"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Just a simple lunch between friends — Charlie&Blake 2979874845 Just a simple lunch between friends — Charlie&Blake 1973890357
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Just a simple lunch between friends — Charlie&Blake

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Anonymous
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() message posté Mar 9 Sep 2014 - 10:44 par Invité
Deux jours, quarante-huit heures où j’avais travaillé non-stop afin de boucler cette foutu édition du journal, j’avais fait des pieds et des mains afin que tout soit parfait. J’étais maniaque et je ne le nier pas, ça avait aussi pour don d’énerver mon entourage et mes collègues de travail, mais au bout d’un moment ils s’étaient fait à l’idée que j’étais sous pression avant chaque clôture d’édition. L’édition d’aout serait un franc succès et sur ce coup là j’étais sur de moi, comme à mon habitude. Dans mon bureau depuis six heures du matin, je détacha ma veste grise et me relaxa dans mon grand fauteuil en cuir. Je fis tourner ma chaise pour avoir une vue que la grande baie vitrée de mon bureau, les bureau du The Sun UK étaient situés dans East London et faisaient face à des dizaines d’autre grand bâtiments d’acier de et verres contenant d’autres centaines de bureaux tous les plus incongrus les uns que les autres. Je pris mon portable dans la poche de mon pantalon et regarda les derniers messages laissés à mon intention. Je répondais rarement au téléphone en période de bouclage mais je gardai chacun des messages afin d’y répondre plus tard. Parmi les mails de ma petite sœur, June, et autre réprimande de la part de ma colocataire Milan, se trouvait les appels manqués et textos de mon amie Charlie. Dans ses messages vocaux et autre textos, elle m’engueulait de ne pas l’avoir encore rappelée, n’y d’avoir répondue à ses messages depuis plus de trois jours.  Il est vrai que ça ne me ressemblait de ne pas lui répondre pendant autant de temps, je me débrouillai toujours pour lui passer un coup de fil lorsque je rentrais chez moi ou bien un texto ou encore une photo de mon travail afin de la faire sourire.

La jeune femme blonde faisait partie des amis les plus proches que j’avais à Londres.  C’était ma meilleure amie et tout les deux on était presque fusionnels, je veillai sur elle et elle veillait sur moi lorsque je travaillai trop ou quand j’étais trop maniaque pour mon propre bien. On s’était rencontrés jeunes, lors de nos débuts et lorsque nos carrières respectives. Charlie était dans l’architecture et possédé maintenant son propre cabinet. Je composa son numéro de mémoire et prit le combiné à mon oreille, espérant qu’elle me répondrait et qu’elle ne serait pas trop vexée de mon manque de nouvelle. Je tomba directement sur son répondeur, et fis une grimace, j’aimais pas tombai sur son répondeur, cela voulait dire deux chose, soit qu’elle était entrain de dormir et à onze trente c’était peu probable ou bien qu’elle était avec son fiancé que j’avais vraiment beaucoup de mal à supporter. Je décidai de laisser un message pour lui signifier que j’étais toujours vivant et qu’aucun scooter ne m’avait percuté sur le chemin du travail. « Salut c’est moi, je sais j’ai pas donné de nouvelles et je suis un impardonnable cas désespéré mais tu m’adores alors tu me pardonnes de toute les manières. C’était pour te dire que je t’emmenais déjeuner, alors prépare toi, je serai au cabinet dans 20 minutes. J’ai un casque pour toi. Bisous. » Je raccrochai et rangea mon portable sur le table. Un déjeuner serait le meilleur moyen pour moi de me faire pardonner et aussi un bon moyen de se tenir au courant de nos vies respectives, trois jours sans lui parler me semblait une éternité. Je pris mon blouson de cuir, mes casques de moto et sortis des locaux non sans saluer une bonne dizaine d’employés sur mon passage. Etre rédacteur en chez à mon âge n’était pas de tout repos et parfois j’essayais encore de gagner le respect de mes pairs plus âgés devant travailler sous mes ordres.

Devant le bâtiment je rangeai ma mallette et le second casque dans le top-case de ma moto et démarra, direction le cabinet d’architecte de mon amie. Comme prévu, je ne m’y pas plus de vingt minutes pour faire le tour de la ville, ayant la capacité de slalomait entre les véhicules grâce à ma jolie moto. Je me garai devant le cabinet de Charlie, bien en évidence pour qu’elle me voie à travers la baie vitrée. Elle était là entrain de discuter avec un client ou investisseur. Je n’aimais pas la déranger dans son travail comme je n’aimais pas être dérangé dans le mien. Je lui fis simplement un signe de la main pour signaler ma présence et l’attendit patiemment, parcourant distraitement les messages  en attente sur mon téléphone.
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Anonymous
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() message posté Sam 4 Oct 2014 - 16:18 par Invité
You've got a million ways to make me laugh, you're looking out for me, you've got my back. It's so good to have you around. Blake & Charlie

JUST A SIMPLE LUNCH BETWEEN FRIENDS

Une journée comme une autre signifiait une journée au travail, pour Charlie. Mais la jeune femme aimait tellement son travail, elle avait tout donné pour arriver jusqu’ici –être son propre patron, posséder sa propre maison d’architecture- qu’elle ne se laissait pas casser le moral par une journée remplie de travail.
Et en ce moment, du travail, elle en avait plus qu’elle n’aimerait. En même temps cela voulait dire que ses méthodes, son équipe et sa façon de voir les choses plaisaient aux gens, ils demandaient après elle plus qu’elle ne démarchait les clients. Etre débordée, se coucher à part d’heure (quand on a le temps de dormir), ressemblait à un zombie ou un robot sur pilote automatique, avoir l’impression de ne plus avoir de vie en dehors du bureau, et plein d’autre choses : c’est fatiguant ; Charlie ne regrette cependant pas l’époque où elle devait démarchait, faire des prix cassés pour être sûr de décrocher un contrat, souvent ridicule. Non, ça, elle ne le regrettait pas une seconde.
La jeune femme était en plein meeting avec une partie de son équipe, ils avaient trois contrat en ce moment et Charlie avait donc décidé de répartie ses employés en trois équipes avec elle-même en chef de projet – en bonne patronne qu’elle était. Elle devait aussi s’occuper des rendez-vous pour des prochains contrats avec des nouveaux et/ou anciens clients, et elle se chargeait également des entretiens pour trouver un stagiaire dont elle avait vraiment besoin. Il n’y avait pas encore beaucoup de réponses à son annonce, mais elle ne perdait pas espoir. Elle était fatiguée, occupée comme jamais, mais elle gardait le sourire.

Un sourire qui s’afficha en grand sur son visage, quand l’afficheur de son cellulaire annonça un appel de Blake, son meilleur ami. Cela faisait plusieurs jours, deux ou trois elle n’aurait pas pu dire avec exactitude avec tout ce qu’elle avait en tête, plusieurs jours donc qu’elle n’avait pas eu de nouvelles. La dernière fois qu’elle avait essayé de l’appeler, elle était inquiète et l’appelait pour qu’il la rassure, elle avait besoin de lui – égoïste, peut-être. Et puis au fil de la soirée, elle s’était calmée seule et aidée par son petit ami aussi, ça ne l’empêcha pas d’envoyer plusieurs textos le lendemain cherchant à comprendre son silence. Mais pas de réponse. Elle s’inquiétait sans vraiment s’inquiéter. Elle le connaissait par cœur, oui, et se doutait que le travail devait le submerger tout comme de son côté, sachant qu’il viendrait vers elle quand les choses se calmerait. Apparemment, les choses se calmaient aujourd’hui. Etant en meeting, elle ne pouvait pas se permettre de décrocher, il ne lui en voudrait pas et de toute manière elle le rappellerait rapidement après, lors de sa courte mais méritée pause déjeuner.

Le meeting fini, Charlie fila dans son bureau et quand elle fut assise prit le temps d’écouter le message vocal laissé par Blake.

Salut c’est moi, je sais j’ai pas donné de nouvelles et je suis un impardonnable cas désespéré mais tu m’adores alors tu me pardonnes de toute les manières. C’était pour te dire que je t’emmenais déjeuner, alors prépare toi, je serai au cabinet dans 20 minutes. J’ai un casque pour toi. Bisous.

Elle rigola en ordonnant à sa boîte vocale de supprimer le message, et rassembla ses affaires. Il ne lui laissait pas le choix : sa pause déjeuner sera à l’extérieur et plus longue que prévue. Elle sortit de son bureau en dressant mentalement la liste des choses à faire ou régler pour chaque équipe et contrat.
La première chose était qu’ils prennent tous une pause déjeuner, à l’extérieur et au frais de l’agence. Charlie refusait que ses employés se tuent à la tâche pendant qu’elle passer un bon moment avec un ami, même si très souvent elle restait au bureau et mangeait un sandwich tout en continuant de travailler alors qu’elle avait envoyé tout le monde déjeuner –mais c’était elle le patron, après tout.

Alors qu’elle était en train de converser avec un client, le rassurant que l’équipe en charge du projet le concernant était compétente, la blondinette pu voir une moto se garer devant son cabinet. Elle ne quitta pas le conducteur des yeux jusqu’à ce qu’il lui fit un signe, auquel elle répondit, avant de redonner son entière attention au client. Après quelques secondes, le client semblait rassuré et elle le raccompagna jusqu’à la porte, saluant ses employés, leurs souhaitant un bon appétit et leurs demandant d’être de retour dans deux heures grand maximum. On aurait pu dire que Charlie était une chef d’entreprise gentille, mais c’est juste qu’elle avait du temps à rattraper avec Blake, elle ne voulait juste pas que ses employés soient de retour au travail avant elle – ce n’était pas juste.

Une fois arrivée près de la moto, elle sourit de nouveau, et s’adressa au conducteur.

Bien le bonjour, inconnu.

Charlie ne lui en voulait pas, mais si elle pouvait tirer profit de la situation, elle le ferait. Tirer profit était beaucoup dire, elle le taquinerait autant qu’elle pourrait et aussi longtemps que ça la fera rire, mais elle lui avait déjà pardonné ses jours de silence. A vrai dire, non, elle n’avait rien pardonné tout simplement parce qu’il n’y avait rien à pardonner. Même si elle aurait aimé ne serait-ce qu’un cours texto lui disant que tout allait bien et la promesse qu’ils se parleraient très vite.
(c) Bloody Storm


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