à l'intérieur, qu'il y a du monde, la foule est impressionnante. Je me traîne non sans difficultés jusqu'au bar et m'assois sur l'un des rares tabourets libres qu'il reste. Je prends le temps d'observer les lieux avant de me poser. Je remarque alors une charmante jeune femme rousse qui semble avoir perdu quelque chose. Elle se relève et nos regards se croisent. Charmante me dis-je, tout en lui offrant un léger sourire

« Hum...bonsoir! »

« Bonsoir à vous ! »

Dans une parfaitement synchronisation, nous remarquons le tabouret libre sur lequel elle se jette aussitôt

« La place est prise ? "

Elle ne me laisse pas le temps de répondre et prend place

« J'allais vous dire que non, mais je vois que c'est inutile d'argumenter avec vous ! »

Je ne cesse de sourire

« Alors, puisqu'on a apparemment tous une histoire, qu'est-ce qu'un bel homme comme vous fais dans un bar habituellement réservé aux jeunes... »


Sans perdre mon sourire de charmeur, je fais signe au barman, l'homme s'approche sans plus attendre

« Un whisky sec pour moi et remettez donc un mojito à mon amie d'un soir ! »

Le barman acquiesce et s'éloigne de nous. Je reste silencieux un court instant et prends le temps d'observer mon interlocutrice avant de reprendre la parole

« Oui effectivement, nous avons tous une histoire, c'est ce qui définit le propre de l'être humain. Mais je pourrais vous retourner la question, à savoir ce qu'une belle femme comme vous fait dans un bar habituellement réservé aux jeunes, mais je crois que vous pourriez mal le prendre en rétorquant que vous êtes jeunes vous-même, ce dont je ne doute pas. Pour répondre à votre question, je dirais que je suis ici pour boire un bon verre et me changer les idées... et vous ? »
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() message posté Ven 10 Oct 2014 - 17:38 par Invité
La soirée s’annonçait plutôt bien, et j’étais ravie de voir que mon deuxième choix de lieu était bien plus… Positif que le premier. Même vu de l’extérieur. J’espérais juste ne pas passer la soirée toute seule, et éventuellement, j’espérais également ne pas avoir à rentrer seule. Je n’avais pas envie d’être seule ce soir, car me connaissant, c’était un coup à ce que je noie littéralement mon malheur dans l’alcool, et que je passe ma soirée à pleurer. Non, il fallait que je trouve quelqu’un, et ce mec qui venait de passer, même s’il semblait plus âgé, ce n’était pas ce genre de chose qui allait me repousser. En passant comme cela devant moi, il était devenu ma cible de la soirée, si je pouvais appeler cela comme ça. Une fois ma cigarette terminée, je la jetais donc sur le trottoir et rentrais dans le bar qui était totalement bondée. Je me dirigeais vers le comptoir, avec la ferme intention d’y rester jusqu’à ce qu’un bel homme musclé vienne m’offrir un verre. Mais je laissais tomber mon portable, involontairement. Le temps que je me relève, je croise le regard de cet homme, celui qui était passé devant le bar pendant que je fumais ma cigarette. La cible.

Je le saluais normalement, il me saluait en retour, et je m’asseyais sur le tabouret qui se trouvait à côté de lui, en ayant tout de même pris la peine de lui demander s’il était pris ou non, mais sans avoir vraiment écouté sa réponse. Je m’asseyais donc au côté d’un homme plus âgé que moi, mais très attirant, avec des yeux et un sourire que je ne pouvais que regarder. Je n’arrivais pas à le lâcher du regard. Je me risquais tout de même à lui demander ce qu’il faisait là. Car oui, en général, les gens que l’on trouvait dans ce bar avait mon âge, plus ou moins. Et cet homme ne semblait pas vieux, mais disons plus âgé que la moyenne. J’espérais juste qu’il ne le prenne pas mal. «Un whisky sec pour moi et remettez donc un mojito à mon amie d'un soir ! » Je souriais. Galant. Bien que je venais tout juste de commander un premier verre, j’avais plutôt intérêt à le boire rapidement pour ne pas passer pour la femme avec deux verres en même temps. Je buvais donc une gorgée, plutôt conséquente de la boisson que j’avais devant moi. « Amie du soir, vraiment ? Personne ne m’avait jamais appelé comme ça, mais si ça va de paire avec un verre, je ne peux pas m’enfuir ! » lui dis-je en souriant, et en reposant le verre sur le comptoir.

Un moment de silence passa, avant qu’il daigne finalement répondre à ma question. «Oui effectivement, nous avons tous une histoire, c'est ce qui définit le propre de l'être humain. Mais je pourrais vous retourner la question, à savoir ce qu'une belle femme comme vous fait dans un bar habituellement réservé aux jeunes, mais je crois que vous pourriez mal le prendre en rétorquant que vous êtes jeunes vous-même, ce dont je ne doute pas. Pour répondre à votre question, je dirais que je suis ici pour boire un bon verre et me changer les idées... et vous ? » Wow, il parlait beaucoup pour un homme, dans un bar, à cette heure… Et il semblait un peu… philosophe aussi. Mais bon, tant pis, au moins, il faisait la conversation, ce qui, en soit, était déjà pas mal, au moins, je n’allais pas m’ennuyer. Je prenais une seconde gorgée de mon cocktail. Le serveur n’avait toujours pas apporté les boissons que cet homme nous avait commandées. « Belle jeune femme ? En effet, je pourrais mal le prendre, étant donné que je parais un tant soit peu plus jeune que vous. Mais l’âge, après tout, ce n’est pas grand-chose, n’est-ce pas ? J’ai l’âge légal de boire et de m’envoyer en l’air, c’est tout ce qu’il y a à savoir ! » Bon, en fait, je parlais beaucoup aussi. Et qu’est-ce que je venais de lui raconter ? C’est n’importe quoi, enfin, je veux dire, il n’avait pas à savoir ça ! Je buvais la dernière gorgée de mon cocktail. Oui, et je buvais beaucoup aussi, mais j’allais me calmer, y aller plus doucement avec la boisson à venir. « Vous changez les idées ? Eh bien on est deux ! Disons que je suis là pour… Essayer de laisser ma vie de mère célibataire et actuellement lus si « mère » que ça, de côté. » lui répondis-je. En dire sans trop en développer, c’était mon fort. Je jouais avec mes cheveux, enroulant une mèche autour de mon index, quand le barman refit son apparition et déposa les deux verres en face de nous. Il ramassa mon verre vide et repartit. « Et je pense que ce petit truc va bien m’aider à mettre ma vie de mère célibataire de côté ! » lui dis-je en désignant le verre qui se trouvait devant moi. Je l’attrapais d’ailleurs, lâchant ma mèche de cheveux. « Merci pour cette boisson, et à la votre ! » dis-je alors en levant mon verre.
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() message posté Sam 11 Oct 2014 - 15:40 par Invité
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Sheena & Owen
Je n'avais pas programmé ma soirée, ni la crise d'angoisse à l'origine de ma fuite de l'hôpital. À présent, j'avais la désagréable sensation d'être aussi indigne qu'un voleur, sauf que je n'avais aucun butin sous le bras, juste le remord et le besoin impératif de me vider la tête. Rien n'était donc préméditer, comme à chaque fois, je ne suis pas du genre à m'attarder sur les détails en règle générale, je me contente d'être passif, de laisser les choses se faire au feeling.

Donc me voilà, ici, et malgré le caractère aléatoire de la situation, j'ai l'impression que je suis à la bonne place, au bon endroit et au bon moment, comme s'il était écrit quelque part, que je devais être ici. Mais pourquoi ? Pour faire taire les fantômes qui commençaient à poindre dans ma tête ? Oui, en l'occurrence l'alcool était le meilleur des alliés pour combattre ce mal qui menaçait de me détruire à chaque fois. Comme une espèce de remède, je me délectais à son contact et pour intensifier ce sentiment de plaisir, je fermais les yeux et laissais les vapeurs d'alcool embaumaient mes sens. Comme un junkie qui a besoin de sa dose, j'en redemandai encore et encore jusqu'à ce que mes dernières limites cèdent, que ma vision devienne floue et que mes jambes ne puissent me porter. J'ai un problème, c'est indéniable, mais je suis trop fier pour le dire haut et fort et ce même à Julia. Je ne veux pas l'alerté et encore moins l'a décevoir, je me déçois suffisamment comme ça.

J'entre donc dans ce bar qui pourrait me faire fuir à première vue. Mais mon envie d'alcool est trop forte, et même la foule grandissante ne semble avoir aucun effet sur moi. Mais n'allais pas croire que je me sens comme un poisson dans l'eau. Il me suffit de regarder autour de moi pour dresser un constat accablant pour le presque quadra que je suis. Ce bar grouille de jeunes en chaleur qui se trémoussent sans modération sur des sons qui me sont, pour la plupart, inconnus. Les filles ont le regard qui brille et les garçons s'en lèchent les babines. C'est presque affligeant de voir ça, mais je mentirais en rétorquant ne pas avoir été le même à leur âge. Les hormones sont aussi ardentes que des braises à peine consumer et un rien suffit donc pour tout faire exploser. Je me suis donc fait un passage entre cette marée de jeunes en rut et lorsque j'ai touché terre mon regard s'est instantanément posé sur cette jeune femme rousse qui semblait en quête de quelque chose à terre. Je me suis donc adossé au bar dans l'attente d'un premier contact et aussi pour savourer discrètement la belle vue que j'avais sur son joli petit derrière. À ce moment, j'oublie tout, j'ai laissé les soucis au placard, avec le flacon vide d'antidépresseur, mais à présent, c'est à une autre addiction que je m'enchaîne pour la soirée. La jeune femme rousse finit par se relever, premier contact visuel effectué premier sourire échangé. Premier contact, elle est plus jeune que moi, dommage, mais est-ce un frein ? Peut-être, peut-être pas!  Mais si je ne tente pas ma chance, l'interrogation sera non éludée. Je me mords la lèvre après avoir commandé deux verres et nous entamons la conversation. Les premières paroles me font oublier l'alcool et je vois dans le regard de mon interlocutrice, une lueur qui me laisse imaginer que malgré l'écart d'âge, elle n'est pas insensible à mon charme. Mon cœur bat ardemment dans ma poitrine, mon sang pulse dans mes veines et le désir brille dans mes yeux. Je déshabille la jeune femme du regard et l'imagine déjà en lingerie quand elle reprend la parole pour répondre à ma dernière interrogation

« Belle jeune femme ? En effet, je pourrais mal le prendre, étant donné que je parais un tant soit peu plus jeune que vous. Mais l'âge, après tout, ce n'est pas grand-chose, n'est-ce pas ? J'ai l'âge légal de boire et de m'envoyer en l'air, c'est tout ce qu'il y a à savoir ! »

On dirait que j'ai affaire à une jeune femme au caractère aussi flamboyant que sa chevelure. Tant mieux, car je n'aime pas faire face à des coquilles vides. Et puis il faut avouer qu'elle est plutôt agréable à regarder. Initialement, je n'avais pas prévu de faire une quelconque rencontre, je voulais juste m'accouder à un bar et m'enfiler plusieurs verres pour oublier cette fin de journée pourrie, mais vu sous un autre angle, un peu de compagnie ne serait pas de refus. Peut-être que pour ce soir l'alcool n'est pas le meilleur des remèdes. Quand j'y repense ça fait un moment que je n'ai pas ...vous voyez ce que je veux dire. Un homme a des besoins, nous sommes des êtres humains, nous avons besoin de boire, de manger et de s'envoyer en l'air, c'est le cycle de la vie. Je me mords à nouveau la lèvre en regardant la jeune rouquine. Le désir se lit dans son regard, le mien dans mon sourire. À mon tour, je me lance dans cette joute de séduction.

« Je n'avais pas l'intention de vous demander votre carte d'identité, mais je suis ravi de savoir que vous avez l'âge légal pour vous envoyer en l'air et boire accessoirement. »

Mon regard posé sur elle en dit long sur la suite des évènements et le désir qui m'habite présentement ne laisse aucun doute, je ne rentrerais pas seul ce soir. Je continue de la regarder avec ardeur et n'en oublie pas de la charmer avec mon sourire tandis qu'elle reprend la main. Elle pose pas mal de questions, ça n'est pas désagréable dans le fond. J'aime avoir de vraies discussions avant d'entamer les choses sérieuses. Mon dieu Owen, tu es en rut ma parole ! Et même le fait de savoir que cette bombe est mère, ne refroidit pas mes ardeurs. Les verres finissent par arrivé et me détournent d'elle pendant quelques secondes. Le barman reprend le verre vide laissait par mon interlocutrice et sans la quitter du regard, je bois le mien cul sec

« Je pense que ce petit truc va bien m'aider à mettre ma vie de mère célibataire de côté »

« Il n'y a pas que l'alcool qui pourrait éventuellement vous aidez à mettre de côté votre vie de mère célibataire »

Je lui fais un clin d'œil et fais signe au barman. Sans plus attendre ce dernier refait le chemin inverse et récupère mon verre vide

« Un autre s'il vous plaît ! »

Il s'éloigne ainsi pour me préparer un autre verre. Ma soif est loin d'être étanchée et je pense que la soirée ne fait que commencer.

« Merci pour cette boisson et à la votre ! » me dit mon interlocutrice en levant son verre avant de tout avaler cul sec. Mon verre arrive et à mon tour, je porte un toast avant de faire disparaître instantanément l'alcool ambré. Je mets la tête en arrière, ferme les yeux et me délecte, c'est tellement bon. Puis une idée me vient en tête

[b]« Je ne suis pas un bon danseur, mais ça vous tente d'aller bouger un peu sur la piste avant de reprendre notre quête de l'oublie temporaire de nos vies ? »
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() message posté Sam 11 Oct 2014 - 18:47 par Invité
Je sentais l’alcool me montait doucement à la tête, peut être n’était-ce pas une si bonne idée d’enchainer deux bars comme cela, coup sur coup ? Je ne savais pas, mais au pire, je m’en fichais. Personne ne m’attendait à la maison, je n’étais pas si loin que ça, et je me fichais pas mal de ce qui pouvait m’arriver. Je commençais de toute façon la soirée en bonne compagnie. Cet homme à côté duquel j’étais assise me faisait de l’effet, je ne pouvais le nier. Il avait un regard si bleu que ce la en devenait presque troublant, mais je tentais de faire mine de rien. Bien qu’à se qu’on dise, le regard ne trompait pas. Et même si je savais mentir, mon regard me trompait souvent, malheureusement. Le désir montait en moi, je ne savais pas s’il était véritable ou si c’était un des effets secondaires de l’alcool ingurgité. Mais je ne voulais pas me cacher de ce désir montant, et je n’hésitais donc pas à mettre quelques atouts de mon côté, croisant mes jambes, jouant avec une mèche de cheveux… Je sentais à son regard, son sourire, que je n’allais certainement pas passer la soirée toute seule. Après tout, il m’avait offert un verre, c’est qu’il n’était probablement pas près de m’abandonner… Et qui sait, irions-nous peut être ensemble jusqu’au bout de la nuit… Mais je ne préférais pas trop y penser. Bien sûr, j’y songeais, mais je ne voulais pas m’avancer de trop. Si ça se trouve, il n’était pas intéressé, ou marié. Non, il ne portait pas d’alliance. Ou peut être était-il de l’autre bord… Quel gâchis ce serait… « Je n'avais pas l'intention de vous demander votre carte d'identité, mais je suis ravi de savoir que vous avez l'âge légal pour vous envoyer en l'air et boire accessoirement. » Je souriais. Il me regardait littéralement de la tête au pied, me dévisageant. D’habitude, j’avais horreur de ça, mais là, je rentrais dans son jeu. C’était de la séduction, rien d’autre, et nous savions tous deux comment est-ce que cela allait finir. Au moins, j’étais rassurée, toutes mes précédents suppositions s’avéraient fausses. Il était tout autant intéressé que moi. « Me tromperais-je en disant qu’une des ces deux affirmations vous intéresse plus que l’autre ? » Aguicheuse, moi ? Oui, peut être un peu pour le coup. Mais ce soir, je ne vouais pas pourquoi m’en priver…

J’avais soif. Pourtant, j’enchainais les boissons, mais j’avais l’impression de ne pas pouvoir être suffisamment rassasié. Tout comme ce jeu de séduction entre cet homme et moi qui ne cessaient pas, je n’en aurais jamais assez le temps de cette soirée. Et oui, peut-être que j’allais le regretter le lendemain matin, mais à cet instant, je m’en fichais, complètement. « Il n'y a pas que l'alcool qui pourrait éventuellement vous aidez à mettre de côté votre vie de mère célibataire » Je me pinçais doucement les lèvres, gardant mes yeux plongeaient dans son regard bleu perçant. Je lui communiquais mon envie par le regard, je n’avais pas besoin de moi, et je voyais qu’il le comprenait très bien. Il commanda un autre faire, et j’interpelais le barman pour avoir de nouveau un de ses merveilleux cocktails. Et au même moment, je bois celui que j’avais en main d’une traite. Je sentais les effets me montaient à la tête. Je sentais que ma tête commençait à tourner un peu, mais rien de bien méchant pour le moment. Je reposais le verre avant, et posais mes mains sur le comptoir. « Je ne suis pas un bon danseur, mais ça vous tente d'aller bouger un peu sur la piste avant de reprendre notre quête de l'oublie temporaire de nos vies ? » Danser, je riais nerveusement. J’étais une piètre danseuse, cet homme ne savait décidément pas ce à quoi il s’engageait. Mais il était vrai que rester là, assis, ça pouvant en devenir barbant. « Allons-y ! » Je prenais sa main et le tirais de son siège pour me diriger au milieu de la foule dansante. Le peu de place qu’il y avait m’obliger à me coller à lui. J’approchais mon visage du sien pour parler dans son oreille, pas par provocation, simplement car il ne m’entendrait pas si je restais là où j’étais. « Je suis une très mauvaise danseuse, excusez moi d’avance si je vous marche sur les pieds… » Je reculais mon visage et me retournais, mais demeurais assez proche de lui en dansant, ou plutôt en remuant un peu des fesses comme les filles de mon âge avait l’habitude de faire. Je n’étais décidément pas à l’aise sur une piste de danse, mais le fait d’avoir bu un peu m’aider probablement à ne pas paraitre complètement stupide. J’étais collée à lui, de dos, et ne me contrôlais pas vraiment. J’attrapais ses mains et les posais sur mes hanches, que j’essayais de bouger au mieux en rythme avec la musique. Un premier contact. Le contact de sa peau faisait monter ce désir ardant qui me prenait de force depuis quelques minutes maintenant…
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 0:53 par Invité
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Sheena & Owen
Deux verres ingurgitaient, mais rien ne m'ébranler ! Connaissant mon seuil élevé à l'alcool, je savais d'avance qu'il faudrait du temps avant que la chaleur ne colore mes joues et que les effets de l'ivresse ne se fassent ressentir. Être l'irlandais n'apporte donc pas que des avantages, mais vais-je me plaindre de ça ? Bien sûr que non, la nationalité irlandaise est aussi un formidable passeport en destination directe pour le lit des femmes. J'atteste que ça à marcher à plusieurs fois. Je ne suis pas un Don Juan, je n'entretiens pas fièrement un tableau de chasse que j'expose avec fierté, néanmoins, je ne peux nier aimer séduire quand on m'en offre l'occasion et c'est le cas à présent. Je ne connais même pas le nom de mon interlocutrice, mais je continue cependant à la courtiser. Je commence par le verre, ensuite vient la conversation, puis espérons que plus tard, je ne quitte pas le bar seul. La nuit vient à peine de commencer, peut-être devrais-je éviter de faire des plans sur la comète.

Les enceintes géantes continuaient à cracher des notes de musique qui m'étaient totalement inconnues. Je suis partie quatre ans et j'ai l'impression qu'une éternité s'est écoulée, qu'une nombre innombrable de modes sont passées, la musique en particulier. J'en arrive même à me sentir totalement has-been en mettant en exergue cette triste constatation. Mon regard continuait à déshabiller la rouquine avec ardeur. Encore quelques verres et je pense que je serais prêt à lui faire graver le septième ciel si elle me convie à l'y emmener. Le jeu de séduction était tel entre nous, que mes doutes quant à l'issue de la nuit, se dissipèrent peu à peu et tout devint clair lorsqu'elle commença à m'aguicher sans s'en cacher. L'alcool continuait cependant à se lier à ce perfide jeu de séduction et à peine avais-je commandé mon deuxième verre, que la jeune femme à la chevelure flamboyante interpella le barman pour que ce dernier lui serve un autre verre. Elle termina sans plus attendre celui qu'elle avait encore en main. À vu d'œil, elle semblait bien plus imbibée que moi et la question concernant son taux de tolérance alcoolique pouvait aisément se poser.

Cependant malgré son relatif état d'ivresse, la jeune femme accepta mon invitation sur la piste. Elle émit un léger rire teinté de nervosité, se leva avant moi et me prit la main pour me tirais de mon tabouret. Nous parvînmes non sans mal à nous frayer un passage dans la foule pour rejoindre la piste déjà bien animée. Nous étions ainsi là, au milieu d'une piste tellement bondée, qu'elle nous obligeait à entrer dans une promiscuité loin de me déranger. Nos visages étaient assez proches et pour se faire entendre la jeune femme n'avait d'autre choix que de parler à mon oreille. Nous étions tellement proches que je pouvais sentir son parfum, tout aussi enivrant qu'elle au passage. " Je suis une très mauvaise danseuse, excusez-moi d'avance si je vous marche sur les pieds" me dit-elle. lui souris lorsqu'elle me refait face, puis pour lui répondre, à mon tour je m'approche hésitant de son oreille et lui tint ces quelques mots.

« Je suis sûre que vous avez d'autres qualités plus enviables »


Une fois encore le désir et l'envie se retrouvaient au centre de la conversation. À mon tour, lorsque je reculais le visage, je fus épris par l'envie irrésistible d'un premier vrai contact. Je regardais donc ses lèvres, magnifiquement colorées par le plus simple des rouges à lèvres. À cet instant, je ne contrôlais plus rien et me laissais aller totalement, oubliant presque jusqu'à mon nom. Nous étions toujours aussi proches et tandis que j'essayais de me caller au rythme langoureux de la musique, elle dansait, ou plutôt bouger en remuant ses hanches, contre moi. Elle ne me faisait plus face à présent, mais restait, de dos, toujours aussi proche. Je pouvais même sentir l'audace poindre à l'horizon. En effet, elle venait de me prendre les mains et les posa sur ses hanches, je pouvais les sentir bougeaient au son de la musique. Ce fut donc notre premier contact et certainement pas le dernier. Je ne contrôlais vraiment plus rien et encore moins le désir qui devenait, de plus, en plus ardent et m'assaillait avec vigueur le bas-ventre. Sans trop réfléchir, je la fis se retourner et une fois face à elle, ma bouche fonça sur ses lèvres que je capturais sans modération tout en gardant mes deux mains sur ses hanches. Le désir et l'envie s'unirent instantanément, tandis que dans ma poitrine, mon cœur explosait
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 13:25 par Invité
Son idée d’aller danser ne m’enchantait pas tant que ça, car moi et la danse, ça faisait dix milles… Avec des talons et un peu d’alcool dans le sang, je n’osais pas imaginer la catastrophe. Mais d’un autre côté, rester assise ici, ce n’était pas le top. Me lever et être plus proche de lui pouvaient être un avantage de taille. Je m’étais donc levé et j’avais pris sa main, le tirant avec moi dans la foule mouvante qui se trouvait au milieu du bar. La foule était telle que nous étions obligés d’être coller l’un à l’autre. Mais ça ne me dérangeait pas du tout, et je voyais que ça ne le rendait pas mal à l’aise non plus. Je ne connaissais même pas son nom, mais je n’étais pas sure d’avoir envie de le savoir. Après tout, le mystère restait entier, et ce n’était pas si déplaisant. J’essayais de bouger du mieux que je pouvais, avant mon visage près du sien pour lui glisser quelques mots à l’oreille. Je reculais mon visage, et il s’approcha de moi à mon tour. « Je suis sûre que vous avez d'autres qualités plus enviables » Je souriais et me pinçais doucement la lèvre mon regard plongé dans le sien. J’avançais de nouveau mon visage vers le sien pour lui parler dans l’oreille. « Ca, c’est à vous de me le dire… » Et sans attendre de réponse de sa part, je me retournais et me collais à lui de dos.

Je me déhanchais quelques instants avant de prendre ses mains et de les poser sur mes hanches, continuant de bouger. Sentir ses mains à cet endroit me faisait de l’effet, et je sentais l’envie monter en moi. J’avais envie de lui, au plus vite. Mais d’un autre côté, j’avais aussi envie de faire languir ce bel inconnu. C’est pour ça que je restais de dos. Mais soudainement, je sentais ses mains se serraient sur mes hanches. Il me fit me retourner, et sans que je n’ai le temps de dire ou de faire quoi que ce soit, même de comprendre ce qu’il venait de faire, ses lèvres vinrent se coller avec vigueur contre les miennes. Je remontais mes mains au niveau de son visage. Je ne le repoussais pas, et poursuivais ce baiser avec ardeur. Le désir se faisait de plus en plus présent, de plus en plus oppressant, et le goût de ses lèvres m’enivrait. J’avais du mal à me contrôler, mes mains glissaient dans son cou. Je m’abandonnais à lui. Au bout d’un temps indéterminé, je rompais le baiser qui nous unissait jusque cet instant. Bien entendu, j’avais arrêté de danser. Mes pieds me faisaient mal. Je posais une main sur son torse, en rapprochant ma tête de lui pour murmurer à son oreille. « Je retourne m’asseoir… » Et avant de retirer complètement mon visage, je restais un moment, plongeant mon regard dans le sien, mes lèvres à tout juste quelques millimètres des siennes. Je le regardais, puis baisser mon regard sur ses lèvres, avant de pincer les miennes. Puis je reculais et me retournais pour retourner m’asseoir.

Je voulais lui donner envie, je voulais le faire languir jusqu’à ce qu’il ne puisse plus tenir. Je voulais qu’il ressente une envie jamais ressenti auparavant. Je voulais jouer avec lui. Je savais maintenant qu’il ne me laisserait pas partir, et il en était de même pour moi. Je sentais que j’avais envie de lui, et cela se lisait dans mon regard. Je reprenais ma place au comptoir, et buvais une gorgée du cocktail qui me tendait les bras. Je n’eus pas longtemps à attendre avant de l’homme qui venait de m’embrasser ne se retrouve à mes côtés. Je me retournais vers lui, frottant délicatement ma jambe contre la sienne. « Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? » Ses paroles étaient sorties sans que je n’eus le temps de vraiment me contrôler. Pourquoi est-ce que je lui demandais ça ? Je savais ne pas vouloir savoir quoi que ce soit de lui, et je voyais à son visage qu’il semblait interloqué par cette question. Je me sentais obligée de me justifier. « Je n’ai pas l’intention de vous faire un interrogatoire, mais j’ai quelques fantasmes, alors qui sait… » lui dis-je en finissant le cocktail que j’avais dans la main.
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 17:15 par Invité
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Sheena & Owen
Ici présent, dans la chaude obscurité de cette salle qui paraît plus petite qu'elle ne l'est, nous sommes tous comme des papillons. Nos corps se mouvent au rythme de la musique, mais ne sommes-nous pas avant tout attirés par la lumière des projecteurs ? Tous les mouvements convergents en leur direction, c'est un fait. Nous sommes tenus par cette promiscuité, les visages se touchent, les corps s'assemblent. Ici, nous ne sommes pas les êtres que nous nous efforçons d'être le jour. Ici, c'est un masque qui tombe, une carapace qui s'effrite peu à peu. Ici, tout est éphémère, rien ne dure... Nous sommes des papillons, notre existence nocturne prend fin lorsque nous franchissons les portes de cette boîte, ou dans le meilleur des cas lorsque le soleil commence à poindre à l'horizon. J'ai l'impression d'être un autre, je ne sais pas si c'est une couverture, ou si je ne porte plus de masques. Je ne sais pas vraiment qui je suis, mais cette incertitude, qui en ébranlerait plus d'un, me fait du bien. Ce soir, je n'ai pas envie de me poser la moindre question, je veux m'enivrais d'alcool et de plaisir jusqu'à oublier mon nom, mon passé. Je veux vivre l'instant présent, peut-être pourrais-je ainsi me défaire de mes démons.

La musique est langoureuse, sensuelle tout comme les mouvements de hanches de la jolie rouquine qui me sert de partenaire. Je me rends alors compte que je ne connais même pas son prénom. Mais dans le fond est-ce vraiment grave ? Probablement pas ! Soyons honnête, cette histoire sera aussi éphémère que la vie d'un papillon. À peine, le temps d'un regard, d'une caresse, d'un baiser, d'une nuit, que tout sera dernier, nous. Je ne veux pas m'attacher et connaître le prénom de cette personne n'est pas la solution la plus judicieuse pour mettre en pratique cette envie de détachement. Je veux juste un temps de plaisir, sentir l'envie montée aussi forte que le désir. Unir nos deux corps pour aller jusqu'au bout de cette envie, unir nos sens dans un ballet sensuel, sentir la chaleur de nos corps, sentir nos cœur battre la chamade, sentir l'extase qui approche. Je n'en veux pas plus... Pour une fois, il n'y aura pas que l'alcool pour me tenir compagnie, mais c'est une exception, je n'ai pas l'intention de bousculer mes habitudes. Le sexe est une envie, l'alcool, un besoin. C'est un triste constat, mais c'est comme ça, je suis un être humain, aussi imparfait soit il...

Elle danse et malgré sa maladresse et les effets de l'alcool, je suis séduit. Je me laisse peu à peu enivrer par la passion insufflait par le mouvement suggestif de ses hanches sur lesquelles mes mains se sont posées quelques secondes auparavant. Puis tout s'est enchaîné, je n'ai pas réfléchi, je lui ai pris le poignet l'obligeant ainsi à me faire face et sans lui demander la permission, je me suis invité dans son espace privé. Mes lèvres curieuses de connaître le goût des siennes se sont aventurées en terrain presque conquis. Avide de se premier contact, j'en demande plus de peur de ne pas être rassasié. Le temps ne semble avoir aucune emprise sur l'instant présent, la musique continue, les corps en mouvement ne cessent de se rapprocher. Il fait de plus en plus chaud et l'ardeur de notre baiser et loin d'abaisser la température. Pour donner plus d'ampleur au baiser, j'entrouvre la bouche et laisse ma langue partir à la rencontre de la sienne. Le baiser devenu langoureux mets en alerte mes sens, mes mains ne quittent pas ses hanches et je continue. Je veux me perdre jusqu'à manquer d'air, me noyer littéralement dans ce flou d'érotisme qui monte en moi comme une mer enchaînée. Encore quelques secondes et je ne pourrais retenir les cheveux ardents qui cavalcadent à l'intérieur de moi. Le désir monte encore et encore aux contacts des lèvres de ma partenaire, je me sens prêt à aller plus loin, mais elle non puisqu'elle est la première à mettre un terme à notre baiser. Je la regarde surpris alors qu'elle pose une main sur mon torse.

« Je retourne m'asseoir... » me dit-elle à l'oreille. Elle ne s'en va pas de suite, son regard se perd dans le mien, ses lèvres restent à proximité des miennes, les quelques centimètres qui nous séparent ne constituent même pas un obstacle tant la distance est surmontable. Elle pince ses petites lèvres en toute innocence, mais ce geste imbibé de séduction me perturbe légèrement. Non pas que je ne sois pas réceptif à la séduction qui s'en dégage, mais la chose devient encore plus étrange si l'on prend en considération le fait que Julia, ma meilleure amie, se pince les lèvres de la même façon et l'effet produit est le même. Mon dieu, mais ça ne va pas, Julia est ma meilleure amie, rien de plus... Oui, c'est ça, elle est ma meilleure amie, la femme la plus importante dans ma vie et voilà que je pense à elle après avoir embrassé avec ardeur une autre femme. Il y a quelque chose en moi qui viens de se détraquer, je me sens mal à l'aise, coupable... Non, il faut que je me reprenne, ça va passer. Sans attendre, je me frôle le visage et suis ma cavalière d'un soir vers le bar. Je lui souris et tente d'oublier ma coupable absence en reprenant ma place. La main levée, attire le barman qui me ressert un verre de whisky que j'avale cul sec comme à l'accoutumer sous le regard de ma charmante interlocutrice. Sans un mot, je la détaille à nouveau du regard tout en reposant le verre que je viens de vider. Elle sourit encore et frotte délicatement sa jambe contre la mienne. Son corps envoie des signaux que je ne peux ignorer, mais je suis loin d'être un idiot, je ne connais que trop bien la psychologie féminine. Elle veut me faire languir, jouer avec moi comme un chat joue avec la souris qu'il a capturée après d'intenses minutes de chasse. Beauté, si tu crois que je vais me laisser avoir aussi facilement, tu te trompes. Je ne suis pas une proie de choix, je suis juste un excellent chasseur.

« Qu'est-ce que vous faites dans la vie ? »

Ah non-pitié, pas cette question... La soirée avait pourtant si bien commencé, pourquoi s'attarder sur ces banalités ? J'aurais préféré qu'elle fasse l'impasse-là dessus. Si je m'écoutais, j'aurais préféré passer aux choses sérieuses plus rapidement, mais soit, si c'est ce qu'elle veut. Pour me donner un peu plus de courage, je lève la main et me commande un autre verre, qui met un peu plus de temps à trouver sa destination.

« Je n'ai pas l'intention de vous faire un interrogatoire, mais j'ai quelques fanstasmes, alors qui sait... »

Mon verre arrive enfin, je n'ai pas qui quitté la rouquine des yeux. Il faut avouer qu'elle sait tellement bien rattrapée qu'à nouveau, j'entre dans le jeu de la séduction.

« Ça tombe bien, je déteste les interrogatoires, je préfère les personnes qui vont à l'essentiel. »

Je marque une pause dans ma réplique et prends mon verre en main, une fois encore le liquide ambré disparaît à la première gorgée. Cette fois, les effets de l'alcool commencent à se faire ressentir, mes joues rougissent légèrement. Ma main gauche caresse alors délicatement la jambe nue venue caresser la mienne quelques secondes auparavant.

« Si je vous dis que je suis médecin, vous acceptez qu'on s'en aille de suite mettre en pratique l'un de vous fantasme ? »
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 18:43 par Invité
J’étais revenue à ma place, ce baiser m’avait troublé. J’en avais envie, j’en mourrais d’envie. Il avait provoqué chez moi un désir que je n’avais pas ressenti depuis si longtemps… Probablement depuis cet été. Et là, je me sentais toute chose entre ses mains expertes. Le goût de ses lèvres était toujours bien présent sur les miennes, mais ce n’était pas assez, je mourrais d’envie d’y regoûter, une nouvelle fois. Mais pas tout de suite. Et s’il avait quelqu’un dans sa vie ? C’était lui qui avait fait le premier pas, certes, mais je ne voulais pas être une briseuse de ménage. Ce n’était pas mon genre de sortir, de boire et de tomber dans les bras du premier venu comme ça. Mais là… Je me sentais dans le besoin. Ce besoin de… De ne pas être la gentille Sheena mère de famille, je voulais pour une fois ne pas rester si sage que cela. J’en avais presque besoin. Je voulais me changer des idées et ne plus penser à tout ce que je subissais ces derniers jours. Et j’avais un certain présentiment que cet homme allait m’aider à ne plus penser à rien. Et rien que d’avoir cette idée en tête, je sentais un désir déjà bien présent augmenter, encore et encore…

L’homme en question arrivait à mes côtés, et s’asseyait. Je ne voulais pas anéantir ce que nous avions juste là, et je collais ma jambe à la sienne, le caressant doucement. Je ne pouvais le quitter du regard. La tension sexuelle se faisait de plus en plus présente, et il allait être difficile de résister. Et pourtant, je voulais le faire languir autant que je le pouvais. Mais sans vraiment réfléchir, je lui demandais ce qu’il faisait dans la vie. Je ne savais pas ce qui m’était venu à la tête à ce moment là, mais je voyais bien que ça ne lui avait pas plu. Il sentait refroidi par cette question, et je l’étais moi-même. Il se commande alors un autre verre, et je fais signe au serveur de me remettre la même chose également. Je me sentais désolée, et donc, je me dis qu’il fallait que je me justifie. Première idée bidon : pour assouvir un fantasme. Je pensais que c’était une idée bidon, mais non, finalement, c’était assez réaliste. « Ça tombe bien, je déteste les interrogatoires, je préfère les personnes qui vont à l'essentiel. » Apparemment, j’avais bien réussi à le convaincre. Et je m’en délectais intérieurement. Il boit le verre que le barman vient de lui apporter. Je sens sa main glisser le long de mon mollet, ce qui déclenche un frisson léger dans cette même partie du corps, frisson qui se poursuit dans l’intégralité de mon corps, et qui se fait plus prenant dans le bas ventre. « Si je vous dis que je suis médecin, vous acceptez qu'on s'en aille de suite mettre en pratique l'un de vous fantasme ? » Un sourire se dessinait sur mes lèvres. J’aimais le fait qu’il soit médecin, ça allait bien m’avançait dans cette idée de fantasme, car coucher avec un médecin en faisait parti. Bien sûr, ça ne valait pas un bon pompier, mais c’était déjà ça.

Je caressais son bras posé sur le comptoir du bout de l’index. « Mmm… Médecin… » disais-je, songeuse. Je me levais et me posais devant lui, posais mes mains sur ses épaules et les faisais glisser le long de son torse. « J’ai entendu dire que les médecins se devaient d’avoir des mains très habiles… » lui dis-je alors avec un regard qui en disait long sur ce à quoi je pensais. Sans vraiment réfléchir, et à mon tour, je plantais mes lèvres sur les siennes. Entrouvrant doucement les lèvres, je laissais ma langue voguer à son gré contre la sienne, commençant alors un ballet langoureux. Je remontais mes mains et les posais sur son visage, caressant sa mâchoire du bout de mes pouces. Ses lèvres me faisaient perdre la raison, et l’alcool aussi peut être un peu. Je me sentais décoller, je n’étais plus moi-même, mais j’adorais ça. Au bout d’un moment je me reculais et descendait de nouveau mes mains sur son torse. J’approchais mon visage du sien, pour lui murmurer à l’oreille. « Il se trouve que j’habite à tout juste deux minutes d’ici, ça vous tente… ? » Je déposais un baiser sur le haut de sa mâchoire avant de lui faire face de nouveau. Je baissais mes yeux sur ses lèvres, me pinçais la lèvre inférieure et replongeais mes yeux dans son regard. Je n’avais pas besoin d’un seul mot pour comprendre qu’il acceptait. Je buvais d’un trait le dernier verre qu’il me restait et fermer les yeux pour mieux profiter de ces effets. Puis j’attrapais de nouveau sa main pour me diriger en dehors du bar. La soirée ne faisait que commencer…
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 20:23 par Invité
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Sheena & Owen
Le désir, la plus grande des faiblesses humaines. Platon disait " on ne désire que ce dont on manque" Je n'étais pas un élève brillant en philosophie, mais certaine doctrine, ne m'ont pas échappé. Je désirais la rouquine comment traduire ça ? Vulgairement par un manque d'activité sexuelle, je ne vois pas d'autres explications, c'est clair et limpide, nul besoin de s'attarder sur le sujet. Mais... Non-pitié Owen, ne te lance pas dans une réflexion intérieure, passe ton tour, mets-toi en veille pour une fois. Tu as un fille canon planté devant toi, elle t'aguiche ouvertement, tu n'as qu'à te baisser pour ramasser le fruit. Oui, je ne nie pas que ma moitié du travail a été faite, mais est-ce vraiment ce que je veux. Je la désire donc ça laisse sous-entendre que je manque de sexe ? N'est-ce pas plus profond encore. Si je gratte le vernis, ne vais-je pas découvrir une autre couleur ? Je suis en train de me perdre dans mes réflexions, c'est dingue de se prendre autant la tête. Il me faut un autre verre ! Étancher ma soif est donc passée au second plan comme vous pouvez vous en rendre compte. Encore une fois, j'exécute le même cérémonial est encore une fois le barman m'apporte la boisson tant désirée. À ce stade je commence à sentir quelques piccotis sur mes joues légèrement rosies par les vapeurs d'alcool. J'ai chaud, ma tête tourne un peu, mais ça n'est pas un sentiment désagréable, encore moins quand on est, comme moi, en bonne compagnie. Je continue donc à sourire presque bêtement à la charmante créature à mes côtés. Le verre arrive, je l'engloutis à la volée et me voilà presque inébranlable. Ma petite voix a fermé sa gueule et plus aucune interrogation ne vient m'ébranler. Je suis là, ici et maintenant avec elle et aucune autre... Je suis avec Julia...Quoi? Non ! Je n'y ai pas pensé, j'ai dérapé, c'est un lapsus, il n'est pas révélateur. Mes pensées s'embrouillent à cause de l'alcool, je ne vois pas d'autre explication. Je sors de mes pensées et me concentre sur ma cible. Je sourire aux lèvres, je sens son index s'aventurait sur mon bras, toujours accoudé au comptoir en bois du bar. Ce contact pourrait presque me faire foisonner, mais je suis encore un peu troublé par mes précédentes pensées.

« Mmm...Médecin... »

« Oui, chirurgien en traumatologie qui plus est »

Les mots étaient sortis tous seuls sans que je ne prémédite quoique ce soit. Mon cerveau embrumé par l'alcool ne semblait fonctionner qu'à moitié. Mais le reste fonctionnait très bien et ça n'est pas la crampe qui sévissait dans mon bas-ventre qui pourrait témoignait du contraire. J'étais sur la lancée, il fallait enclencher la vitesse supérieure et vite. Ma jeune "amie" prit les devants et se leva, elle posa ses mains chauffées par le désir sur mes épaules et les fit glisser sur mon torse. Mon cœur cognait tellement fort dans ma poitrine, c'était comme si des centaines de picotements m'avais assailli instantanément, ajouté à ça l'enivrement dû aux nombreux verres absorbés en aussi peu de temps. Dans un sprint final, l'alcool acheva sa course et monta directement à mon cerveau. J'étais donc là, au milieu des jeunes en rut, la tête bien imbibée, tellement que je n'avais même pas fait attention au baiser offert gracieusement par la jolie rouquine. Mes mains se posèrent à nouveau sur ses hanches et pour lui montrer mon engagement je pris soin de répondre tout aussi langoureusement qu'elle à ce contact labiale qui acheva de mener notre désir collectif à son paroxysme. Maintenant, c'était clair, elle m'avait pris dans ses filets, j'étais son otage prêt à la suivre, n'importe où, pourvu qu'on échange bien plus qu'un baiser. À bout de souffle, nous durent nous détacher à regret, ses mains restaient sur mon torse tandis que les miennes oscillaient entre sa chute de reins et ses hanches. À peine revigoré par ce baiser brûlant, il m'en fallait encore, il m'en plus. Si la bienséance et la justice ne nous obliger pas à être aussi vertueux en public, je me serais déjà jeté sur la rouquine sans nom pour la faire grimper au sommet des plaisirs extatiques. Il fallait donc faire preuve de patience...

« Il se trouve que j'habite à tout juste deux minutes d'ici, ça vous tente ? » me dit-elle à l'oreille d'une voix suave.

« Où tu veux, quand tu veux ? » lui dis-je en lui offrant un clin d'œil. Sans plus attendre, je sortis mon portefeuille pour régler la note et guidée par ma compagne d'un soir, nous quittons enfin les lieux. Avec autant d'alcool dans le sang, l'entreprise ne fut pas si simple. Ainsi, trois marches représentaient à juste titre, un sacré obstacle sur lequel nous nous attardâmes durant plusieurs secondes avant d'enfin parvenir et nous dépêtrer non sans un éclat de rire. Dehors, la nuit était tombée, les nuages régnaient en maître et voilaient impunément les quelques étoiles qui daignaient se présenter à nos yeux. Nous marchâmes un peu et je ne pus résister à l'envie de plaquer la jeune femme contre un mur froid pour mieux la posséder. Nos lèvres se retrouvèrent avec violence tant le désir qui nous assaillait était puissant. Nos mains partirent mutuellement à la découverte de nos corps. À présent, je me collais à elle et quittais ses lèvres pour son cou, prenant le temps de dévorer chaque port de sa peau couleur porcelaine. Quelques mots m'échappèrent et glissèrent jusqu'à son oreille, tandis qu'une de mes mains s'aventurait sous sa jupe.

« J'espère que ma dextérité ne te décevra pas ? »

Reprenant la main, la rouquine se dépêtra de mon étreinte forcée et me traîna vers chez elle. Je ne lui opposais plus aucune résistance, je n'en avais pas la force. Nous arrivâmes donc chez elle et à peine la porte fermée, je me jetais à nouveau sur elle pour la couvrir de baisers étouffants, tout en commençant à l'effleurer avec dextérité.


« Où est ta chambre ? » lui dis-je sans quitter ses lèvres. De sa main libre, elle m'indiqua l'endroit. Je la pris alors dans mes bras pour lui faire quitter le sol. Elle était légère, tellement que ce porté ne me demandait presque aucun effort. Tant mieux, parce que vu mon état d'ébriété, nous ne serions pas allés loin si elle avait fait quelques kilos de plus. Arrivés devant la porte menant à la chambre, la jeune femme retrouva le sol, à nouveaux nos lèvres se retrouvèrent et du bout du pied, la rouquine sans nom ouvrit la porte. La soirée s'achevait, mais la nuit ne faisait que commencer ...

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