"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici The first and the last time ♣ Maxeo 2979874845 The first and the last time ♣ Maxeo 1973890357
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() message posté Dim 31 Aoû 2014 - 0:06 par Invité


Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Leo & Max


THE FIRST AND LAST TIME



Le jour se lève à peine sur Londres. Les rues sont paisibles. La foule, habituellement présente, dort encore, laissant ainsi à Max l’opportunité de faire son jogging matinal en toute tranquillité. Une fois de plus, ses souvenirs ne l’ont pas laissée en paix et sont revenus la hanter à travers plusieurs cauchemars qui ont fait de sa nuit un enfer. Elle sait que c’est beaucoup trop récent mais elle aimerait passer à autre chose et oublier. Si elle le pouvait, elle enterrerait ses sombres souvenirs pour vivre comme avant. Seulement rien ne sera plus comment avant et elle le sait parfaitement. Son quotidien s’est retrouvé bousculé, à elle de parvenir à s’y adapter… Ou pas…

Ecouteurs aux oreilles, elle court pour ne plus penser. Elle se fraye un chemin à travers les ruelles de cette ville qu’elle commence à découvrir. Elle croise quelques rares piétons et un ou deux clochards, mais elle continue sa route dans un rythme proche de la perfection. Si elle a bien appris une chose en entrant à l’armée, c’est que courir est pour elle un moment de pure évasion. Dans ses moments là, elle parvient à ne penser à rien et se concentre uniquement sur son objectif. Pour elle, le sport est devenu une sorte de drogue dont elle ne peut plus se passer. Chaque matin, il faut qu’elle prenne le temps d’aller courir pour faire disparaître toute trace des cauchemars de la nuit. C’est devenu un besoin. Là ou certaine femme doivent impérativement prendre tel petit déjeuner ou se maquiller de telle ou telle façon avant d’envisager de sortir de chez elle, pour elle c’est son footing qui est primordiale au commencement de chaque journée. Et dieu sait qu’aujourd’hui elle en a plus besoin que jamais…

Lorsqu’elle arrive à la porte de son appartement, Max éteint la musique et entre dans ce qui est son nouveau chez elle. Certes, ce n’est probablement que temporaire, mais elle a tout de même pris le temps de s’approprier les lieux. Après tout, elle ne sait pas pour combien de temps elle sera ici… En sueur, elle prend seulement le temps de sortir son portable du brassard avant de rejoindre la salle de bain. En silence, elle retire ses vêtements avant de se faufiler sous le jet d’eau froide. Elle laisse couler l’eau sur sa peau tout en s’appuyant contre le mur de la douche. Elle appréhende un peu la journée qui l’attend et ne se sent pas l’âme d’une nounou…

Il est 7h30 tapante lorsqu’elle quitte son appartement. Un dossier à la main, elle regagne sa voiture avant de vérifier à l’intérieur le lieu de sa prochaine destination. « Un chantier à la gare de Wimbledon… Espérant qu’il y sera… » Elle regarde la photo du dénommé Leo. On l’a prévenue, il est tout sauf un ange… Elle ne sait pas grand-chose de lui, mais elle peut ajouter qu’il n’est pas ponctuel ou même fiable dans ses rendez-vous. La jeune femme repense à la veille où elle a pris la peine de l’attendre durant une heure. Bien évidemment, il n’est jamais venu, ce qui a eu le dont de mettre la jeune femme en rogne. Monsieur fait des conneries, à lui d’en assumer le prix à présent. Sans attendre davantage, elle démarre le moteur de sa voiture avant de se glisser dans la circulation londonienne.

Une heure plus tard, la voilà arrivée à destination. La garde Wimbledon. Plusieurs véhicules de chantiers viennent indiquer que des travaux sont en cours de réalisations. Si son jeune protéger n’est pas trop tire au flanc, elle le trouvera ici… Mais avant tout, elle a besoin d’un café au risque d’être particulièrement désagréable avec le Leo en question. D’un geste nonchalant, elle ferme la portière de sa voiture d’un coup de talon avant de filer en direction du kiosque à café. L’odeur lui donne envie et elle regarde ce que le vendeur lui propose.  « Bonjour jolie demoiselle, qu’est ce qui vous ferez envie ? » Elle regarde en souriant cet homme qui pourrait être son grand père. « Bonjour, un café s’il vous plait, le plus corsé que vous ayez. » L’homme la regarde en souriant avant de se mettre à la tâche. « Américaine ? » Elle va devoir s’y habituer. « Mon accent me trahit où bien c’est mon gout désastreux en matière de café qui vous a mis la puce à l’oreille ? » Demande la jeune femme en souriant. L’homme lui tend sa commande qu’elle règle immédiatement. « C’est votre charmant accent, ici on ne peut pas passer à côté. » Charmant ? Elle n’est pas certaine que l’ensemble des britanniques soient de cet avis mais elle trouve le vendeur adorable. « Merci beaucoup, bonne… » Elle s’arrête au moment ou elle commence à partir et fait demi-tour. « Excusez-moi mais je vais en prendre une deuxième s’il vous plait. » Autant essayer de bien commencer les choses avec le jeune Leo… « Laissez-moi deviner, un beau jeune homme chanceux à qui vous apporter un bon café ? » Elle le regarde en souriant. « Si seulement… » Il lui tend le nouveau gobelet qu’elle règle avant de le saluer et partir pour de bon. Rien que pour le plaisir de revoir ce papi, elle reviendra se prendre un café ici à l’occasion.

Armée de ses deux gobelets, elle se décide enfin à s’aventurer au cœur du chantier ou tout un tas d’hommes s’active à leurs tâches. Son arrivée ne semble pas les laisser indifférents et elle a le droit à plusieurs sifflements de bienvenue. « On a rendez vous ma chérie ? » Demande un ouvrier en passant à côté d’elle et en ne lorgnant pas uniquement le café. Elle a l’impression d’être de la pâté pour chien au milieu d’un troupeau. Au loin elle repère un homme concentré sur un plan de travail et va directement à sa rencontre. « Excusez moi, je suis à la recherche de Leo Young, il est bien ici ? » L’ouvrier la regarde de haut en bas. « Oui, mais le chantier est interdit au public, donc il faudra lui fixer rendez vous ailleurs et à un autre moment. » Elle ne se laisse pas démonter. « Vous pourriez aller  le chercher s’il vous plait ? Dite lui que Max, son agent de probation, doit le voir. » Tout de suite, l’air de l’ouvrier change radicalement. «  Ne bougez pas, je vais le chercher. » Il s’en va, la laissant seule au milieu de tous. Vivement que la journée se termine….


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() message posté Dim 31 Aoû 2014 - 20:37 par Invité



Leo & Max- first time over
The first and the last time.

Il se réveille en sueurs à trois heures du matin. Ses cheveux sont trempés, comme son haut. Il respire fortement, il a le regard perdu, son cœur cogne dans ses tempes. Il reprend difficilement son souffle avant de lâcher un sanglot et d’envoyer violemment son oreiller percuter la lampe de chevet qui s’éclate au sol. Tant pis si elle est cassée, il fera sans. Il essuie ses larmes et se redresse pour aller dans la petite salle de bain. Un cercueil tant tout y est serré. Il mord fermement sa lèvre inférieure au point de se causer une douleur éphémère mais violente. Il est en vie. Malheureusement. Il observe ses yeux pleins de larmes avant de détourner son regard et de se mettre à nu. Si on le regarde simplement, c’est un beau gosse avec un corps musclé comme on les aime. Mais dès qu’on observe plus attentivement, il est facile de voir les cicatrices. Superficielles ou profondes. Anciennes ou nouvelles. Petites ou grandes. Il en a de toutes les sortes sur sa peau , tellement qu’elle semble avoir été lacérée par endroits. Il frôle son tatouage. Il aurait dû faire celui du gang : do or die. Il a toujours pu passer entre les mailles du filet. Heureusement que ce n’est pas incrusté sur lui. Il aurait dû vivre avec ça jusqu’au bout autrement. Il entre dans la douche. Elle est capricieuse, il sait qu’il aura sûrement le droit à de l’eau gelée. Bingo. Il aurait dû parier. Malgré ça, au bout de plusieurs secondes, elle se réchauffe et enfin, de la buée envahi la petite pièce, la transformant légèrement en sauna. Il se lave à en faire rougir son épiderme tant il frotte fort. Il a ce TOC depuis des années, mais tout s’est amplifié en prison.

Il sort de là en serviette et le froid de la nuit lui donne la chair de poule. Il va rapidement fermer sa fenêtre avant d’essuyer un peu son cou. Sentir les gouttes d’eau ruisseler sur sa peau ainsi lui colle des sueurs froides. Il sèche rapidement ses cheveux avant de finir par s’habiller. Un boxer, un jogging noir, un marcel dans les mêmes tons et pour finir, un gros sweat bleu. Il enfile un bonnet noir sur sa chevelure ébène, des chaussettes puis ses baskets. Son premier réflexe avant de partir est de visser ses écouteurs à ses oreilles pour ne rien entendre. Ni le monde qui l’entoure, ni les battements de son cœur qu’il ne supporte plus. Durant un an, ce fut la seule mélodie qu’on lui autorisa en prison. Il n’a plus envie de l’écouter encore et encore. Il quitte l’immeuble au pas de courses et sort dans la rue. Il observe Chinatown qui dort à moitié, parce qu’une partie du quartier reste malgré tout animée. Il se sent bien ici parce qu’il peut se fondre dans la masse. C’est un peu con, mais là, il n’est qu’un bridé parmi les autres et personne ne le regarde de travers. Hors de question qu’il aille revivre à Shoreditch.

Il part en courant. Il sait qu’il va rester à courir dans les rues du quartier pendant au moins une ou deux heures. Il court pour oublier. Il court pour s’aérer, pour ne plus penser. Il court pour essayer de s’échapper et pour se dire que durant ce temps, il est vraiment libre. Comme un oiseau qu’on laisse explorer un nouvel endroit. Mais quand il s’arrête par fatigue et qu’il regarde le quartier, c’est comme s’il voyait des barreaux retomber autour de lui. La liberté n’existe pas vraiment. Il le sait bien. Mains dans les poches, il marche sans vraiment savoir où aller. Il n’a aucune envie de prendre le chemin pour son appartement et il n’a pas d’argent à dépenser dans un des cafés encore ouverts pour en boire un bon…. Il soupire faiblement avant de s’arrêter brutalement et de regarder les portes d’un temple bouddhiste. Il s’en souvient vaguement. Il y venait avec ses parents quand son père était là. Aux dernières nouvelles, ils ont déménagés vers Manchester. Une bonne chose. Il n’a pas à avoir peur de les croiser.

Lentement, il pousse la porte du temple en torturant sa lèvre, comme à chaque fois qu’il est nerveux. Tout est beau mais une forte odeur d’encens lui titille les narines. Rien n’a changé. Il avance et trouve l’hôtel. Il fouille dans ses poches et dépose le peu de pièce qu’il avant de faire trembler le petit gong juste à côté, puis de s’incliner devant le bouddha. Il ne demande rien, il n’a rien à espérer, rien à demander. Il se tourne et avance vers une fontaine avant de se pencher pour ramasser un nénuphar agonisant sur le côté. Il observe la fleur avant de la remettre plus loin avec ses comparses. Un craquement se fait entendre, il sursaute et se tourne pour regarder le moine. Il se souvient de lui… Il n’était qu’un apprenti, mais maintenant, il porte une belle tenue de rouge et or. Poliment, Leo s’incline avant de se reculer doucement pour rejoindre la porte. « Le petit garçon terrorisé est toujours là, n'est-ce pas ? » Il se fige quand l’homme lui dit ça, regardant le vide avant de déglutir difficilement sa salive. Il baisse sa tête avant de reprendre sa marche pour sortir d’ici et se remettre à courir aussi vite qu’il le peut.

8h30 du matin. Il est sur le chantier depuis deux heures déjà. Arrivant toujours avec un peu d’avance (ou plus, vu qu’il ne commence réellement qu’à 7h). Il observe le soleil qui inonde la ville avec ses rayons chauds et tendres. Un petit sourire se dessine sur son visage alors qu’il rêvasse. Il sent un coup venir dans son dos. Rapidement, il tourne sa tête pour regarder son collègue qui lui ordonne presque de se concentrer sur le mur et pas sur autre chose. Un soupir lui arrache le gosier alors qu’il reprend son pinceau pour continuer à faire son travail si morne et répétitif. Au moins, on le laisse écouter sa musique pendant qu’il fait ça vu qu’il ne fait chier personne et que ça le motive à travailler. « YOUUUUUUUUUUNG !!! » Il sursaute en entendant le contremaître hurler de la sorte à son encontre. Rapidement, il se tourne en retirant ses écouteurs tout en le fixant avec un sourcil haussé. « Ton agent de probation est là, t’as rien oublié abruti ? » Il le regarde sans vraiment comprendre avant de soupirer en basculant sa tête vers l’arrière. « Le rendez-vous d’hier… » Il l’a complètement zappé celui-là. Ce n’est pas son genre d’être tête en l’air normalement, mais il n’avait pas du tout la tête à ça. « Tu sais que t’es en sursis ? Alors tu bouges ton cul et tu vas avec ! Et le temps que tu seras là-bas, ça te fera des heures sups ce soir ! Les jeunes, tous des trous du cul. » Il se tourne vers Ray avec son regard de tueur. Un regard qui en ferait reculer plus d’un. D’un pas rapide, il s’avance vers le cinquantenaire prêt à lui sauter sur le dos quand il sent une main l’arrêter. Il observe le bras tatoué avant de remonter son regard vers la tête de son collègue qui le repousse doucement. Il sait que c’est pour son bien, mais ça l’enrage encore plus. Il réussit malgré tout à se calmer pour aller voir ce bonhomme. Il se demande bien comment il sera d’ailleurs. Le premier l’a rapidement lâché. P’t’être que celui-ci déguerpira rapidement aussi. On lui montre alors la jeune femme qui attend avec un dossier sous le bras et deux cafés en main. Se pourrait-il ?

« C’est une blague ? » Il regarde la femme avec un visage dur, mais elle semble aussi blasée que lui. « Putain quelle merde. » Il le dit à voix basse, surtout pour lui-même, tout en se massant le front, y laissant quelques traces de peintures blanches. Tenir tête à un homme, c’est drôle, faire chie une gonzesse par contre… Fallait vraiment qu’on lui en colle une sur le dos ? Il a pas assez souffert en prison ? Dépité, il s’éloigne d’elle pour aller attraper un casque de sécurité horrible et lui coller sur le crâne en revenant à ses côtés. « J’sais pourquoi vous êtes là, j’ai oublié, j’avoue ! ça arrive à n’importe qui. En attendant, si je passe un temps fou à parler avec vous, j’vais faire des heures sups à gogo…. » Il la regarde dans les yeux et avance pour qu’elle le suivre. Il lance des regards de tueurs aux mecs qui la sifflent, arrivant à les faire taire avant de se remettre devant le mur qu’il doit peindre. Il se tourne vers elle et attrapant le café qu’elle a dans la main pour en boire une gorgée. Après tout, il doit bien être pour lui non ? Il le repose après en avoir bu une bonne moitié. Dieu que c’était bon… Puis, il se remet au travail. « On est censés parler de quoi ? »
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() message posté Dim 31 Aoû 2014 - 22:14 par Invité


Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Leo & Max


THE FIRST AND LAST TIME



Max repense à son ami qui lui a demandé de devenir agent de probation et se demande si finalement, elle n’aurait pas mieux fait de refuser. Quelle idée d’avoir dit oui… Mais elle est forcée d’avouer que ce boulot est peut être la meilleure solution pour arrêter de ressasser le passé. Elle se connaît et elle sait qu’elle ne peut pas rester à rien faire. Voilà un mois qu’elle n’a pas remis les pieds à la base et le simple fait de rester inactive encore un jour de plus lui semble impensable. Elle a besoin de se sentir occupée, comme il en a toujours été. Finalement, ce job est peut être une bonne chose, même si elle ne sait pas dans quoi exactement elle a mis les pieds. Elle connaît approximativement le dossier du jeune homme dont elle doit s’occuper et a bien compris que ce ne serait pas une partie de plaisir. En revanche, elle a fait le choix de ne pas le connaître sans son intégralité, préférant partir sur quelque chose de neutre. Elle sait qu’il a déconné, qu’il est du genre violent, mais ça s’arrête ici. Serait-elle capable d’agir avec objectivité si elle prenait entièrement connaissance du dossier de Leo ? Elle a grandit au sein de l’armée ou la rigueur et le respect étaient des piliers fondamentaux. Elle a été élevée en apprenant à accepter l’autorité, ce qui ne semble pas être le cas du jeune homme en question…

Quelques minutes se sont écoulées lorsqu’elle aperçoit un jeune marchant dans sa direction. Elle reconnaît immédiatement le fameux Leo dont parle le dossier qu’elle a avec elle. Ce dernier semble assez surpris en la voyant, mais elle ne relève pas vraiment. Elle le regarde s’approcher pour aussitôt s’éloigner chercher un casque de chantier qu’il lui colle sur la tête. Elle doit avoir l’air ridicule mais s’en soucie peut. Douze ans dans l’armé lui ont appris à s’habituer aux tenues imposées et elle n’est pas du genre à chipoter comme certaines demoiselles. « J’sais pourquoi vous être là, j’ai oublié, j’avoue ! Ca arrive à n’importe qui. En attendant, si je passe un temps fou à parler avec vous, j’vais faire des heures sups à gogo… » Ni bonjour, ni merde, ça commence bien. Ah ba fallait y penser plus tôt… Elle se trouve déjà bien assez conciliante en prenant la peine de se déplacer sur son lieu de travail. Logiquement, elle aurait dû se contenter d’écrire dans son dossier qu’il ne s’était pas pointé au rendez-vous, ce qui, reconnaissons le, aurait fait tâche dans le cadre de sa conditionnelle. « Si je suis venue, c’est pour éviter d’avoir à noter dans votre dossier que vous n’êtes pas venu à votre rendez-vous d’hier. » En ce qui concerne les heures supplémentaires, elle s’en moque royalement et voit ça comme le revers de la médaille. Il serait venu, comme il était convenu, elle n’aurait pas eu  à se déplacer et ils auraient gagné du temps tout les deux. Elle le suit tout en se demandant s’il prend au sérieux le fait qu’il ait un agent de probation au cul pour un bon bout de temps. Ils s’arrêtent devant un mur et Leo prend le café lui étant destiné. Aucune bonne manière… Pas un merci, rien. Intérieurement, Max enrage devant tant de nonchalance  accompagné d’un manque évident de savoir vivre. Néanmoins, elle constate que lui aussi semble apprécier le plaisir d’un bon café. Elle porte le gobelet à ses lèvres tout en regardant le jeune homme se remettre à peindre.

« On est censés parler de quoi ? » L’objectif est simple. S’assurer que tout se passe bien pour Leo et faire en sorte qu’il puisse s’intégrer de nouveau à la société. Elle est la pour l’accompagner et veiller à ce que tout se passe bien. « De vous. » Répond simplement la jeune femme en le regardant effectuer son boulot. « Je ne pense pas qu’il soit utile de vous expliquer le but de ma présence, mon prédécesseur a déjà du s’en charger. » Elle jette un œil au dossier. « J’ai pu voir qu’il vous avez trouvé ce job et un logement dans Chinatown. » Elle ferme le dossier et reporte son attention sur le jeune homme. Etrangement, il ne semble pas du tout dans son élément, et ça saute aux yeux de la jeune femme. « J’aimerais qu’on parle de vos projets d’avenir. » Consciencieuse depuis toujours, Max est du genre à toujours mener ses missions à bien. Lorsqu’on lui confie quelque chose, elle ne craint pas d’aller au cœur du problème et il en va de même avec Leo. Le fait de le cantonner à ce job ne lui parait pas satisfaisant en soit. Il est évident que cette branche ne lui convient pas, et le seul fait de sortir de prison ne constitue pas une raison suffisante pour le refourguer dans ce milieu du bâtiment. Certes, c’est bien de lui trouver une situation, mais penser à l’avenir est tout simplement primordiale. « J’ai cru comprendre que vous étiez très bon danseur. Est-ce que vous avez déjà envisagé d’en faire votre carrière ? » Londres est une ville qui offre tellement de possibilités… Elle devrait bien pouvoir dénicher quelques opportunités pour le jeune homme, du moins s’il est intéressé.

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() message posté Dim 31 Aoû 2014 - 22:58 par Invité



Leo & Max- first time over
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« Si je suis venue, c’est pour éviter d’avoir à noter dans votre dossier que vous n’êtes pas venu à votre rendez-vous d’hier. » « C’est fort aimable, mais j’aurais pu survivre avec un blâme. » Le rendez-vous était juste après le travail. Quinze minutes après réellement. Il avait demandé à le faire changer, personne ne l’avait écouté. Et tout ce qui lui comptait après avoir fini sa journée, c’était de prendre une douche. Il ne pensait qu’à ça et avait occulté cette corvée de son esprit pour se concentrer sur sa maniaquerie. Certes. Ce n’était pas la chose à faire. Mais il ne pouvait vraiment pas manquer sa douche d’après travail. Il est maniaque, il a essayé de se sortir de ses TOCs sans y arriver pour autant. Au fond, c’était pas vraiment sa faute. Il arrive l’entraîner avec elle et après avoir bu la moitié du bon café qu’elle avait en main, il se remet au travail pour ne pas avoir à rester trop longtemps ici. « De vous. » Il affiche un rictus de sournoiserie. Comme elle est mignonne celle-là. Comme s’il pouvait avoir envie de parler de lui. Il ne lui a donc pas raconté comment était les entretiens avec son prédécesseur ? La longue heure à se regarder dans le blanc des yeux sans que Leo ne lui décroche un seul mot ? Visiblement non. Elle s’est faite couillonner et en beauté. Et le pire, c’est que ça le fait sourire. Il trempe à nouveau son rouleau dans le bac à peinture avant de poursuivre ce qu’il doit faire. « Je ne pense pas qu’il soit utile de vous expliquer le but de ma présence, mon prédécesseur a déjà du s’en charger. » « Malheureusement. » Il ne lui adresse toujours pas un regard. Il n’a pas envie d’être sympa avec un agent de probation alors qu’il pourrait parfaitement chercher à être friendly, mielleux et séducteur maintenant qu’il se trouve à une femme. Mais non, il a pas envie. Elle doit déjà tout savoir de lui et ça l’horripile. Savoir qu’il était un gosse battu, savoir que Tom est mort par sa faute, savoir qu’il était dans les gangs, savoir trop de choses. Il frissonne en y pensant et se concentre sur la tâche qu’il est en train d’accomplir. D’une main, il remet une oreillette en place, affichant une attitude parfaitement je m’en foutiste. Ce n’est pas vraiment ça. Il a juste besoin d’entendre un peu de musique pour éviter de trop penser.

« J’ai pu voir qu’il vous avez trouvé ce job et un logement dans Chinatown. » « C’est moi qui ait demandé Chinatown, il voulait me coller à Shoreditch et je refusais de retourner dans mon ancien quartier. » Au moins, c’est dit non ? Il se torture la lèvre comme à chaque fois qu’il est nerveux, il ne lui adresse toujours pas un regard, essayant de s’appliquer dans son boulot. Il n’est pas peintre de formation, il a dû tout retenir en trois jours de temps et apprendre à dealer avec ça. « J’aimerais qu’on parle de vos projets d’avenir. » Il éclate de rire quand il entend ça. Mon dieu, elle a vraiment osé ? Il lui envoie un regard de tueur avant de fixer à nouveau le mur et de continuer à peindre. On peut entendre ses dents grincer tellement ça l’énerve cette discussion. « J’ai cru comprendre que vous étiez très bon danseur. Est-ce que vous avez déjà envisagé d’en faire votre carrière ? » C’est la goutte de trop. Il jette son pinceau dans le bac de peinture, les éclaboussant au passage. Il essuie ce qu’il s’est pris sur la joue avant de la fixer. « Vous trouvez ça drôle ? C’est amusant de torturer vos clients ? Après tout, je suis qu’un dossier non ? » Il donne coup de pieds dans un sceau d’eau pour l’envoyer valser plus loin. C’était ça ou la frapper elle. « Vous croyez aux bisounours ou quoi ? » Il la fixe dans les yeux. « Sérieusement, je suis votre premier cas à gérer ? Si c’est le cas, je n’ai pas le temps ou l’envie d’être l’expérience d’une petite fille ! » Elle est sûrement plus âgée que lui, mais s’il est vraiment le premier jeune dont elle s’occupe, alors elle est une novice dans ce boulot, donc une petite fille. « Vous croyez que c’est facile d’être un ex-taulard ? Quand on me présente, on omet pas de dire que je peux être violent et beaucoup trop impulsif, on me regard de travers à chaque fois comme si j’étais un psychopathe prêt à tuer tout le monde. Alors pourquoi parler d’avenir hein ? Comment avoir un avenir quand personne prendra le temps de vous faire confiance ? Alors rangez vos putains d’utopies à la con et foutez-moi la paix ! J’ai peut-être aucun diplôme, mais je suis loin d’être con ! » Comment peut-elle parler de la danse… Comment peut-elle oser ? Il ne peut en faire que dans son appartement ou de temps en temps, quand il s’autorise une sortie dans une boite et régulièrement, ça ne dure pas longtemps comme il n’a pas d’argent à dépenser. Sérieusement. Comment peut-elle aborder ça alors que souvent, il passe devant des écoles de danse en ayant le cœur pincé ? Il attrape le casque qu’il a sur la tête et le lance avec force et violence plus loin avant de s’éloigner d’elle pour se calmer et éviter de se faire virer pour de bon.
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() message posté Lun 1 Sep 2014 - 0:05 par Invité


Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Leo & Max


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« C’est moi qui ait demandé Chinatown, il voulait me coller à Shoreditch et je refusais de retourner dans mon ancien quartier. » Il n’est pas dès plus aimable mais au moins il prend la peine de lui répondre et de lui expliquer son choix concernant le lieu de logement. Elle se note cette information de côté, tout en déduisant d’éviter le quartier en question en ce qui concerne le jeune homme. Elle ne sait pas les raisons qui le poussent à éviter Shoreditch et elle s’en moque. Certes, elle pourrait facilement obtenir les informations en consultant son dossier mais elle préfère se faire sa propre idée sur le personnage. Nul besoin d’être influencée en quoi que ce soit par ce qui y est inscrit. Si elle a accepté ce boulot, c’est en partant du principe ou elle était là pour l’aider à se réinsérer dans la société. Pour ce faire, elle a choisi de faire abstraction du passé pour se concentrer sur le futur. N’est-ce pas le but de tout ceci finalement ? Tirer un trait sur le passé pour envisager l’avenir ? Pour sa part, Max a pris connaissance des éléments qu’elle a jugé important, mettant volontairement le reste de côté.

En revanche, les choses semblent subitement déraper lorsque vient la question de son avenir. Leo jette son pinceau dans le pot de peinture, projetant au passage de la peinture tout autour de lui. La jeune femme n’est pas épargnée et voit son haut noir parsemé de tâches blanches. Elle regarde ses vêtements avant de reporter son attention sur le jeune homme. Autour d’eux c’est le silence total. Certains ouvriers ont tout stoppé et les regarde avec curiosité. Elle ne leur prête pas la moindre attention, se concentrant uniquement sur Leo. « Vous trouvez ça drôle ? C’est amusant de torturer vos clients ? Après tout, je suis qu’un dossier non ? » Elle le regarde sans broncher. La voilà accuser de torture ? Ah la bonne blague… Elle croise les bras et se contente de l’écouter sans sourciller. « Sérieusement, je suis votre premier cas à gérer ? Si c’est le cas, je n’ai pas le temps ou l’envie d’être l’expérience d’une petite fille ! » De mieux en mieux… « Vous croyez que c’est facile d’être un ex-taulard ? Quand on me présente, on omet pas de dire que je peux être violent et beaucoup trop impulsif, on me regarde de travers à chaque fois comme si j’étais un psychopathe prêt à tuer tout le monde. Alors pourquoi parler d’avenir hein ? Comment avoir un avenir quand personne prendra le temps de vous faire confiance ? Alors rangez vos putains d’utopies à la con et foutez moi la paix ! J’ai peut être aucun diplôme mais je suis loin d’être con ! » Elle l’écoute en silence pendant qu’il laisse aller sa colère. De toute évidence il n’a pas aimé le fait qu’elle évoque son avenir. « Vous avez terminé ? » Elle est parfaitement calme et se contente d’attraper un torchon pour estomper quelque peu les tâches de peinture. « Je constate que vous aimez parler de votre avenir... »  Elle retire son blouson tâché lui aussi de peinture blanche. « Alors…. Qu’on soit clairs. Ne comptez pas sur moi pour vous foutre la paix. Désolée de vous décevoir mais vous risquez d’avoir à me supporter pendant encore un bon bout de temps. » Commence la jeune femme sans se laisser démonter par la réaction de Leo. « On va pas se leurrer, oui vous avez un passé et il n’est pas franchement brillant. Je ne vais pas vous mentir en disant que ce sera facile pour vous puisque ce sera tout sauf simple. Vous sortez à peine de prison et concrètement vous avez tout à prouver. Vous parlez de confiance ? Ba justement, c’est à vous de prouvez qu’on peut vous faire confiance et c’est à moi de trouver quelqu’un qui acceptera de prendre ce risque. » Elle n’est pas là pour le torturer mais pour l’aider, chose qu’il ne semble pas comprendre. « Ce que je veux savoir c’est si vous êtes prêt à faire les efforts nécessaire pour enrayer cette image d’ex-taulard qui, oui, va vous coller à la peau un bon bout de temps. » On n’a rien sans rien. S’il veut quitter cette image qu’il renvoie aux autres, alors il devra sérieusement bosser. « Et arrêtez de parler d’utopie. On ne vit plus à l’époque des bagnards. On ne vous oblige pas à porter un brassard qui indique que vous avez fait de la prison. C’est pas écrit sur votre tête. » D’un point de vu légale, Max a l’obligation d’évoquer le fait que Leo a fait de la prison, mais rien ne la force à en dire les raisons. Bien au contraire, ces informations sont censées rester confidentielles. « Je vous propose un marché. » Elle sait pas si ça va marcher mais concrètement, il n’a rien à perdre, donc pourquoi refuser. « On doit se revoir dans une semaine, si d’ici la j’ai rien trouvé comme opportunité, alors je vous laisserais tranquille en ce qui concerne votre avenir. Vous prenez le risque ? » Elle le regarde, attendant sa réponse.

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() message posté Lun 1 Sep 2014 - 0:53 par Invité



Leo & Max- first time over
The first and the last time.

 « Vous avez terminé ? » Aish… vraiment, elle est encore là ? Elle peut pas faire comme tout le monde et déguerpir. Il doit bien lui reconnaître ça, au moins, elle ne fuit pas. Elle est peut-être pas si inutile que ça. M’enfin, ça, il le verra plus tard. Pour le moment, elle l’a complétement mis hors de lui à parler de la danse. C’était son seul échappatoire. Un truc qu’il partageait avec Tom et Eno. « Je constate que vous aimez parler de votre avenir... » Il lâche un rire/soupir d’agacement quand elle dit ça. Mon dieu, le fait qu’elle soit blonde ne semble pas la rendre très perspicace. « Alors…. Qu’on soit clairs. Ne comptez pas sur moi pour vous foutre la paix. Désolée de vous décevoir mais vous risquez d’avoir à me supporter pendant encore un bon bout de temps. » « Merde, j’aurais tant aimé vous faire fuir loin d’ici. » Il reste dos à elle, mains sur les hanches à fixer le reste du chantier. S’il était fumeur, il essayerait de s’en griller une là pour calmer ses nerfs. A la place, il se déplace un peu pour reprendre le café entamé qu’elle a ramené si gentiment. « On va pas se leurrer, oui vous avez un passé et il n’est pas franchement brillant. Je ne vais pas vous mentir en disant que ce sera facile pour vous puisque ce sera tout sauf simple. Vous sortez à peine de prison et concrètement vous avez tout à prouver. Vous parlez de confiance ? Ba justement, c’est à vous de prouvez qu’on peut vous faire confiance et c’est à moi de trouver quelqu’un qui acceptera de prendre ce risque. » Il secoue sa tête doucement. Pourquoi s’acharner ? Et s’il n’a pas envie de le prouver ? Et s’il était fatigué de constamment devoir faire ses preuves ? Il n’a plus envie. Il baisse le regard pour fixer son ombre qui se dresse sur les gravillons, comme une âme conquérante. Pourtant, elle ne ressemble plus à grand-chose. Il a l’impression de voir celle de l’enfant terrorisé qu’il était encore jusqu’à ses 15 ans. Et s’il revoit sa mère maintenant, il se passerait quoi ? Il serre le gobelet encore chaud avant de plonger à nouveau ses lèvres dans le breuvage. C’est doux et sucré comme du nectar. Il avait presque oublié le goût du bon café. « Ce que je veux savoir c’est si vous êtes prêt à faire les efforts nécessaire pour enrayer cette image d’ex-taulard qui, oui, va vous coller à la peau un bon bout de temps. » Pas vraiment. Mais comment lui cracher en pleine gueule ? Il se passera quoi s’il reste réellement défaitiste ? Et s’il pouvait réellement avoir un autre avenir ? Non. Définitivement non. Et il ne doit pas se laisser embobiner par une belle blonde qui semble croire à trop de choses.

« Et arrêtez de parler d’utopie. On ne vit plus à l’époque des bagnards. On ne vous oblige pas à porter un brassard qui indique que vous avez fait de la prison. C’est pas écrit sur votre tête. » Il rit à nouveau en portant le gobelet à ses lèvres. Il ne reste que quelques gouttes et quand il s’en rend compte, il affiche une moue triste. La même qu’un enfant pourrait avoir quand il se rend compte qu’il n’a plus de bonbons. Elle ne se rend pas compte de ce qui se passe dans sa tête. Au contraire. Il a l’impression de l’avoir ce brassard. Il a l’impression de sentir comme en prison, d’avoir encore l’uniforme orange, d’être encore là-bas et surtout de sentir les regards de tout le monde se retourner vers lui. Déjà ici c’est comme ça parce que bien sûr, aucun ouvrier n’a été oublié lors de l’annonce de sa venue. « Je vous propose un marché. » Il hausse un sourcil et se tourne vers elle, intrigué. Oui, elle a éveillé sa curiosité. Elle est la première à lui parler de marcher depuis qu’il est sorti après tout. « On doit se revoir dans une semaine, si d’ici la j’ai rien trouvé comme opportunité, alors je vous laisserais tranquille en ce qui concerne votre avenir. Vous prenez le risque ? » Il a une tête d’incrédule. Elle est sérieuse ? Il jette son verre en carton dans une des poubelles plus loin, au basket, il aurait marqué un panier à trois points. Comme ça lui manque le sport à haute dose. Il crève d’envie de se réinscrire à la boxe… Il secoue doucement sa tête pour chasser ça de ses pensées avant de la regarder. « C’est courageux de votre part et à la fois terriblement stupide. Mais j’apprécie le geste. » On lui renvoie son casque sans prévenir, il le rattrape en se le prenant dans les côtes. La douleur le fait légèrement grimacer, il regarde l’ouvrier avant de se redresser doucement en se souvent d’une mauvaise rencontre entre eux et de la façon dont il était arrangé après. Il soupire. « D’accord, marché conclu et si vous trouvez rien, on parle plus jamais de danse non plus ! » Il tend son point vers elle pour qu’elle puisse taper dedans, c’est con, mais pour lui, ça vaut toutes les signatures du monde. « Vous êtes un peu dingue, vous savez ? » Enfin, il lui offre un maigre sourire. Elle a résisté, elle n’a pas fui et elle semble être assez intelligente pour le comprendre un peu. Il retourne vers son mur avant de lui donner un tissu imbibé d’un produit spécial et de lui tendre. « Vous en avez sur la joue. Pour vos fringues, je payerai le teinturier. » Il a du mal à reconnaître ses torts, mais il sait faire malgré tout. Il reprend son pinceau et recommence à peindre. « Je déteste être ici mais Ray est le seul à m’avoir accepté. Pourtant, on a vu une dizaine de personne. » Il ne dit pas ça pour se plaindre, mais pour la prévenir. Il s’arrête doucement pour fixer le mur de béton et soupirer faiblement avant de torturer à nouveau sa lèvre. Il ne sait pas quoi lui dire, il ne sait pas comment parler de lui et à vrai dire, il n’a pas envie de le faire. Il ne veut pas être un Caliméro qu’on aurait en pitié ou en horreur. Il recommence son travail. « Merci pour le café. » Certes c’est tard. Mais au moins, c’est dit.
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Anonymous
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() message posté Lun 1 Sep 2014 - 1:52 par Invité


Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Leo & Max


THE FIRST AND LAST TIME



« Merde, j’aurais tant aimé vous faire fuir loin d’ici. » Sa réponse ne manque pas de franchise et fait quelque peu sourire Max. Malheureusement pour lui, il n’est pas dans son tempérament de laisser tomber facilement. Depuis toujours elle n’a de cesse de s’obstiner et aime mener à bien ce qu’elle commence. C’est dans sa nature, elle est comme ça et n’y peut rien… Rien à voir avec une quelconque forme de courage, elle est juste têtue. En revanche, ce qu’elle ne comprend pas, c’est la raison pour laquelle il accepte mal l’idée de parler d’avenir… Il est jeune et possède apparemment un don particulier pour la danse, alors pourquoi baisser les bras si vite ? Il est à peine sorti de prison qu’il abandonne déjà… Chose que se refuse d’accepter la jeune femme. « C’est loupé. »  Ce n’est pas parce qu’elle est une femme qu’elle se laisse impressionner facilement. Cette petite scène aurait peut être impressionnée plus d’un agent, mais pas elle. Si elle a compris une chose au fil des années, c’est que répondre à la colère par la colère n’engendre jamais rien de bon. « C’est courageux de votre part et à la fois terriblement stupide. Mais j’apprécie le geste. » Courageux et stupide ? Cette remarque a comme un air familier à son oreille. Jugée parfois trop téméraire, elle s’était déjà vue sanctionnée à cause de certaines décisions perçues comme trop risquées. Finalement, même dans son boulot d’agent de probation elle restait la même. « A la fois courageux et stupide… Je vais prendre ça pour un compliment. » Elle esquisse un sourire au moment ou le jeune homme intercepte un casque de chantier envoyé par un ouvrier. Aux regards qu’ils s’échangent, il parait certain que ce n’est pas une grande amitié qui les lie. L’inconnu a l’air particulièrement menaçant et franchement pas commode. « D’accord, marché conclu et si vous ne trouvez rien, on parle plus jamais de danse non plus ! » Un marché est un marché et le fait qu’il accepte semble être une bonne chose pour Max. Elle sait qu’un gros challenge l’attend, mais elle adore relever de nouveaux défis. Et puis ce jeune Leo semble en vouloir la peine, et ce malgré le fait qu’il soit tout sauf commode. « Un marché est un marché, je tiendrai parole. » Il tend son point vers la jeune femme qui, instinctivement, ferme la main avant de taper dedans. Le marché est ainsi scellé.

« Vous êtes un peu dingue, vous savez ? » Elle le regarde esquisser l’ombre d’un sourire. Pour elle c’est un véritable signe d’encouragement. Avec lui la victoire n’est pas assurée, mais il lui donne sa chance de faire ses preuves. Certes, il s’agit de son avenir à lui, mais elle a conscience du fait qu’avant tout, elle doit lui prouver qu’elle est en mesure de gérer ce qui les attend. La jeune femme voit ça comme un véritable travail d’équipe. Sans l’aide de Leo, elle n’arrivera à rien, de même que sans son aide à elle, personne ne lui donnera la moindre chance. De ce fait, elle sait qu’elle doit être testée et qu’il doit éprouver le besoin de vérifier si elle est fiable ou non. La ou d’autres ne verraient qu’un boulot consistant à caser un ex-taulard dans un boulot quelconque, elle, elle y voit une façon d’aider quelqu’un à redémarrer sa vie de zéro. D’autres avant on réussi, alors pourquoi pas Leo ? « C’est pas la première fois qu’on me le dis. » Répond la jeune femme en souriant. Il repart près du mur qu’il était en train de peindre avant de revenir avec un tissu humide. « Vous en avez sur la joue. Pour vos fringues, je payerai le teinturier. » Elle prend le morceau de tissu que lui tend Leo avant de porter sa main sur sa joue droite pour constater qu’en effet, une pellicule de peinture sèche vient la décorer. A l’aide du tissu, elle fait disparaître toute trace de son visage avant de le redonner au jeune homme. « Laissez tomber pour les vêtements, toute façon j’aimais pas ce tee-shirt. » Elle n’est pas franchement matérialiste, et même si elle aime les jolis vêtements, ça ne reste que des vêtements. « Je déteste être ici mais Ray est le seul à m’avoir accepté. Pourtant, on a vu une dizaine de personne. » Elle comprend un peu plus les raisons qui le rendent défaitiste.  « Alors on va faire en sorte de vous sortir de là. En plus j’ai pas l’impression que votre collègue, là-bas derrière, vous apprécie pas beaucoup… » Ce dernier lui lance un regard noir. Non, vraiment pas commode. « Et surtout ne vous fiez à ce qu’il s’est passé avec votre ancien agent… Il était nul. » Elle ne veut pas qu’il reste figer sur des échecs dû à un incapable notoire qui n’a pas voulu se donner la peine. « Merci pour le café. » Ah ba voilà, elle a le droit à un remerciement. Elle le regarde en souriant pendant qu’il se remet à peindre. «  Je compte sur vous pour être à l’heure la semaine prochaine. A l’heure et bel et bien présent. » Elle jette son gobelet vide dans la poubelle et retire son casque de chantier avant de commencer à regagner la sortie. « Si vous honorer votre rendez vous je vous offre un café, c’est le deal ! » Donnant donnant, un concept qui pourrait faire ses preuves entre eux.
(c) Bloody Storm

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