"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici i need a hero, i'm holding out for a hero 'til the end of  the night [Nate] - Page 2 2979874845 i need a hero, i'm holding out for a hero 'til the end of  the night [Nate] - Page 2 1973890357
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i need a hero, i'm holding out for a hero 'til the end of the night [Nate]

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() message posté Dim 14 Sep 2014 - 12:28 par Invité
Je n'irais pas jusqu'à dire que j'enviais Nate. Si je devais être jaloux de lui parce qu'il avait un père, alors j'étais jaloux d'énormément de gens. Quoique, dans un sens, si, je les enviais parce que forcément, en tant qu'orphelin élevé par sa grand mère, je n'avais jamais su ce que ça faisait d'avoir un père, une autorité masculine que beaucoup avait. Ma grand mère avait joué le rôle de ma mère, mais même après tout, ça n'était pas non plus la même chose. Je ne savais pas ce que ça faisait d'avoir des parents et je ne le saurais jamais de ma vie. Peut être un jour le deviendrai-je moi même et cette idée m'effrayait un peu car le jour où cela tombera, je ne saurais probablement pas comment gérer cela. Peut être aussi parce que je n'avais ni l'âge ni la maturité de pensé à cela et que je verrais bien plus tard, si jamais ça devait arriver. J'étais loin de cette petite vie convoitée pour le moment : vivant seul dans une voiture avec deux pennies en tout et pour tout, je n'allais pas aller bien loin. Je n'attirais aucune personne de la gente féminine (ou masculine d'ailleurs, mais bon, ce n'était pas comme si ça m'importait) et ma vie était un grand gouffre de misère. Pourtant, j'aimais bien. Je pouvais faire ce que je voulais tant que je n'attirais pas d'ennui. Je n'avais aucune contrainte et j'étais libre de tout (enfin, pas tout à fait non plus). Mais je me rendais bien compte que cela ne me faisait pas avancer et que si je continuais sur cette voie là, je mourrais seul sous un pont en déshonorant en même temps toute ma famille.

J'avais commencé à me reprendre en main et j'avais déjà fait une ou deux rencontres qui allaient me permettre de faire un pas en avant, mais ils étaient encore trop petit pour pouvoir me remettre à niveau. Je vivais toujours seul dans ma petite voiture et je souffrais toujours autant de la faim dans la vie de tous les jours. Il y avait quelques jours où je me ravitaillais, mais dans une année, ça n'était pas assez.

En me parlant de son père, même s'il ne semblait pas trop l'apprécier, je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'il ne devait pas se rendre compte de la chance qu'il avait, même si c'était uniquement parce que nous étions dans une position différente. Peut être n'aurais-je pas aimé le miens si je l'avais connu, peut être ne nous serions pas entendu. Mais son absence faisait qu'à mes yeux, c'était de la chance.

"Pas vraiment non. Mais on choisit pas sa famille, comme on dit..."
Je haussai les sourcils à cet effet : "Non, forcément."
Je n'avais d'ailleurs pas choisi de ne plus en avoir, malheureusement. J'étais le dernier survivant de ma lignée et il fallait absolument que je me reprenne en main si je voulais la sauver. Je mentirais si je disais ne pas avoir peur qu'il m'arrive quoique ce soit et que je devais rejoindre le reste de mes ancêtres sans avoir fait quoique ce soit de magistral, d'être mort comme un misérable plutôt que de prendre mon courage à deux mains et de redresser la barre.

Lorsque j'informai Nate de mon lieu de naissance, il me demanda si cela faisait longtemps que j'étais sur Londres. Je haussai les épaules, puis : "Bouah.. depuis que j'ai l'âge de deux ans à peu près, je saurais pas trop te dire, j'étais très petit."
Grand mère n'avait pas beaucoup parlé de cette histoire. Elle m'avait expliqué en grandes lignes mais j'avais bien vu que cette histoire l'avait affectée et qu'elle aurait forcément préféré que les choses se passent différemment. "Et toi, t'es né ici?"
La discussion s'étant étendue sur nos noms, j'avais, parait il, fait l'exploit de prononcer correctement son prénom et je n'aurais pas cru à l'impact de l'originalité du siens à ce point. Quoique, au lycée, certains persistaient à m'appeler tout de même Gaspard mais c'était plus fait exprès qu'autre chose.
"Bah, de rien!" Je trouvais cela normal de prononcer correctement un nom, du moment qu'ils n'étaient pas compliqué pour le faire.
Puis il me demanda si ça m'arrivait souvent de jouer Superman et ma première réaction fut de lui demandé s'il n'avait pas entendu parler d'un super héros qui sévissait pour défendre la ville de ses fléaux lors de ces dernières semaines, pour enfin revenir sérieux en lui parlant de ma situations précaire et des conséquences que cela pouvait engendrer. J'étais un peu dans mon monde en le lui expliquant, si bien que cela me surpris le fait qu'il m'arrête ainsi. Visiblement, ça l'avait un peu choqué.
"Qu'est ce qui se passe?"
« Ok... Hors de question que mon sauveur passe la nuit dehors, un soir de plus...»
- Ton sauveur.., pensai-je tout haut en me disant que c'était réellement une blague le coup du super héros masqué. Mais il n'y avait pas fait attention et avait enchainé : «... Je vis pas dans un palace, mais y a bien suffisamment de place pour nous deux, si tu vois pas d'inconvénient à dormir sur le sofa. Et me parle pas de thunes ou quoi, parce que d'une, je crois que t'as bien compris que j'en avais pas trop besoin, et de deux, de toute façon, je paie pas de loyer... »
Réellement, je ne savais pas comment réagir, là, de suite. Je regardais Nate en me demandant s'il était réellement sérieux ou non, même s'il n'y avait aucune raison qu'il ne le soit pas. Ca n'était pas la première fois que l'on me proposait de m'héberger, mais de la part d'une personne que je rencontrais tout juste, si. Toutefois, l'idée en question ne m'étais pas repoussante, loin de là. J'aimais bien ma voiture, mais bon, c'était quand même mieux les endroits tout confortable et où il faisait chaud avec de quoi traiter son hygiène - l'hygiène était chose importante pour moi et je n'hésitais pas à me fourrer dans les endroits les plus improbable pour pouvoir en conserver une correcte -
« Puis ça tombe bien, je me disais l'autre jour que ça manquait de compagnie là-haut... Faut croire qu'il y a un truc là-haut qu'avait prévu qu'on se retrouve là, comme ça, aujourd'hui. »
De toute manière, ça semblait l'enchanter de me prendre sous son toit, même si cela était en grande partie dû au fait que j'étais venu à son secours. Cela me faisait aussi plaisir, pour dire vrai, ça n'était pas tous les jours qu'on s'occupait de moi. On avait plus tendance à me prendre pour un voleur - ok, je l'étais un peu, mais pas jusqu'à faire n'importe quoi non plus - et un cas désespéré.

"Bah écoute... moi je veux bien hein! C'est vraiment gentil de ta part mon gars!"
Par conséquent,  la question inévitable de ma part ne tarda pas à tomber :
"On mange quoi ce soir?"
Première chose à savoir sur l'énergumène que j'étais : je pensais en priorité à mon estomac. Tant qu'il n'était pas satisfait, je me moquais de tout ce qu'il pouvait se passer sur la planète Terre. Il suffisait que je mette à penser aux odeurs de fritures pour me déconnecter de tout ce qu'il se passait autour de moi car tant que j'avais faim, rien n'importait si ce n'était que de me remplir la panse.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Dim 14 Sep 2014 - 22:25 par Nathanael E. Keynes
Ah la famille... Vaste sujet. Je crois qu'on est, tous, facilement mécontents de ce qu'on a, sans penser à ce que ce serait sinon. C'est un fait, mon père et moi ne sommes pas faits pour nous entendre. Mais j'aime ma mère et elle me le rend bien, même si elle se tait souvent face à lui. Et peut-être qu'il m'aime aussi, à sa manière, allez savoir, simplement, je l'ai jamais vraiment constaté. Ce que je constate, surtout, le concernant, c'est que je passe mon temps à être une déception pour lui, quoi que je fasse, et j'ai arrêté de vouloir être comme il voulait pour être moi, réellement, il y a quelques années, déjà. Tant pis si ça ne passe pas. Il n'empêche que ça me ferait de la peine s'il lui arrivait quelque chose, je crois, c'est mon père malgré tout. Mais je dois bien avouer que j'aurais du mal à déterminer si c'est l'impact que ça aurait sur ma mère, ou si je serais réellement triste pour moi. Je suis aussi tout à fait conscient qu'il y a des situations meilleures et pires que la mienne. L'orphelinat n'est jamais quelque chose de particulièrement agréable, et à l'opposé, je vois les parents de Spencer. Je sais que je suis pas le plus à plaindre, je sais aussi que c'est pas la situation rêvée, mais... C'est comme ça après tout. J'aime pas trop en parler, et je vais pas passer mon temps à m'en plaindre. Les choses sont comme elles sont, c'est tout.

Tout comme on ne choisit pas non plus où on naît, donc. Et mon sauveur vient de l'étranger, de ce que j'en comprends, ce qui attise ma curiosité. Il n'a pas vraiment d'accent lorsqu'il parle anglais, donc j'imagine que ça doit faire un moment qu'il est ici.

« Bouah.. depuis que j'ai l'âge de deux ans à peu près, je saurais pas trop te dire, j'étais très petit.
- Ah ! C'est pour ça que tu parles tout à fait l'anglais ! »

Pas que les étrangers n'en soient pas capables, mais il faut admettre qu'il reste fréquemment des petites touches de leurs langues d'origine. C'est pas le cas de Kaspar, et c'est assez logique s'il a presque toujours vécu ici, grandi ici, appris à parler, ici. Parfois, on a des surprises, des gens qui parlent parfaitement alors qu'ils viennent du bout du monde, ou au contraire, des gens qui gardent leur accent alors que ça fait trente ans qu'ils sont là, mais il faut admettre que c'est plus rare.

« Et toi, t'es né ici?
- Oui. J'ai quasiment pas bougé de Londres, à part une année à Paris, mais comme Maman n'était pas bien là-bas, on est rentrés tous les deux en Angleterre, et Père fait la navette quand il veut... »

Evidemment, la distinction entre Père et Maman peut faire tiquer, mais ça non plus, je m'en cache pas vraiment. Et deal, donc, je prononce ton prénom au mieux, tu continues à prononcer le mien comme il faut - si tu dois vraiment le prononcer en entier, mais Nate, c'est vachement bien aussi, tu sais. Par contre... j'ai tiqué, évidemment, quand il a parlé de la rue. Et je l'ai arrêté, ce qui, forcément, l'a fait réagir.

« Qu'est ce qui se passe ?
- Ok... Hors de question que mon sauveur passe la nuit dehors, un soir de plus...
- Ton sauveur...
- ... Je vis pas dans un palace, mais y a bien suffisamment de place pour nous deux, si tu vois pas d'inconvénient à dormir sur le sofa. Et me parle pas de thunes ou quoi, parce que d'une, je crois que t'as bien compris que j'en avais pas trop besoin, et de deux, de toute façon, je paie pas de loyer... »

Ben oui, mon sauveur. C'est bien ce qu'il était, même si je serais peut-être pas mort dans le parc, hein. Quoi que selon comment ils se seraient acharnés, ça aurait pu finir par arriver, mais enfin, n'extrapolons pas sur des choses aussi désagréables. Le fait est que oui, il m'a sauvé, et donc, je lui suis redevable. Bon, puis je dois avoir un côté un peu Saint-Bernard, d'accord, chut. Mais pour être tout à fait franc, c'est aussi un peu pour moi que je le propose. Ca fait un petit peu de temps que j'y pense, mais avec les dernières semaines qui viennent de passer, ça se confirme, je crois bien que j'ai besoin de compagnie, ouais. Alors si ça peut dépanner en prime... C'est tout bénéf' pour tout le monde, non ?

« Bah écoute... moi je veux bien hein ! C'est vraiment gentil de ta part mon gars ! On mange quoi ce soir ? »

J'ai éclaté de rire.

« Tu perds pas le nord, toi ! »

Mais en même temps, j'imagine bien qu'à vivre dans la rue, il ne mange pas tous les jours à sa faim. Raison de plus pour qu'on y remédie ce soir. Bon, le hic dans l'histoire, c'est que je doute fort qu'on partage le même régime alimentaire, si bien que tout en marchant je sors mon portefeuille de ma poche, et en tire quelques billets.

« On mangera ce que tu veux, parce que si on se fie à moi, ça va être régime végétarien, et je doute que ça soit tout à fait ton genre... Tiens... »

Je lui ai tendu l'argent, esquissant un sourire. C'était un peu un test aussi, à vrai dire. Il avait le choix maintenant, partir avec l'argent, comme ça, et en profiter tout seul dans son coin puis continuer à mener sa vie de SDF, ou revenir effectivement avec les courses chez moi - quand je lui aurais filé mon adresse, évidemment - et bénéficier de mon hospitalité. Je sais bien qu'on me dirait facilement que je suis malade de faire confiance comme ça à un inconnu, de lui ouvrir ma porte alors qu'il pourrait très bien en profiter pour me cambrioler, et sans effraction pour la peine. Mais je veux croire qu'il y a des gens qui valent mieux que ça, même en dehors de nos cercles proches.

« Je vais éviter d'aller faire les courses avec cette tronche, donc je te confie la lourde tâche de nous choisir à dîner. Enfin surtout pour toi. Et ça, ça sera le code en bas pour que tu puisses monter après. On a encore un peu de route, par contre, et je veux bien que m'abandonnes que là-haut si ça t'ennuie pas... »

Parce qu'à vrai dire, je me sens quand même pas super en forme, et ça serait bien que je tombe pas avant d'être arrivé, ouais... J'aurais peut-être pu faire le test après qu'on a atteint mon appartement, à bien y réfléchir... Faut croire que le gars m'a plus sonné que je pensais... En même temps, ça se saurait si j'encaissais vraiment bien...
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() message posté Lun 15 Sep 2014 - 22:12 par Invité
- Ah ! C'est pour ça que tu parles tout à fait l'anglais ! »
"Ouais.. mes grands parents étaient anglais. Du coup, c'est comme si j'étais moi même anglais. D'ailleurs, j'ai la double nationalité alors je le suis en quelques sortes."

Lorsque grand mère m'avait pris sous son aile et qu'elle m'avait adopté, j'avais ainsi pu avoir la nationalité britannique puisqu'elle ainsi que toute sa famille et celle de mon grand père l'était. J'étais tout petit à cet époque, je n'avais aucun souvenir, pas même des flash rapide sur ce qui s'était passé. A des moments je le regrettais parce que c'était comme si une partie de mon identité, de mon histoire. Grand mère avait tout de même fait attention à me raconter quel genre de femme ma mère avait été pour que je puisse un minimum la connaitre. Et si cela n'égalerait jamais sa présence physique, c'était déjà mieux que rien et je n'avais de toute façon pas d'autre choix que de faire avec.
En revanche, je ne connaissais presque rien de mon père. Il était parti avec énormément de mystère et grand mère ne l'avait pas assez connu pour m'en parler correctement. Je savais juste qu'il n'avait pas de famille et que du coup, je ne pourrais pas savoir quel genre d'homme il avait été. D'après ce que grand mère avait vu de lui, il avait l'air d'être tout à fait correct et dévoué aux autres. Après tout, il était pompier et avait péri en voulant sauver des vies. Rien que ce simple fait me rendait fier, d'une certaine façon.

- Oui. J'ai quasiment pas bougé de Londres, à part une année à Paris, mais comme Maman n'était pas bien là-bas, on est rentrés tous les deux en Angleterre, et Père fait la navette quand il veut... expliqua ensuite Nate lorsque je lui avais demandé s'il avait toujours vécu sur Londres. Cela sonnait étrange la différence entre "maman" et "Père" mais je ne m'y attardais pas. J'avais bien compris qu'il était en conflit avec son géniteur.
"Oh d'accord. Donc toi, tu es un anglais pur souche." dis-je pour prendre en compte cette information.

Cela m'avait réellement surpris qu'il m'offre le logis en échange de l'avoir tiré d'affaire. Ce petit compliment de "sauveur" faisait un peu briller mon égo, c'était vrai, mais ça m'avait réellement paru normal. D'accord, j'avais pris le risque de me faire frapper à mon tour, mais bon, moi je m'en fichais.
Du coup, je n'insistais pas et acceptai son offre avec plaisir. Je serais fou de refuser alors que je pouvais trouver un nid douillet pour pouvoir dormir ainsi que de la bouffe gratuite. Je ne voulais en aucun cas profiter, loin de moi cette idée, mais je n'allais pas refuser non plus une offre aussi alléchante.
« On mangera ce que tu veux, parce que si on se fie à moi, ça va être régime végétarien, et je doute que ça soit tout à fait ton genre... Tiens... »
Je m'étais arrêté à "régime végétarien" et n'avait rien écouter à la suite, mes yeux s'étant grand ouvert à ce moment là. J'avais posé ma main sur son épaule, puis : "Mon pauvre ami. Je compatis durement à ta peine."
Oh non, je ne critiquais pas là son régime alimentaire, chacun faisait ce qu'il voulait. C'était seulement parce que moi, je pourrais jamais. D'une, j'aimais beaucoup trop la viande pour m'en passer et de deux, j'en avais trop besoin dans mon organisme.
Je baissais dès lors le regard pour y voir quelques billets qu'il me tendait. Une nouvelle fois, j'ouvris grand les yeux de surprise. Mon dieu, pour une fois que l'argent venait à moi et non pas moi à lui! C'était tellement rare!
"Mais pourquoi tu me donne des sous?" demandai-je alors, intrigué, la main toujours posée que son épaule d'ailleurs sans que je m'en rende compte pour autant.
« Je vais éviter d'aller faire les courses avec cette tronche, donc je te confie la lourde tâche de nous choisir à dîner. Enfin surtout pour toi. Et ça, ça sera le code en bas pour que tu puisses monter après. On a encore un peu de route, par contre, et je veux bien que m'abandonnes que là-haut si ça t'ennuie pas... »
- Oh.. oui, oui, je comprend. Donc, j’achète végétarien pour toi, noté. Tu voudras que je passe à la pharmacie ou tu as ce qu'il faut?
Je commençai à me préparer psychologiquement à une organisation mentale de la liste de ce dont j'aurais besoin d'acheter ou non.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Mar 16 Sep 2014 - 8:17 par Nathanael E. Keynes
« Ouais.. mes grands parents étaient anglais. Du coup, c'est comme si j'étais moi même anglais. D'ailleurs, j'ai la double nationalité alors je le suis en quelque sorte.
- Pas que en quelque sorte, même... »

Parce que donc, puis qu'il a la double nationalité, il est aussi anglais. Qu'il soit également norvégien n'y change rien, au final, c'est juste un plus. Et ça y change d'autant moins quellque chose qu'il a quasiment toujours vécu ici en prime, si bien que je suis sûr qu'il serait paumé en retournant là-bas.

« Oh d'accord. Donc toi, tu es un anglais pur souche.
- Pur et dur. Note que je m'en fous un peu, on pourrait venir du bout du monde ou avoir des origines cachées honteuses pour mon père que ça m'échauderait pas plus... On est ce qu'on est là... »

J'ai posé le poing sur mon coeur à ces mots.

« Pas juste ce qu'il peut y avoir d'écrit sur un bout de papier... »

Mais ça, mon père le comprendra manifestement jamais... Enfin bref. C'était pas vraiment un sujet dont j'avais envie de parler, et en parlant de coeur, donc, moi ça me tient à coeur de lui venir en aide en retour. Et peut-être que c'est pas tout à fait dans les mêmes proportions mais en même temps, il semble qu'on a pas tout à fait les mêmes moyens, alors...

Je m'attendais pas à une réaction aussi subite, genre réflexe, à la mention de mon régime végétarien, par contre, et j'ai ri à sa façon de dire les choses

« Mon pauvre ami. Je compatis durement à ta peine.
- Euh... Oui 'fin c'est un choix parfaitement volontaire, tu sais, y a pas vraiment à compatir... Mais j'impose pas mes choix aux autres, donc y a pas de raison que tu sois forcé à faire pareil à cause de moi. »

Donc, les courses vont être nécessaires. Sinon tu vas être malheureux, manifestement, parce qu'au vu de ta main sur mon épaule et de ton air compatissant, je comprends bien que pour toi, la viande, ça a quelque chose de sacré. Bon, je vais juste éviter de faire peur aux gens, moi.

« Mais pourquoi tu me donne des sous ? »

C'est moi ou ce mec est juste une crème ? Son air sincèrement étonné, et sa façon de dire les choses, j'ai un peu l'impression de faire face à un enfant, d'ailleurs. Ingénu, ouais, presque. Je lui ai expliqué, donc, le pourquoi de l'argent que je fourre dans sa main, et il a l'air de vouloir enregistrer les informations... un peu comme un écolier apprend sa leçon, ouais. Mec, tu m'éclates... et pas dans le sens désagréable du terme cette fois, on a déjà donné au parc.

« Oh.. oui, oui, je comprends. Donc, j’achète végétarien pour toi, noté. Tu voudras que je passe à la pharmacie ou tu as ce qu'il faut ?
- Ca, ça devrait aller... Prends pour toi surtout, j'ai de quoi faire dans mon frigo. »

Bon comme je fais jamais trop attention à la note, je sais pas trop ce que je lui ai donné peut couvrir comme frais, du coup j'ai vu... large. Bah... Au pire, il gardera la monnaie, ça lui servira plus qu'à moi.

On a continué tranquillement jusqu'à chez moi, sous des regards pas forcément très faciles à supporter de pas mal de monde, y a même une ou deux personnes qui ont proposé leur aide, à qui j'ai répondu que ça irait, qu'on rentrait s'occuper de ça justement là, qu'on n'était plus très loin, et que non, on ne manquerait pas d'aller à l'hôpital au moindre signe de souci supplémentaire - même si je suis tout à fait conscient que... non, on s'en passera, hein. Je lui ai indiqué le supermarché pas loin, et puis on est rentrés, montés au dernier étage à pieds où je vis.

« Fais comme chez toi ! »

Et moi, je suis passé direct par la case salle de bains histoire de virer le sang, mettre un strip en guise de suture sur mon arcade - c'est vraiment pas grand chose au final, heureusement - et constaté que j'ai vraiment une gueule à faire peur pour la peine, avec la lèvre fendu et c't'oeil qui vire au noir. Super...
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