NOM(S) : simmons. PRÉNOM(S) : jude, cameron, james. ÂGE : vingt-six ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : vingt-trois juillet à Londres. NATIONALITÉ : anglaise. STATUT CIVIL : célibataire. MÉTIER : directeur marketing (en attendant de devenir directeur général) de la boîte de papa. TRAITS DE CARACTÈRE : sociable, chaleureux, tolérant, sarcastique, orgueilleux, vindicatif. GROUPE : Black cabs.
My style, my life, my name
il se sort de situations délicates en maniant l'ironie - aux premiers abords, il a tout du pote parfait, drôle, sociable et solidaire, mais il peut rapidement se montrer insupportable - il est excessif dans la plupart des choses qu'il fait, il adore ou il déteste, il y a rarement un juste milieu - sa position sociale lui a permis un accès sans limite aux œuvres culturelles de Londres quand il était plus jeune, pour autant, il hait plus que tout mettre les pieds dans un musée - il est l'aîné d'une famille de trois enfants - il n'a jamais aimé ses cheveux bouclés, même si tout le monde lui dit que ça lui va bien - possède un humour typiquement british - adepte de films, il va au cinéma au moins deux fois par semaine - il vous reniera si vous dîtes du mal de Star Wars - les livres Harry Potter ont été pendant très longtemps ses livres de chevet - prétend se foutre totalement des relations sentimentales et se satisfaire de quelques aventures d'un soir - alors qu'il n'aime pas spécialement cela, inconsciemment, il est à la recherche de son ancre qui lui permettra de maintenir la tête hors de l'eau - effrayé par l'institution que représente le mariage, il n'a pas envie de faire comme ses parents et de se marier par intérêt - devient le pire des connards lorsqu'il s'agit de vengeance, il ne supporte pas la trahison.
PSEUDO : open wound. PRÉNOM : clément. ÂGE : vingt-trois ans. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : adam brody. CRÉDITS : tearsflight. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : connaissances.
" Pas encore prêt ", "trop jeune", "trop immature", "aucun sens des responsabilités". Quelques uns des mots qui raisonnaient sans cesse dans ma tête. Non, mon père n’était pas prêt à me laisser les rennes de son entreprise, le temps n’était pas encore venu pour lui de tirer sa révérence, du moins c’est ce qu’il prétendait. Ma vision des choses était légèrement différente. Mon père avait toujours voulu tout diriger, depuis toujours, il voulait être en charge, c’était qui il était, c’était un leader. Il avait toujours été comme ça, déjà quand on était petits, à la maison, il nous dictait notre comportement. Il n’avait jamais réellement voulu d’enfants, c’était notre mère qui en voulait, alors il lui en avait fait trois, plus ou moins pour lui faire plaisir. Ses enfants, il leur avait donné de l’affection, ne vous méprenez pas. De l’affection, beaucoup d’affection, de l’attention également, mais très peu d’amour. C’était son héritage, c’était ce qui permettrait à son nom de subsister même une fois qu’il ne serait plus que poussière. Alors, sous prétexte de bien nous éduquer pour nous préparer à un monde où les manières et les apparences sont reines, il avait tenté de nous instrumentalisé, de nous endoctriné, de faire de nous de bons petits soldats qui ne feraient jamais qu’obéir au moindre de ses ordres. Alors clairement, j’ai bénéficié d’une enfance où je n’ai jamais manqué de quoique ce soit, entouré d’un frère et d’une sœur formidable, d’une mère aimant bien que trop occupée à se soucier des commérages de ses amies. Mais le vide affectif laissé par mon père n’a jamais été réellement comblé. Petit, comme la plupart des petits garçons, j’admirais mon père, il était mon modèle, je voulais lui ressembler. Après tout, il avait réussit sa vie, pourquoi n’aurais-je pas voulu être comme mon père ? Mais au fil des années, après avoir enchaîné les efforts pour rendre mon père fier de son fils aîné, je me rendis finalement compte que quoique je fasse, cela ne serait jamais suffisant. Mon père n’en avait jamais assez, à aucun moment il ne me montra le moindre signe de fierté. Je n’étais rien qu’un raté à ses yeux, un raté qui ne cessait de le décevoir. Vivre avec la certitude que votre père ne vous aime pas, que vous n’êtes pas assez bien pour être son fils n’est pas évident. Cette idée m’a collé à la peau bon nombre d’années, avant que je finisse par me rendre compte, à l’âge de vingt-deux ans, que l’avis de mon père n’avait pas à influencer tous les choix que je devrai faire tout au long de ma vie. Il était mon père, c’était son rôle d’être fier de son fils lorsqu’il accomplissait de belles choses, et s’il n’était pas capable de cela, cela ne valait pas la peine que je me batte pour lui, que je me batte pour enfin avoir le droit à un peu de reconnaissance. Alors j’ai fini par décrocher, par cesser d’être ce fils idéal qui marchait dans les traces de son père. J’ai arrêté de vouloir m’approcher le plus près possible de la perfection à chacune de mes décisions, j’ai cessé de vivre dans cette prison que je m’étais moi-même forgé, je me suis libéré. Fini les choix dictés par mon père, ils faisaient désormais place à mon libre-arbitre, j’allais vivre ma vie comme je l’entendais et peu importe ce que pouvait dire mon père, ça ne m’intéressait pas, ça ne m’intéressait plus.