(✰) message posté Lun 13 Oct 2014 - 16:01 par Invité
Il ne s’était pas fait prier pour me suivre en dehors du bar. Il ne s’était pas fait prier pour régler la note. Direction chez moi. J’étais impatiente. Je voulais cet homme, et j’allais l’avoir, pour moi, c’est tout. Je le prenais par la main, et m’agrippais à son bras pour éviter de tomber. L’alcool m’était définitivement monté à la tête. J’avais probablement plus bu que mon partenaire d’un soir. Je riais, sans savoir pourquoi, à force de tituber et de manquer de me prendre un ou deux poteaux sur la route pour rentrer à la maison. Je titubais, m’accrochant un peu plus à cet homme, mais au final, je savais bien que si jamais je tombais, il tomberait probablement avec moi, car même s’il était plus sobre, il n’était pas moins éméché. La preuve en était qu’il me plaqua contre un mur à toutes justes deux maisons de la mienne. Je ne me débattais pas pour autant, et même si je l’avais voulu, ma tête tournait bien trop pour que je ne puisse faire quoi que ce soit. Je me laissais emporter, l’agrippant pas son col pour le coller un peu plus contre moi. Je frissonnais au contact du mur mouillé par la buée de la nuit, mais me réchauffait rapidement dans les bras de ce compagnon. Mes mains glissaient et remontaient le long de son torse musclé alors que ma langue dansait volontairement avec la sienne. Ses lèvres descendirent alors le long de mon coup, et je ne pus retenir un petit gémissement, passant ma main dans ses cheveux. Je sentais sa main glisser le long de mes hanches et se glisser sous le bas de ma robe. Mes muscles commençaient à se contracter à son contact. « J'espère que ma dextérité ne te décevra pas ? » J’attrapais sa main et l’enlever de l’endroit où elle se trouvait. Je ne disais rien de plus, mais réussissais à m’échapper en lui prenant la main. Je le tirai littéralement jusqu’à ce qu’on arrive devant la porte de chez moi. Le temps pour moi d’insérer les clés dans la serrure, il se retrouvait de nouveau collé à moi. Je laissais échapper un nouveau gémissement avant d’ouvrir la porte alors que nous nous engouffrions dans la maison.
Je n’eus même pas le temps de refermer la porte, ou tout juste. « Où est ta chambre ? » Il ne perdait pas de temps, et j’aimais ça. Je lui indiquais le couloir qui menait à ma chambre, alors que sans comprendre ce qu’il se passait, je sentais mes pieds s’élever du sol. Mes chaussures à talons restaient à terre, ce qui faisait un bien fou d’enfin pouvoir quitter ses chaussures de malheur. Mais j’étais heureuse qu’il me porte, sinon, j’aurais été bien petite à côté de lui. Je resserrais mes jambes autour de sa taille, m’agrippant à son col, l’embrassant avec fougue. Je ne voulais pas m’en défaire. Ses lèvres me rendaient folle, son odeur de même. Mais il me laissa retrouver pied une fois devant la porte de ma chambre. Je lui faisais face, l’embrassant une dernière fois en lui mordillant la lèvre inférieure, et l’entrainais dans ma chambre en le tenant de nouveau par le col. Je le poussais sur le lit et reprenais le dessus de la situation, le chevauchant. Mes lèvres se retrouvaient de nouveau collées aux siennes, alors que mes mains glissaient le long de son torse, déboutant chaque bouton de sa chemise. Mes lèvres glissèrent le long de son cou, alors que mes mains finissaient de déboutonner sa chemise, que j’ouvrais. Alors que je posais mes mains de chaque côté de son visage, je remontais également mes lèvres, l’embrassant. Après quelques secondes langoureuses où mes mains vagabondaient sur son torse, je remontais au niveau de son oreille pour murmurer quelques mots. « Attends… » Je me relevais, et quittais la chambre, le laissant là.
Boire. J’avais besoin de boire. Je partais en direction de la cuisine, ou plutôt, marchais en tâtant les murs. J’essayais de me tenir comme je le pouvais. Pieds nus sur le carrelage froid, j’avais déjà hâte de retrouver ma compagnie d’un soir, pour me réchauffer. Mais j’avais bien trop soif pour attendre. Tant bien que mal, j’arrivais au niveau du frigo. J’attrapais une bouteille de champagne qui se trouvait là depuis quelques temps, mais qui n’avait pas été ouverte. Pas besoin de verre. Au point où nous en étions, nous pourrions bien boire dans la même bouteille. Je m’apprêtais à retourner dans la chambre, mais m’arrêtais net. Cette photo… La seule photo que nous avions Eliott, Scott et moi. Je pensais à lui. Qu’est-ce qu’il dirait s’il me voyait dans cet état… Je… Peut être que je ne devais pas, je n’en savais rien. Je prenais le cadre photo et le baissais face caché vers le meuble sur lequel il se trouvait. Je débouchais la bouteille que j’avais dans les mains. Je buvais une longue gorgée avant de retourner dans la chambre. Passant devant un miroir, je me rendais compte à quel point mes cheveux étaient en bazar, mais je m’en fichais. Je retournais dans la chambre, prête à donner du plaisir à cet homme. Il se retrouvait assis au bord du lit, sans sa chemise. Je le chevauchais, m’asseyant sur ses genoux. Je capturais violemment ses lèvres en posant la bouteille sur la table de chevet qui se trouvait à côté, sans dire un mot. Je le voulais lui, juste lui, et ne pensais à rien d’autre. Virer les quelques pensées que je venais d’avoir, et profiter de la situation. Je passais mes mains dans ses cheveux, griffant légèrement son dos, et les descendants lentement vers la ceinture de son pantalon. Je caressais doucement en dessous de sa ceinture, l’embrassant toujours avec fougue. Puis je me reculais et défaisais enfin cette fameuse ceinture.
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(✰) message posté Lun 13 Oct 2014 - 22:53 par Invité
drink, drank, drunk Sheena & Owen
Nous arrivâmes donc dans son sanctuaire et à peine ai-je eu le temps de prendre mes marques, qu'elle me pousse sur le lit. Dénué du moindre équilibre et déserté par l'envie de lui résister, je me laisse alors tomber sur le lit tandis qu'elle se précipite sur moi pour me chevaucher sans plus attendre. Ses mains, toujours aussi chaudes commençaient à déboutonner avec dextérité les boutons de ma chemise tandis que ses lèvres aux goûts fruités glissèrent le long de mon cou. À cet instant, exquis instant où nos souffles se mêlent, où nos corps se frôlent, tous mes sens sont en éveil. Je sens le moindre frisson qui parcourt le corps de cette femme que je veux posséder, mes lèvres fougueuses se perdent sur les siennes, mes mains s'aventurent sur sa poitrine pour se perdent sur les deux montages sensuels qui pointent sous son haut. La sentir aussi près de moi, commençait à me mettre dans un état proche de l'animal. Sous la ceinture, l'effet procuré par la jolie demoiselle n'était pas à démentir. Je sens à présent sa main chaude se poser sur mon visage, alors que, concentré, je m'efforce de l'a dépourvoir des quelques morceaux de tissu qui habillent ce corps auquel je veux m'unir pour faire taire la passion qui me brûle les entrailles.
« Attends! » me dis-elle alors que les choses prennent une tournure intéressante. Elle ne m'en dit pas plus et me laisse en pleine action. Décidément, j'ai beau faire preuve de patience, je ne parviendrais jamais à comprendre les femmes, du moins toute sauf Julia. Avec elle, c'est tellement plus simple, pas besoin de traducteur, ni de sous-entendu. Un seul regard suffit pour se comprendre.
« Peut-être que c'est elle la femme de ma vie ! »
Conscient de ce que je viens de dire tout haut, j'éclate de rire. L'alcool me fait vraiment dire n'importe quoi. Mais je n'ai pas le temps de m'attarder sur ma dernière réflexion, car la rouquine avec laquelle j'ai bien l'intension de m'amuser, refait surface avec une bonne vieille bouteille de champagne. Intéressante perspective. Nous reprîmes chacun notre place, moi sur le lit, elle sur moi. Mes mains remontèrent jusqu'à la fermeture de sa robe que je fis enfin glisser avec aisance. Plus la température montait entre nous et plus les vêtements volaient à travers la pièce. Nos corps continuaient de se frôler "gentiment", elle m'aguichait du regard et je ne pus résister une seconde de plus. Je pris sa bouche contre la mienne avec ardeur, nos lèvres se mordirent avec fièvre. Nous pouvions à peine reprendre notre souffle entre deux baisers tant le désir devenait violent. Elle se cambra davantage sous l'assaut de mes lèvres, de mes mains qui continuaient à caresser le corps qui se dénudait progressivement. À son tour, la jeune insolente partit à l'assaut de mon corps. Ses mains douces caressèrent mes cheveux puis se firent plus dures en griffant bestialement mon dos. Une fois le territoire marqué, elle fit descendre ses mains vers la ceinture de mon pantalon qu'elle défit sensuellement. Mais je ne pouvais rester en position d'infériorité alors sans plus attendre, je fis basculer ma compagne d'un soir et repris le dessus. Nos regards ne trahissaient rien et le désir commençait à se faire douloureux en moi. Mes mains s'emparèrent de ses poignets d'une façon brusque. Je restais au-dessus d'elle, mes lèvres remontèrent à son cou où je déposai à mon tour ma marque avec un charmant suçon. Sa main vint se placer sous mon menton afin de ramener mes lèvres aux siennes. Ma bouche entreprit son périple et quitta ses somptueuses lèvres. Aidais par ma langue venant tracer une ligne invisible, je rejoignis sa gorge, descendit vers sa poitrine. Doucement, mais surement, j'atteignais son nombril, dévorant de caresse sa poitrine. Plus je descendais et plus elle se cambrait... Les limites ! Nous n'en avions plus à présent. Mon corps nu épousait aisément les formes de son corps tout aussi nu. Je sentais ses mains se perdent dans mes cheveux tandis que ma bouche se perdait sur son abdomen et continuait son irrésistible descente en terre inconnue. Elle n'existait même plus, je voulais juste m'envoyer en l'air, prendre mon pied. Je ne réfléchis plus et sans même lui demander la permission, je m'invite en elle. Le rythme s'intensifie au même titre que ses gémissements, la température ne cesse de monter. Je ne pense qu'à moi et continue à jouer de mon bassin. C'est intense, animal, le plaisir arrive très vite... À peine avons-nous franchi les cieux, que je redescends. Je quitte le lit et cherche mes vêtements éparpillés un peu partout dans la pièce.
« Wow, c'était... Super, mais il faut que j'y aille... Je reprends bientôt mon service à l'hôpital. »
Je récupère mon boxer, mon pantalon que j'enfile tout aussi rapidement, puis viens la chemise. Oui, je sais, je passe pour un salaud, mais je ne verse pas dans le sentimentalisme. Je me suis envoyé en l'air, c'était bon, point, pas besoin d'épiloguer.
« Bon et bien ravi de t'avoir rencontré...à bientôt peut-être ! »
Je me dirige vers la porte que j'ouvre sans me retourner. Je descends les escaliers et quitte tout aussi rapidement la demeure. Je remonte mon pantalon et m'éloigne, le cœur lourd. Je ne me suis même pas rendu compte que dans ma course folle, j'y ai laissé ma veste tant pis. Je m'éloigne ainsi sans me retourner. Je suis un salaud et je l'accepte...
Code by Silver Lungs
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(✰) message posté Jeu 16 Oct 2014 - 14:29 par Invité
Il entrait en moi. Mon corps se cambrait immédiatement contre le sien. J'avais chaud, très chaud. Je sentais des sensations intenses dans l'intégralité de mon corps, plus précisément dans mon bas ventre. J'avais envie de lui. Je ne connaissais rien de lui, mais j'avais envie qu'il me fasse l'amour de manière intense. C'était méchant, mais je le voyais plus comme une distraction sexuelle, l'alcool me faisait penser comme cela probablement, car habituellement, ce n'était pas mon genre de m'envoyer en l'air avec le premier venu. Je ne pouvais retenir quelques gémissements, qui se faisaient de plus en plus fort au fur et à mesure que la cadence accélérait. Mes mains se resserraient sur son dos, alors que mes lèvres capturaient de nouveau les siennes, bestialement. L'orgasme arrivait doucement, petit à petit, et je sentais mon corps se cambrer de plus en plus contre lui, alors que mes mains se resserraient sur ses épaules et que nos lèvres s'étaient finalement décollées pour pouvoir laisser plus librement échapper des gémissements qui pourraient réveiller les voisins. Ca y est, le plaisir était là, mes muscles se contractaient et j'étais incapable de boucher, profitant de cette sensation plus qu'agréable. Il se retira alors, et j'eus à peine le temps de reprendre mon souffle qu'il se leva du lit. Les vêtements étaient éparpillés dans la pièce et il se baissait pour ramasser les siens. J'en profitais pour jeter un coup d’œil à son derrière. Oui, ça allait, je n'avais pas trop mal choisi ma cible de la soirée. « Wow, c'était... Super, mais il faut que j'y aille... Je reprends bientôt mon service à l'hôpital. » « Ouais, c'était sympa... » Sympa ? T'aurais pu montrer un peu plus d'enthousiasme quand même. Je veux dire, oui, j'avais pris mon pied, vraiment. Mais je ne sais pas, je n'avais pas envie qu'il s'attarde. Le plus vite il était parti, le mieux ce serait pour moi. Il finit de s'habiller et se dirige vers la porte. « Bon et bien ravi de t'avoir rencontré...à bientôt peut-être ! » Je souriais et hochais la tête. Je ne pense pas qu'on allait se revoir de si tôt, mais bon, peut être, qui sait. Puis il s'en va, sans se retourner, et je me retrouve seule, assise dans mon lit, contre la tête de lit. Je réfléchis un instant, comme en beug. Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Non, je ne regrettais pas, mais coucher avec un mec comme ça… Ce n'était pas moi, non, ce n'était pas mon genre. Je veux dire, je ne connaissais même pas son prénom. C'était, juste bizarre… Je tournais la tête vers la table de nuit. La bouteille de champagne trônait sur le meuble. Je l'attrapais, et prenais de nouveau une gorgée. Puis, je beugais de nouveau. J'avais du mal à réaliser, à comprendre ce qui m'avait pris.
Je me levais, la tête me tournais, un peu, beaucoup. Je gardais la bouteille avec moi et allais dans la cuisine. J'allais ranger cette bouteille, il fallait que j'arrête de boire. J'ouvrais la porte du frigo et la mettais à l'intérieur après avoir mis un espèce de faux-bouchon en métal. Je me retournais et retombais sur le cadre retourné. Je le relevais. Je le prenais dans mes mains. Ma famille. Je n'avais pas couché avec un homme depuis tellement longtemps. Et à chaque fois, et malgré moi, je ne pouvais m'empêcher de penser à Eliott. Il était comme une référence, toujours. Je sentais une larme couler le long de ma joue. L'alcool avait vraiment un effet néfaste sur moi. Mais Eliott me manquait, je le savais et je venais de coucher avec un autre homme pour me prouver que non, il ne me manquait pas. Mais ce n'était pas concluant. Je touchais du bout des doigts le cadre à l'endroit où se trouvait son visage, puis j'essuyais la larme qui était descendu le long de ma mâchoire. Je posais le cadre et retournais dans ma chambre. J'ouvrais l'armoire et en sortais ce t-shirt. Ce seul et unique t-shirt qu'il me restait de lui. Quand nous étions jeunes, nous étions aller faire un cross à Glasgow. Et il avait gagné ce t-shirt qu'il m'avait donné. Je ne le sortais jamais, mais là… J'en avais besoin. J'apercevais la veste en cuir de cet homme qui venait de partir, mais je ne captais pas vraiment. Je me replongeais dans mon lit, m'emmitouflant dans la couverture. J'éteignais la lumière et laissais les larmes couler. Mais qu'est-ce que j'avais fait ? Après avoir pleurer pendant un long moment, j'attrapais mon téléphone pour lui envoyer un sms. J'en avais juste… besoin.
Sheena a écrit:
Salut… J'aimerai bien voir Scott. Je sais que je ne devrais pas te demander ça, mais si tu pouvais m'avancer… Bref. Il me manque, à bientôt.