"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici <hot> What if I loved you all along ft future  Eugenia Fitzgerald - Page 3 2979874845 <hot> What if I loved you all along ft future  Eugenia Fitzgerald - Page 3 1973890357
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<hot> What if I loved you all along ft future Eugenia Fitzgerald

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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 19:00 par Invité
“ You make me happier than I ever thought I could be and if you let me I will spend the rest of my life trying to make you feel the same way.” Ma passion s’écrasait douloureusement contre ma poitrine. Je ployais sur le matelas avant de me redresser comme un diable. Ma respiration était tout à coup laborieuse, toutes mes émotions retenues, tous mes élans de fougues étouffés, semblaient se bousculer dans ma cage thoracique afin s’exposer à la lumière étincelante du jour. Je mourrais avant de renaître. Je tombais avant de me relever. Je l’embrassais avant de l’aimer. Mes yeux me brûlaient et je me penchai d’un air religieux vers son visage angélique. Mes mains se posèrent sur ses joues, et je creusai des sillons sur ses mâchoires avec un désespoir divagué. Les vestiges de ma vie ratée reprenaient tout à coup forme devant mon visage torturé, et je comprenais pour la première fois tous mes leurres et mes espoirs. Eugenia avait été là tout le long. Elle avait été mienne, tout ce temps, à la minute ou j’avais reconnu en elle le reflet brisé de mon âme. Mes lèvres s’étirèrent, amusées par le ridicule de notre destin, et je ris comme un enfant blasé. Je ris heureux et malheureux à la fois. Ce n’était que le début de notre histoire.« Je n’ai pas peur. Je ne veux plus avoir peur. » Murmura-t-elle avec un romantisme merveilleux. Je souris, obnubilé par sa beauté et la douceur de sa voix. Elle raisonnait en moi comme une symphonie éternelle. Je maintins ma prise sur ses cuisses avant d’effleurer sa peau avec douceur. Je la suivais dans ses enchainements, et jusqu’au bout de ma torpeur et de mon idiotie – je réalisais que sans elle, je n’avais plus rien à faire dans ce monde. Je n’avais pas peur. Tout à coup, je ne voulais plus avoir peur moi aussi. Je me refusais à ternir ce moment, qui aussi incroyable qu’il puisse paraitre, était la concrétisation de mes espérances déçues.

J’avais connu les délices de la chair auparavant. Je m’étais élevé vers les voussures sacrées du désir avant de retomber dans le vice. Mais jamais encore, je ne m’étais senti aussi touché, aussi ému, par le corps d’une femme. Ma gorge se serrait douloureusement, et j’avais envie de gémir bien avant de la toucher. Ma langue glissait avec une grâce déconcertante sur son bas-ventre, et je me surpris à l’aimer encore d’avantage. « Je t’impressionne autant que ça, Julian Philip Fitzgerald ? » Je me redressai brusquement afin de croiser son regard malicieux. J’ouvris la bouche, mais aucun son ne sortait. J’esquissai alors un sourire, avant d’hochai positivement la tête comme un automate. Mes yeux brillaient comme une flopée de diamants mal polies. Oui, elle m’impressionnait. « C’est parce que tu es une sorcière … » Articulai-je avec difficulté. Nous étions déjà dévêtus, mais c’était mon âme que je venais de mettre à nu. Je tremblais, pris par des frissons d’allégresse étranges. Eugenia se redressa, et je fis de même – suivant ses mouvements avec application comme s’il s’agissait d’un numéro de danse que nous avions répétés ensemble. Elle s’assit sur mes cuisses, et je frémis de désir. Mon érection devenait monstrueuse, j’avais presque honte de m’enflammer avec autant d’ardeur, aussitôt – bien avant même d’avoir entamé des préliminaires corrects. Mais je l’avais attendu depuis si longtemps. Depuis toujours. Elle se pencha vers mes lèvres, et j’effectuais un mouvement en sa direction, incapable de me retenir plus longtemps. J’écrasai ma bouche contre la sienne avec détresse, comme si ce songe merveilleux pouvait disparaitre d’un instant à l’autre. La fièvre se répandait dans mon système. Je l’aimais au-delà de la raison et de l’entendement. Je l’aimais, et ça me détruisait même lorsqu’elle était à moi. Ma soif semblait intarissable. J’étais avide, éternellement insatisfait.

« Je crois que je t’aime trop aussi. » Confessa-t-elle en titillant l’élastique de mon boxer. Je me redressai afin de faciliter le glissement du tissu contre mes fesses, puis je la laissai explorer les tréfonds de ma condition animale. Elle me toucha avec hésitation, et je souris avec légèreté. « Je suis ridicule. Mais je te trouve très beau. . » Je sentis le feu prendre possession de mon visage, et le teinter de couleurs rouges et ardentes. Je me mordis la lèvre inférieure en sentant sa main contre ma verge, puis dans un élan d’impatience je posai mes doigts contre son poignet. « N’hésites pas. » Soufflai-je avec douceur. « Tu peux faire de moi ce que tu veux. Tout. » Je ne voulais pas qu’il y ‘ait de barrières entre nous. J’étais parfaitement conscient de son manque d’expérience, et j’acceptais d’être son cobaye personnel. Je clignai des yeux en songeant à mes premiers ébats dans une auberge miteuse en Ecosse. Je regrettais d’avoir perdu mon innocence des années avant de la rencontrer. Je regrettais de ne pas me nourrir de sentiments, et de romantisme. J’étais impulsif, fougueux, et irréfléchi. Je caressai le bas de son dos avant de remonter le long de sa colonne vertébrale. « Quel que soit tes gestes, je suis obsédé par toi. » Je me tortillai afin de la guider dans ses pompes lentes, avant de l’embrasser. Ma bouche mouillée glissait le long de son cou, et de ses clavicules. Je m’attardai sur son épaule, avant de mordiller sa peau jamais touchée. Il se passa quelques minutes avant que je ne me rétracte afin de titiller l’intérieur de ses cuisses avec délicatesse. Après tout il n’était pas question de mon plaisir, mais du sien.

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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 21:31 par Invité
saturday, april 13th 2013, 3.44am, what if she simply stayed home?;; he felt now that he was not simply close to her, but that he did not know where he ended and she began. ✻✻✻ J’avais la sensation d’être dans l’un de mes songes les plus inavouables. Sa peau contre la mienne, son souffle au creux de mon cou, toutes ces sensations renvoyaient à ce spectre infini de pensées interdites que j’avais bien pu avoir à son égard dans mes pires instants de faiblesse. Je me rendais compte que je n’avais pas réussi à imaginer le quart de ce que ressentaient mes sens. Je me rendais compte que je n’aurais jamais pu savoir, par moi-même, ce que cela faisait, d’être dans ses bras, nue, de l’avoir contre moi, nu lui aussi. Mon romantisme affligeant me soufflait que nos deux corps avaient été façonnés de sorte à ce que l’on puisse s’étreindre dans des caresses parfaites, mais, au fond de moi, ma raison avait la sensation que cela n’était pas entièrement faux. Je connaissais déjà son corps. Il me paraissait familier sous mes effleurements pudiques. Je connaissais déjà l’odeur de sa peau. Je l’avais respiré des centaines de fois avant qu’elle ne me soit autorisé. Je connaissais déjà son être. Il faisait partie de moi, quelque part.
Et, parmi mes hésitations, parmi toute cette retenue que j’avais, mes désirs irradiaient et je me sentais pleine d’une assurance que je ne me connaissais pas encore. Le monde tout entier brûlait sous mes yeux. Mon corps tout entier frissonnait sous ses caresses insistantes et déplacées. J’avais tant désiré cet instant que le vivre embarquait mon cœur dans des contrées lointaines. Il battait fort et vite, plein d’une vivacité que je ne lui avais encore jamais connue. Je vivais. Entre les mains de Julian, je vivais comme je n’avais jamais vécu, et il me tardait de m’abandonner comme j’avais toujours souhaité le faire en sa compagnie. Pour la première fois de mon existence, je n’avais pas l’impression d’être la petite Ginny, d’être l’innocente Ginny. J’étais une femme. La désirable Ginny. La séduisante Ginny. Tout me paraissait vrai et réel. Tout me paraissait à ma portée et le regard brillant de Julian m’incitait à la confiance et à l’abandon de soi.
Je voulais qu’il me fasse l’amour. Je voulais lui faire l’amour. Une fois. Deux fois. Cent fois. Encore et encore jusqu’à ce que mon corps n’ait plus peur. Jusqu’à ce que je ne sois plus gênée par mes incompétences. Jusqu’à ce que cela devienne naturel, jusqu’à ce que je sois à sa hauteur. « C’est parce que tu es une sorcière… » me murmura-t-il et j’esquissai un sourire. Mes lèvres emprisonnèrent les siennes et je l’embrassai avec douceur, la passion se manifestant dans des gestes brusques de temps à autres. Mes doigts se baladaient sur sa peau sans aucune retenue et je vins même à le dévêtir de son dernier vêtement.
J’en vins même à m’autoriser des gestes que je n’aurais jamais eues en temps normal. Des gestes que je n’avais jamais eues auparavant.
Ma main se posa doucement sur sa virilité et je l’observai rougir. J’eus un sourire gêné, hésitant presque à faire chemin arrière ; mais ses doigts emprisonnèrent mon poignet pour m’inciter à continuer. A ne pas abandonner. A ne pas avoir peur. « N’hésites pas. » m’incita-t-il avec tendresse. J’hochai doucement la tête pour lui montrer que je ne comptais pas le faire. Pour lui prouver que je n’allais pas le faire. « Tu peux faire de moi ce que tu veux. Tout. » continua-t-il. Je me mordis l’intérieur de la joue avant d’embrasser doucement sa mâchoire. Je raffermis ma prise sur lui, presque surprise par son gonflement. Presque surprise par ce à quoi cela ressemblait réellement. Au fond de moi, aussi, j’étais flattée. Flattée qu’il réagisse de cette manière en ma présence. Flattée qu’il ressente sans doute autant de choses que moi. Flattée. « Quel que soit tes gestes, je suis obsédé par toi. » poursuivit-il, avant de m’aider dans mes gestes. Avant d’aller et venir doucement entre mes doigts, me désignant la marche à suivre, me faisant comprendre comment cela se déroulait. Alors, je l’observai, avant de faire glisser ma prise sur lui, avec application, le feu irradiant mes joues. « J’ai tellement peur de mal faire. » murmurai-je doucement. Mais sa bouche s’était perdue sur mon épaule et je fermai les yeux, sentant le feu monter de mon bas ventre pour prendre possession de l’intégralité de mon corps. Il ne me brusquait pas. Il me laissait aller à mon rythme. Me laissait aller comme je le souhaitais. Il me laissait découvrir, après tout. Découvrir ce que je n’avais jamais encore eu le temps de faire. Doucement, il se détacha de la prise de mes doigts et sa virilité effleura les lèvres de mon bas ventre. Je retins un soupir, enroulant mes bras autour de son cou pour le rapprocher de mon être. Pour le rapprocher de moi et poursuivre ce contact qui éveillait mes sens. Ma respiration devint laborieuse.
Et je me trouvai idiote de ressentir tant de choses avec de simples caresses incontrôlées et involontaires. Un gémissement s’échappa de mes lèvres. J’avais l’impression que mon corps tout entier n’était plus que flamme ; mon bassin, quant à lui, ne réagissait plus qu’au toucher furtif du membre de Julian. Je le serrai contre moi. Je le serrai si fort que j’eus presque peur de lui faire du mal. « Julian. » dis-je doucement, les paupières fermées. Ma voix était cassée. Cassée par le désir. « Julian. » répétai-je. Je sentais des frissons remonter le long de ma colonne vertébrale. Je sentais les frissons m’envahir et je perdais doucement le fil de ce qui se produisait. Il n’y avait plus que lui et moi. Moi et lui. « Je n’ai pas de préservatif. » La raison m’avait doucement rappelé à l’ordre. Une partie de moi s’en fichait. Une partie de moi me disait que cela n’était pas grave. Que faire une fois sans protection ne changerait rien au cours de nos vies. Mais j’avais suffisamment entendu d’histoires pour savoir que cela n’était pas des choses à prendre à la légère.
Mes bras glissèrent le long des siens et j’attrapai ses doigts entre les miens, les faisant glisser les uns contre les autres, avant que je ne les accompagne jusqu’au bas de mon bassin dans des gestes calmes et mesurés.
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() message posté Lun 12 Jan 2015 - 14:41 par Invité
“ You make me happier than I ever thought I could be and if you let me I will spend the rest of my life trying to make you feel the same way.” Je réalisais avec effarement qu’elle ne m’avait pas hanté pour rien. Son regard vermeil m’avait guetté tout le long de mes veillés nocturnes, comme pour me rappeler que je ne pouvais pas échapper à la bête féroce qui sommeillait en moi. Ma poitrine se souleva brusquement, et je ressenti le besoin cuisant de plaquer ma bouche contre la sienne. Je tremblais, blessé dans mon orgueil et ma vanité. Je ne voulais pas agir comme tous les hommes. Je ne voulais pas me montrer faible face aux délices charnels, mais Eugenia avait un effet hypnotique sur mon corps. J’étais trop fiévreux pour résister. Mes poumons corrompus pompaient leur venin dans mon système avant d’exploser dans un souffle audible. Je la regardais avec fascination, chacun de ses gestes était empreint d’une délicatesse surprenante. Il me semblait que je ne serais jamais à la hauteur de sa candeur d’enfant. J’avais exploré les vices du pervers un million de fois, mais jamais encore je ne m’étais abandonné complètement. Ma peau frémissait jusqu’au  plus profond de mon âme. Je me ployais contre son cou, reniflant son parfum boisé et ses nuances fruitées. Ginny était l’entaille et le pansement, le poison et le remède, le silence et la poésie. Je l’embrassai en prenant son visage en coupe entre mes mains désespérées. Je suivais son rythme pour ne pas la brusquer, mais je n’avais qu’une envie, l’aimer plus fort. La fougue était une fièvre virulente qui s’emparait de ma conscience. « J’ai tellement peur de mal faire. » Murmura-t-elle, mais je ne l’entendais qu’à moitié. J’étais perdu quelque part dans les méandres du plaisir. Il y’ avait le feu dans mon bas-ventre, la folie dans ma tête. S’en était presque douloureux ne pas l’avoir en moi. Mon cœur réclamait mon dû, comme s’il était légitime après des années de retenues qu’elle m’appartienne intégralement. C’était quelque peu misogyne, mais Eugenia Berenice Lancaster était ma possession préférée. Je la voulais de manière obsessionnelle, maladive, et mortelle. Il n’y avait pas d’amour ordinaire, et le mien était nuancé par la tragédie de mes pensées. Mon âme littéraire me jouait certainement des tours, mais je voulais me damner pour elle, et suivre l’exemple des plus belles rencontres de l’histoire. Je fermais les yeux d’un air religieux avant de me mordre la lèvre inférieure. Notre union imminente était magique. Nous étions magiques. J’effleurais son intimité du bout de la verge, avec douceur et réserve.  Elle se cambra avant de s’accrocher à mon cou. Ses longs cheveux bruns voilaient mon visage, me plongeant dans une forme de pénombre délicieuse. Je retins un gémissement en me rapprochant dangereusement. « Eugenia … » Articulai-je à peine. Les mots restaient bloqués dans ma gorge nouée, j’étais subjugué par son parfum et ses mouvements timides. Elle laissa échapper un gémissement à son tour, puis mon prénom raisonna dans la pièce vide ; cassé, mielleux, exquis. Mon désir gronda dans ma poitrine comme un tonnerre abominable et je me surpris à enfoncer les doigts dans son dos.  Sa voix était l’incarnation du romantisme égocentrique que je prêchais, et pourtant j’étais en complète adoration. « Je n’ai pas de préservatif. » Souffla-t-elle contre ma joue. J’écarquillai les yeux, je n’avais pas pensé au préservatifs une seule seconde. Pourtant j’étais un jeune homme calculateur et prévenant, je savais mieux que personne qu’il ne fallait pas prendre de risques inutiles, pourtant sur le moment je m’en fichais. Qu’elle porte mon enfant ou pas. Quelle différence cela pouvait-il bien faire ? Je déglutis en plissant les yeux, c’était certainement égoïste de lui imposer mes idéaux, ou mes envies de paternités déchues, mais je n’avais plus peur de former une famille. Je caressai sa chute de rein en souriant. « C’est un piège ? »  Marmonnai-je, tandis qu’elle me chevauchait dans un rythme mesuré. Ma voix s’étouffa dans ma bouche. J’étais incapable de me concentrer. « Je … J’ai des préservatifs dans mon portefeuille. » Hoquetai-je en sentant la chaleur se répandre tout le long de mon torse. « Je peux aller en chercher. » Grinçai-je en plaquant mes paumes ouvertes contre ses cuisses. Elle dansait sur une mélodie que je semblais être le seul à entendre. Mon souffle coupé, mes yeux absorbés, mon âme éplorée, mon cœur émietté… J’étais à l’arrêt. Je laissai échapper un couinement avant de me repositionner au-dessus d’elle. C’était trop lent, trop doux. Je voulais exprimer ma passion ravageuse au gré de mes coups de reins effrénés, mais cela serait certainement trop indélicat au vu de la situation ? Je réfléchissais trop. Je l’aimais trop. Je me rassis au bord du lit pendant quelques instants avant de balayer le parquet du regard. Je ne voyais mes vêtements nul part. Ma vision était brouillée par mes aspirations et mes intentions malsaines.  Je me levai afin d’attraper ma veste, perdue quelque part sous l’armoire. Mes doigts emprisonnèrent le petit emballage en aluminium, et je la rejoins après quelques enjambées, afin de faire glisser l’embout en latex tout le long de mon membre. « Voilà. »  Elle ne bougeait pas, et je me sentais ridicule de prendre autant d’initiatives. Je m’allongeais à ses côtés avant de déposer ma langue au coin de sa mâchoire.  Mes mains devenaient baladeuses, j’explorais ses seins à nouveau, et je m’attardais sur son ventre plat. Sans m’en rendre compte, j’étais à nouveau sur elle. Je lui adressai un regard suppliant avant d’approfondir ma prise ses cuisses ; ma bouche s’ouvrit involontairement avant de se diriger vers son visage étincelant.

« Arrêtes-moi ... »  Implorai-je avant de sombrer dans la violence de mes sentiments.  
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() message posté Mar 20 Jan 2015 - 20:45 par Invité
saturday, april 13th 2013, 3.44am, what if she simply stayed home?;; he felt now that he was not simply close to her, but that he did not know where he ended and she began. ✻✻✻ J’avais essayé. J’avais réellement essayé de connaître d’autres personnes et d’autres hommes ; j’avais vraiment tenté de vivre, à mon tour, de vivre comme il avait pu le faire en invitant toutes ces filles dans ses draps et en m’ignorant, moi. Mais je n’avais pas réussi. Bien au-delà des sentiments sincères que j’avais pu nourrir pour Julian, je n’avais pas su aller de l’avant et l’oublier. Je n’avais pas su le remplacer et me satisfaire d’autres individus. J’avais croisé leur route sans m’arrêter. J’avais croisé leur route sans les voir. Il n’y avait eu que lui. Encore et toujours lui, hantant mes pensées, motivant mon cœur, m’interdisant une vie de débauche que j’aurais pu connaître si je n’avais pas été tant éprise. J’avais été idiote. Je l’avais attendu sans savoir ce qui allait bien pouvoir se passer ; je l’avais attendu et j’avais perdu du temps.
J’avais oublié de vivre. J’avais oublié de profiter. J’avais laissé ma jeunesse filer entre mes doigts et je me retrouvais innocente et puérile en sa compagnie. Je n’avais jamais rien vécu. Je n’avais jamais rien fait. Tout était nouveau, à mes yeux ; si je savais pertinemment comment se déroulaient des actes intimes, je n’avais jamais eu la possibilité d’accroitre mon expérience, cette expérience nécessaire pour m’assurer la confiance requise pour lui faire face. Pour être à la hauteur sans le moindre faux pas. Pour être à la hauteur sans être gênée. Tout aurait pu être différent. J’aurais pu être confiante. J’aurais pu mener la danse, même, et ne pas être effrayée par les choses que je pourrais mal faire. Mais cela n’était pas le cas. Je l’avais attendu, après tout. Je l’avais attendu et j’avais perdu du temps.
Mais je ne parvenais pas à regretter.
Mon souffle était court contre sa peau fiévreuse. Le monde autour de moi semblait avoir disparu. Je ne savais plus où je me trouvais. Je ne savais plus où j’étais. La seule certitude qui subsistait en mon sein était que je l’aimais. Je l’aimais de toutes les manières possibles, je l’aimais autant que cela puisse m’être permis. Je l’aimais et je me donnais à lui complètement. Je l’aimais et il m’appartenait en retour. Je l’aimais. Je l’aimais si fort que mon corps battait douloureusement dans ma poitrine. Je l’aimais si fort que ma peau était en feu et refusait de s’éteindre. Je l’aimais de tout mon cœur. De toute mon âme. Je l’aimais et je n’avais jamais rien ressenti d’aussi fort au cours de toute mon existence gâchée par mes sentiments d’enfant.
J’étais revenu sur Terre le temps d’un instant, alors que mon épiderme se consumait entre ses doigts baladeurs et ses mains confiantes. Préservatif. J’avais eu cet éclat de lucidité mais je n’avais pas réussi à m’arrêter. Mon corps réclamait sans cesse plus. Mon cœur était incontrôlable. J’entendis Julian déglutir tandis que je le serrai toujours contre moi. « C’est un piège ? » me demanda-t-il et je secouai la tête en guise de toute réponse. Je ne savais même plus si j’étais capable de parler. Mon souffle était court et irrégulier. Mon cœur se perdait dans ses battements de plus en plus agités. « Je… J’ai des préservatifs dans mon portefeuille. Je peux aller en chercher. » me dit-il. Il se repositionna au-dessus de moi avant de me laisser. Avant de s’asseoir sur le bord du lit. Je me sentis abandonnée. Je me sentis seule. Mon corps me paraissait bien trop mince et bien trop faible tout d’un coup ; cela était comme si on venait tout juste de m’arracher la moitié de mon être.
Parce que j’avais la sensation que c’était ainsi. Il n’avait pas encore franchi mes barrières et pourtant je m’étais entièrement donné à lui. J’étais lui et il était moi ; quelque part, cela était comme je l’avais toujours espéré. Nous avions le droit à une autre destinée. Nous avions le droit d’être plus que des meilleurs amis. Nous avions le droit. Et c’était le principal. « Voilà. » marmonna-t-il et je revins sur Terre. Je n’eus pas le temps de bouger qu’il s’installa à mes côtés sur le matelas. Et, en cet instant, je savais. Je savais que le moment était proche, que nous n’étions plus qu’à une poignée de secondes, de minutes, tout au plus, de l’instant que j’avais attendu. Que j’avais voulu de tout mon cœur. Cela était comme la consécration même de tout ce que j’avais pu ressentir à son égard ; j’avais la sensation que tout mon parcours n’avait pas été vain, que toutes mes peines avaient valu le coup d’être. Doucement, je levai la main pour caresser sa joue, tandis que ses propres doigts se baladèrent sur ma poitrine. « Merci. » murmurai-je doucement. Je ne désirais pas m’attarder sur les détails de ma requête. Je ne désirais pas lui dire que, pour cette première fois, je voulais faire les choses correctement. Eviter une grossesse. Eviter tous les autres risques qui n’avaient même pas effleuré mon esprit troublé.
Il se glissa au-dessus de moi et ses mains finirent par attraper mes cuisses ; mes yeux croisèrent son regard suppliant et la pression de son corps ne fit qu’accroitre mon désir. Ne fit qu’accroitre tout ce que je pouvais déjà ressentir. « Arrête-moi... » m’adressa-t-il finalement. Je passai mes bras autour de son cou en hochant la tête.
Et nous ne fîmes plus qu’un.
Je fermai les paupières à son premier coup de reins ; je le serrai sans doute plus fort que nécessaire lorsque la douleur sourde qui m’envahit se dissipa rapidement. Mon cœur avait eu plusieurs ratés. J’avais entendu parler de cet instant une centaine de fois mais je ne m’étais pas attendu à avoir l’impression que cela soit trop étroit. Que cela ne soit pas possible. Que cela soit presque incompatible. Je ne m’étais pas attendu à ce que cela soit ainsi. A ce que cela se déroule de cette manière. Le second vint. Puis le troisième. Et, à chaque fois, tout recommença avec plus de facilité. Comme si mon propre corps s'habituait en même temps que moi. Comme si mon propre corps s’autorisait à ressentir du plaisir. Comme s’il se détendait. Comme s’il comprenait qu’il ne fallait pas s’en faire. Je logeai ma tête contre son cou en tentant de calmer ma respiration ; mais je me rendis compte que je manquais d’air. Que je manquerais sans doute d’air pour toujours. Mes doigts s’accrochèrent avec désespoir dans son dos, mes ongles se plantant presque dans sa chair. J’étouffai des gémissements à mesure que ses coups de reins devinrent plus rapides. « Ne t’arrête pas. » murmurai-je. Je le sentais. Je sentais cette vague de désir qui grandissait sans cesse. Je sentais ce feu qui consumait toutes mes cellules sans jamais être satisfait. Je le sentais. Je le sentais et je m’y abandonnais.
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() message posté Jeu 22 Jan 2015 - 3:11 par Invité
“ You make me happier than I ever thought I could be and if you let me I will spend the rest of my life trying to make you feel the same way.” Eugenia était la concrétisation d’une fantaisie que j’avais gardé secrète de peur de voir mon monde s’effondrer. Si j’avais tus mes sentiments, c’était uniquement pour me satisfaire d’un semblant d’amitié – faute de mieux. Je clignai des yeux à plusieurs reprises, incapable de réaliser l’étendue de mon bonheur. Je me laissai tomber sur sa poitrine tremblante comme une marionnette. Mes mains remontaient le long de son torse avant de s’écraser contre l’oreiller. Mon cœur se perdait dans mes émotions ombrageuses avant de marquer une longue pause douloureuse. Les senteurs de sa peau faisaient vibrer mes lèvres et les coins de ma bouche crispée. Le visage angélique de cette fille troublait ma logique infaillible, et je me retrouvais au pied du mur. L’aimer plus fort, ou m’effondrer à cause de la pression ? Je soufflai sur ses clavicules avant de la caresser du bout des doigts avec douceur. J’avais si peur de la briser ; elle si pure et fragile. Elle si innocente et délicate. Je me redressai entre ses cuisses écartées, avant de la surplomber avec ma carrure imposante. Je n’étais pas bien musclé, mais la silhouette fine d’Eugenia me créait l’illusion d’être monstrueux. Je fis la moue en lui souriant ; elle était tellement belle. Je l’aimais avec une fougue ravageuse et mal contenue. Les feux qui m’animaient menaçaient de tout détruire sur leur passage, je me sentais invincible à ses côtés. Les pulsations incessantes de mon pouls me guidaient dans mes divagations. Je peinais à garder la tête froide ou à considérer ses anticipations. Je voulais être libre de m’embraser. Je voulais voguer, flotter et errer.

Mes gestes étaient contenus par ses mouvements craintifs. Je tentais de suivre son rythme, mais l’impatience commençait à me peser physiquement. Mon entre-jambe rugissait comme une bête féroce, avide de contacts et de frénésies. Je retins mon souffle en cherchant un préservatif. Elle murmura un maigre remerciement, et je souris bêtement, incapable de ponctuer mes pensées par des mots justes et réconfortants. Je suppose que j’étais trop troublé pour pouvoir réagir en gentleman. Je déglutis en me calant contre son corps allongé ; il faisait si froid et seule la chaleur de sa peau pouvait me sauver de la mort accablante de l’âme. Mes cheveux encore mouillés laissèrent échapper quelques perles de pluies sur mes tempes. Je secouai la tête tandis qu’elle touchait ma joue. « J’ai envie de t’embrasser. » Souffla-je, fasciné par la profondeur de son regard olive sur moi. Eugenia envahissait mon esprit avec une telle aisance, il me semblait parfois qu’elle faisait partie intégrante de mon être. Je me mordis la lèvre inférieure d’un air aguicheur, la suppliant de faire un pas vers moi. Les baisers qu’elle m’offrait avaient la saveur toute particulière de la liberté. Je déglutis en me penchant délicatement. « Embrasse-moi. » Implorai-je en haletant presque. Je restai en suspens dans le vide, me languissant du contact fébrile de ses lèvres mais dans un élan de fougue je m’écrasais contre sa bouche entrouverte en premier. Ma main se plaça sur sa nuque afin d’approfondir notre étreinte. Je fermais les yeux dans l’espoir de taire tous mes cris intérieurs. Je vivais dans la hantise constante d’être abandonné, et même si Ginny se crispait sous ma prise, je ne pouvais m’empêcher d’avoir peur de la perdre. Mes complexes ne me quittaient jamais, ils me retenaient parfois captif d’une haine grandissante. Je mordillai son menton avant d’effectuer un mouvement brutal en elle. Elle s’accrocha à mon cou avec désespoir, et je sentis à travers ses poings serrés que je lui faisais mal. Je me retirais avec plus de douceur avant de recommencer ma croisière charnelle. Je retins un premier gémissement en sentant les frottements de ma verge contre ses parois étroites, mais la tension devint trop forte et je dû lâcher une plainte mélodieuse. Le rouge me montait aux joues, et je me surpris pudique. C’était lamentable, mais Ginny détruisait tous mes masques d’arrogance et de désinvolture. Je n’étais qu’un homme amoureux. Un tas de chair et de sentiments. Je la touchais, les yeux pétillants de malices. Nous avions déjà tellement partagés mais cette aventure était différente de nos balades innocentes au bord de la plage ou de nos longues après-midi devant la télévision. Je la connaissais par cœur. Je l’aimais par cœur.

Mes hanches valsaient au gré d’une danse diabolique. Je sentais mes articulation grincer, enchantées par cette étreinte amoureuse. « Ne t’arrête pas. » Murmura-t-elle timidement. Le son de sa voix chatouillait mes tympans comme une incantation magique. Je me cambrai en forçant ma poitrine à se soulever pour respirer. Mes muscles se contractaient violemment comme pour céder le passage au plaisir maléfique qui me rongeait. Chaque parcelle de ma peau grouillait sous la pression de mes émotions ; j’oscillais entre peine et douleur, exaltation et désespoir, puis avec une prestesse surhumaine j’atteignais les voussures du ciel. Je gémis en posant mon front contre le sien.

« Je ne veux jamais arrêter.» Couina-je en me dégagement doucement de sa prise afin de l’embrasser.

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() message posté Sam 24 Jan 2015 - 20:14 par Invité
saturday, april 13th 2013, 3.44am, what if she simply stayed home?;; he felt now that he was not simply close to her, but that he did not know where he ended and she began. ✻✻✻ Ses lèvres sur ma peau, mon corps contre le sien, son souffle caressant mon épiderme et réchauffant mon cœur. J’en avais rêvé cent fois avec retenue, la simple pensée que cela ne soit pas légitime me retenant en arrière et calmant les ardeurs de mon esprit épris. J’avais été habitée par les craintes, me demandant si j’avais le droit ou non, me demandant si cela était normal ou pas. Je n’avais jamais cru être à la hauteur, au fond. Je m’étais toujours jugée trop frêle et trop jeune pour qu’il puisse accepter d’être ralentie par ma faute, pour qu’il puisse accepter de m’aimer autant que je ne pouvais l’aimer, moi. Je m’étais toujours pensé inférieure, d’une certaine manière. Je l’avais tant idéalisé dans mon esprit que je l’avais rendu au rang d’intouchable.
J’avais toujours pensé que cela ne serait jamais possible parce que je n’avais cessé de me dévaloriser, moi. Parce que je n’avais cessé de tenter de me mettre à sa place et m’observer avec son regard. Je n’avais vu qu’une gamine. Je n’avais vu qu’une fillette bien trop pure, bien trop candide, bien trop innocente. Mais, désormais, dans ses bras, j’avais la sensation que tout ce qui m’avait effrayé n’avait été qu’une chimère de mon esprit pudique et instable ; cela me paraissait juste, cela me paraissait normal, cela me paraissait légitime. J’étais dans ses bras et même si j’étais toujours cette même enfant, j’avais la sensation d’être acceptée. J’avais la sensation qu’il m’acceptait bien plus que je ne pouvais m’accepter, moi. Mon esprit peinait à comprendre ce qu’il se passait réellement ; cela était comme s’il s’était rétracté au fond de ma tête pour laisser un libre cours à l’expression de mes sentiments. Il ne désirait pas savoir. Il ne désirait pas comprendre. Il aspirait simplement à profiter de cet instant et cesser d’avoir peur de l’avenir. Le reste ne comptait plus.
Il n’y avait que nous deux. Julian et moi.
Mais au fond, n’avait-ce pas été toujours ainsi ? Lui et moi contre le reste. Nous avions toujours été deux et les autres avaient toujours formé un tout. J’avais simplement mis du temps à me rendre compte que malgré tous les obstacles qui s’étaient dressés dans mon esprit, ils n’avaient eu que très peu de valeur à ses yeux à lui.
J’avais chaud, dans ses bras, sa peau fiévreuse enveloppant mon âme. Un feu brûlait à l’intérieur de mon être et j’en venais même à me demander s’il finirait par s’éteindre un jour ; il me consumait. Il me consumait moi et mes craintes, moi et mes peurs, moi et tout ce passé imparfait que je pouvais avoir. « J’ai envie de t’embrasser. » me murmura-t-il et je me mis à sourire. Parce que c’était la seule chose que je parvenais à faire, désormais. Sourire. J’avais retenu des larmes de rage et de tristesse durant des années et désormais mon corps tout entier semblait s’être asséché. Je l’avais dans la peau. Je l’avais dans le cœur. Il s’encrait sur mon épiderme et je doutais pouvoir le laisser m’échapper à l’avenir. « Embrasse-moi. » rajouta-t-il, mais il fut le premier à céder. Ses lèvres trouvèrent les miennes et dans ce baiser, je continuai de sourire. Je continuai d’être heureuse.
Je me trouvais idiote, quelque part. Mais je n’y pouvais rien. J’avais attendu trop de temps pour cet instant pour accepter de me réfréner dans mes ardeurs les plus mielleuses. Mes mains continuaient de le parcourir avec attention et j’eus l’impression d’avoir la passion obsessionnelle de me souvenir de ses traits, de chaque partie de son corps. Je n’avais plus de limite. Pour la première fois de mon existence, j’avais le droit de le toucher comme je le souhaitais, j’avais le droit de le regarder comme je le désirais. Pour la première fois de mon existence, il n’y avait plus que la gêne passagère qui me retenait mais je passais outre, j’allai au-delà. Je refusai de laisser mon malaise me ronger. Il avait été une faiblesse qui m’avait bien trop retenue pour que j’accepte de continuer de le laisser m’avoir.
Mes bras se refermèrent violement autour de son cou lorsque qu’il donna son premier coup de reins. Je fermai les paupières en laissant mon front reposer contre son épaule et je sentis qu’il fit plus attention la seconde fois. Mon cœur s’emballa dans ma poitrine à mesure que son rythme s’enflammait ; chaque fois était moins douloureuse et chaque fois devenait plus agréable. Je me surpris à désirer qu’il continue, encore et encore, je me surpris à me laisser aller dans son étreinte et à sentir le plaisir monter comme je ne l’avais jamais imaginé. J’étais incapable de retenir les gémissements qui montaient lentement dans ma gorge, j’étais incapable de me retenir sous la passion de l’acte. Les paupières closes, je m’abandonnai à mes sens, je m’abandonnai à ce qu’il provoquait en moi, je m’abandonnai au rythme de l’union de nos deux corps, coup après coup, gémissement après gémissement. La danse de nos hanches faisait mourir d’amour mon cœur. J’avais l’impression qu’il battait si vite qu’il finirait par se réduire en poussières. J’avais l’impression qu’il ne savait plus comment faire pour s’arrêter. Je sentais mon bas-ventre se contracter dans nos mouvements, je sentais mon corps se crisper sous le bonheur de ces sensations étrangères. J’avais encore mal, mais mon corps avait presque oublié cette gêne pour se concentrer sur le reste. J’étais là, les muscles et les organes de mon corps s’enflammant. Mon souffle était court, saccadé, et pourtant je continuai à chercher de l’air. Ses coups de reins trahissaient sa hâte et notre désir commun, jusqu’à ce que finalement tout finisse par trouver sa fin. Puis dans un dernier élan de plaisir, mon corps tout entier se décontracta ; il me laissa là, le souffle court, les sens en éveil. « Je ne veux jamais arrêter. » me lança-t-il et je fermai les yeux pour me concentrer sur ma respiration. Il se dégagea doucement de ma prise et ses lèvres trouvèrent les miennes.
J’avais l’impression de l’aimer que d’autant plus.
Je ne dis rien. Durant quelques instants, je ne dis rien. Je me contentai de calmer le rythme de ma respiration. Mais mon corps ne désirait pas se calmer. « Ah oui ? » lui demandai-je avec un certain entrain. Je m’installai sur son torse, posant mon menton sur mes mains jointes. Je lui adressai un sourire. « J’ai hâte d’apprendre. » Je me penchai au-dessus de lui pour déposer un baiser sur ses lèvres ; j’eus une demi-seconde de retenue avant de me rappeler que je n’avais pas à trop réfléchir. Que je n’avais plus à m’en faire. J’avais le droit de l’aimer. J’avais le droit de le porter dans mon cœur. J’avais le droit. Doucement, je glissai mes lèvres à la hauteur de son oreille. « Peut-être que les premières fois parfaites existent, au final. Parfaite avec toutes ses imperfections. » Imperfections. Je ne savais même pas si je pouvais appeler cela de cette manière ; j’avais été impressionnée, peu confiante et, pourtant, je n’avais pas l’impression que cela avait retiré quoi que ce soit à cet instant.
J’étais heureuse. Heureuse même si cela n’était qu’une émotion pour les faibles. Heureuse parce qu’il était là. Heureuse parce que tout irait bien, sans doute.
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() message posté Mar 27 Jan 2015 - 0:07 par Invité
“ You make me happier than I ever thought I could be and if you let me I will spend the rest of my life trying to make you feel the same way.” J’étais obsédé par les senteurs subtiles qui s’échappaient de sa peau de porcelaine ; ses gestes mélancoliques et retenus narguaient la bête sauvage qui sommeillait en moi. Malgré mes efforts et les valeurs que m’imposaient la bienséance, je ne parvenais pas à taire mon désir fulgurant pour Eugenia. Je rodais autour de ses chakras, tel un prédateur dangereux avant de fendre sur ses lèvres douces. Mon âme vibrait au contact de sa langue, comme si je vivais enfin la concrétisation d’un destin que l’on m’avait fauché au vol. Ma sueur tombait comme les larmes d’une étoile lointaine tandis que j’écoutais les symphonies de l’amertume se faner lentement. Je ne regrettais pas ces années de longues perditions et toutes mes souffrances muettes – Je ne regrettais pas d’avoir trouvé le courage d’aimer ma meilleure amie au-delà des convenances. Je souris en fixant ses grands yeux olive – elle ne parlait pas, mais j’osais espérer que son cœur battait à l’unisson avec le mien. J’osais espérer que malgré mes lacunes et mes complexes, elle m’accepte dans mon intégrité. Je passai une main tremblante sur le dessus de sa tête avant de descendre le long de son visage, puis sur sa poitrine. Je m’essoufflais à force de marquer des pauses, mais j’avais peur de la douleur d’une première fois. Je redoutais aussi la violence de mes pompes et la hargne de mes ébats. Je l’aimais sans trop pour libérer mes instincts.« Tu vas bien ? » M’enquis-je avec douceur. Je me mordis la lèvre inférieure en halètement discrètement. Il me semblait que mon corps était sous l’influence d’un ensorcellement puissant ; je ne jurais que par Ginny. Je ne vivais que pour elle. Je succombais en percevant ses gémissements innocents et les contrecoups réflexes de ses hanches contre mon bassin, puis j’accélérais mes mouvements avec frénésie.  Mon torse se bomba subitement avant de retomber sur le matelas ; j’étais perdu dans les méandres d’un plaisir éphémère. Pourtant j’en voulais plus. « Ah oui ?  » Minauda-t-elle. J’acquiesçai de la tête, en prenant un air séducteur.  Elle se pencha avec recueillement vers mon visage avant de s’installer à quelques centimètres de mon cou. Ses caresses me rendaient fébriles. Je sentais son souffle s’évanouir contre mes cicatrices, avant de renaitre à nouveau, répétant inlassablement le même cycle. Je lui souris en caressant ses cheveux soyeux.

« J’ai hâte d’apprendre.  » Souffla-t-elle avant de m’embrasser tendrement. Je voulais la retenir plus longtemps, mais sa voix mielleuse coupa cours à tous mes élans de fougue. « Peut-être que les premières fois parfaites existent, au final. Parfaite avec toutes ses imperfections. » Murmura-t-elle à mon oreille. Je me sentis défaillir, le feu embrasant prit possession de mes joues creuses, et j’émis un rire nerveux en me détachant de sa prise. « Règle numéro un : Ne jamais flatter un égo masculin surtout lorsque ce dernier est démesuré. » Raillai-je avant de citer Molière. «  Plus on aime quelqu’un, moins il faut qu’on le flatte.» Je me tortillai avant de me redressai contre le dossier du lit. Je tirais sur le drap afin de couvrir son corps dévêtu, et dans un geste plein de mélancolie j’observais son doigt orné par la bague ridicule que je venais de lui offrir. C’était peut-être trop hative de songer au mariage à mon âge, mais j’avais la conviction que je ne pouvais aimer personne de la même façon – Je savais au fond de moi que toutes les autres femmes n’étaient que de pâles imitations de ce que serait réellement le bonheur - s’il toute fois il existe. Eugenia était mon unique chance de rédemption. Je savais que je me damnerais pour elle, ou que je mourrais en essayant.
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() message posté Sam 31 Jan 2015 - 23:57 par Invité
saturday, april 13th 2013, 3.44am, what if she simply stayed home?;; he felt now that he was not simply close to her, but that he did not know where he ended and she began. ✻✻✻ Il m’avait demandé si j’allais bien sans même se rendre compte que je n’avais jamais été aussi heureuse de toute mon existence. Mon cœur battait vite, si vite. Mon corps se délectait de cet acte que nous venions de partager et j’avais hâte pour la suite. Hâte pour ce futur qui me paraissait accueillant, désormais.
Je n’avais plus peur, non. Mes doutes n’étaient que des chimères au fond de mon esprit, depuis bien longtemps oubliées par mes sentiments amoureux. Il ne se rendait pas compte de tout l’effet qu’il pouvait avoir sur moi mais je m’en fichais ; je profitai simplement qu’il soit désormais là, à mes côtés. Je profitai simplement d’avoir le loisir de l’embrasser comme bon il me semblait, d’avoir le droit de le toucher comme je le désirais. Au fond, n’avait-ce pas été ce qui m’avait toujours attristé ? De voir certains gestes m’être interdits ? Loin derrière moi était cette époque où je devais me tenir à une certaine retenue ; loin derrière moi était cette petite fille qui avait peur de briser son existence toute entière avec un faux pas.
Il n’existait plus de faux pas.
J’avais le droit, désormais. Et j’espérais que cela demeure ainsi durant de longues années.
C’était ainsi. Mon cœur romantique se perdait dans des pensées d’un premier amour et j’en venais à songer à des choses mielleuse et candides ; mon regard s’attardait sur la bague qu’il m’avait offerte et le mot toujours raisonnait, encore et encore, dans mon esprit détaché et lointain. Je souriais. Je ne parvenais pas à cesser de sourire. Mon visage tout entier reflétait l’expression de ma profonde satisfaction et de mon immense apaisement. Je me sentais bien, là. Je me sentais bien contre lui. Je me sentais bien dans ses bras, dans une étreinte que nous n’avions encore jamais connu auparavant ; nous n’étions plus marqués par la retenue et la crainte. Nous n’avions plus peur. Nous n’avions plus peur de tout perdre. « Règle numéro un : ne jamais flatter un égo masculin surtout lorsque ce dernier est démesuré. » me répliqua-t-il et je me mis à rire. Le feu enflamma mes joues mais je me surpris à ne plus avoir honte de ressentir cette forme de gêne ; il était mien et j’étais sienne. C’était dans l’ordre des choses. « Plus on aime quelqu’un, moins il faut qu’on le flatte. » J’haussai vaguement les épaules tandis qu’il se redressait contre le haut du lit ; je l’observai de là où j’étais avant de m’allonger tout contre lui, posant ma tête sur son épaule. Je n’avais pas songé une seconde fois avant d’esquisser mon geste. Cela m’était venu naturellement.
Parce que je n’avais plus peur.
Je savais que le reste serait plus difficile à acquérir. Que j’aurais du mal à le prendre par la main, au début. Du mal à l’embrasser en public puisque c’était une chose que nous n’avions jamais eu l’occasion de faire. Mais je n’avais pas peur. Je n’avais plus peur. Mon esprit ne cessait de me répéter que nous avions le temps ; mes pensées, elles, s’emballaient à chaque fois que je pouvais bien me souvenir que tout ceci était réel. « Je fais ce que je veux. » marmonnai-je doucement, les paupières closes. Je respirai avec douceur le long de son flanc, profitant de cet instant de quiétude pour simplement savourer ce moment. La perfection. J’étais persuadée que, quelque part, nous l’avions atteinte, malgré nos différences, malgré les erreurs que nous pouvions être aux yeux des autres. Nous étions ensemble. Après des années d’errements personnels, nous étions ensemble.
Mais n’avait-ce pas été toujours ainsi ? Lui et moi contre le monde ? J’avais la certitude qu’au fond notre vérité n’avait pas réellement changé. Nous étions simplement arrivés à l’aboutissement de notre relation. Au climax de nos vies. « Je suis au-dessus de tout ça. » complétai-je dans un chuchotement peu audible. Je me fichais des règles et des usages. Je n’avais jamais eu l’occasion d’expérimenter une relation de couple ; je n’avais connu qu’une seule personne en tant que petit-copain et le tout n’avait été qu’un échec de plus dans ma vie pleine de ratures. Tout n’avait été motivé que par la jalousie. La peine, également. J’avais été bien idiote. « On a perdu tellement de temps, Julian. » Je me sentais sombrer. Sombrer dans un sommeil apaisé et tranquille comme je n’en avais pas connu depuis des années. Sombrer dans un sommeil plein de couleurs et de rêveries enfantines.
Mais c’était ainsi. Nous avions perdu du temps. Nous n’avions fait qu’attendre à cause de nos peurs ; nous avions été si terrorisés que nous avions tout gâché sans même nous en rendre compte. Nous avions été aveuglés par la peur et la tristesse. Nous nous étions laissé avoir par nos sentiments pleins de retenue. Peut-être était-ce pour le meilleur, mais nous ne saurions jamais réellement.
Peu importait.
Il était mien et j’étais sienne. Cela était tout ce qui comptait, en cet instant.
SUJET TERMINE.
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