Confessions nocturnes [Liv]

“confessions nocturnes” ~ arthur&liv. △ Son téléphone sonnait depuis une minute environ avant qu'elle ne réalise que ce n'était pas un rêve. Un grognement. Quoi ? Demanda-t-elle toujours avec cette voix pâteuse lorsqu'on se réveille. Au ton de la voix, Liv compris rapidement que c'était un agent de police. Et qu'elle devait venir au plus vite. Ouais, ouais. Bien sûr. Pensa-t-elle pendant que l'autre personne continuait de parler. Répondant ok, Liv raccrocha. Trop tôt. Il était beaucoup trop tôt lorsqu'elle avait reçue cette appel sur son téléphone portable. Deux heures trente du matin, personnes ne devraient recevoir d'appel du commissariat pour ce faire dire qu'on avait été émis avocat d'office de quelqu'un. Liv détestait ce genre d'affaires. Cela ne rapportait pas assez, la police se permettait d'appeler quand ils voulaient et Liv détestait se faire réveiller au beau milieu de la nuit alors qu'elle était dans un sommeil profond. Forcément, elle n'était pas de bonne humeur lorsqu'elle avait du se lever de son lit, sortir de ces couvertures et quitter la chaleur de celle-ci et les bras de Morphée, bien entendu. Pendant qu'elle traînait les pieds jusqu'à la salle de bain, Liv se dit qu'elle allait prendre son temps. Rien que pour emmerder le poste de police qui l'appelait et elle espérait, peut-être, qu'on l'a rappelle pour lui dire que le détenu avait confessé. Elle croisait les doigts pendant qu'elle retirait sa petite nuisette de satin pour enfiler des vêtements du boulot. Rien de bien éclatant, des pièces sombres et sobres. Parfait pour quelqu'un qui venait de se réveiller. Comme Liv. Pratiquement toujours endormie, Liv descendit en bas pour se préparer une tasse de café qu'elle boirait pendant le trajet afin d'avoir tous les moyens durant l'interrogatoire de cet/cette inconnu(e).

Sur un bout de papier, elle écrivit - pour les jumeaux - qu'elle avait du se rendre au poste de police. Cela ne servirait à rien, elle serait rentrée avant, mais c'était par pure précaution. Avec un bâillement, Liv quitta la maison que sa famille possédait à Hammersmith et embarquer dans le taxi qu'elle avait haler. Direction poste de police du centre-ville de Londres. Quelle joie ! Durant le trajet, Liv faillit se rendormir à plusieurs reprises. Une vingtaine de minutes plus tard, la jeune avocate était arrivée devant le poste de police et elle y entra le plus rapidement possible. Avec un calme imperceptible, Liv s'approcha d'un bureau pour signaler son arrivé. Un agent de police la conduit jusqu'à la salle d'interrogation où elle s'arrêta pendant quelques petites secondes afin de rajuster son veston. Sans cogner, Liv pénétra dans la petite pièce et regarda tour à tour le jeune homme assit sur la chaise qui jouait avec un crayon et le policier debout qui patientait comme un débile. Son téléphone sonnait depuis une minute environ avant qu'elle ne réalise que ce n'était pas un rêve. Un grognement. Messieurs. Dit-elle tout simplement en se rendant du côté du jeune homme. Quelqu'un aurait la courtoisie de m'éclairer sur la situation ? Étant donné que j'ai dû rappliquer le plus vite possible. Un regard en direction du policier présent qu'elle savait responsable de cette demande. Le policier présent lui expliqua la situation qu'elle écoutait attentivement sans émettre le moindre son. À la fin, ce dernier lui dit que celui-là, en pointant un doigt dans sa direction, avait empoigné un autre homme qui était désormais à l'hôpital après avoir perdu beaucoup de sang. Dites-moi, monsieur, aviez-vous de bonnes raisons pour prendre un couteau et empoigné cet autre homme ? Demanda-t-elle en pivotant la tête pour regarder le jeune homme assit sur la chaise qui patientait dans cette pièce depuis probablement trop longtemps.

“confessions nocturnes” ~ arthur&liv. △ Elle détestait être le commis d'office pour des conneries dans ce genre. Cela signifiait se faire réveiller en pleine nuit ou à arrêter de faire tout ce qu'un avocat pour venir à la rescousse d'un parfait inconnu. C'était le cas, ce matin. Depuis son arrivée à Londres, Liv avait eu à faire à ce genre de dossier qu'à deux reprises et celle-ci était la deuxième et au plus profond d'elle, elle espérait que c'était la dernière fois. Cela ne rapportait pas assez à ces yeux et c'était clairement une perte de temps. Ainsi que de sommeil. De plus, Liv avait dû rappliquer au commissariat de police le plus rapidement possible pour qu'un inconnu puisse ouvrir sa bouche et confesser tout ce qu'il avait à dire aux policiers. Policiers qui semblaient très impatients depuis que l'inconnu avait demandé de voir son avocat. Heureusement, nous n'étions plus dans les années où les policiers fermaient les yeux lorsqu'un autre policier décidait de s'en prendre directement au voyou avec comme seul instrument ces mains. Bref, voilà qu'elle était arrivée au commissariat depuis cinq bonnes minutes et Liv patientait qu'on lui explique cette situation ridicule. Cependant, il semblait que les policiers n'étaient aucunement en mesure de vouloir lui donner un renseignement donc elle se tourna vers le jeune homme pour l'interroger. Liv n'allait jamais par quatre chemins, elle passait par le seul même si ce dernier était épineux donc il n'était pas surprenant qu'elle demande directement à l'inconnu s'il avait une bonne raison de vouloir empoigné une personne. P'tet bien, ouais. Lui répondit-elle et Liv du inspirer profondément pour ne pas perdre son sang froid avec celui-ci. C'est quoi votre nom à vous? Je ne désire pas me confesser à une inconnue. (...) Et j'ai faim. Quelqu'un pourrait m'amener une portion de frite sauce ketchup? Il devait se foutre de sa gueule. Forcément, il ne jouait pas en faveur de Liv et elle était à deux doigts de lâcher ce pauvre con et retourner ce coucher, mais elle ne pouvait pas. Cet inconnu était un défi et Liv aimait les défis même s'il semblait impossible alors elle se concentra pendant quelques secondes en fronçant les sourcils. Qu'on aille lui chercher une frite sauche ketchup, immédiatement ! Je ne passerais certainement pas ma matinée ici. Dit-elle d'un ton ferme et froid qui ne laissait pas place à aux répliques ou même aux commentaires de policier. Avec des soupirs et des regards noirs à l'adresse de l'inconnu, le policier sorti de la pièce pour demander d'une voix rauque que quelqu'un aille lui chercher ce que ce merdeux demandait. Et même si je vous dis mon prénom, je serais toujours une étrangère à vos yeux comme vous serez toujours un étranger à la fin de tout cela. Ajouta-t-elle pour aller prendre place en face de ce dernier. Croisant ces  bras sur la table, elle toisa ce dernier pendant quelques secondes. Elle attendait une réponse d'où la principale raison pourquoi elle restait silencieuse pendant qu'il tapait du pied, impatient. Vous devez comprendre que cela ne me fait aucunement plaisir de m'être fait réveiller pour quelque dans votre genre donc si vous ne commencez pas à parler, je n'ai aucun scrupule à vous laisser moisir en prison pour le restant de la matinée. Donc, je vous donne deux choix... Elle marqua une pause pour jeter un coup d’œil vers la porte. Le premier est que vous parler et je fais mon possible pour que vous n'ayez pas à devenir la femme de quelqu'un en prison parce que c'est ce qui arrivera si l'autre homme meure. Et le deuxième, vous devez vous douter que c'est le contraire. À vous de voir, mais choisissez bien car je ne reviens jamais sur une décision. Elle était claire et c'était l'important.