"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I know I'm not the only one ☥ Romelias - Page 2 2979874845 I know I'm not the only one ☥ Romelias - Page 2 1973890357
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I know I'm not the only one ☥ Romelias

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() message posté Sam 20 Sep 2014 - 20:53 par Invité
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J’ai peur. Peur de tomber amoureux, peur de ne plus me reconnaître. Je n’ai jamais été du genre à faire des câlins, à dire des mots doux. Tout ce que j’ai fait jusqu’à présent c’est m’envoyer en l’air, raconter des blagues et passer le plus clair de mon temps à faire le pitre. Jamais, jamais je n’ai eu autant de mal à gérer qui que ce soit. Elias répète souvent que tout ce qui se passe entre nous est nouveau pour lui, qu’il a du mal à se faire à l’idée d’être avec un mec… personnellement, j’ai beaucoup de mal à m’imaginer avec qui que ce soit. Je ne suis pas un type bien. Contrairement à Elias je suis égoïste et menteur. Je ne suis certes pas au même niveau que Casey mais je dois bien avouer que je suis assez bien placé dans le classement des enfoirés.  Comment faire confiance à Elias alors que je n’ai pas confiance en moi ? Comment croire qu’il peut m’être fidèle alors que je ne suis pas sûr de l’être moi-même. Je ne veux pas le blesser, je ne veux pas le perdre. Tout ce que je veux, c’est l’avoir près de moi. Tant pis si ça doit être en tant qu’ami. Pour une fois, mon cul passe après celui d’un autre. Alors pourquoi, pourquoi avoir dit oui ? J’aurais dû me taire. Me taire ou l’embrasser… tout à l’air si simple quand on s’embrasse.  Reste concentré Romeo… trop tard, j’ai perdu. Pas étonnant vu le temps que je perds à parler et à réfléchir. J’aurais tellement voulu être comme Casey et ne jamais réfléchir à ce que je fais… ça a tellement du bon d’être un écervelé. A côté de moi, Elias semble blasé, lassé de jouer encore et encore au même jeu. Je n’ai plus qu’à trouver autre chose pour le tenir occupé.  Peut-être un film, peut-être un énième jeu…   « Pour quelqu’un qui ne voulait pas parler mais se jeter sur moi, t’as beaucoup de chose à dire… »  Bon, bah j’imagine qu’il est temps de crever l’abcès. Fallait bien que ça arrive à un moment ou un autre. Habitué à ce genre de confrontation – merci maman et ma crise d’adolescence, j’essaie de faire bonne figure et me force à sourire. Rien de tout ce qui ne va être dit ne sera drôle… mais je n’ai aucune envie de chercher la confrontation.  « Je suis d’accord… »  Dis-je finalement en posant à mon tour la manette. « Même Buttercup est plus entreprenant. »  Surpris, je remarque à peine le chat qui s’est lové sur Elias. Faut dire que je n’ai pas vraiment regardé Elias depuis… en même temps, pas pratique de mater son mec quand on est obnubilé par ce qui se passe à l’écran. Après, le fait que Buttercup se soit ainsi installé ne me surprend guère. Ce chat est pire que son maitre quand il s’agit d’infidélité. « Si c’est pas ce que tu veux, tu peux juste me le dire et on oublie. »  Non, je n’ai jamais dit ça. Enfin si… enfin… c’est compliqué. Le fait est que je ne sais pas ce que je veux. J’ignore jusqu’à ce que je ne veux pas. En soi, plus j’y réfléchi et plus je suis paumé. Tout ce que je sais, c’est que je ne veux pas le perdre… On pourrait juste rester amis non ?  Impossible… pas après tout ce qui s’est passé, pas après tout ce que ce con a pu me dire. Retourner chez lui dans deux jours et faire comme si de rien n’était ? Impossible. Je ne ferais que me ressasser encore et encore le peu de moments qu’on a eu ensemble… je ne ferais que regretter encore et encore de l’avoir laissé s’en aller. « Je n’ai aucune envie de m’embarquer tout seul là-dedans si c’est pas ce que tu veux. Et clairement t’as pas l’air d’en avoir envie. J’suis désolé si t’as eu l’impression que je te forçais la main… je… j’ai juste cru que c’est aussi ce que tu voulais. La dernière chose que j’veux c’est que ça soit bizarre et ça l’est déjà. » J’ai l’impression de me prendre un couteau dans le ventre. C’est moi ou je suis en train de me faire larguer ? Après deux heures… waw, nouveau record. Qu’on appelle le livre des records, je veux la page central. Ce que j’aimerai savoir par contre, c’est pourquoi est-ce que ça me fait si mal ? Ralentir, revenir en arrière, c’est tout ce que j’ai voulu… alors pourquoi est-ce que ça me fait aussi mal ?   « Désolé… » Blessé, vexé, je finis par fixer l’écran titre du jeu qui tourne en boucle sur l’écran… j’aimerai prendre mes jambes à mon cou, partir vivre en Alaska ou un autre truc du genre. « C’est juste que… »  Pourquoi ne pas y aller franchement ? Pourquoi ne pas juste battre le fer tant qu’il est chaut… « C’est juste que je sais pas trop quoi faire… Sortir avec un mec, c’est tout nouveau pour toi et je le comprends parfaitement… c’est juste que, aussi surprenant que ça puisse l’être, c’est tout aussi nouveau pour moi. Je ne me suis jamais attaché à personne… »  Quel est le meilleur moyen de se faire passer pour un gros queutard ? Parler de ses plans cul bien sûr. « La plupart du temps je me contente de faire ce que j’ai à faire et je me tire… »  Pourquoi ne pas lui donner une liste tant que j’y suis… Retrouvant un tant soi peu de confiance en moi, je finis par le regarder. « Mais je tiens à toi… tu peux pas savoir à quel point… et c’est bien ça le problème… Chaque fois que j’y pense je me dis que… » Non, tais-toi. « Je veux essayer, je veux que ça marche… c’est juste que je ne sais pas ce que je suis censé faire… toi t’as eu Charlie… moi je… je n’ai eu que toi… »  Parler au passé ? Pourquoi parler au passé ? « Je n’ai que toi… » Pour le coup, j’avoue que je ne suis pas au mieux de ma forme. Moi qui joue les durs à cuir prêt à en découdre, j’ai l’air d’un gamin effrayer. « Juste… reste… »  Merde alors… A croire que je suis plus amoché que je ne l’aurais cru.  Et puis c’est quoi cette idée de mettre Charlie sur le tapis ? Charlie était la femme de sa vie… il l’aimait… tout ça, ce n’est en rien comparable. Ils s’aimaient eux… alors que moi...
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 0:14 par Invité
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« Je suis d’accord… » En même temps, comment nier alors qu'il ne fait que blablater depuis deux heures de choses dont on se fou autant lui que moi. Pas qu'on se fou mais... ça n'a juste rien à faire dans notre conversation, pas aujourd'hui. Rien n'est naturel, chaque parole est calculée pour combler un vide, ne pas parler d'autres choses et sincèrement, le futur choix d'études de Thalia ne m’intéresse pas le moins du monde aujourd'hui. J'ai besoin de parler et d'arrêter les frais, avant qu'on finisse tous les deux sous anti-dépresseurs. Je n'aime pourtant pas l'idée de glisser sur cette pente. Pas du tout. Je ne pourrai me sentir que soulagé une fois que nous aurons parlé, toujours est-il que je lui donne une occasion en or de tout arrêté. Il a juste à me confirmer qu'il n'en a pas envie et fini, on en parle plus. Adieu Elias, remballe des idées utopiques et rentre chez toi. « Désolé… » Mon estomac se retourne. Je n'ai toujours pas le droit à un regard, à croire que sa vie dépend du fait de croiser le mien. Ça me donne l'impression de parler à un mur, et de me faire « larguer » par sms - car autant dire que ce serait aussi impersonnel. « C’est juste que je sais pas trop quoi faire… Sortir avec un mec, c’est tout nouveau pour toi et je le comprends parfaitement… c’est juste que, aussi surprenant que ça puisse l’être, c’est tout aussi nouveau pour moi. Je ne me suis jamais attaché à personne… La plupart du temps je me contente de faire ce que j’ai à faire et je me tire… » Je l'observe et laisse Buttercup continuer de me tuer les doigts qu'il mord en pensant que je joue, alors que je ne l'utilise que comme un anti-stress. S'il fini par traverser le salon en volant, on saura pourquoi. « Je veux essayer, je veux que ça marche… c’est juste que je ne sais pas ce que je suis censé faire… toi t’as eu Charlie… moi je… je n’ai eu que toi… Je n’ai que toi… » Connasse. Je ne peux pas m'empêcher de la haïr à la seconde ou on la mentionne mais ce n'est pas ce que je retiens. Il considère qu'il m'a eut - même s'il ne se passe absolument rien -, mieux qu'il m'a, au même titre que je l'ai eue elle. Et il tient à moi. Je ne peux m'empêcher de sourire bêtement et me mord la joue pour ne pas lui préciser qu'il le montre très mal. « Juste… reste… » Pas que je comptais aller ou que ce soit après cette mini-déclaration - c'est déjà énorme venant de lui et j'en suis parfaitement conscient. « Tu peux commencer par supprimer le paramètre de sécurité que t'as mis entre nous... Et éventuellement me regarder... Même si je ne ressemble à rien dans ces fringues, c'est stressant de parler à un mur. » Et c'est ce que je fais depuis qu'on est rentré. Mon ton est doux, je ne tiens pas à l'accabler de reproches mais je patauge. Faudrait que quelqu'un pense à m'acheter une bouée. Elias conseiller en relation, la grosse blague, je m'enfonce depuis des semaines et je veux jouer à celui qui sait soudainement comment gérer ça. Prenant une bonne inspiration, je retire le chat de mes jambes et me tourne vers lui, me ravisant finalement de le toucher en joignant mes mains ensembles. « Je n'ai eut que Charlie... et c'était totalement différent. Ça a été le "coup de foudre", y'a pas vraiment eut de début gênant ou on se demande ou on va... » Parce qu'on savait clairement qu'on voulait finir notre vie ensembles. Blague. « C'était prémédité... Je me suis rapproché d'elle pour enquêter sur son père, niveau sincérité on repassera. » Clairement. Je pouvais le balancer puisque je ne mettrais plus jamais les pieds au FBI et que j'avais une confiance aveugle en lui à ce niveau là. Peu importe, elle est la dernière personne que j'ai envie de mentionner là tout de suite, qui parle de son ex à son nouveau petit ami après 2 heures? Personne, c'est le moyen idéal pour le faire partir en courant. Surtout quand on se trouve être l'homme pitoyable qui a attendu pendant deux ans son retour. « Enfin tout ça pour dire que y'a rien de comparable et que je ne sais pas plus que toi comment m'y prendre... Je sais juste que j'ai envie d'essayer d'avancer avec toi  mais encore une fois, je n'veux pas qu'il y aie la moindre pression... On a le temps. J'veux pas que tu réfléchisses à quoi faire ou dire tout le temps ou avoir à le faire moi... » Clairement pas, réfléchir a beau être ma spécialité, j'aimerais autant que mes nerfs ne lâchent pas avant mes trente ans. Je n'attends strictement rien de lui pour l'instant, si ce n'est qu'il essaye sincèrement et cesse de me parler comme si j'étais un voisin croisé par hasard. « Le pote qui me plaque contre une voiture pour m'embrasser s'en sortait déjà très bien... » Je précise. Ok, je quémande pitoyablement qu'il m'embrasse. Je ne dis pas que ça va tout régler mais on doit sincèrement être les premiers à se sauter dessus avant et ne plus s'approcher une fois qu'on se décide à être "ensembles". Je ne suis même plus sur que ce soit ce qu'on (j'ai?) décidé mais soit. Je devrais juste me la fermer car être aussi proche de lui alors qu'on est tout les deux chez lui me fait peur. Ouai clairement, son périmètre de sécurité avait quelque chose de rassurant, mais l'envie est un tant soit peu plus présente que la raison. Il sera encore temps de paniquer s'il se décide. « Celui qui ne me laisse pas mourir de faim aussi. » Ou le lancer directement sur autre chose. Oui parce que là, en plus du stress, mon estomac est en parfaite décomposition tant j'ai faim. Je n'ai pas osé interrompre nos précieuses conversations précédentes mais je n'en peux plus et si manger peut nous aider à retrouver une certaine normalité, je ne dis pas non.
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 10:57 par Invité
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J’ai limite envie de partir en fou rire quand je me rends compte à quel point tout ça est ironique. Il n’y a pas trois heure, c’était moi qui essayait de convaincre Elias qu’il n’avait rien de mal à être nous même, que réfléchir, à défaut d’être utile dans la vie de tous les jours, n’est pas vraiment une bonne chose quand on en vient à parler sentiments. Et maintenant, c’est tout le contraire. Je me retrouve coincé dans ma propre tête alors que lui, semble plus qu’à l’aise avec tout ça. Il serait peut-être temps de retrouver ne serait-ce qu’un tant soit peu de virilité, histoire de ne pas oublier que je reste un mec malgré ma sexualité quelque peu... déviante. « Tu peux commencer par supprimer le périmètre de sécurité que tu as mis entre nous… et éventuellement me regarder… même si je ne ressemble à rien dans ces fringues, c’est stressant de parler à un mur. »  Sans vraiment le vouloir, je m’exécute et plante mon regard dans le sien. Pour le coup, c’est plus du défi que de l’obéissance. J’ai toujours détesté qu’on me reprenne sur mon attitude. Peu importe l’âge que j’ai, j’ai limite l’impression d’avoir à faire à ma mère qui me reprend encore et encore sur les mauvaises manières que j’ai pu acquérir avec l’âge.  Après, j’avoue ne pas en vouloir à Elias. Il n’est pas dans ma tête… il n’est pas censé savoir à quel point je suis mal à l’aise. J’ai limite l’impression d’être de retour au collège… Si seulement c’était possible… J’aurais surement mieux profité de mon père… et je n’aurais surtout pas laissé la chance à Elias de s’attacher à quelqu’un d’autre que moi. Si seulement j’avais su tout ça avant. « Je n’ai eu que Charlie… et c’était totalement différent. Ca a été le coup de foudre, y’a pas vraiment eu de début gênant où on se demande où on va… C’était prémédité, je me suis rapproché d’elle pour enquêter sur son père, niveau sincérité on repassera. » C’est sûr qu’il y a mieux comme point de départ… mais au final, suis-je réellement différent d’Elias ? Suis-je réellement plus sincère qu’il ne l’a été avec Charlie ? J’ai beau ne pas être en pleine enquête, je mens tout autant qu’il a pu le faire.  Après, je ne suis pas trop sûr qu’Elias soit la victime de mes mensonges. Plus j’y réfléchis et plus j’ai l’impression que c’est à moi que je mens. « Enfin tout ça pour dire que y'a rien de comparable et que je ne sais pas plus que toi comment m'y prendre... Je sais juste que j'ai envie d'essayer d'avancer avec toi  mais encore une fois, je n'veux pas qu'il y ait la moindre pression... On a le temps. J'veux pas que tu réfléchisses à quoi faire ou dire tout le temps ou avoir à le faire moi... » Pour le coup, je ne peux pas m’empêcher de sourire. Elias Hanwell qui essaie de me convaincre de ne pas trop réfléchir ; c’est le monde à l’envers ! Le fait est que ça me touche de voir à quel point Elias tient à tout … ça. Le problème est que ça me touche tout autant que ça me fait peur. Ne réfléchis pas… vie ta vie comme tu l’entends… Apparemment maman avait raison, je suis bien du genre à dire « fais ce que je dis, mais ne fais pas ce que je fais… ». Il serait peut être temps de suivre mes propres conseils. « Le pote qui me plaque contre une voiture pour m'embrasser s'en sortait déjà très bien... » Il n’a pas tort. Peu importe ce qui s’est passé cette nuit-là, tout, tout avait l’air différent, plus facile, plus naturel. Faut dire que l’alcool aide pas mal, surtout quand on pense à quel point elle peut nous désinhiber. Après, je dois bien avouer que je ne suis pas contre le fait de le prendre là, ici et maintenant. C’est d’ailleurs ça le problème. Elias m’offre une relation, une relation dont il exclu la seule chose que je sache faire… c’est triste. « Celui qui ne me laisse pas mourir de faim aussi. » Mourir de faim ? Mais il est quelle heure au juste ? Midi… merde j’ai complètement zappé. Attends un peu pour voir… « Plaquer contre une voiture pour m’embrasser… », «  Mourir de faim »… Pas vraiment malin de me dire ça à moi, mister dirty mind. Presque instinctivement je souris - comme l'abruti que je suis. « Tu ne devrais pas me tendre des perches comme ça… »  Revenir à des sujets de conversation plus léger, par pitié oui ! « Tu veux bouffer quoi au juste ?… mis à part moi j’veux dire… » Elle était facile celle là, mais j’ai décidé de plus me brider… du moins pas complétement. On va éviter, par exemple, les choses trop… physique. Parce que là, je dois bien avouer que j’envisage sérieusement de l’allonger de gré, ou de force. C’est mal, très mal. « Des pates ça te va ? » Faut dire que je n’ai pas grand chose d’autre à proposer. A part du vin et des chips, il n’y a pas grand chose chez moi. Je ne suis pas du genre à avoir trente-six plats d’avance. Généralement, je fais mes courses au jour le jour… trop de courses en même temps… ça a tendance à mettre  le bazar. Et maniaque comme pas possible, j’ai horreur du bazar. Le menu fait, j’attrape ce qui me faut et lui fait signe de me suivre… j’aurais tendance à le laisser tranquille, mais j’ai envie qu’on soit deux. J’ai envie de lui montrer qu’il n’est  pas seul à essayer… que j’ai saisi le message. Fais abstraction de tes doutes Romeo… plus facile à dire qu’à faire. « Merde… j’ai complétement oublié Billy ! » … De là, on repart dans nos conversations. Mais contrairement à tout à l’heure, rien n’a l’air forcé… tout vient naturellement (désolé Billy mais pour le coup j’avoue qu’on se marre un peu à tes dépends). Puis vient le moment de se séparer… pour quelques minutes du moins. J’ai beau être super canon en costume, cela ne me dispense pas d’aller au petit coin. Dans la salle de bain je recroise Buttercup qui s’amuse à se frotter contre mes mollets. « Va jouer plus loin petit’trainée. » Moi jaloux d’un chat ? A peine… Lui au moins à eu l’occasion d’approcher Elias plus… intimement. Je tuerais pour avoir cette chance. Moi nymphomane ? Jamais !... quoique… Ceci dit et fait, je retourne vite fait vers Elias qui s’amuse à touiller la sauce que j’ai mis à réchauffer. Mon dieu qu’il est parfait… pas pour son côté cuistot, juste… je sais pas… il dégage un truc…  l’incarnation parfaite de la force tranquille. Plus j’y pense et plus je me fais à l’idée qu’il puisse devenir un pilier… J’espère juste que ce pilier ne s’effondrera jamais… Sans le moindre bruit, je me place derrière lui, laisse mes bras se glisser autour de sa taille et pose mon menton sur l’une de ses épaules. Ne réfléchis plus Romeo… juste laisse toi aller… « Tu sais quoi ? J’ai faim… » Grave… et pour être tout à fait franc, je ne parle pas seulement de nourriture.  Romeo, ce grand romantique.
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 12:35 par Invité
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Je suis parfaitement conscient que mes paroles ne vont pas vraiment avec ma façon d'agir. Je suis toujours celui qui réfléchi pendant mille ans avant de se décider et d'agir, qui pense aux conséquences et au futur mais pour le coup, y réfléchir ne me mènera à rien. La vérité est que je ne sais pas du tout de quoi demain sera fait et que je n'ai aucun moyen de le prédire, car ça ne dépend pas entièrement de moi. S'il veut partir et tout arrêter, il le fera et ce quoi que je fasse. Et la vérité est là : je ne sais pas comment agir. Je ne sais pas si les mecs sont supposés agir entre eux comme un couple normal ou si ça relève plus de l'amitié avec d'énorme bénéfices. Parce qu'autant le dire, je suis du genre câlin et tactile très - trop - souvent. Ça plaisait à Charlie mais là... et bien je garde mes distances parce qu'il les a imposées et que je ne veux pas le faire partir en courant. Un avantage d’être chez lui, si quelqu'un doit fuir ce sera moi et non l'inverse. A moins bien sur qu'il ne me plante là mais j'en doute quand même... « Tu ne devrais pas me tendre des perches comme ça… Tu veux bouffer quoi au juste ?… mis à part moi j’veux dire… » Je lève les yeux au ciel, amusé. Miracle, je retrouve Romeo. Aussi mal à l'aise que je puisse l'être quand il fait des sous entendus aussi... crus et clairs... et bien je suis content de le retrouver. « Des pates ça te va ? » Il ne me laisse pas vraiment le temps  de répondre à ses insinuations et je le remercie pour ça - intérieurement. Un signe positif de la tête et je le suis à la cuisine, rassuré qu'il ne me laisse pas en plan au salon en sautant sur l'occasion de s'éloigner encore plus. On parle boulot et de notre joie d'avoir bossé au MI5 et je retrouve mon pote. Pas que ce soit vraiment la personne que je m'attendais à trouver en revenant ici avec lui mais ça me va. De suite plus léger à l'idée de pouvoir parler normalement, je l'observe cuisiner et me contente de lui tenir compagnie. A deux pour faire des pâtes, n'exagérons pas. Je tourne dans la sauce lorsqu'il s’éclipse en notant dans un coin de ma tête que je ne dois pas rentrer trop tard histoire de faire à manger aux filles et Noam. Je grimace, dégoûté à cette idée avant de sourire, merci Romeo pour l'image associée à la bouffe. Sortant de mes pensées, je parviens à ne pas sursauter, par je ne sais quel miracle, lorsque ses bras s'enroulent autour de moi. Mes palpitations s'affolent à la seconde même et mon sourire s'élargit plus qu'il ne de le devrait. J'ai l'air débile... heureusement qu'il est derrière moi et ne me voit qu'à moitié. Nouveau moment que j'aimerais mettre sur pause. Je me sens bien dans ses bras. En sécurité. Je pourrais me contenter de ça pour un long moment... Je me laisse légèrement tomber en arrière pour le sentir un peu plus contre moi, posant mes mains sur ses bras. « Tu sais quoi ? J’ai faim… » Je ne peux m'empêcher de rire. C'est Romeo, je doute qu'il ne parle que des pâtes. Tournant le bouton de la cuisinière sur zéro pour éviter toute catastrophe, je pivote sur moi-même délicatement, n'ayant aucune envie qu'il me lâche dans ce mouvement. Je plaques mes lèvres aux siennes sans lui laisser le temps de le voir venir et me colle un peu plus à lui. J'ai beau avoir le coté sentimental de notre duo (couple?), je n'en ai pas moins envie de retrouver ses lèvres depuis ce qu'il me semble être une éternité. Vu qu'il ne se décide pas... je m'y colle. Au sens propre comme au figuré d'ailleurs. Mon cœur s'emballe et j'en reviens pratiquement à l'adolescence, à me demander si je m'y prends bien. J'ai toujours cette sensation de surréalisme aussi, parce que si on m'avait dit y'a trois mois que je lui roulerais une pelle dans sa cuisine, j'aurais juste ris. L'une de mes mains glisse contre son torse et la panique me gagne quand je le réalise. J'ai envie de lui... J'ai répété suffisamment que ces vêtements ne m'allaient pas du tout et je rêve de lui dire qu'il peut se charger de m'en débarrasser. Sauf que je ne suis pas prêt, que c'est beaucoup trop tôt et précipité pour moi. Je n'en suis juste pas capable. Je me force à me détacher de ses lèvres car si c'est difficile pour moi... ça doit quelque part l'être aussi pour lui. Je ne veux pas jouer au gars qui le chauffe et le laisse sans rien ensuite et c'est exactement ce que je dois être, là. Je m'humecte les lèvres, sa respiration contre les miennes m'empêchent de réfléchir clairement et je cherche mes mots. Juste pour qu'il n'y aie pas de second sens à ma phrase... « c'est prêt. » Les pâtes oui... moi, pas du tout. « C'est cuit. » Mieux. Je souris contre ses lèvres et tente de garder mon calme en priant pour ne pas l'avoir trop déçu. Quelle idée de lui sauter dessus en sachant parfaitement que je suis trop... coincé... pour aller plus loin. Le fait est que mon estomac est noué à la simple idée de me dévoiler à lui. Je ne suis déjà pas du genre à aller vite avec une fille - coucher sans sentiment, très peu pour moi - et là... c'est juste nouveau et effrayant. Excitant aussi, mais pas assez pour calmer mes nerfs. Je fini par reculer pour du bon afin de ne pas lui sauter dessus une nouvelle fois. « J'te laisse nous servir, j'ai aucune idée d'ou se trouve les assiettes. » Et aucune envie d'aller mettre les mains dans ses armoires, je ne suis pas chez moi, maman m'a bien éduqué! Je ne supporterais pas qu'on le fasse chez moi, alors... Comment casser l'ambiance en trente seconde, leçon numéro une.  
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