"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I remember you  ft Kasey 2979874845 I remember you  ft Kasey 1973890357
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I remember you ft Kasey

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Theodore A. Rottenford
Theodore A. Rottenford
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() message posté Lun 8 Sep 2014 - 1:53 par Theodore A. Rottenford
Magasin de farce et attrapes. “You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past. And the past is never where you think you left it.”   J’avais besoin de canaliser mon énergie. Ma course effrénée contre le passé était vouée à l’échec. J’avais beau accélérer, les fantômes qui me hantaient refusaient de me quitter, quelque soit le nombre jogging et les heures que je perdaient en sport. Je m’évanouissais peu à peu dans la lumière du soleil. Je suppose que l’appel de la nuit était trop fort pour que mon esprit puisse s’en dérober, même en plein jour. Les reflets d’éclats et d’illuminations me brûlaient les yeux. Je soupirai. Il y’ avait un poids sur ma poitrine, une sorte de pression insoutenable qui m’empêchait d’aller de l’avant. Je redoutais le moment où le monde découvrirait ma supercherie ; moi l’enfant brisé, perdu et meurtri. J’étais victime de mon ambition ravageuse. L’obsession que je ressentais avait fini par rejeter mon âme. Et je savais pertinemment que j’étais fini.

Je restai immobile, incapable de grands mouvements ou de gestes héroïques. Le magasin de farce et étrape qui me faisait face me narguait. Son enseigne étincelante, son immense baie rougeoyante et les perles multicolores qui décoraient la porte, me prenaient de haut. J’avais beau fermer les yeux, ou tendre les bras en avant, la lumière menaçait de m’engloutir tout entier. Je pris une grande inspiration en traversant la route. Mon visage placide était figé sur l’expression de mon profond désarroi. Je voulais me réveiller, rester en alerte, ou brandir mon arme  pour me créer une illusion de sécurité même éphémère. Mes abus de pouvoirs étaient ma seule chance de gagner le respect. Je pris une grande inspiration en poussant la porte. J’étais fatigué de rester tapi dans l’obscurité. Je voulais aller au-delà de mes limites et de mes peurs. Chaque pas était une entorse à mes règles de vie. Chaque pas était une douleur que je ne pouvais soutenir. Mais qu’est-ce que tu fous dans cet endroit ridicule ? Les blagues pourries, les costumes, les décors, les couleurs … Tu ne connais rien à toutes ces choses. Le sex et la corruption, ça c'est ton truc ! Mes démons s’amusaient à me déstabiliser. Ils me rappelaient que je n’étais que l’enfant des rues malfamées de Belfast, ou le flic le plus pourri de Londres. Qu'à cela ne tienne !

Je scrutai les lieux avec avidité. Mes yeux s’attardaient sur chaque détail ; les étagères étaient mal rangées et le sol à peine nettoyé. Je m’approchai d’un petit coin dédié aux couleurs de l’Irlande. Mes doigts fendirent l’air avant d’attraper une petite figurine  de leprechaun, gardien de tous les trésors. Je le fixai avec application, transporté par mes origines déchues. Ma langue claqua contre mon palais lorsque je réalisai le ridicule de la situation. Qu’était l’Irlande au fond ? Ma mère m’avait abandonné aux services sociaux alors que je n’étais qu’un nourrisson. Je ne connaissais rien des plaines verdoyantes ou des trèfles à quatre feuilles. Irlande mon cul ! Ma vie avait commencé à Londres à l’âge de 11 ans. Je me forçais à poser le petit homme afin de sortir quand le visage sympathique de la propriétaire apparut dans mon champ de vision. Son regard azur et profond me coupa le souffle. Je la fixai d’un air absent, intrigué par ses traits si familiers.  Je la connaissais !

« Bonjour. » Balbutiai-je, avec un terrible accent irlandais. « Vous avez d’autres figurines de lutins ? Je suis un collectionneur des créatures d’Irlande. »

Maintenant que je l'avais vu, je ne pouvais plus me résigner à partir sans en avoir le coeur net.
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() message posté Lun 8 Sep 2014 - 19:47 par Invité
I remember you  ft Kasey Kissy-face

Vingt enfants, dix-huit adultes le samedi, vingt-trois enfants et dix-neuf adultes le dimanche, lundi on travaille pas et on fait la fête pour la première fois sous les néons londoniens. Le mardi matin, c'était l'ouverture à neuf heures. Mais la nuit avait été courte, et à sept heure trente, Kasey revivait le malheur de la touche snooze. Depuis une heure, elle martyrisait cette pauvre petite touche innocente. Se réveiller sur du Pussycatdolls, c'est cool quand on aime. Mais douze fois de suite la même chanson, ça commence à faire beaucoup. Grommellement. Il faudrait penser à installer de fichu rideau, car la lumière incessante commence à peser sur les paupières de la jeune fille, surtout une fois le soleil au réveil. Soleil. Ciel. Réveil. Quoi ? Sursaut. Filet de jurons. Quelle idée d'ouvrir si tôt ! On sort une jambe mal assurée du lit, un goût âpre dans la bouche. Deuxième jambe, on pose doucement sur le sol, étirement, mal de dos. Jamais plus elle ne fera la fête. Phrase répétée mille fois, et mille fois désapprouvées. Kasey vit au moment présent et tant pis pour le futur même si ça fait mal. Et puis soudaine prise de conscience, sans elle, personne n'ouvrait la boutique, et il fallait bien ouvrir. 7h40. On court dans la douche, en envoyant le pyjama moutonné sur le lit. On mouille, on savonne, on shampouine, on rince, on sort, on coiffe. 8h. On enfile une robe rose bonbon, on se maquille, on accroche la queue de chat, les extensions vertes et on pose les oreilles féline, moustaches dessinées ; pas le temps de faire la démo d'un meilleur déguisement. 8h10. Brossage de dents. 8h13. Le thé au jasmin chauffe dans la petite cuisine, l'eau boue. Les cartons de nouveautés sont installés. Neuf heures sonne et Kasey tourne la clef et le panneau OPEN, accroche les ballons gratuits à l'entrée. Le timing est respecté.

Avec un soupir de soulagement, Kasey s'assoie derrière le comptoir, dans l'ombre. Avant que les clients arrivent, normalement, le temps passera un peu. Elle pourra boire son thé, manger un muffin à la pomme et réfléchir à son projet de maquillage pour enfant et adulte le dimanche après-midi. Un croc dans le muffin, une gorgée de pomme et PAF sursaut ; un homme entre dans la boutique. Si tôt ? Mais tout est pour le moins bien aujourd'hui ! Le monde en veut-il tellement à Kasey ? Il est grand, musclé, et suant ; faudra penser à mettre un diffuseur de parfum -peut-être barbe à papa ?-. Quoi que, il y a quelque chose dans l'odeur de cette homme qui sent bon, un peu sucré peut-être. Une odeur connue, une odeur d'enfance. Il ne sent pas la glace à la fraise et les scones pourtant, si ? Elle s'approche doucement, il la voit. Il parle. Accent irlandais ? Douce musique, Kasey sourit, légèrement. La réponse n'est pas attendu, l'accent irlandais encore plus fort qu'accoutumance :

J'en ai en réserve, je n'ai pas encore eu le temps de les sortir. Mais si c'est pour un collectionneur, je peux aller les prendre.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mar 9 Sep 2014 - 15:30 par Theodore A. Rottenford
Magasin de farce et attrapes. “You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past. And the past is never where you think you left it.”   Son visage pâle et ses grands yeux expressifs me perçaient dans mon plus grand mystère. J’avais l’impression d’être à découvert face à cette jeune femme troublante. Je me mordis la lèvre inférieure afin de mieux réaliser la situation. Il n’y avait rien chez elle qui me semblait être spécial, mise à part la couleur extravagante de ses mèches. Je plissai les yeux afin de détailler ses traits familiers, mais les gribouillis de moustaches et autres maquillages m’empêchaient de réellement la cerner. Je fis un pas en avant en tenant le lutin irlandais dans les mains. La sueur qui ruisselait le long de mon dos sécha au contact de l’air, j’eus tout à coup froid. Je frissonnai en lui tendant la figurine. Ou était-ce l’effet qu’elle avait sur moi ?

Je n’avais pas réellement d’amis ou de connaissances. Je n’étais pas un homme très sociable, et le peu de contact que j’avais avec les autres se limitaient à mes aboiements au siège de la met ; metropolitain police service. Alors pourquoi cette impression de déjà-vu étrangère me revenait sans cesse ? Elle ouvrit la bouche et je pus distinguer un accent irlandais, certes plus joli et bien plus prononcé que le mien. J’avais quitté ma terre natale à l’âge de 11 ans afin de grandir dans la capitale anglaise. Au bout d’un moment, j’avais fini par me détacher de mon passé et de mon identité. Je la fixai, intrigué : Avions-nous été camarade autrefois ? Je me serais souvenu d’un tel accent. Je lui souris d’un air contenu.

« Ce serait très gentil de votre part. » Lançai-je avec courtoisie. « Je prendrais tout de même ce petit homme.»

Je n’étais pas vraiment un collectionneur de décorations irlandaises ou de lutins imaginaires, mais je voulais bien l’être l’espace d’un instant, ne serait-ce que pour suivre mon instinct. La curiosité grouillait dans mon système veineux à une vitesse vertigineuse. J’étais immanquablement attiré par cette jeune vendeuse. Mes mains fendirent l’air en sa direction, mais dans un élan de lucidité, je me retins de la toucher. Après tout nous étions deux inconnus en cet instant, même si chaque fibre de mon corps me criait le contraire.

« C’est rare de trouver un rayon dédié à l’Irlande dans ce genre de magasin. » Commença-je d’une petite voix. « Vous devez beaucoup aimer votre patrie. » Mes yeux gris sombre, presque noir, s’imbibèrent d’émotions mal contenues. Je ne connaissais pas ce sentiment d’appartenance à un clan, à un groupe ou un pays. Ma vie avait été une succession d’abandons de soi, du jour de ma naissance jusqu’à mon adoption à Londres. Aujourd’hui encore je me sentais rejeté. Je soupirai.

« Je m’appelle Alis... Euh … Theodore Rotten Junior. »

Je détestais ce prénom ridiculement snob que ma famille d’accueil m’avait imposé le jour de mon arrivée chez eux. En fait, je me présentais sous la seule identité que je connaissais, celle d’Alistair, l’enfant abandonné. Mais avec cette jeune femme les choses étaient différentes. Je voulais jouer la carte de la sécurité, et me cacher derrière mes fausses allures british. J’avais tout à coup peur d’embrasser le passé. Si passé commun il y ‘avait.
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