"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici The Sport is my Life. - feat Paul M.Benckley 2979874845 The Sport is my Life. - feat Paul M.Benckley 1973890357
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The Sport is my Life. - feat Paul M.Benckley

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() message posté Mer 29 Oct 2014 - 21:42 par Invité
Pour moi, la vie c'est la santé, la santé c'est le sport. J'ai beau être timide, discrète, réservée, quand je suis en manque de sport, je deviens effrayante, énervée, intenable. Le sport, c'est ma drogue, je dois avouer que c'est une bonne drogue. Elle me maintient en bonne santé, et je peux en abuser, ce ne sera que meilleur pour moi.
Quoiqu'il m'est déjà arriver de trop abuser de sport, et de me retrouver à l’hôpital. Je crois, à juste titre, que sans le sport, je me suiciderais. Ici, je me sens comme...étrangère, à côté de la plaque.
1,2 ; 1,2 ;... ton souffle, ton souffle ma pauvre. J'oublie souvent de respirer. Mais je me rattrape à chaque fois au bon moment. Mon chien tire sur sa laisse, me pousse à foncer.
Je me retrouve les pieds dans le sable. Oh , of course, je vois! Camden Beach. Rien de plus que du sable et de l'eau, en petite proportion, c'est toutefois très agréable... Il est à peu près 6h30, je suis arrivée vers 5h dans ma maison, que je loue à Camden Town.
L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, dit-on. Moi , pour mon travail, il n'est pas rare, et même très fréquent que je me lève vers 4h/5h. Cela ne me dérange plus. Ces trois jours sans courses hippiques vont m'attrister, car je ne verrais pas de pur-sang, de chevaux. Mais je vais me reposer, et reprendre très en forme mon métier dans 3 jours.
Je parcours la plage; c'est magnifique, je crois que je m'y rendrais très souvent. Le soleil levant, d'une belle couleur orangée, reflète sur l'eau, limpide, ,qui ne bouge que par mouvement presque imperceptibles... Le ciel est marbré tantôt de orange, tantôt de rose, tantôt du soleil qui apparaît, caché pour le moment, et qui, tout à l'heure, sera au sommet de la Terre. Je respire l'air frais. Je ne vois personne. Mon chien trottine dans le sable, d'une allure tantôt maladroite, tantôt gracieuse et aérienne. Quand à moi, j'ose regarder loin devant moi. D'habitude, en présence d'autres personnes, j'aurais juste regardé mes baskets, et j'aurais poursuivi ma route. Là, je m'autorise à marcher, à toucher le sable, et à continuer tranquillement. Je pense que cette nouvelle vie me sera très agréable, qu'elle me fera tout oublier.
J'avance, sans bruit, dans ce jour naissant. Je ne sais même pas quoi penser; ma tête est vide de toute émotion.
Je m'assois, regardant l'horizon pendant un bon bout de temps. Mon chien me tire de cet état et nous repartons en courant. 1,2 ; 1,2... respire!
Une silhouette masculine se distingue à l'horizon. Je n'ai absolument pas envie de croiser quelqu'un, de toute façon, je ne connais personne ici. Je m'écarte donc à l'autre bout de la plage, et continue mon footing matinal.
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() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 11:25 par Invité
Une sonnerie. Puis, un truc baveux et râpeux qui me lèche. J'ouvre les yeux. Daisy est là, à tenter de me réveiller. Lentement, j'attrape mon téléphone - qui fait office de réveil. Soupirant, j'observe l'heure. SIX HEURE ?! Je bondis hors du lit. Bien sûr, je repose le téléphone, puis court dans la douche. Rapidement, je me déshabille et appuie sur le bouton, pour allumer la douche. Vite, vite, la douche, allume-toi ! Mais bon, j'ai beau presser le bouton, rien. Roh, non, c'est le mauvais moment pour être en panne ! Ma Husky trottine dans tout le petit studio. Elle est impatiente. Je presse un peu plus fort le bouton. Bon... vu que ça ne veut pas, je tourne le bouton. Miracle, ça marche. Ah oui... maintenant, ça va faire relativement beaucoup de temps que je sais que ça marche seulement quand on tourne, alors bon. Je me met sous le jet froid - autant ne pas trop gaspiller d'argent pour ça - puis commence à me laver.

J'ai enfin finis ma douche. Il est 6h15. Rapidement, j'avale un tout petit sandwich avec du beurre et un peu de charcuterie. Daisy sautille devant la porte. Pour ne pas la faire attendre plus longtemps, j'ouvre la porte, tout en finissant mon sandwich. J'enfourne le reste de mon petit-déjeuner dans ma bouche, puis rattrape la Husky, qui se dirige vers Camden Beach, pour la promenade matinale. Comme les chauffeurs sont un peu tarés, je traverse seulement quand il n'y a aucune voiture susceptible d'arriver.

Je dévale une petite pente. Daisy aboie et se précipite dans le sable. Tout content, je saute dans le sable, au lieu de finir la descente normalement. Il y a juste une forme, au loin, qui semble courir. Je me relève et indique le bord de l'eau à ma chienne. Elle le comprend facilement, ça, c'est le signal pour faire la course. La Husky démarre à fond. Je la rattrape vite, avec mes grandes jambes. Bon, ok, elle est bien rapide, quand même. Arriver au bord de l'eau, je dérape et me retourne, pour repartir dans l'autre sens. Bien sûr, je me suis mit du sable partout sur le jean. Il va falloir enlever ça avant d'arriver au stand. Le jackpot, mon pantalon, a plein de plis. Super ! Je souris et indique à Daisy l'autre bout de la plage. La chienne part à fond vers la jeune fille - je pense - et la forme devant. Bien sûr, je pars vite, mais pas assez pour rattraper la Husky, qui aboie, tout en fonçant vers ce qui s'apparente à un chien, devant la forme fine et assez grande. Je souris et accélère. Alors, à quelque mètres à peine, je reconnais Lily, avec son chien Nuts. Daisy dérape devant le dalmatien, toute content. Alors, j'arrête ma course vers l'autre bout de la plage et me met à côté de mon amie. Elle n'a pas changer. Les cheveux du même blond que d'habitude, un leggings, cette allure de battante. Oh, j'en parle comme si on ne c'était pas vu depuis des lustres. En fait, ça remonte à une ou deux semaines, notre dernière rencontre.
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() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 14:16 par Invité
Paul! C'était Paul, mon ami de toujours. Je ne me souviens même plus de notre rencontre. Toujours est-il qu'il est toujours brun, sympa, et que sa chienne, Daisy, a grandit. Elle joue avec Nuts.
Cela fait deux semaines que l'on ne s'est pas vus.
"Paul, dis-je tout bas, comme à mon habitude, comment tu-vas? Alors c'est vrai qu'on va être voisins, à Camden Town?"
Je ne parlais jamais fort, jamais. Je ne vois pas l'utilité de hurler à tout le monde que Paul et moi habitons dans la même rue. Je ne vois pas à quoi ça sert. Je suis vraiment heureuse d'avoir de la compagnie. Cela ne m'a jamais gênée d'être seule. J'aime bien la solitude. Et mieux vaut être seul que mal accompagné. Mais avec Paul, et Jacob qui viendra prochainement, c'est différent. Avec eux, je ne suis pas vraiment obligée de parler. Ce sont de très bons amis. Juste des amis.
Je continue de marcher, dévoilant un léger sourire sur mon visage.

Le grand brun, qui me dépasse largement, marche à mes côtés. Je ne suis plus seule. "Comment ça se passe ton job à toi?"
Il faisait presque chaud en cette matinée de fin octobre...
Que pouvais-je bien lui dire? Je savais tout de lui après tout... Je me demandais quand est-ce que nous nous remettrions à courir. Finalement, je me mis en petites foulées régulières et nous n'entendions plus que notre souffle, et rien d'autre. Cela m'arrangeait.  1,2 ; 1,2... respiration, petites foulées.

Mon chien tire beaucoup sur sa laisse, pressé de jouer avec Daisy. Je choisis finalement d'enlever sa laisse, il n'y aucune voiture ici, et Daisy a beaucoup de rappel, elle reviendra voir Paul. Moi, comme il est jeune, il m'écoute, mais quand il s'amuse, le jeu est le plus fort.
Je le regarde évoluer , tout fier, l'air de dire "Regarde Daisy, je suis un grand maintenant! Lily m'a enlevé ma laisse!!!"
Un vent puissant me décoiffe. J'en profite pour accélérer la cadence. Je rentrerais bientôt chez moi, me changerais, et on irait visiter Londres avec Nuts. Je voulais aller en centre ville, où je pourrais éventuellement acheter des décorations pour ma maison, ainsi que de la peinture.
"Paul, dis moi , tu sais faire de la peinture?"
Il fallait absolument que je repeigne les murs de ma chambre, de la cuisine, entrée et salon. Je voulais suivre le même thème que la salle de bain: à savoir chocolat et vanille. Cela créerait une atmosphère calme, zen, et chaleureuse, ce qui contrasterait avec le ciel gris londonien. De plus, de jolis éclairages me donneraient l'impression d'être tout à fait chez moi. Il faudrait aussi une belle niche, à l'extérieur pour le chien,et un beau panier bien moelleux pour l'intérieur. Bref, je rêvassais, comme d'habitude. Je reportais mon attention sur Paul, qui courrait à mes côtés...
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() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 14:56 par Invité
Je souris. Lily. Ah, ça fait longtemps... enfin, pas vraiment. En tout cas, c'est cool de la revoir. Daisy sautille devant Nuts, faisant parfois de grands bonds, ou même des roulades. Mon amie commence à parler, tout bas, comme à son habitude.

" Paul, comment tu vas ? Alors c'est vrai qu'on va être voisins, à Camden Town ?"

Je hoche la tête. Il y a tant à raconter. Mais pour l'instant, je suis bien trop heureux de la revoir. Du coup, je garde le silence pendant quelques minutes, tout en marchant tranquillement. Cette habitude qu'elle a, de parler bas, ça me plait bien. Une façon comme une autre de l'identifiée, pour ne pas la confondre. Sa façon de marcher la tête basse, de rester en retrait. Je soupire et ferme un instant les yeux, pour visualiser les bons moments passés avec Lily, puis avec Jacob.

" Je vais bien et toi ? Eh oui, on va être voisins. Si j'ai bien compris, tu habite la petite maison à côté de l'appartement avec quelques étages ? Je suis au troisième étage, dans un petit studio. "

Lily me demande comment ça se passe, mon job. Il faut me prendre le temps de réfléchir pour répondre à cette question. Marchand de journaux... oh, ça varie, ça dépend des jours. Je n'ai pas vraiment de vie, avec ce job, en fait... Vu que personne ne me remplace certains jours. Mais bon, j'ai parfois des petites vacances, quatre jours, pas plus. C'est souvent lors des vacances d'été, pour les étudiants qui découvrent la vie active. Je commence à trottiner. Bien sûr, je me cale sur le rythme de la blonde, qui est plus petite que moi d'à peu près une tête.

" Oh, ça va. C'est pas toujours bien, mais ça va. Un mode de vie auquel je m'habitue. C'est sympa, même si ça me mange une grosse partie de ma vie. Mais c'est cool, on rencontre plein de gens. Et toi, ton métier de jockey ? "

Nuts semble pressé de jouer avec Daisy, qui, elle, frime un peu, étant libre de ses mouvements. Mon amie détache la laisse du jeune Dalmatien, qui s'élance à la suite de ma Husky. Le jeune mâle semble frimer, faisant des dérapages et autres galipettes, pour impressionner ma chienne. Lily accélère l'allure. Sans mal, je la rattrape et me cale sur son rythme rapide. C'est agréable, d'avoir de la compagnie. La blonde me pose une question.

" Paul, dis moi, tu sais faire de la peinture ? "

Je hausse un sourcil. Quelle question atypique ! Mais... de la peinture basique... oui. Genre, repeindre un mur, le carrelage, faire de petits motifs du style, des tâches, de coeurs, des traits. Oui, c'est très simple.

" Ouais, on peut dire que je sais peindre ! Pourquoi cette question ? "

Je souris et siffle. Daisy reviens, avec Nuts sur les talons. Ils allaient remonter sur la route. car, mine de rien, nous arrivons vers le bout de la plage, de l'allée de sable. La Husky reviens, avant de rouler avec son copain. Ils s'amusent à côté de nous. Ouais, c'est mieux comme ça. Je ramène ma chienne vers moi et lui ébouriffe les poils. Ah... sacré Daisy. On se ressemble, au final. Bien vite, nous arrivons au bout de la plage. Je m'arrête et m’accroupis, pour reprendre mon souffle. Ce qui n'est pas l'avis des deux chenapans, qui se précipitent vers moi et me renversent en arrière. Surtout la Husky, qui entraîne Nuts dans plein de bêtises diverses et variées. Je reste sur le dos, le regard rivé sur le ciel, qui est encore noir, qui se teinte à peine d'orange, rouge et jaune, ainsi qu'un peu de marron, si on regarde bien. Une vraie peinture. Un tableau digne des plus grands artistes.
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() message posté Ven 31 Oct 2014 - 11:46 par Invité
C'est cool ça! Je suis contente qu'on soit voisins!

Paul me parle ensuite de son métier. Je sais qu'il est marchand de journaux, et qu'il a des horaires assez éprouvants, et c'est dur ce métier, pas beaucoup de vacances, pas trop de vie privée... Mais je sais aussi que pour Paul, les journaux ont un rapport spécial. Sans eux, jamais il n'aurait pu être cultivé, instruit comme il l'est actuellement. Ces feuilles insignifiantes pour beaucoup, "bonnes à jeter à la poubelle", ont été pour Paul une solution de secours, un échappatoire à sa vie trop dur. Ils lui ont permis de s'évader, au moins mentalement, pour ne pas devenir fou , à cause de la vie qu'il menait.
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Et toi, ton métier de jockey ?

Ah, mon métier. Je pourrais en parler pendant des heures, je parlerais surtout des chevaux, pas des personnes à l'hippodrome. Je me contente de lui résumer sommairement et grossièrement mon métier, toujours à voix basse, comme à mon habitude.

"Tu sais à quel point j'aime les chevaux. Si je n'étais pas jockey , je ne serais rien. Bien sur, si on ne fait pas de bons résultats, on ne gagne rien, si on en fait, on peut gagner à peu près sa vie. En ce moment, je suis dans une période où tout s'ouvre à moi, je me suis imposée dans le milieu. Mais bon, un peu difficile à croire, venant de moi, la grande timide. Je m'impose en faisant des podiums, pas en hurlant ou en faisant des complots malsains, qui sont encore trop présents dans ce métier. Sinon, je me lève le matin à 4h  , je prépare mon cheval, et hop, course et c'est parti pour toute la journée. Si je fais un podium, je passe la soirée dans les célèbres soirées de courses, avec tous les propriétaires... Cela me gave pour ne rien te cacher. Je ne fais pas ce métier pour les personnes riches, je le fais pour les chevaux. Mais bon, je ne peux pas me plaindre, je suis très heureuse comme ça!"

Et voilà, j'ai encore parlé trop, mais avec Paul, et avec les chevaux, c'est différent; Je peux parler. On ne se moquera pas de moi, on ne me reprochera rien. C'est ça qui me plaît.

Puis, nous enchaînons sur la peinture. Paul me demande pourquoi je lui ai demandé si il savait peindre.

"Tant mieux l'artiste, il faudrait que je repeigne trois ou quatre pièces dans ma maison. Je compte passer au coeur de Londres pour me promener cet après-midi, car je ne le connais pas bien. Je m'arrêterais pour prendre de la peinture. ça te dirais de m'aider? Non pas que je ne sais pas comment faire, mais à deux ce sera plus rapide. Et je passerai acheter de la bouffe aussi. J'ai un petit jardin devant où les chiens pourront rester. Tu es d'accord ?"

J'aimerais qu'il dise oui. Sinon, je risque d'y passer 30 ans , à faire cette peinture...
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() message posté Sam 1 Nov 2014 - 21:06 par Invité
Je souris. Lily a beau être assez timide et renfermée, elle n'en est pas moins joyeuse. Du coin de l'oeil, je vois Daisy sauter sur Nuts et ils roulent comme deux beaux diables. Ah... de vrai chenapans. Après le long discours de mon amie sur son métier de jockey - elle adore les chevaux -, je soupire. Elle a une vie simple, elle. Mais, ça lui permet d'évacuer, de se faire plaisir. Les chevaux sont ses plus grands amis, avec Nuts, aussi. Peut-être avec moi aussi.

Je ferme les yeux, pour me reposer. Mon sommeil a été court. Quelques heures, tout au plus. Fin de la journée à dix-neuf heure, alors j'essaie de me coucher à vingt-et-une heure. Puis, je me lève à six heure, des fois à cinq heure. Rapidement, je calcule. Vingt-et-un, vingt-deux, vingt-trois, vingt-quatre, un, deux, trois, quatre, cinq... Dix ou onze heure de sommeil  en fait ! Mais bon, entre les fois où je me réveille et les fois où ma Husky rêve et se débat... Oui, bon, on peut enlever une heure. Donc neuf ou dix heure de sommeil. En fait, mon sommeil est tout à fait bon. On dort en moyenne huit heure.

Lily m'explique qu'elle compte repeindre un peu la maison qu'elle loue. Effectivement, si elle se balade dans la quartier et dans Londres, elle trouvera forcément une boutique où trouver de la peinture. Ici, on est dans le quartier fréquent souvent par des étudiants. mais c'est aussi ici qu'il y a beaucoup de petites boutiques. Le commerce fait plutôt bon train ici. Je rouvre les yeux et m'étire. Ouais, je vais pouvoir l'aider. Entre dix-neuf heure et vingt heure, j'aurai le temps de rentrer me changer, puis de descendre et aller l'aidée. de plus, si elle offre à manger, ce sera OK. Vu que ce sera juste pour manger chez moi. Enfin, de dix-neuf à vingt heure... j'ai jusqu'à vingt-et-une heure. Oui, parfait timing. Daisy ne sera pas mécontente de revoir son copain Nuts. Elle pourra se défouler le soir - pour une fois. Ainsi, ça fera du bien à mon sommeil, mais aussi à ma Husky, pour la nuit. Je me relève et souris. Doucement, je réponds à mon amie :

" Oui, bah je suis d'accord. Peu après dix-neuf heure, je serai sûrement là. "

Ma chienne revient en trombes avec le Dalmatien. Ils se mettent à tourner autour de Lily et moi. Comme s'ils jouaient à chat. C'est amusant. Mais... un peu dangereux. D'un ton sec, je réprimande Daisy et la gronde. Ils pourraient nous renverser, se faire mal au passage et nous faire mal. Un peu penaude, la Husky se lance dans une course vers l'autre bout de la plage avec Nuts. Bon... elle lâche son sac, dans tous les cas. Et puis, c'est la première fois depuis deux semaines qu'elle peut jouer avec un autre chien qui a presque le même âge qu'elle. Dans la rue, elle veut jouer avec les vieux yorkshires ou autre petit chien de vieilles grand-mères. Alors bien sûr, ça tourne un peu au vinaigre. Quant aux chiens Husky et Labrador assez âgés, ils appartiennent à des familles, alors, les parents retiennent le chien et repoussent ma chienne. Je soupire et propose à Lily :

" On les rejoins pour finir le petit jogging ? "
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() message posté Dim 2 Nov 2014 - 12:47 par Invité
Il sera là peu après 19h! Super! Quand à moi, j'ai pleins d'achats à faire. Je me dressais alors une liste mentale: -peinture ; -journaux en grosse quantité pour recouvrir le sol ; -nourriture à emporter dans un resto ; - croquettes, paté pour chiens ; un tapis pour mon salon et après je m'arrêterais là, il ne faut pas que je surestime mon porte monnaie...

Nous recommençons à courir. Nuts et Daisy jouent encore, sans s'épuiser. En voyant une rue approcher, je siffle Nuts. Il met un peu de temps à revenir. Je le remets en laisse, je ne veux pas qu'il se fasse renverser par une voiture. Nous courrons infatigablement, mais à un rythme tranquille, régulier, paisible. Je ne suis pas fatiguée. Nous arrivons dans Camden Town. Nuts tire sur sa laisse pour aller jouer avec Daisy, mais il vient d'arriver, ne connaît pas encore les dangers des voitures. Il aboie, mais se calme finalement, et me fait la fête pendant que je cours. On passe devant les divers magasins du quartier, et on continue; la rue où l'on habite est toutefois assez loin, car en passant par l'autre bout de Camden Beach, nous devons refaire le tour complet de Camden Town. Enfin, ce n'est pas grave, ça rallonge notre footing. On passe également devant un petit restaurateur, qui n'a pas l'air cher. Je passerais acheter notre nourriture ici tout à l'heure. Des enfants vont sagement à l'école, tous en uniforme, tellement rangés, et sages, qu'ils ressemblent à une carte postale. J'étais dissipée et dans la lune à cet âge. D'ailleurs je dois toujours l'être. Là, maintenant , par exemple. Au lieu de parler avec mon ami, ma timidité est la plus forte, et je m'enferme dans ma bulle, en train de rêver, de m'évader, si bien que sans le faire exprès, je me décale du trottoir, et atterrit sur la route. Ses situations vexantes m'arrivent tous les jours. Je reviens sur le trottoir, toute rouge, les yeux baissés ,et fixés sur mes baskets cette fois. Là , je ne pourrais pas parler de moi-même. Je soupire doucement, émettant un son presque imperceptible. Nuts me suis sagement, apeuré par le vacarme de cette rue principale.

Paul et moi tournons dans une petite rue, bien plus calme cette fois. Je respire l'air qui s'offre à nous plus librement, il pénètre dans mes poumons comme un gaz, brûlant, qui ferait tout exploser et râperait notre gorge au passage,  nous faisant tousser. Nous courrons, courrons, courrons, jusqu'à arriver dans notre rue. Ici, c'est un quartier pour les gens peu aisés. Les seules personnes que l'on croise ne sont pas très... fréquentables, enfin, je trouve. Heureusement, ma maison a quelque chose de rassurant. Pareil, j'avais peur, pour mon chien. Car le jardinet est une petite cour, mais je pense qu'il est facile de voler un chien, en montant par dessus le grillage, et en repartant avec le chien. Mais je vais dresser Nuts pour qu'il aboie dès que quelqu'un arrive. Et je vais aussi acheter une alarme , c'est plus rassurant.

Je fais timidement la bise au grand Paul, trop grand pour moi, je suis obligée de me mettre sur la pointe des pieds. Je lui lance un timide,"à ce soir", et je repars chez moi, pour prendre une bonne douche.
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