Winona-Wendy Derwent

« Bébés échangés à la naissance, la vérité éclate dix-huit ans après la naissance des deux jeunes filles !

Aloysia et Richard Derwent, couple Anglo-Américain fortuné et Silvia et Thomas Parkers, jeune couple d’enseignants Américain ont pendant dix huit élevés un enfant qui n’était pas le leur. La vérité à éclatée il y a quelques jours alors qu’une infirmière atteinte d’un cancer s’est confessée sur son lit de mort quant à l’erreur qu’elle avait commise il y a dix huit ans. En effet la jeune femme avait par inattention inversée le nom des bébés sur les bracelets, elle s’était rendu compte de son erreur quelques jours plus tard en constatant que les données fournies concernant le poids et la taille des bébés n’étaient pas exacte. L’un des couples ayant déjà quitté les lieux avec l’enfant et craignant pour sa place au sein de l’hôpital, la jeune femme avait trafiquée les papiers et gardée le secret durant toute ces années. Lorsque le directeur de l’hôpital a eut vent de la supercherie il a contacté les deux familles qui refusait de croire à ce qu’on leur racontait. Ils ont tout de même acceptés de réaliser un test d’ADN révélant que l’infirmière disait vrai. Le choc a été terrible pour ces deux familles ainsi que pour les deux jeunes filles.

Nous savons que les deux familles se sont rencontrées mais ils ont décidaient de garder le reste de l’histoire confidentielle.

L’infirmière aurait dû encourir une peine de prison de vingt-cinq ans, cependant elle est décédée quelques jours après avoir fait ses aveux.

Une source nous a informées qu’une importante somme d’argent devrait être versée aux deux familles pour dédommagement. »

« Une importante sommes d’argent devrait être versée aux deux familles pour dédommagement ! Bien sûr, comme si l’argent pouvait effacer des années de mensonges ! » La jeune fille enroula le journal dans ses mains avant de le lancer à travers la pièce. Elle était assise sur son lit, encerclant ses jambes repliées devant elle. Son monde venait de s’écrouler, elle venait d’apprendre qu’elle avait vécut dix huit ans dans le mensonge, dix-huit ans à croire que les personnes qui partageaient sa vie, qui avaient appris l’aimer n’étaient en réalité que des étrangers. Elle s’en voulait terriblement de penser ça, c’était injuste, ses parents eux-mêmes avaient cru qu’elle était leur fille, qu’elle était « la chair de leur chair » comme ils aimaient le répéter. Qu’allait-il se passer maintenant ? Retournerait-elle vivre avec des inconnus ? Est-ce qu’elle retrouverait ses vrais parents… ses parents biologiques ? Est-ce que ceux qu’elle considérait comme ses parents allaient arrêter de l’aimer et accueillir cette fille,… Sarah, sous leur toit ? Elle allait vite le savoir, ils avaient prévu une rencontre en toute discrétion dans un parc privé que possédaient les Derwent. La réalité fut bien dure à digérer, ses parents, ceux qui l’avaient élevés avaient à tout prix voulu connaitre leur vraie fille, elle était leur sang, une partie d’eux, ce qui n’était plus le cas de Winona. Ça ne l’avait d’ailleurs jamais été… Ca avait été différent avec les Parkers, eux ne voyaient pas du même œil les relations de famille. Bien entendu rencontrer leur fille biologique leur faisait plaisir mais cela n’allait pas plus loin. Comme ils l’avaient expliqués aux Derwent, Monsieur Parkers avait lui-même été adopté et les liens familiaux ne se résumait pas seulement à la génétique, il y avait plus et parfois choisir soit même sa famille valait mieux, ça évitait bien souvent d’être déçu disaient-il. Ils ne voulaient pourtant pas empêcher leur « vraie » fille de connaitre ses parents biologique, au grand plaisir des Derwent. Et au grand dam de Winona qui se retrouvait avec des parents biologiques qui ne désiraient pas plus que cela passer du temps en sa compagnie et des parents qui avaient finis par plus aimer  la vraie « chair de leur chair », la gâtant afin de rattraper « toutes ces années perdues ».
La jeune femme avait laissée passer les deux premiers mois, ce disant qu’ils finiraient bien par se calmer et qu’elle rentrerait chez elle. Ce ne fut malheureusement  pas le cas. Elle empiétait de plus en plus sur son territoire, commençant à prendre les mauvaises habitudes des gosses de riche pourris gâtés -chose qu’elle n’avait jamais été car ses parents trouvaient qu’être riche ne donnait pas le droit de tout avoir- mais elle avait dix huit ans à rattraper et tout ce qu’elle voulait lui tombait entre les mains. Ce fut la goute d’eau qui fit déborder le vase lorsque Wini apprit qu’un compte en banque avait été ouvert pour Sarah, un compte comportant les 18 milles dollars « offert » par l’hôpital en dédommagement ainsi qu’une somme inconnu à Winona qui lui était placé chaque mois.  S’en était trop et la jeune fille fit comprendre à ses parents qu’il fallait que ça cesse, qu’elle était toujours là et qu’elle ne cautionnait pas d’être évincée ainsi. Ce fut le début d’une longue période de disputes, sa mère mettait en avant le fait qu’elle était jalouse ce qui énervait encore plus la jeune fille. Winona commença à se refermer sur elle, ne partageant plus rien de la vie de ses parents, vivant sous le même toit qu’eux mais ne faisait désormais plus partie de la famille. La seule personne l’ayant soutenue, l’ayant toujours considérée comme un membre de la famille était sa grand-mère, qui elle ne supportait pas le comportement de plus en plus arrogant de Sarah. Elle passait le plus de temps possible avec celle qu’elle considérait comme sa véritable petite fille, ce qui aidait Winona à surmonter cette épreuve. Sa grand-mère décéda lorsque la jeune fille avait vingt-et-un an. Elle décida qu’il était temps pour elle de changer de vie, rien ne la retenait plus ici maintenant qu’elle se retrouvait sans famille, sans personne qui ne l’aimait vraiment. Elle décida d’aller continuer ses études en Angleterre. L’idée ne plaisait pas à ses parents qui la menaçaient de lui couper les vivres si elle quittait le pays. « Et alors » avait-elle répondu, « cet argent ne m’appartient pas de toute façon, je ne suis pas de votre famille, je n’ai pas besoin que l’on me fasse la charité ! » Sa mère avait donc fait fermer le compte en banque de sa fille pensant que ça l’empêcherait de partir, ce ne fut pas le cas, elle était déterminée et avait passait deux mois à travailler dans un petit restaurant pour se payer le voyage en Angleterre. La veille de son départ elle fut surprise de voir son père entrait dans sa chambre une enveloppe à la main. « Quoi qu’il arrive tu resteras quand même ma fille, je t’ai élevé, je t’ai aimé Wendy. Prends cet argent, je ne veux pas que tu ne te retrouve sans rien arrivé là-bas ». La jeune fille refusa d’abord puis fini par accepter, pardonnant à son père de l’avoir « abandonnée » ces dernières années.


Ca fait maintenant quatre ans que la jeune femme vit en Angleterre, à  Londres. Elle n'a que très rarement des nouvelles de ses parents. Elle a suivi des études d’art en parallèle d’une école de journalisme tout en travaillant comme serveuse dans un café Starbucks. Elle vient de finir ses études et aimerait travailler dans une galerie d’art et si possible en tant que journaliste dans le domaine de l’art. Elle a prit l’habitude de faire plusieurs choses en même temps et cela lui plait, elle ne compte pas changer de rythme de vie. Elle recherche activement une place, en attendant elle se contente de servir des cafés !