Ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre un prince - ft. Gabriel C. Gustaf

Ignore le vide devant toi, les vertiges et la peur tu ne connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. À travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Gabriel C. Gustaf & Georgina L. Shields

J'ai quitté Londres il y a de cela cinq jours. J'ai été envoyée en Suède pour une fouille archéologique. En effet, on avait découvert des vestiges datant de l'ère des Vikings. Ni une ni deux, j'ai sauté dans le premier avion direction la Suède. Ce coucou volant ne me rassurait pas. On voyait ces jours-ci dans la presse des attentats contre des avions. De quoi foutre les frissons. Mais je préférais chasser ces idées noires de ma tête. J'allais sur un nouveau site, exhumer le témoignage d'un passé qui me passionné : le reste d'un village Viking. Que du bonheur !

Mon vol s'était bien passé. J'avais réservé une chambre dans un hôtel. Elle était très simple et pas trop chère. Vues les finances que l'on fournissait pour une fouille archéologique, il me valait mieux être la plus économe possible. Certaines fois, j'avais dû payer de ma main les recherches fautes de budget.

J'avais déposé mes affaires dans la seule armoire habillant un peu cette petite pièce, pris une douche et était partie en direction du terrain. Il devait être transformé en un nouveau centre commercial, mais les ouvriers ont découvert ces vestiges fort heureusement. Comme cela m'attriste de penser que nous allons simplement fouiller cet endroit, récolter des informations puis recouvrir ce trésor si précieux d'un horrible centre commercial. Personne ne saura que l'on marche sur une part de notre histoire, mais le pire c'est combien de sites ont été recouvert par d'autres bâtiments ou parking de ce genre.

Le travail m'appelait. C'était moi qui supervisait les opérations. M'étant emparée de mon arme fatale, un bébé marteau et un petit pinceau, je nettoyais avec précaution ce qui semblait être les ossements d'un être humain. À y voir de plus près au fil des heures, il semblerait que le malheureux se soit fait décapiter. Je le voyais à l'entaille nette qu'il avait au niveau de la nuque. Peut-être avait-il était utilisé en sacrifice ou alors était-ce un simple prisonnier ? Chaque chose en son temps, je profitais de ce plaisir de la découverte. Ou plutôt redécouverte pour saluer ces merveilles si vieilles.  


Cela faisait déjà cinq jours que je travaillais sur ce site archéologique. Les recherches avaient bien avancées et j'étais satisfaite des tournures que prenaient les choses. Le site allait nous en apprendre plus sur l'histoire viking ! Soudain, un de mes assistants s'empressa de venir à moi.

-Madame Shields !.... Madame Shields !
-Que t'arrive-t-il Björn ?
-Je suis venu vous dire que le prince de Suède va venir nous rendre une petite visite.
-Un prince ? Ici ? Pourquoi vient-il nous déranger ? Il l'aura son centre commercial à la con. Je posais mes instruments, encore debout au milieu des fouilles, j'essayais de retirer la poussière de mes vêtements de travail. Bon et bien accueillons le. Quand doit-il arriver ?
-Dans quelques instants, madame.

Super, un prince sur le chantier. Il n'a pas intérêt à avoir peur des bruits et de la poussière. Je rigolais intérieurement, mais en fait j'étais stressée. Je n'ai jamais rencontré de prince avant et je ne connais rien à tout ce qui se rapporte à la cours royale. De plus, je n'étais pas du tout présentable pour un sous. J'étais pleine de poussière, mon jean était déchiré et en plus j'avais mes dr. Martens. Bref, courage ma grande !

Je me remis au travail jusqu'à ce que je vois une belle voiture noire bien clinquante arriver à proximité du site. Je me relevais et essayais de l'apercevoir. Quand je le vis, j'étais encore plus mal à l'aise. Mais il fallait l'accueillir !

Depuis plusieurs semaines, je travaillais comme un défoncé. Je travaillais sur un cas où est-ce qu’un groupe de rebelle avait essayé de passer les barrières du château de sa majesté la reine et pourquoi c’est moi qui dois le faire et non l’état d’Angleterre ? C’est parce que je dois tenir tous les termes entre moi, ma famille et la famille d’Angleterre. Une chance que ma meilleure amie, la princesse Kate m’aide beaucoup à supporter la reine. Parfois, elle peut être difficile à suivre et surtout quand elle désire absolument voir nos enfants ensemble. C’est une chose que ne me dérange pas parce qu’Hanna et George commence à se connaître ti peu par ti peu. Je les laisses faires et c’est aussi le choix de William et Kate pour réunir une nouvelle génération de roi et de reine en Angleterre. Même la Suède s’attend à plusieurs choses. Si j’ai d’autre enfant plus tard, notre alliance sera égale, mais bon… je ne veux pas mettre les choses encore plus difficiles pour le moment. J’avais la chance de prendre plusieurs semaines de congé, car avec le travail, je commençais à être antisocial avec ma famille. Étant prince de Suède, je me dois aussi d’être présent dans mon pays et aussi pour ma famille. Moi et ma fille, nous sommes arrivé la semaine passé pour passé du temps au chateau et aussi pour profité de notre présence familiale au saint de la royauté ici à Stocklhom. Mes tantes étaient déçu de savoir que j’étais encore célibataire et que je n’avais pas trouvé la femme idéal pour continuer ma vie de prince. Je reste tout de même un prince et peu importe ce qui se passe dans ma vie, ce n’est pas de leurs affaires. Surtout ma marraine qui me cassait les oreilles, mon père en avait assez de l’entendre. Aujourd’hui, je laissais Hanna à mes parents, fière d’être grand-parent. Je le sais qu’il désire avoir un petit fils, mais ceci viendra avec le temps. Je m’aventurait aujourd’hui le terrein où est-ce que tous les archéologues se trouvait pour les fameuses découverte qu’ils sont fait sur les Vikings. Le fait d’être un descendant de ses grands guerriers, s’était aussi important. Mon Range Rover s’arrêtais tout près d’un campemant moderne et beaucoup de personne commençait à me prendre pour un clown en s’inclinant et en m’appelant par des noms provenant du chateau. J’ai un prénom comme tout le monde et j’aimerais beaucoup que l’on l’utilise pour une fois.

“Ok, je vais me faire clair. J’ai prénom comme vous et je veux que l’on m’appelle Gabriel ou Gabe, c’est clair ? Même si je suis un prince, j’ai quand même le droit de vivre une vie bien ordinaire.... Merci beaucoup. Bon... Montrer moi ses fameuses d’écouverte.” Dis-je quand même un peu frustrer.

Je remarquais une charmante demoiselle qui travaillait sur une section qui attirait mon attention et simplement en la voyant travailler, son allure et son visage me disait quelque chose.

Ignore le vide devant toi, les vertiges et la peur tu ne connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. À travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Gabriel C. Gustaf & Georgina L. Shields

Un homme descendait enfin de la voiture. Il était bien bâti, certainement la trentaine et avait une tenue affirmée. Je le voyais s'approcher et décidais de sortir de mon trou. Je n'étais pas très au point avec le protocole royal, les courbettes et les salutations officielles, ce qui me déstabilisais un peu. Mais bon, j'avais une règle : tout le monde est traité comme n'importe qui sur le site archéologique. Tout le monde est au même niveau à trimer pour mettre à jour les trésors. Alors la règle n'allait pas changer sous prétexte que c'était un prince. Donc j'allais le saluer comme je le faisais d'habitude d'habitude.

Il s'était enfin approché dans ma direction et je grimpais le petit pan de terre. J'essuyais ma main pleine de terre pour ne pas trop tacher son costume et la lui tendit.

-Bonjour, bienvenue sur le site archéologique. Je le regardais un instant et je fus submergée par la beauté de ses yeux bleus. C'est vrai qu'il avait un sacré charme ! Bien, entamons alors la visite des lieux, puisqu'il s'agit d'une visite "officielle"...

Je l'invitais à me suivre et nous commencions à visiter le terrain. Je lui expliquais un peu l'histoire des Vikings et l'impact qu'ils avaient eu sur les autres civilisations. Il semblait intéressé par ce que je disais et posait beaucoup de question. Ça me faisait plaisir de voir quelqu'un de vraiment intéressé par ce que je disais et qui ne semblait pas ennuyé d'être ici.

Je le remerciais également pour le financement des fouilles. Cela nous aidait très fortement les choses, car il me fallait parfois payer de ma propre poche.