"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici It's not love if it doesn't hurt a bit - Lizzie  2979874845 It's not love if it doesn't hurt a bit - Lizzie  1973890357
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It's not love if it doesn't hurt a bit - Lizzie

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Ven 5 Sep 2014 - 21:42 par Invité




Un voyage purement professionnel. Une nouvelle affaire. Un homme à retrouver à plusieurs centaines de kilomètres de là. Il ne lui avait rien fallu de plus pour justifier son départ auprès de Sara. Ce n’était évidemment pas vrai. Un mensonge parmi tant d’autres. Oui, encore un. Il n’y avait pas plus d’affaire à résoudre que de voyage prévu. Il s’agissait simplement de la première excuse qui lui était venue à l’esprit pour pouvoir justifier son absence sans éveiller le moindre soupçon. Sebastian venait donc de lui mentir. Et cela arrivait de plus en plus souvent. Il culpabilisait d’agir ainsi. Sara ne méritait pas un pareil traitement. Le jeune homme aurait aimé pouvoir se montrer franc envers elle, mais le fait est qu’il savait que son honnêteté la briserait. Elle était trop fragile pour supporter ça. Bien trop extraordinaire aussi. Pourtant, Sebastian savait que tôt ou tard, il devrait songer à mettre un terme à ses propres agissements. Sara ou Lizzie. Lizzie ou Sara. Le problème étant qu’il éprouvait désormais des sentiments démesurés à l’égard de celle avec qui il n’était pas fiancé. D’ailleurs, il était terriblement heureux et impatient à l’idée de passer ce week-end en sa compagnie. Rien qu’elle et lui. Comme seuls au monde. Sans avoir à se cacher, sans avoir à craindre d’être surpris. Terminé les rendez-vous secrets, ils n’auraient pas à se soucier d’être vus. Rien qu’eux tandis que le reste du monde pouvait attendre. Sara y compris. « Tu vas me manquer. » lui avait-elle chaleureusement murmuré lorsqu’il avait préparé sa valise. Allait-elle lui manquer en retour ? A vrai dire, il n’en avait pas la moindre idée. Bon sang, il se sentait vraiment horrible par moment. Oh, il aimait Sara. Vraiment. Mais il aimait aussi Lizzie. D’une manière différente, cependant. Sara lui apportait la stabilité tandis que Lizzie représentait la passion. Oui, c’était bien ça … Ou peut-être était-il simplement attiré par le danger que représentait leur liaison ? Sebastian n’était vraiment plus sur de rien. Il avait beau culpabiliser, il savait que dès l’instant où il verrait Lizzie, le reste serait oublié. Sebastian se hâta donc pour filer en direction de l’aéroport. Ce week-end, c’était son idée. Il avait d’ailleurs choisi de faire une petite surprise à Lizzie en ne lui révélant pas la destination de leur voyage. Elle allait le découvrir sous peu. Quand il fut enfin arrivé au terminal, il balaya bien vite la foule du regard dans l’espoir de la trouver. Ce fut rapidement chose faite. Elle était là. Rayonnante et extraordinairement belle, comme d’habitude. Dès l’instant où son regard se posa sur elle, un sourire de contentement étira les lèvres du jeune détective. Il ne tarda pas à la rejoindre, abandonna ses affaires au sol et enroula délicatement ses bras autour de sa taille tout en demeurant placé dans son dos. Bon sang, ce que c’était bon de la retrouver enfin. Il avait l’impression d’avoir attendu cet instant durant une éternité. Tout sa vie, peut-être. Délicatement, il déposa un baiser dans son cou puis leva ensuite son regard bleuté en direction du panneau d’affichage qui se trouvait face à eux. Plusieurs destinations. Plusieurs vols. « Je suis certain que tu essaies de savoir où nous allons. Hum…voyons… quelle destination ai-je bien pu choisir ? » Taquin, il esquissa un léger sourire. La fameuse destination, il la voyait affichée juste devant lui. Le vol serait à l’heure, d’ailleurs. Machinalement, Sebastian ne tarda pas à enfouir son visage dans les cheveux de Lizzie afin de s’enivrer de son odeur. Ce n’est que maintenant qu’elle se trouvait dans ses bras qu’il réalisait à quel point elle avait pu lui manquer. « J’aime ton parfum.» Il déposa un baiser sur le sommet de son crâne et doucement, relâcha son étreinte afin qu’elle puisse pivoter pour lui faire face. Ce n’est qu’à cet instant qu’il prit son visage entre ses mains, caressa ses joues de ses pouces avant de s’avancer et de déposer ses lèvres tout contre les siennes. C’était comme goûter à un fruit défendu. En mieux. Quand il trouva enfin la force d’interrompre leur baiser, il esquissa un sourire charmeur dont lui seul avait le secret et sortit une enveloppe de sa poche. Celle qui contenait leurs deux billets. Pour Rome. « Prête pour le grand départ ?»


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() message posté Lun 29 Sep 2014 - 0:51 par Alycia Hemsworth

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Sebastian & Lizzie

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« Et tu fais pas de bêtises. » Aussitôt prononcés, je savais déjà que mes paroles étaient inutiles. Laisser Noah avec Damian pour tout le weekend, et il était évident qu'il allait en profiter pour faire des choses qu'il ne ferait pas avec moi. « Du moins pas trop... » Je m'étais senti obligée de le rajouter. Nous savions tous les trois, que Noah allait en profiter et que son parrain allait le laisser faire, même s'ils me garantissaient que non tous les deux, j'avais toujours du mal à le croire. Mais cela ne me dérangeait pas, sinon je ne confierais plus mon fils à mon meilleur ami depuis longtemps. J'avais une confiance absolue en lui. Alors, cela m'arrangeait bien qu'il puisse garder Noah ce weekend-là, même si comme toujours je me sentais légèrement coupable de laisser mon fils pour quelques jours. Pourtant, ce n'était pas longtemps et je serais de retour bien trop rapidement, mais pour le moment, il était presque difficile de laisser Noah. Presque, pas complètement, puisque je le savais en sécurité et qu'il fallait bien reconnaître que j'étais assez impatiente de rejoindre Sebastian. Bien évidemment, ce weekend était censé être un weekend de travail, pour tout le monde. Cela me faisait bizarre de mentir à Damian, tout comme à Lemon ou encore à Maya, mais je n'avais pas d'autres choix. Je ne pouvais pas dire que je partais en weekend avec Sebastian, homme fiancé. Même si je doutais que mes amis puissent me juger d'être la maîtresse, la méchante femme de l'histoire, je n'avais pas envie que cela se sache pour le moment. C'était le mieux pour tout le monde, de toute façon.
Un dernier bisou à Noah, une dernière recommandation à Damian et je laissais enfin les deux hommes entre eux. J'essayais de ne pas trop penser au fait que je laissais mon fils, parce que j'allais finir par me sentir coupable, comme si je n'avais pas le droit de profiter un peu et d'avoir des moments pour moi seule. Enfin, je n'allais pas vraiment être seule, puisque je partais avec Sebastian, mais officiellement si. Cela rendait ce weekend encore plus important, plus magique quelque part. Nous n'avions encore jamais passé autant de temps seuls et j'étais assez impatiente que cela se produise. Un weekend complet, c'était assez inespéré vu la situation. Moi, maman et lui fiancé. Ce dernier point étant bien plus important, puisque cela compliquait absolument tout dans notre histoire. Et je me refusais de trop y penser, parce que ce n'était pas bien, mais surtout parce que ce n'était pas juste. J'étais l'autre femme, la méchante, qui piquait l'homme d'une autre femme, seulement si cela me dérangeait, c'était encore plus dérangeant de savoir que c'était avec elle qui passait le plus de temps. Être jalouse, d'une femme trompée, c'était quand même assez pathétique, j'en avais parfaitement conscience, mais c'était plus fort que moi. Depuis la mort d'Adam, c'était bien la première fois que je fréquentais réellement quelqu'un et voilà que cet homme était fiancé. Ironie du sort. Je détestais cela.

Je devais me concentrer sur le fait, que pour le moment c'était avec moi qu'il allait passer ce weekend. Je ne savais toujours pas où nous étions supposés partir, puisqu'il ne voulait rien me dire, mais cela m'importait peu. Je crois que nous aurions pu partir n'importe où que cela ne m'aurait pas dérangé. Le plus important, ce que nous allions partir ensemble pour un weekend entier. Un weekend loin, où nous allions pouvoir être un couple normal et c'était là, le plus important. Ce fut ma sœur qui me déposa à l'aéroport, ma sœur qui n'était pas plus au courant que n'importe qui et étrangement, cela me dérangeait plus de devoir lui mentir à elle. Pourtant, nous n'étions pas si proche que cela. J'étais en avance, ce qui ne m'étonnait pas vu mon degré d'impatience. Traînant ma valise, je me mis en quête de trouver un endroit où je ne dérangerais personne et facile repérable. Devant le tableau annonçant les départs, me sembla être une bonne idée. J'avais beau regarder les destinations, impossible de deviner laquelle nous était destinée. Je finirais bien par le savoir à un moment donné de toute façon. J'en étais là de mes réflexions, quand deux bras m'entourèrent par derrière.
Instinctivement, je me laissais aller dans ses bras, comme si, c'était totalement ma place. Plus rien n'avait d'importance, ni où nous étions, ni où nous allions, seulement nous, ici. Je poussais un soupir, quand ses lèvres se posèrent dans mon coup. C'est fou l'effet qu'il pouvait avoir sur moi. « Si je n'ai pas les habits adaptés, tu seras beaucoup moins calme. » Bien évidemment, je lui avais répondu sans cesser de sourire, parce qu'au final je m'en m'occupais bien. Même si dans le fond oui, j'étais bien curieuse de savoir quelle était notre destination. J'aurais pu rester ainsi pour encore de très longues heures, simplement savoir qu'il était là, avec moi. Nous étions presque comme tous les autres couples. D'ailleurs, une fois son étreinte moins serrée j'en profitais pour me retourner vers lui. Voir son visage était tout ce qu'il me fallait à ce moment-là. Et sentir ses mains sur mon visage, me donnèrent des frissons comme toujours. Est-ce qu'un jour, je me lasserais de cela ? J'espérais bien que non. Tout comme j'espérais ne jamais me lasser d'avoir envie de l'embrasser, tout comme en ce moment. Heureusement, il semblait avoir lu dans mes pensées. Malheureusement ce baiser fut bien trop court à mon goût. « Hum, je le serais à cent pour cent, si tu voulais bien enfin me dire où nous partons. » Il n'allait pas pouvoir me le cacher indéfiniment de toute façon. Levant les yeux, encore une fois sur le tableau des départs, je cherchais des yeux une destination de rêve, mais elles étaient presque toutes, ce qui ne m'aidait absolument pas. « Un endroit chaud ? C'est loin ? Combien d'heures de vol ? » Avoir un enfant de douze ans, finissait forcément par déteindre sur vous et poser tout un tas de questions était typiquement une des caractéristiques de Noah. Mine de rien, tout en lui posant toutes ces questions, j'avais prit sa main dans la mienne. Un petit geste, mais que nous pouvions rarement faire.
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() message posté Jeu 2 Oct 2014 - 22:02 par Invité




Un week-end à deux … Voilà qui était plaisant au possible ! Qui aurait pu imaginer qu’une relation adultère puisse être aussi compliquée et douloureuse à gérer ? Certainement pas Sebastian, pour sûr. A vrai dire, il n’avait jamais envisagé se trouver un jour dans une telle situation. Autrefois, il se permettait même de juger ces pauvres types sans vergogne capables de mener une vie de couple sous fond d’abominables mensonges. Il les trouvait pathétiques. Désormais, il ne valait guère mieux. Car oui, il était devenu comme ces hommes qu’il traquait parfois lors de ses missions de détective privé. Il n’était pas rare que des femmes éplorées se tournent vers lui afin qu’il confirme leurs doutes concernant leurs époux. A présent, Sebastian était de la même espèce que tous ces types. Il s’en voulait mais hélas, il n’avait aucun contrôle sur les évènements. Tout ceci lui était arrivé sans crier gare, ce n’était pas prémédité et jusqu’ici, jamais il n’aurait pu imaginer tromper Sara. Pourtant, il avait fini par franchir le pas. Parce-que résister à la divine tentation que représentait Lizzie était tout bonnement impossible. Bien entendu, le jeune homme avait songé quitter sa fiancé, mais la situation était beaucoup plus compliquée que ça. D’autres paramètres entraient en jeu et il ne pouvait décemment pas prendre le risque de voir Sara sombrer par sa faute. Désormais, Sebastian peinait à concilier ses deux vies afin que les deux femmes de sa vie ne se rencontrent pas. Sara ne devait rien savoir. Se retrouver donc seul avec Lizzie était inespéré pour le jeune homme. Ce n’était pas tous les jours qu’ils pouvaient se permettre de se libérer de leurs obligations afin de partir loin des regards curieux. « Si je n'ai pas les habits adaptés, tu seras beaucoup moins calme. » Taquin, le détective privé arqua un sourcil et esquissa un rictus lourd de sens. « Oh tu parles de ces morceaux de tissus que je vais t’enlever dès que j’en aurais l’occasion ? Hum et bien … effectivement, je risque d’être beaucoup moins calme. » Sebastian savait parfaitement qu’il était en train de déformer les propos de Lizzie et que ce n’est pas du tout ce qu’elle avait voulu dire, mais qu’importe. C’était bien trop tentant pour ne pas le lui faire remarquer. Une fois encore, il ne put s’empêcher de l’embrasser de façon fougueuse et ardente. C’était vraiment plus fort que lui, elle représentait la tentation même. Quand il interrompit ce baiser, ce fut pour mieux faire face aux nombreuses questions de la jolie blonde concernant leur destination. Certes Sebastian prenait un véritable plaisir à faire durer le suspens mais il fallait bien qu’il finisse par cracher le morceau. Sans attendre, il lui tendit donc les billets d’avion. « Direction l’Italie, ma jolie. Rome, plus exactement. J’ai toujours aimé le charme de cette ville et avec toi, elle n’en sera que plus merveilleuse. » Le week-end risquait d’être court mais Sebastian avait l’intention de profiter de la moindre seconde passée en compagnie de sa belle. Et puis, rien ne les empêchait de trouver une excuse en bêton afin de prolonger leur petite escapade… « Tu m’as tellement manqué ces derniers jours… Mais ça y est, nous allons enfin pouvoir profiter d’être seuls, rien que nous deux. » Sebastian n’avait de cesse de la contempler, à la manière dont on contemple les plus incroyables œuvres d’art de ce monde. Lizzie était … divine. Délicatement, il serra la main de la jeune femme dans la sienne mais sentir son corps contre le sien et la possibilité de l’embrasser lui manquait déjà beaucoup trop. A croire qu’il était complètement accro à leurs baisers. S’il était tenté de l’attirer une nouvelle fois contre lui, le beau brun n’en fit rien, se disant qu’il aurait largement le temps de dompter sa frustration au cours de leur escapade. « Il est presque l’heure. Nous devrions aller faire enregistrer nos billets ainsi que nos bagages.» C’est main dans la main, comme un magnifique petit couple qu’ils s’exécutèrent. Les formalités d’usage furent rapidement réglées et ils se retrouvèrent bien vite dans l’avion. Puisqu’il ne faisait jamais les choses à moitié, Sebastian avait réservé des billets en première classe. C’était bien plus confortable et surtout, ils seraient plus tranquilles. « Je suis impatient d’arriver. D’être avec toi.  J’ai l’impression d’être un gamin qu’on envoie à Disneyland. Je ne suis pas certain d’arriver à tenir en place. » Ne plaisantant qu’à moitié, Sebastian esquissa un nouveau sourire qui s’estompa brièvement lorsqu’il dévisagea Lizzie. Bon sang, comment lui résister ? Mais NON,NON et NON !! Même si l’idée était sacrément tentante et troublante, il n’allait pas tenter quoi que ce soit. Pas ici, pas dans l’avion. Lorsqu’il parlait de ne pas pouvoir tenir en place, le jeune homme faisait avant tout allusion à son excitation face à cette superbe escapade. Il avait envie de parler avec elle, de savoir ce qui s’était passé dans sa vie au cours des derniers jours. Bref, il tenait à profiter de chaque seconde s’offrant à eux. « J’imagine que tu n’as rien dit à Noah … Tu sais, j’aimerais beaucoup qu’on parte un jour, tous les trois. C’est un chouette gamin. J’ai vraiment envie d’apprendre à le connaître. »

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() message posté Lun 13 Oct 2014 - 1:16 par Alycia Hemsworth

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Depuis que j'avais laissé Noah chez mon meilleur ami, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. Pas parce que j'avais laissé mon fils pour le weekend, mais plutôt parce que j'allais pouvoir passer un weekend entier avec Sebastian. C'était une première. Quelque chose d'inattendue et c'était cela qui rendait le tout extraordinaire. Parfois pour réussir à se voir ne serait-ce qu'une heure c'était presque mission impossible, alors un weekend complet. Je n'aurais jamais cru avoir cette chance. Puisque oui, ce n'était pas moi qui passait le plus de temps avec lui. Non, moi je n'avais pas cette chance, malheureusement. Je devais me contenter de quelques heures par ci, par là, mais c'était toujours mieux que rien. Même si toute cette histoire était mal, je ne m'imaginais pas arrêter maintenant. Ni jamais. Pourtant, à un moment ou un autre les choses ne pourraient pas continuer de la sorte, je le savais et je pense que lui aussi. Mais pour le moment, je voulais rester naïve. Naïve et insouciante. Ce weekend c'était le nôtre et personne ne pouvait gâcher cela. Voilà, pourquoi, je ne pouvais enlever se sourire niait de mon visage. Je n'en avais pas vraiment envie non plus de toute façon. D'ici quelques heures, nous serions dans un endroit où nous ne connaîtrions personne. Quelque part où nous pourrions être un couple normal. Un couple. Certes pour un weekend seulement, mais c'était toujours cela. Ici, nous ne pouvions pas l'être. Impossible de se comporter comme si nous étions ensemble devant les gens. Et si c'était aussi bien de garder cette relation, ou peut importe ce que c'est, secrète, c'était aussi bien de ne pas avoir à se cacher. Et nous allions avoir l'occasion de le faire, pendant tout un weekend.
Et cela avait commencé dès le moment où il m'avait rejoint. Nous étions toujours en Angleterre, mais avec tout le monde ici, il était dur de reconnaître quelqu'un. Alors, autant en profiter dès maintenant. Et c'était totalement ce que nous étions en train de faire. J'aurais pu rester des heures ainsi, simplement à être dans ses bras. Seulement, nous allions bien devoir finir par bouger. Pour aller où, je ne le savais toujours pas en revanche, mais ce n'était pas le plus important. Tout ce qui comptait c'était d'être avec lui. « Tu sais très bien que ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Mais ton idée me plaît. » Forcément, la perspective de me retrouver seule avec lui, sans craindre le risque que quelqu'un que nous connaissions finisse par nous voir, était vraiment réjouissante. Je maudissais chaque moment où nous n'étions pas ensemble et m'inquiétais toujours lorsque cela était le cas. Autant dire, que cette relation n'était pas de tout repos. Alors, ici, nous pouvions nous embrasser, presque sans crainte. Et si je trouvais ce baiser trop court, cela fut totalement oublié quand il me donna mon billet. L'Italie. Moi qui n'ai jamais voyagé dans ma vie, hormis pour venir à Londres, cela allait être une grande première. Et avec Sebastian, qui plus est. Cela ne pouvait pas être plus parfait. « Je suis vraiment impressionnée. Tu as fait les choses en grand. J'ai tellement hâte moi aussi, que l'on puisse être rien que tous les deux. » S'il n'y avait pas eu autant de monde autour de nous, je crois que je me serais jetée à son cou.

Mais à la place, j'avais pris sa main dans la sienne pour aller faire enregistrer nos bagages. Mon sourire stupide était toujours là et il y avait de grande chance, qu'il ne disparaisse pas du weekend. Il ne nous fallut pas beaucoup de temps pour finalement nous retrouver dans l'avion. La dernière fois que j'en avais pris un, j'étais enceinte et je venais de perdre Adam. Forcément, je ne pus pas m'empêcher d'y penser. Je devais vivre avec au quotidien et même dans les moments heureux, cela ne m'empêchait pas de penser à lui. Pourtant, ce n'était pas le moment. Ce voyage serait beaucoup plus joyeux. J'étais beaucoup plus heureuse désormais. « Première classe ? Aurais-tu une idée derrière la tête pour faire les choses en grand de cette façon ? » Petit sourire charmeur, je me doutais bien de ces intentions. Cela n'empêchait pas, que j'étais réellement impressionnée. J'avais plusieurs fois imaginé partir avec lui, comme un vrai couple, mais jusqu'ici cela n'était resté qu'au domaine du rêve, du fantasme. Et aujourd'hui, cela allait réellement se passer. « Je peux te garantir que cela serait beaucoup mieux que Disneyland. » C'était une promesse. Ce weekend, serait mémorable.
Il ne restait plus qu'à attendre le décollage. Cette fois, c'était sûr, nous y étions vraiment. Et malgré tout cela, je n'allais réellement y croire qu'une fois en Italie. « Non, je n'ai rien dit. Officiellement je suis partie pour le travail. » Et quel travail. Je risquais de prendre des photos oui, mais pas vraiment du genre qui puisse se montrer à tout le monde, pour tout un tas de raisons. « Ça serait vraiment chouette. Mais pour le moment, tu sais comme moi que ce n'est pas possible... » Comment avouer à Noah que nous étions ensemble, alors que Sebastian était fiancé à une autre femme ? Ce n'était certainement pas ça que je voulais montrer à Noah. « En tout cas, c'est sûr qu'il t'aime bien. Vu le nombre de fois qu'il me parle de toi. Tu as un effet fou auprès des Spencer. » Pour prouver mes dires, je me penchais légèrement pour l'embrasser rapidement. Et ce fut à ce moment-là, que l'on annonça le décollage quasiment immédiat de notre avion. Naturellement, j'entrelaçais mes doigts aux siens. L'Italie, n'attendait plus que nous.
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() message posté Dim 19 Oct 2014 - 18:04 par Invité




Ce qui n’était au départ qu’un dangereux écart de conduite était en train de prendre une ampleur phénoménale au sein de son existence. Sebastian n’avait jamais imaginé devenir un jour ce genre d’homme : celui qui tromperait sa future femme sans l’ombre d’un remord. Celui qui oserait partir à l’autre bout de la planète avec sa maitresse en prétextant un voyage d’affaires. Il avait conscience que le pire dans tout ça, c’était son manque de culpabilité. Car pour rien au monde il n’aurait annulé ce week-end avec Lizzie. Oh, il avait toujours aimé plaire et charmer … mais cette fois-ci, la donne était clairement différente. Avec elle, il se sentait bien. Il se sentait heureux. Aimé. Autant dire que cela faisait une éternité qu’il n’avait pas éprouvé de telles émotions. Voilà pourquoi il était bien déterminé à poursuivre cette liaison dangereuse au risque de détruire Sara si elle venait à l’apprendre. Ca arriverait sans doute. Parce que bizarrement, c’est avec Lizzie que le jeune détective privé envisageait l’avenir. L’entendre parler de Noah réveilla en lui une sorte de frustration intense. Sebastian appréciait véritablement ce gamin. Il était prêt à lui faire une place dans sa vie mais la réciproque serait-elle vraie ? Comment Noah réagirait-il en apprenant que sa mère et lui … ? Le sujet était délicat à aborder et Sebastian se sentait relativement nerveux à l’idée de soumettre son inquiétude à Lizzie. Après tout, elle n’envisageait peut-être pas de le lui dire un jour. Peut-être que leur histoire était beaucoup moins importante pour elle qu’elle ne l’était pour lui. Mais à quoi bon se torturer l’esprit avec toutes ces interrogations ? Sebastian ne souhaitait pas avoir ce genre de conversation pour le moment. Sa seule priorité était de profiter de l’instant présent et de ce week-end fabuleux. C’était un réel bonheur pour Sebastian de savoir qu’il allait pouvoir s’afficher aux côtés de la jolie blonde sans avoir à craindre d’être vu par quelqu’un n’étant pas du tout censé voir ça. C’était un vrai bonheur de se dire qu’ils allaient avoir plus ou moins ce droit. Pas tout à fait pourtant. Parce que malgré tout, ils n’étaient pas du tout un couple légitime. Cependant, Sebastian voulait croire qu’il leur était possible de se permettre bien plus de choses que lorsqu’ils étaient à Londres. Chez eux, ils n’étaient pas supposés se montrer en publique. Du moins, pas de cette manière. A présent, Sebastian avait le droit de tenir la main de sa bien aimée autant qu’il le souhaitait et il ne manqua pas de glisser habilement ses doigts au creux de la paume de Lizzie dont il caressa délicatement la peau fragile. Il avait clairement entendu tout ce qu’elle venait de dire. Notamment le fait que pour l’instant, ce n’était pas possible de dévoiler la vérité sur leur couple. Il comprenait parfaitement même s’il savait que tôt ou tard, cette situation deviendrait bien trop pesante, aussi bien pour elle que pour lui. « Je sais que ce n’est pas simple mais j’ose espérer que les choses prendront une tournure différente au cours des mois et des semaines à venir. » Lourd de sens, son regard croisa celui de Lizzie avant qu’il ne réponde à son baiser avec une ardeur peu commune. Nulle sensation ne pouvait égaler celle des lèvres de la jeune femme tout contre les siennes. Sans compter que si Sebastian était troublé par sa présence, il n’en demeurait pas moins conscient de la réciprocité de ce sentiment. Il aimait la troubler. Il l’aimait, tout court.

Le vol sembla plus court que prévu. S’ils avaient passé la majeure partie du trajet à refaire le monde, Lizzie et Sebastian avaient fini par s’assoupir légèrement tant et si bien que le jeune homme afficha un sourire paresseux en réalisant que l’avion était en train de perdre de l’altitude. Ca y est, ils étaient sur le point d’atterrir. Après être descendu de l’avion, Sebastian ne manqua pas de glisser sa main dans celle de Lizzie et alla même jusqu’à la serrer dans ses bras tandis qu’ils attendaient leurs bagages. Il était bien trop heureux de pouvoir simplement faire ça sans attirer l’attention sur eux. Quand il aperçu enfin leurs affaires, Sebastian s’en empara et s’éloigna en compagnie de Lizzie pour rejoindre un taxi qui devait les mener à leur hôtel. Un hôtel somptueux en plein cœur de la ville, bien entendu. Après avoir récupéré les clés de la chambre, Sebastian entraina Lizzie dans l’ascenseur de l’hôtel et comme il fallait s’y attendre, ne résista pas à l’envie de la plaquer contre l’une des parois pour l’embrasser avec une avidité non dissimulée. Ses mains glissèrent adroitement sur ses hanches, en de suggestives et délicates caresses. Il mordilla doucement sa lèvre inférieure et afficha un sourire lourd de sens à l’instant même où les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Assez lentement pour qu’il puisse avoir le temps de se détacher de Lizzie et faire comme si de rien n’était. Leur chambre était tout simplement magnifique. Située au troisième étage de l’hôtel, elle offrait une vue incroyable et terriblement romantique sur la ville. Pour peu, Sebastian aurait eu envie de tout abandonner pour venir vivre ici. Avec Lizzie, bien entendu. « Comment trouves-tu la vue d’ici ? C’est somptueux, n’est-ce pas ? Hum… que dirais-tu d’aller faire un petit tour, histoire de visiter les lieux ? » Se tournant vers Lizzie, il pencha la tête sur le côté et arqua un sourcil avec un air volontairement malicieux et provoquant. « Me retrouver seul dans une chambre d’hôtel avec toi est bien trop dangereux… Nous devrions sortir avant de céder à la tentation. »

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() message posté Lun 3 Nov 2014 - 19:24 par Alycia Hemsworth

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J'aurais dû me sentir coupable. Coupable de mentir sur mon weekend. Coupable de partir avec homme fiancé. Coupable de cette relation et de tout ce que cela emmenait. Mais, non, je n'y parvenais pas. Ce n'était pas que mentir à Damian ou Maya, me plaisait, mais le fait de partir avec Sebastian, changé toute la donne. Je n'étais pourtant pas le genre de personne à avoir des secrets. Encore moins celle qui mentait à son fils, mais c'était un fait, je n'arrêtais pas de le faire. Je ne pouvais pas parler de tout cela, avec personne, pas pour le moment. Je ne savais même pas si je pourrai le faire un jour, puisque nous vivions au jour le jour. Nous ne prévoyons jamais plus loin qu'une semaine, au cas où. Exceptée cette fois-ci. Ce weekend, était prévu depuis quelques temps, mais je n'avais pas voulu trop y penser, avant d'être réellement là. Peut que quelque-chose arrive. Que quelqu'un découvre tout. Que Sebastian décide d'annuler. C'était une chose qui revenait souvent, qu'il décide d'annuler nos rendez-vous. Soit à cause de sa fiancée, soit parce qu'il avait décidé qu'au final, il ne voulait plus la tromper. La situation était compliquée et ce que nous faisions, n'était pas franchement glorieux, mais je ne pouvais pas arrêter. C'était réellement la première fois depuis la mort d'Adam que je songeais à un avenir avec quelqu'un. Malheureusement, ce quelqu'un était déjà engagé dans une autre relation. Et cela me tuait, mais je préférais encore endurer cela, que de lui demander de choisir et de prendre le risque de le perdre. Alors, pour le moment, cela ce faisait au jour le jour. Mais je savais aussi, que bientôt cela ne serait plus suffisant, je ne pourrais pas continuer de la sorte pendant des mois.
Cependant, pour le moment, la seule chose importante était ce weekend. Ce moment et nous. Nous, ici, dans cet avion à attendre de partir pour Rome. Rome, jamais je n'aurais pensé partir à Rome et encore moins dans ces conditions. Assise, à côté de Sebastian, à lui tenir la main et à parler de Noah. Qu'est-ce que j'étais censée lui répondre ? Que oui, j'espérais que la situation allait changer ? Que j'attendais qu'il se sépare de sa fiancée pour que l'on puisse être un vrai couple ? Que j'aurais aimé pouvoir parler de tout cela à Noah ou à mes amis ? Je me voyais mal lui répondre cela, parce qu'au final c'était lui qui était fiancé et moi l'idiote qui n'avait pas pu m'empêcher de foncer tête baisser là-dedans. Je me contentais donc de lui sourire, en guise de réponse, avant de l'embrasser. Ce fut la meilleure façon possible de commencer ce vol. Vol, qui passa à une vitesse folle. Comme toujours lorsque j'étais avec lui. En revanche, je fus incapable de me souvenir à quel moment, j'avais commencé à m’endormir. Au moins j'allais être en pleine forme, maintenant que je venais de me réveiller. Étouffant un bâillement, je m'étirais légèrement, avant de descendre de l'avion. Nous y étions. Nous y étions vraiment. « Pince-moi, je rêve. » Bien évidemment, je ne m'attendais pas à ce qu'il me pince réellement, mais j'avais encore du mal à réaliser que nous étions bel et bien à Rome. Finit Londres, place au soleil et surtout, place à une ville où nous ne connaissions personne.

C'est donc en tant que couple, tout ce qu'il y avait de plus normal, que nous avions récupéré nos affaires, avant de partir à la recherche d'un taxi. La différence de température fut saisissante en sortant de l'aéroport. Bien évidemment, ma tenue me paraissait bien trop chaude pour le pays. Heureusement, un taxi arriva rapidement, pour nous emmener à l'hôtel. Je ne pus m'empêcher de garder sa main dans la mienne tout le temps du trajet, n'en manquant pas de contempler le paysage. Mon sourire niait était revenu et je doutais qu'il reparte d'ici les prochaines quarante-huit heures. Une fois l'hôtel, je le laissais s'occuper de récupérer les clés, étant trop prise dans la contemplation de l'hôtel et des environs. Le dépaysement était total. Si la réception était déjà magnifique, qu'est-ce que notre chambre allait donner ? Je n'allais pas tarder à le découvrir, puisque Sebastian avait récupéré les clés. N'en sachant pas plus, je me contentais de le suivre, tout en admirant tout ce que mes yeux découvraient. Mais une fois dans l'ascenseur, je n'eus pas le temps de regarder quoique ce soit, que ses lèvres étaient sur les miennes. Une brève surprise, très bien accueillit néanmoins. Ma main gauche se posa automatiquement sur sa nuque, pour prolonger le baiser. L'espace d'un instant j'en oubliais que nous étions dans un ascenseur et que n'importe qui, pouvait rentrer à un moment où un autre. Trop rapidement, le baiser cessa, me laissant à bout de souffle, comme toujours. C'était injuste l'effet qu'il pouvait avoir sur moi.
J'eus à peine le temps de reprendre mes esprits avant de quitter l'ascenseur pour que l'on puisse enfin découvrir la chambre. Magnifique, bien évidemment. « Dites-moi monsieur Wilde, je croirais presque que vous avez une idée derrière la tête, pour avoir organisé un weekend comme celui-ci. » Je m'étais dirigée vers la fenêtre, pour admirer la vue, qui était à couper le souffle. À ce rythme, j'allais bientôt manquer d'oxygène. « C'est magnifique oui ! » Visiter les lieux je n'étais pas contre, mais il allait d'abord falloir que je me change. Et quitte à enlever mes vêtements, je pouvais aussi en profiter au passage. « Tu sais, je crois que la ville n'aura pas bougé, si jamais nous ne sortons pas tout de suite. » Je m'étais rapproché de lui, posant ma main sur son bras. « Alors, on peut aussi en profiter un moment ici... À moins que tu ne tiennes absolument à aller visiter maintenant. » Sourire charmeur, moi aussi je pouvais jouer à ce petit jeu. Après l'avoir effleuré au passage, j'entrepris de trouver d'autres vêtements. Heureusement pour moi que j'avais pris un peu de tout, puisque j'avais fait ma valise à l'aveugle. Je voulais une robe, qui irait très bien avec le temps d'ici. Je trouvais cela amusant de voir ma valise ici, à côté de la sienne. J'aimais espérer, que cela se reproduirait plus à l'avenir, même si rien n'était encore gagné, malheureusement.
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() message posté Mer 12 Nov 2014 - 15:31 par Invité




Plus que la chambre d’hôtel en elle-même et les merveilles des paysages italiens, c’était davantage Lizzie et ses réactions devant un pareil spectacle qui attiraient le regard de Sebastian ainsi que toute son attention. Elle semblait réellement fascinée, le regard brillant et affichait par moment cette petite moue tout simplement adorable qu’il lui connaissait si bien. Le jeune homme adorait pouvoir la contempler tout à loisir comme il était en train de le faire. Lizzie était juste incroyable. Et tellement naturelle… Sebastian commençait à connaître chacune de ses petites manies et il se plaisait à les anticiper. Autant dire qu’elle le faisait littéralement fondre. Ainsi, il se contentait de la suivre des yeux, sans ajouter un mot supplémentaire, le regard invariablement attiré par elle sa beauté toute lumineuse. Ce week-end s’annonçait exceptionnel et paradoxalement, Sebastian ne culpabilisait pas le moins du monde de savoir qu’il avait menti à son entourage et principalement à Sara. C’était pourtant ignoble et proprement indigne des valeurs qu’il défendait mais hélas, le jeune homme n’avait plus le moindre contrôle sur sa vie. En vérité, seuls les sentiments comptaient. Les sentiments forts, intenses et tellement inattendus qu’il éprouvait à l’égard de la jolie blonde. Tôt ou tard, il savait qu’il devrait prendre les mesures adéquates et assumer ces émotions qui le tiraillaient de tous côtés. Il avait déjà commencé à mettre Sara sur la piste … soit elle fermait les yeux et refusait de voir la vérité, soit il s’y prenait mal pour lui faire entendre raison. Dans les deux cas, il semble évident que l’officialisation de sa relation avec Lizzie n’était pas pour demain. D’ailleurs, il n’était même pas certain que ce soit là le souhait de la jeune femme. Après tout, peut-être n’attendait-elle rien de plus de cette relation. Sebastian n’osait jamais aborder cet épineux sujet avec elle. Ce n’était jamais le bon moment. Peut-être qu’un jour, elle l’inciterait à le faire mais en attendant, le détective se contentait de ce qu’ils pouvaient partager ensemble à un instant T. Comme ce week-end magique. « Dites-moi monsieur Wilde, je croirais presque que vous avez une idée derrière la tête, pour avoir organisé un weekend comme celui-ci. » Sa voix le tira de ses rêveries et le fit aussitôt sourire. Malgré tout, Sebastian arqua un sourcil l’air de dire « Moi ? Quelle idée !! » La seule idée qu’il avait en tête était de pouvoir passer du temps avec elle sans avoir à se préoccuper du reste du monde. Du regard que les autres pourraient porter sur eux ou encore de la crainte de croiser quelqu’un de leur connaissance. Oh pour sa part, Sebastian se fichait bien de ce que l’on pouvait dire à son sujet. Mais si cela venait aux oreilles de Sara … Non, c’était vraiment une très mauvaise idée de courir un tel risque. « Tu sais, je crois que la ville n'aura pas bougé, si jamais nous ne sortons pas tout de suite. Alors, on peut aussi en profiter un moment ici... À moins que tu ne tiennes absolument à aller visiter maintenant. » Pardon ? A moitié surpris, à moitié amusé par cette allusion dont il n’avait finalement aucun mal à deviner le sens, Sebastian esquissa un sourire lourd de sens. Il ne fallait décemment pas lui faire ce genre de proposition. Après tout, la faiblesse était de mise en pareilles circonstances. Mais ça risquait d’être amusant de voir combien de temps il serait en mesure de tenir. Pas très longtemps, c’était certain. Mais il voulait tout de même tenter le coup. « Serait-ce une proposition ? N’essaie pas de me faire céder. Ce serait bien trop dangereux pour toi.» Lizzie n’eut pas le temps de lui échapper bien longtemps puisque Sebastian eut tôt fait de la rattraper. Et ce qui devait arriver, arriva bel et bien puisqu’il l’attira de nouveau vers lui afin de pouvoir loger délicatement ses lèvres sur celles de la demoiselle. Un lent soupir lui échappa tandis qu’il y mettait plus d’intensité, de fougue et de passion au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient. Avec assurance, il glissa ses mains sur les reins de la belle pour l’attirer plus fermement à lui sans cesser de l’embrasser. Il fallait vraiment qu’ils cessent. Ou pas. Finalement, ce n’est qu’après un long et langoureux échange que Sebastian fit un pas en arrière. Son regard brillant s’ancra dans celui de Lizzie puis passa en direction de leurs valises. « J’espère que tu n’en auras pas pour une heure à te préparer. » lança-t-il avec amusement, comme pour lui faire comprendre qu’il était finalmeent bien plus prudent pour eux de sortir. Finalement, le jeune homme retourna près de la fenêtre, histoire de mettre une certaine distance entre eux, pour ne pas craquer de nouveau. Ce n’était pourtant pas l’envie qui manquait. Pas du tout, même ! « Hum… à quand remonte ton dernier voyage ? Ou tout simplement la dernière fois que tu as pris du temps rien que pour toi ? » Sebastian avait posé cette question le plus naturellement du monde, mais il se doutait bien que cela faisait une éternité. Lizzie semblait tout le temps occupée, à se soucier des autres plutôt que de son propre confort. C’est aussi la raison pour laquelle il était ravi de pouvoir lui faire cette petite surprise. Oh ce n’était pas grand chose, mais ce week-end allait sans doute lui permettre de se changer les idées et ça, ça n’avait aucun prix.

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() message posté Ven 21 Nov 2014 - 19:20 par Alycia Hemsworth

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Je dois avouer que j'étais assez contente d'être arrivée, puisque cela marquait réellement le début de notre weekend. Maintenant que nous étions loin de Londres, plus rien n'avait d'importance -ou presque-. La probabilité que nous puissions croiser quelqu'un de notre connaissance était proche de zéro, ce qui laissait carte blanche pour pouvoir nous comporter comme un couple normal. Cela ne nous arrivait jamais, puisque bien évidemment tout ceci devait rester secret, alors il était difficile dans ces conditions de pouvoir ne serait-ce que se balader main dans la main. Mais ici, tout était différent. Nous pouvions faire ce que nous voulions et j'avais vraiment hâte de pouvoir le faire. Et forcément, nous ne nous étions pas privé pour le faire. Cela faisait du bien, vraiment. J'avais l'impression que tout était normal, comme si tout ceci était parfaitement naturelle. Alors, qu'en réalité c'était pourtant très loin d'être le cas. Peut-être qu'un jour, nous pourrions aussi faire tout cela chez nous, un jour... Alors, en attendant j'avais décidé de profiter de chaque moment, sans me poser de question. Où du moins, d'essayer. Je me connaissais, il y avait fort à parier, que je recommence à penser à la situation plus tard, parce qu'il fallait l'avouer que j'étais incroyablement jalouse. Je mourrais d'envie de pouvoir faire toutes ces petites choses à Londres et ne pas devoir constamment me cacher. Seulement, jusqu'ici nous avions toujours vécu au jour le jour sans nous poser de question. Tout ceci nous était tombé dessus un jour et de peur que tout cesse, je préférais continuer de la sorte. Mais maintenant cela commençait à me peser. Peut-être que ce weekend nous permettrait aussi de mettre certaines choses aux points. Peut-être pas, nous verrons bien si l'occasion se présente.
Pour le moment, nous venions tout juste d'arriver dans notre chambre et tout était magnifique. Que ce soit la chambre en elle-même, ou bien la vue, en passant par l'hôtel. Tout semblait parfait et je devais bien avouer que j'étais bluffée. Sebastian avait réellement fait les choses en grand et cela faisait très -trop- longtemps que personne n'avait fait quelque-chose de la sorte pour moi. En même temps, depuis treize ans, je ne mettais pas tellement préoccupée de ma vie sentimentale non plus. Et ironie, le seul qui avait vraiment réussi à changer cela, était fiancé à une autre femme. Peut-être que cela était le signe que nous n'étions pas fait pour être ensemble. Ou bien que justement rien ne pouvait empêcher cela de se produire. Je n'avais aucune idée et plus important, je devais arrêter d'y penser. Me concentrer sur le moment présent, la chambre, l'Italie, lui et moi. Ce que je décidais de faire, en essayant de le faire craquer et de rester ici, mais apparemment je n'étais pas encore totalement convaincante pour cela. « Dangereux ? Qui te dis, que ce n'est pas ce que j'attends. » Sourire sous-entendus sur le visage. Il ne fallait pas être bête pour deviner ce que j'avais en tête. En réalité, même le simple fait de rester là à rien faire, m'allais totalement. Pour la simple et bonne raison qu'on pouvait faire absolument ce que l'on voulait, sans aucun risque. Faire un tour des environ, était aussi une très bonne idée. Je n'étais pas difficile à impressionner de toute façon.

Mais si nous devions sortir, je devais me changer. Autant mettre des vêtements plus adaptés à la météo d'ici et ce n'était pas le cas pour le moment. Seulement, avant que je n'ai pu faire un pas, pour rejoindre ma valise, je fus attirer dans les bras de Sebastian, encore une fois. Oubliant instantanément ce que je voulais faire, mes bras passèrent autour de sa nuque, pour être le plus proche possible de lui, alors que nos lèvres se retrouvèrent. L'espace d'un instant, j'oubliais tout le reste, bien trop prise dans notre baiser. Un baiser passionné, qui me laissa quelques peu désorientée à la fin. Je n'étais pas préparée à cela. Profitant du moment, je restais quelques secondes dans ses bras, sans bouger, ni parler, avant de me souvenir de ce que je voulais faire, avant. « Tu n'auras même pas le temps de t'apercevoir de ma disparition. » Un baiser rapide, avant de me diriger vers mes affaires. Me changer n'allait pas prendre de temps, j'étais habituée à me préparer rapidement, l'avantage d'avoir un enfant qui déteste attendre. Il fallait seulement que je trouve ce que je cherchais avant tout. Ce qui ne prit pas plus de quelques minutes. J'avais bien trop d'habits, mais puisque je n'avais pas su où nous partions, j'avais pris un peu de tout.
Une fois ma robe en main, je commençais à me changer. Ce n'était rien qu'il n'avait jamais vu de toute façon. J'étais en train de passer ma robe, quand sa question m'arrêta dans mon élan. Non, que sa question était déplacée ou surprenante, mais tout simplement parce que j'essayais de me souvenir. Mon dernier voyage... Je ne voyage pas beaucoup, parce qu'il y a Noah et que jusque récemment, l'idée de quitter Londres n'était même pas envisageable. Ma robe était désormais dans ma main et moi en sous-vêtements, mais ce n'était pas important. « Un voyage en restant près de Londres ça compte ? » Je ne bougeais pas beaucoup de la ville, parce que je n'en avais pas tellement l'occasion. Même pour mon travail, je privilégiais ce qui ne me faisait pas beaucoup déplacer. Je culpabilisais toujours de laisser mon fils et même si désormais tout allait mieux, cela me rappelait sans cesse, combien j'avais pu être une terrible mère lors de sa première année. Pour rien au monde, je ne voulais revivre cela. Maintenant que ma robe était mise, je remis mes bottines, ce n'était pas ce qui allait le mieux avec, mais moi j'adorais ce genre de mélange. « Pour te répondre, je suis quelqu'un de très occupée. » C'était mon excuse, celle que je sortais toujours. « Et j'ai plein de temps pour moi, quand Noah n'est pas là. Simplement voyager c'est un peu compliqué. » Mon dernier vrai voyage, remontait à bien longtemps, dans ce qui me semblait être une autre vie, avec Adam. Sinon, la dernière fois que j'avais voyagé remontait au moment où j'étais venue à Londres, seule, veuve et enceinte. Autant dire, que ce n'était pas la folie. « Je ne te retourne pas la question. » Lui, à l'inverse de moi, semblait tout le temps parti ailleurs.

Tout en lui répondant, j'étais de nouveau à côté de lui et prête à bouger. Je pris quand même le temps de vérifier mes cheveux dans un miroir. Un rapide re-coiffage avec mes doigts et tout était parfait. « Je suis prête ! Qu'est-ce que tu as prévu ? » C'était lui qui avait pris les commandes et jusqu'ici il n'y avait rien eu à redire, alors autant le laisser continuer pour le moment. Je pris mon sac au passage, avant de sortir de la chambre avant lui. Il était rare que je n'ai rien à faire de la sorte. Me laisser guider et faire, ce n'était pas vraiment dans mes habitudes. Forcément, à la maison, puisque j'étais la seule adulte, c'était à moi de tout faire. Et si c'était agréable de n'avoir à s'occuper de rien, c'était aussi assez dérangeant. Un peu de plus et j'allais être perdue. Alors, pour en profiter et aussi pour avoir quelque chose à quoi me rattacher, je glissais ma main dans la sienne, comme à l'aéroport. Au moins, comme cela, je savais que je n'étais pas seule, sa présence me le confirmait. Et encore une fois, cela était totalement nouveau.
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() message posté Sam 22 Nov 2014 - 13:34 par Invité





Ce voyage était probablement la meilleure chose qui puisse leur arriver. Ils n’avaient jamais l’occasion de se retrouver en tête à tête bien longtemps et lorsque cela arrivait, ils étaient contraints de se cacher aux yeux du monde entier, comme deux adolescents effrayés à l’idée de se faire prendre. Sebastian commençait à trouver la situation pesante, d’autant qu’il se reprochait continuellement d’agir comme un véritable connard. Vraiment, il n’avait que trop conscience de la situation catastrophique dans laquelle il se trouvait. Malheureusement pour lui, il n’avait strictement rien prémédité concernant ses sentiments envers Lizzie, même s’il savait désormais qu’il devrait fatalement prendre une décision, tôt ou tard. Mais quitter Sara maintenant n’était pas une bonne idée, il le savait. Oh, il était totalement certain de ses sentiments envers Lizzie, mais Sara était bien trop fragile pour supporter qu’il lui fasse ça… maintenant. Elle allait se mettre en tête qu’il la quittait pour une toute autre raison, ce qui serait totalement faux. Sebastian n’en avait jamais parlé avec Lizzie mais Sara venait tout juste de découvrir qu’elle ne pourrait jamais avoir d’enfant. Quand elle en avait parlé avec Sebastian, il avait tenté de trouver les mots justes pour la rassurer autant que possible. Toutefois, sa fiancée s’était montrée particulièrement inquiète à l’idée de le voir partir pour ce motif. Motif qu’elle n’arrivait pas à digérer et qu’elle vivait très très mal. Depuis qu’elle savait qu’elle ne pourrait pas devenir mère, Sara tentait par tous les moyens de trouver une solution miracle, elle consultait des spécialistes, essayait des méthodes peu conventionnelles etc. Si Sebastian partait maintenant, elle penserait que c’était à cause d’elle. Chose qu’il ne voulait pas car dans le fond, Sara était parfaite. Vraiment, c’était le genre de femme avec laquelle n’importe quel homme serait heureux. N’importe qui, sauf lui. Sans doute parce que son âme était destinée à une autre. Une autre qui rendait sa vie merveilleuse, une autre qui était son évidence, sa moitié… Sebastian savait qu’il devrait trouver un moment adéquat pour parler de tout ça avec Lizzie mais c’était tellement délicat… Et d’ailleurs, il n’était même pas certain qu’elle envisage quelque chose de sérieux avec lui. Après tout, peut-être avait-elle envie de se cantonner à une aventure sans lendemain. Peut-être qu’elle ne souhaitait pas qu’il fasse véritablement partie de sa vie.

Tandis que la jeune femme se préparait, Sebastian errait dans la chambre, admirant avec intérêt la décoration et les différents bibelots qui s’y trouvaient. Il était curieux de savoir depuis quand Lizzie ne s’était pas octroyer le plaisir de voyager. La réponse se fit attendre mais n’eut rien d’étonnant. En réalité, le détective savait parfaitement qu’elle n’avait pas fait ça depuis une éternité. C’est sans doute la raison pour laquelle il avait choisi de la faire venir ici. Quand elle refit son apparition, Sebastian ne pu s’empêcher de la scruter de haut en bas ; elle était magnifique. Divine. « Je ne te retourne pas la question. » Est-ce que cela sonnait comme un reproche ? Sebastian haussa les épaules avec désinvolture, avant de lui fournir tout de même un semblant de réponse. « La véritable question serait de savoir à quand remonte la dernière fois où je me suis senti chez moi quelque part. J’ai l’impression de ne pas avoir ma place, où que ce soit. C’est sans doute la raison pour laquelle je n’hésite jamais à sauter dans le premier avion pour m’occuper d’un dosser à plusieurs centaines de kilomètres de l’endroit où je devrais être. Tu vas trouver ça stupide mais … » Et merde !! Pourquoi avait-il fallu qu’il dise tout ça, hum ? « Mais il n’y a qu’avec toi que je me sens… chez moi. Quand nous sommes ensemble, je n’ai plus envie de m’évader ou de disparaître dans la nature comme je n’ai que trop tendance à le faire en temps normal. C’est idiot, je sais.» Il n’était pas nécessaire de s’attarder plus longtemps sur cet épineux sujet. Voilà donc pourquoi Sebastian n’hésita pas à taper ses mains l’une contre l’autre l’air de dire « ok, allons-y » ! Sa main glissa dans celle de la jolie blonde et lorsqu’elle lui demanda quel était le programme, il haussa les épaules avec amusement. « Piacere ed allentamento. Plaisir et détente ma jolie. Aucun programme n’est préétabli. Sans compter que cette ville regorge de mille et une merveilles. On pourrait profiter de cette promenade pour parler un peu… j’imagine que « certains sujets » te tracassent. C’est tabou ou on a le droit d’entrer dans le vif du problème ? » Naturellement, Sebastian faisait allusion à leur relation complexe et à son devenir.


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() message posté Ven 28 Nov 2014 - 1:41 par Alycia Hemsworth

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Voyager. Comme si j'avais le temps de voyager. J'envie ces personnes qui le peuvent. Celles qui décident d'un coup de partir bientôt ou qui planifient leur prochaines vacances. J'aimerais pouvoir faire pareil, seulement je ne prends pas le temps d'organiser cela. Je ne sais même pas si Noah serait partant pour ce genre de choses et surtout je dois avouer, que je ne sais pas si je pourrai décider de partir comme ça avec mon fils. Cela peut paraître bête, mais il m'arrive encore des fois, de douter de moi et de ma capacité à être mère. Alors, partir rien que nous dans un autre pays, je ne sais pas ce que cela pourrait donner. La question ne s'est jamais posée jusqu'ici. Je ne voyage que très peu et hors de l'Angleterre absolument jamais. Ce weekend est une première sur bien des points. Première fois que je m'autorise de partir hors de Londres depuis plus de douze ans. Première fois que je vais pouvoir passer autant de temps avec Sebastian. Première fois que nous allons pouvoir nous comporter comme un vrai couple. Première fois pour beaucoup de choses et je me rends vraiment compte de la chance que j'ai. D'accord, la situation n'est pas des plus idyllique, il y a pas mal de choses à régler, mais il y a beaucoup de bons côtés dans tout cela. À commencer par ce voyage en Italie.
Je me contente néanmoins de répondre que je n'ai pas le temps de voyager, quand Sebastian me pose la question. Je n'ai pas envie de rentrer dans les détails, tout ceci n'est pas forcément très joyeux et je n'ai pas envie de tout gâcher. Je ne prends pas le temps de voyager et cela ne me dérange pas plus que cela. J'aimerais pouvoir le faire, parfois, mais en règle général il y a toujours quelque-chose à faire, qui me retient et avec le temps, j'ai appris à me faire à cela. Voyager, ce n'est pas pour moi. Lui, à la différence de moi, me donnait cette impression d'être toujours ailleurs. Combien de fois, j'avais eu comme réponse, qu'il n'était pas à Londres pour le moment ? Trop, pour que je puisse compter. L'avantage de ne pas avoir de trop grosses responsabilités et surtout, un métier qui implique de bouger. Sa réponse, néanmoins, me prit par surprise. Ce n'était pas un reproche que je lui avais fait, seulement une constatation et peut-être un peu d'envie. Je ne m'attendais vraiment pas à cela. Ses mots me touchent plus que je ne pourrais le dire, me laissant sans voix. Je comprends ce qu'il veut dire, même si je n'ai pas envie de bouger tout le temps, quand nous sommes ensemble, j'ai cette impression que tout cela est normal. Comme si être tous les deux, était la chose la plus naturelle du monde. Rien de bizarre. Je me sens toujours mieux quand je suis avec lui. Voilà, pourquoi savoir que le soir il rentre retrouver sa fiancée, me ronge de plus en plus. Je ne sais pas quoi lui répondre, mais il ne semble pas vouloir s'attarder sur le sujet. Cela sera pour plus tard, peut-être. Comme beaucoup d'autres choses.

Après quoi, nous quittons la chambre, à la découverte de Rome. Je suis excitée de voir la ville. Heureuse d'être avec lui, mais j'ai ce sentiment d'angoisse qui ne me quitte à force de penser à toutes ces choses que je ne devrais pas. J'essaie pourtant d'en profiter. Ce que je fais en lui demandant où nous allons. Je suis le genre de fille à planifier beaucoup de choses, de peur d'oublier quelque-chose, alors sa réponse me déconcerte un peu. D'autant plus quand il évoque de profiter de notre promenade pour parler. Je marche quelques pas silencieuse à côté de lui, avant de lui répondre. Je n'ai pas envie de tout gâcher, nous venons à peine d'arriver, mais dans tous les cas je ne cesse jamais de penser aux mêmes choses et à force c'est épuisant. Peut-être que c'est aussi le cas pour lui. « Je sais qu'il faut qu'on parle... Mais j'ai tellement peur de ce qu'on pourrait se dire, que je préfère ne rien dire. » Attitude peu digne d'une enfant, mais c'est la vérité. J'ai peur que tout s'arrête. Peur que nous ne soyons pas sur la même longueur d'onde. Peur qu'on ne veuillent pas les mêmes choses. Ne pas savoir est peut-être pire que de connaître la vérité, mais je suis plus effrayée par la vérité. « Ce n'est pas tabou pour autant. Mais je ne saurais même pas par quoi commencer. » Ma main n'a pas bougé, mais je me rends compte que je sers la sienne plus fort, comme pour éviter qu'il parte. C'est ridicule, je le sais. Il ne m'aurait pas proposé ce weekend, s'il voulait ne plus me voir. Mais je ne peux cesser d'y penser.
Soudait, une pensée me traverses, me faisant me stopper net. Je n'ai pas prévenu Noah que j'étais arrivée. Je ne peux bien évidemment pas lui dire où je suis réellement ni avec qui, mais j'avais promis de l'appeler dès que j'étais arrivée. Pour lui, je suis partie aux États-Unis, ce qui m'a semblé le plus facile, puisque je connais le pays. « Je n'ai pas prévenu Noah que j'étais bien arrivée. » Je sors mon téléphone de mon sac en même temps, avant d'appeler mon fils. Cinq minutes de conversations, m'apprennent qu'il ne s'inquiétait pas du tout, trop occuper avec son parrain et qu'il espère que je vais m'amuser. Tout en me rappelant de ne pas oublier son souvenir avant de raccrocher. « Désolée. J'avais promis de lui téléphoner en arrivant. » Je range mon téléphone, avant de reprendre la main de Sebastian. Je sais que nous devons toujours parler, mais j'espère un peu que nous pourrons remettre cela à plus tard. Du genre, loin, très loin.  Mais maintenant que le sujet a été abordé, je me sens ridicule de vouloir absolument repousser. « Si on doit parler, est-ce qu'on ne pourrait pas faire cela, dans un coin tranquille ? » Je n'ai pas envie de parler tout en marchant. L'espace d'un instant je me fais la remarque, qu'un verre aiderait à aborder tout cela, mais ce n'est pas possible, malheureusement.
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