(✰) message posté Sam 22 Nov 2014 - 17:32 par Invité
Le ton de la conversation commençait à changer. Mais ce n'était vraiment pas pour me déplaire. Je ne savais pas si je rêvais ou si c'était la réalité, mais je sentais une double signification à chaque mot et chaque parole prononcés par mon interlocuteur. Certes, j'avais cette impression depuis le début, mais maintenant, c'était dans un autre sens, moins dangereux.... ou pas.... À voir. « Mais vous l’êtes. Je tri mes ‘’amies’’ sur le volet. » murmura-t-il mielleusement lorsque je lui dis que je me sentais privilégiée d'en savoir plus que d'autres personnes sur lui. Je sourcillai à l'entente du mot « amie ». Étais-je réellement cela pour lui maintenant ou était-ce uniquement une façon de parler? Dans tous les cas, je continuais d'être charmée par le simple aura qu'il dégageait. Je ne savais pas pourquoi il m'attirait autant, mais je ne désirais pas refouler ce sentiment, bien au contraire. « Ah oui? Nous allons nous revoir? Je ne pensais pas avoir autant attiré ton attention.... » lui avais-je alors dit. Et c'était bien vrai. Je pensais réellement être quelqu'un d'insignifiant pour lui, qu'après avoir obtenu ce qu'il désirait, à savoir si je connaissais quelque chose de l’événement le plus sombre de sa vie, il allait tout bonnement disparaître dans la nuit. Je ne pensais jamais me retrouver ici, dans ce petit café bistro avec lui... Bref, c'était étrange. Mais je me sentais bien dans toute cette étrangeté et je n'avais nul envie de partir maintenant encore moins que tout à l'heure quand je sentais encore ma vie menacée...
Pendant que je réfléchissais, je n'avais pas trop réalisé que je me mordillais la lèvre inférieure. Un vieux réflexe de toujours. Lorsque le jeune homme me le mentionna, je cessai immédiatement, surprise par le commentaire. Surprise également qu'il l'ait remarqué. Ce qui suivit fut encore pire, mais je tentai de garder contenance.... parce que je sentais une certaine tension montée dans l'air. Et je sentais également que j'allais me faire emporter par elle.... et ce n'était pas une bonne idée, même si bien évidemment, j'en avais plus qu'envie. « Je pourrais vous sauter dessus si vous continuez. » m'avait-il dit, laissant échapper un rire. Je ne savais plus comment interpréter ses paroles. L'attirais-je réellement ou s'agissait-il de sarcasme? Le rire qu'il avait laissé échappé me laissait perplexe. Je tentai de rester fière et de ne pas me laisser démonter par tout cela. Je n'étais pas habituée à côtoyer des hommes dans son genre. « Tu ne serais pas déçu si tu le faisais en tout cas... » laissais-je échapper. Je ne contrôlais plus mes paroles. On aurait dit que quelqu'un d'autre me contrôlait. Une Delilah plus sombre et étonnamment beaucoup plus sure d'elle qu'elle ne l'était dans la vie de tous les jours. Je pourrais regretter ce que je venais de souffler, mais ce n'était pas le cas. Je ne regrettais rien de cette rencontre.
« Et les étincelles, c'est ce qu'il y a de plus intéressant... » avais-je dit par la suite. « Je ne sais pas. » marmonna-t-il. « Il faudra en avoir le cœur net. » ajouta le jeune homme par la suite. Il passa un doigt sur son menton ne me quittant pas une seule seconde du regard. J'étais la proie et lui, le chasseur. Et j'étais définitivement à sa merci. « Et que proposes-tu pour y parvenir? » lui demandais-je alors sur un ton de défi. J'étais prête à m'offrir à lui. Qu'est-ce qu'il y avait de dangereux là-dedans? Une nuit et puis on ne se reverrait plus, non? Mais j'avais cette impression que je n'en aurais pas assez, que je chercherais à en avoir plus.... toujours plus.... Et que tomber dans l'excès serait alors là une option plus qu'envisageable.... « Mon appartement est exclu... » lui dis-je.... d'un ton invitant... Non, pas mon appartement. Pas avec Robin.... pas avec Galahad tout près..... Même penser à mon meilleur ami ne me faisait pas entendre raison..... Je devais vraiment me sortir de là.... Partir peut-être? Non, c'était exclu. J'étais tout bonnement hypnotisée....
(✰) message posté Dim 23 Nov 2014 - 16:24 par Theodore A. Rottenford
My favourite library _ 5 pm; Big boys don't cry when their hearts are breaking. Though i'm in pain. It's lonely at the top but I still pour you a glass of champagne. ✻ Je m’effondrais dans les flammes de mon propre désir. C’était une affliction charmeuse qui me prenait tantôt par la gorge, tantôt par le ventre. J’étais obsédé par les délices de la chair et les plaisirs mesquins qu’une silhouette féminine pouvait bien m’offrir. Je clignais des yeux plusieurs fois, mais Delilah restait immuable dans mon esprit, tel un bout de paradis que je pouvais frôler du bout des doigts. C’était complètement idiot de penser à elle comme un objet de convoitise après toutes mes confessions mensongères. Mais le fait, qu’elle sache quelques bribes de vérités à mon sujet faisait d’elle la seule personne au monde à m’accepter tel que j’étais réellement. Enfin à quelques détails près ! J’avais mal mais je ne ressentais aucune douleur. J’en rêvais la nuit, mais je n’avais aucun remords. Ma ruse était un don du ciel. J’étais né avec la capacité de détourner les fonds et d’élucider tous les complexes mathématiques. Mes pensées se chevauchaient, me transportant dans les méandres de mon âme. Je m’éveillais lentement de mon passé afin d’embrasser l’instant présent. Le vin avait tout à coup un gout âpre et ferreux, identique au sang brûlant. Les secondes se consumaient et je me perdais dans les saveurs interdites du pécher. Je voulais percer sa carapace et bien d’autres choses. Je m’imaginais fendre l’air en direction de sa bouche pulpeuse et tirer sur les élastiques coquins de ses sous-vêtements. Je m’imaginais la prendre sans ménagement et la plaquer contre les parois crasseuses des murs du bar. Mon cœur se serra tandis que je m’enfonçais dans mon siège. L’envie était une fièvre virulente. J’avais chaud - affreusement chaud. C’était angoissant. Je fronçais les sourcils avant de la dissuader de se mordre la lèvre inférieure. Le jeune brune se montrait étrangement aguicheuse. Ce n’était pas une bonne idée de tenter le diable. Je déglutis, à moitié amusé.
« Tu ne serais pas déçu si tu le faisais en tout cas... » J’esquissais de la tête d’un air arrogant.
« De l’assurance … » Répondis-je avec douceur. « Je suis agréablement surpris. Je découvre que vous êtes à mon gout. »
Je la séduisais ouvertement. Je n’étais pas du genre à y aller par quatre chemins lorsqu’il était plus simple de foncer dans le tas. Je grinçai des dents avant de la regarder avec intensité. Mon expression était vil – presque machiavélique, mais la courbure de ma bouche était pleine d’entrain. C’était une invitation à la dépravation.
« Et que proposes-tu pour y parvenir? » S’enquit-elle avant d’enchainer : « Mon appartement est exclu... »
Je plissais délicatement les yeux. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle s’aventure aussi loin dans ses propos. Je ris avec légèreté.
« Pourquoi se déplacer ? On a tout ce qu’il faut à disposition ici. » Ma langue claqua contre mon palais dans un élan de frénésie. « Je sors toujours équipé. » Raillai-je.
Je tendis la main afin de saisir son poignet. Mes yeux s’encrèrent sur ses pupilles chocolat, comme pour l’hypnotiser. Lord, plus je la regardais, et plus je la désirais.
« De l’assurance … » avait répondu Alistair avec douceur face à mon défi sexy que je venais tout juste de lui lancer avec aisance. Je ne savais pas ce qui m'avait pris, mais j'embrassais cette fausse confiance en moi avec prudence. J'avais peur de m’effondrer face à l'exigence de l'homme qui se tenait en face de moi. J'étais persuadée qu'il n'était pas aisé de le satisfaire. Aurais-je assez de charme pour y parvenir? Je ne savais pas, mais pour l'instant, j'avais l'impression que cela suffisait. Et pour le reste, il fallait que j'essaie pour le savoir. « Je suis agréablement surpris. Je découvre que vous êtes à mon goût. » continua-t-il. Je me délectais de ses paroles. J'étais heureuse de lui plaire, de savoir que mon attirance envers lui était donc réciproque. Combien de temps la torture allait-elle durer? Quand est-ce que je pourrais enfin goûter à ses lèvres, à sa chaire? J'étais empli de désir et j'avais envie de le consommer à tout prix. Mais où? Comment? Nous étions dans un endroit public après tout. Je lui demandai s'il avait quelque chose à proposer pour parvenir enfin à nos fins. Je lui parlai de mon appartement qui était exclu. Je ne pouvais pas faire cela là-bas. Non non.... Alistair eut alors un petit rire. Qu’avais-je dit de si drôle? Étais-je un bouffon sans le savoir?
« Pourquoi se déplacer ? On a tout ce qu’il faut à disposition ici. » dit-il alors, ce qui eut pour effet de me surprendre à nouveau. Dis-donc, cette soirée était définitivement riche en surprise en tout genre. « Je sors toujours équipé. » railla-t-il. Le faire dans un endroit public? Cela ne m'était jamais arrivé encore. Je ne savais pas si je pouvais le faire. Il y avait de ces filles que ça ne dérangeait pas. Le faire dans une toilette, à l'arrière du bar, dans une voiture.... Je ne savais pas comment elles faisaient. Ce n'était pas très classe. C'était hors de mes principes et je n'avais jamais fantasmé de la sorte. Mais mon cerveau était embrumé. Je ne voyais que sa bouche, que sa ligne de mâchoire. J'avais envie de l'embrasser. J'avais envie de lui, d'être dans son lit.
Alistair tendit alors sa main pour saisir mon poignet. Je plantai mon regard dans le sien et ce fut de même de son côté. Alors que lui tentait toujours de me charmer, moi je le défiais. Je ne pouvais pas m'en empêcher. En même temps, je tentais de résister une nouvelle fois. « Un peu de volonté tout de même! » pensais-je, mais non, c'était trop tard. Elle avait fondu comme neige au soleil. « J’aime le danger. Et vous ? Delilah ? » me demanda-t-il alors. « Oui. » avais-je murmuré. Voilà, maintenant, il était trop tard. Je me levai, l’entraînant sur mon sillage. J'en avais marre de ne pas passer à l'action moi-même.
Arrivés dans le corridor des toilettes, je me retournai vers lui et je me mis sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Il était vraiment plus grand que moi, mais cela ne me dérangeait pas, au contraire. Je m'étais fait une raison, étant beaucoup plus petite que la plupart des mecs que j'avais fréquenté au courant de ma vie.
(✰) message posté Ven 19 Déc 2014 - 17:55 par Theodore A. Rottenford
My favourite library _ 5 pm; Big boys don't cry when their hearts are breaking. Though i'm in pain. It's lonely at the top but I still pour you a glass of champagne. ✻ Le vin rouge se déversait suavement le long de ma gorge sèche. Je n’avais pas le temps de me délecter des saveurs fruitées, toutes mes pensées se dirigeaient vers la bouche pulpeuse de Delilah. Je remarquais avec surprise que ce n’était pas la libraire douce et évasive que j’avais cru aborder, mais une femme charmeuse et un tantinet téméraire. La passion avait un million de formes, et elle arborait le visage que je préférais ; celui de l’impudence. Je déglutis avec douceur. Ses grands yeux bruns s’attardaient sur mon expression. Essayait-elle de deviner le monstre derrière ma plastique angélique ? Un rire m’échappa tandis que je déposai ma coupe sur la table. Elle se faisait de plus en plus explicite, et je devais avouer que son penchant pour l’aventure était un enchantement pour mon esprit tordu. Je lui proposais sans gêne d’abréger ses souffrances, le sexe fortuit avait une frénésie toute particulière.
« Oui » Murmura-t-elle en se levant. Je la suivais presque comme un automate. La jeune brune s’arrêta dans le corridor afin d’harponner ma bouche. Je me penchai avant de la soulever légèrement par la taille. J’haletais au contact de sa peau parfumée. Je sentais mon souffle s’évanouir sur sa mâchoire minuscule. Je me mordis la lèvre inférieure avant de fendre sur elle à nouveau. Mes mains caressaient sa chute de rein, au fur et à mesure que mon désir ardent brûlait en moi. Je léchai le lobe de son oreille goulument, comme une bête sauvage affamée. J’avais envie de la prendre sans ménagements et sans m’encombrer de politesses inutiles. Réalisait-elle que j’étais prêt à la déchirer comme un diable ténébreux ? Ma langue claqua contre mon palais, avide de sournoiseries. Je la poussai vers la rangée de lavabos avant de la plaquer contre le mur.
« Delilah ... » Soufflai-je en me pressant un peu plus contre elle. Sa silhouette était prisonnière de mon haleine et de ma carrure imposante. Je passai un doigt sous ses vêtements avant d’introduire toute la main entre ses cuisses. Je la titillai son intimité sans trop m’y attarder puis je la regardai d’un air charmeur, nuancé par les divagations perverses de mon esprit. Les coins de ma bouche se courbèrent, laissant transparaître les imperfections de mon visage. Mon cœur s’acharnait contre ma poitrine, me sommant de succomber au désir.
« Je ne suis pas le genre de personne que tu crois ... » Murmurai-je la voix brisée, avant de dégrafer son soutien-gorge. Les voix dans ma tête chantaient en chœur les mélodies de ma rédemption. Je me délectais du gout sucré de sa bouche, puis d’un geste brusque je la pris à bout de bras afin de l’assoir sur une table sorte de table à repasser ou de comptoir pour changer les bébés. Je lui souris d’un air mauvais. A présent, elle ne pouvait plus m'arrêter.
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(✰) message posté Sam 20 Déc 2014 - 17:23 par Invité
Il était évident que je ne pouvais plus me permettre de reculer. J'avais attiré le monstre hors de sa tanière et il allait me dévorer sans ménagements. Et je le laisserai faire... sans résistance. Parce que ces dernières étaient tombées depuis bien longtemps. Sans plus attendre, j'avais posé mes lèvres sur les siennes dès que nous furent tous les deux dans le corridor menant aux toilettes. Si Theodore avait pu croire jusqu'à maintenant que j'étais quelqu'un de coincé qui ne prenait pas les devants, il allait être à la fois déçu et surpris. Je désirais ardemment qu'il se produise quelque chose entre nous. Je le voulais depuis peut-être bien même avant notre arrivée dans cette endroit, peut-être même en lisant les quelques phrases que j'avais pu soutirés de son carnet si jalousement protégé. Lorsque je l'avais vu pour la première fois dans la boutique, passant le pas de la porte, j'avais été charmée. Les mauvais garçons, ce n'était pas mon truc d'ordinaire, mais lui, il avait ce petit quelque chose. Le danger qu'il représentait m'hypnotisait.... Je ne pouvais plus me défaire de son emprise. Du moins, pour cette soirée.
Le jeune homme répondit avec ferveur à mon baiser, me soulevant légèrement par la taille. Je continuai de l'embrasser avec la même passion, le dévorant presque. J'avais envie de bien plus que cela. Mon cœur battait la chamade. J'étais persuadée qu'il allait finir par sortir de ma poitrine ou qu'il allait même exploser. Les pauses me laissaient haletantes, le souffle court. Se mordillant la lèvre inférieure quelques instants, m'observant un bref moment, l'espace de quelques secondes après avoir rompu ce baiser prometteur, je sus que ça allait se passer... bientôt. Le désir était bien présent. J'avais envie de lui même si je n'étais pas ce genre de filles... Mais ce soir, avec Theodore, je le serais. J'allais me laisser prendre dans les toilettes. J'allais me laisser emporter par le désir. J'étais même déjà prête, même avant qu'il n'embrasse mon lobe d'oreille, même avant que nous entrions dans les toilettes, bien avant qu'il vint, comme une bête sauvage, passer ses doigts sous mes vêtements, titillant mon intimité déjà bien mouillée. « Delilah ... » souffla-t-il, mais je ne répondis pas, me laissant pressée contre le mur, me laissant soulever de terre pour me faire asseoir sur la table à langer.. « Je ne suis pas le genre de personne que tu crois ... » murmura-t-il d'une voix brisée, s'attaquant à présent à mon soutien-gorge. « Je ne veux pas de prince charmant.... pas ce soir.... Je veux que tu me prennes.... Maintenant! » lui dis-je, plantant mon regard dans le sien. Je n'étais pas une fille sage. Je ne l'avais jamais été. Ce n'était qu'une impression que je donnais. Mais les gens se trompaient toujours. Je savais ce que je voulais. Et en ce moment, c'était lui et maintenant.
J'entrepris donc de presser ma main sur son intimité déjà bien durci par le désir. Je ne perdis pas de temps, baissant son pantalon. Ma culotte, elle, avait déjà disparu. C'était maintenant que ça se passait. Je me foutais bien des conséquences. Je me foutais de l'endroit où on se trouvait. Je savais que Theodore n'était pas une bonne personne. Je ne le reverrais probablement jamais. Il allait me prendre là maintenant et m'oublier à jamais. Parce que c'était ce genre d'homme....
(✰) message posté Lun 22 Déc 2014 - 14:34 par Theodore A. Rottenford
My favourite library _ 5 pm; Big boys don't cry when their hearts are breaking. Though i'm in pain. It's lonely at the top but I still pour you a glass of champagne. ✻ Je succombais à ses avances avec une facilité déconcertante. Je n’avais aucun self contrôle, aucune estime de moi-même et absolument aucune envie de résister. Le plaisir de la chair était ma grande faiblesse. Le désir se répandait en moi comme une fièvre virulente. Je déglutis en encadrant son visage enfantin. Delilah était une jeune femme magnifique, elle avait du répondant, et une personnalité des plus attachantes, mais ce n’étaient pas des valeurs qui m’intéressaient. J’étais captivé par ses courbes féminines, et son déhanché sexy. Une ombre vint ternir mon expression hautaine. Je m’amusais à braver le danger dans un endroit insolite. L’éclairage faible des toilettes se mêlait parfaitement à mes pensées sournoises. Mon démon intérieur était en extase devant un corps aussi parfait. Je penchai la tête vers la gauche avant de la plaquer contre le mur, puis contre la porte. Mon corps était incontrôlable, malmené par des pulsions sauvages. Je l’embrassai voracement, le souffle coupé par l’effort. Mes mains expertes exploraient ses cuisses, avant de remonter le long de son dos. Je poussai un gémissement en libérant sa poitrine voluptueuse.
« Je ne veux pas de prince charmant.... pas ce soir.... Je veux que tu me prennes.... Maintenant! » Couina-t-elle contre ma peau. Sa voix ponctuait mes absences et cette perspective m’enchantait. Je n’étais pas l’homme d’une seule femme – mais le pantin d’une flamme ardente. Mon entre-jambe gonflait à vue d’œil. Je fis glisser ma verge dure le long de ses cuisses avant de titiller son bas-ventre mouillé. Je me rétractai un instant, laissant la jeune brune stimuler ma virilité. Elle fit glisser mon pantalon, libérant ainsi ma bête sauvage. Je ricanai avec satisfaction. La frénésie me donnait des airs machiavéliques. J’étirais ma bouche avant de croquer le lobe de son oreille et la naissance de son cou parfumé. Je pris un préservatif dans la poche de ma veste ; l’aluminium de l’emballage qui craquait sous mes doigts raisonnait comme une musique douce. Ma tête retomba en arrière avant de fendre sur sa poitrine. J’inhalais son parfum en effleurant son menton. Mes mains se plaquèrent sur ses fesses dans un geste brusque, afin de la stabiliser sur le lavabo ; je grognai avant de la harponner sauvagement. Mes reins se contractèrent, et je m’élançais dans une course acharnée contre le plaisir. Mes pompes étaient puissantes et rapides. Je posai une main sur sa poitrine avant de la faire basculer de côté. J’oscillai entre la raison et l’émotion. Les valeurs se perdaient en moi, et je n’étais qu’un homme parmi les autres qui se prêtait au jeu dangereux de la séduction. Mon corps suintant valsait au gré d’une mélodie que j’étais le seul à entendre. Un sourire malsain se traça sur mon visage.
« Je veux que tu suffoques de plaisir. » Murmurai-je en caressant son visage.
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(✰) message posté Mer 7 Jan 2015 - 1:35 par Invité
J'avais libéré le démon. Ce dernier pointait le bout de son nez avec avidité. Et j'étais même prête à le croquer si jamais il m'en donnait l'occasion. Il n'était vraiment pas pour me déplaire. Je ne voulais pas reculer, pas maintenant. L'homme n'avait pas l'intention de me laisser partir de toute façon, pas avant d'avoir obtenu ce qu'il désirait ardemment. Et je n'allais pas l'en empêcher. Je lui fis savoir mes intentions, que je me fichais pas mal de qui il était vraiment. Tout ce que je voulais, c'était qu'il me prenne sans hésitation, qu'il m'amène au firmament et qu'il me fasse voir les étoiles. Au diable la douceur! Je n'en avais pas besoin, pas dans ces circonstances. Je n'avais pas besoin de prince charmant et encore moins d'un lit bien douillet. Ce serait pour quelqu'un pour qui j'aurais des vrais sentiments, pas une marionnette qui n'était bonne que pour le sexe. Theodore ne passa pas par quatre chemins pour me signifier qu'il avait compris tout cela. Sa bouche se glissa le long de mon oreille, puis poursuivit sa course au niveau de mon cou. Je laissai échapper quelques gémissements, demandant toujours plus. Je remarquai à peine son geste lorsqu'il prit un préservatif dans la poche de sa veste. Il plongea tel l'aigle fondant sur sa proie. Ses mains désormais plaquées sur mes fesses, Theodore commença ses mouvements de va et vient sans hésitation. Je fus saisi sur le coup, mais je me laissai faire, laissant échapper de plus longs gémissements au fur et à mesure qu'il me pénétrait. Au début, il me faisait mal, mais je n'allais rien dire. Je n'allais pas crier. Il allait me détruire et je n'allais pas l'en empêcher. J'allais même l'encourager à poursuivre. J'allais me faire dévorer par le grand méchant loup; un sexy, magnifique loup. « Je veux que tu suffoques de plaisir. » murmura-t-il en caressant mon visage. Je me mis à mordiller de nouveau ma lèvre inférieure. J'avais du mal à respirer. J'avais l'impression de me briser. J'étais déjà perdu dans le néant. Je m'accrochais, mais la fin était proche. J'allais bientôt tomber.
Aurais-je honte de toute cette situation après l'acte? Sûrement. J'aurais pitié de moi d'avoir succomber si facilement. J'allais énormément m'en vouloir. Mais pour le moment, j'y prenais de plus en plus de plaisir, allant même jusqu'à l'extase absolu. Le plaisir charnel me consumait. J'avais l'impression que j'allais prendre en feu. Qu'est-ce qui m'arrivait? J'étais tout simplement perdue. Et il fallait que je me retrouve, mais pas tout de suite. Je courrais jusqu'à en perdre haleine. J'haletais, je suffoquais. Mais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Le beau ténébreux m'avait prévenu.
« Tok tok.... » entendis-je. Je sursautai violemment. On cognais à la porte. Je me mordis un peu plus fort la lèvre inférieure, jusqu'à me blesser. Mais je plaquai ma main sur la bouche de l'homme. Je voulais que nous atteignons le nirvana. Ce n'était pas un serveur qui allait gâcher notre plaisir. Ça non jamais!
(✰) message posté Mer 14 Jan 2015 - 13:55 par Theodore A. Rottenford
My favourite library _ 5 pm; Big boys don't cry when their hearts are breaking. Though i'm in pain. It's lonely at the top but I still pour you a glass of champagne. ✻ Je me damnais pour quelques minutes de plaisir. Mes muscles se contractaient assailli par des frissons de désir mesquin ; j’étais habitué aux échanges bestiaux et aux endroits insolites, mais chaque aventure avait un gout différent. Je vivais chaque expérience comme un nouvel accomplissement, visant à mener mon esprit vers les landes cachées de l’enfer. Mon cœur s’affolait dans ma poitrine, enchainant les sauts périlleux au gré de mes pompes puissantes. Je manquais atrocement de délicatesse, mais Delilah savait, elle comprenait en croisant mon regard ombrageux que je n’étais pas un homme du sentiment. Un sourire malsain se traçait sur mon visage au fur et à mesure que j’explorais les tréfonds de ses cuisses. Ses halètements raisonnaient comme une musique douce à mon oreille. Je crispai ma prise sur ses fesses avant de l’écraser un peu plus contre le mur. Je ne mesurais certainement pas la force de ma poigne, elle devait ressentir chacun de mes mouvements comme un léger tiraillement – mais elle n’avait pas protesté et même, je ne pense pas que j’aurais arrêté. La violence était l’essence même de la passion et de la frénésie. Je déglutis en l’embrassant à pleine bouche. La jeune brune ne parlait pas. Elle se contentait de succomber. Les expressions de son visage se brouillaient devant moi, et je souris d’un air satisfait en réalisant qu’elle était la parfaite succube. Mon souffle s’évanouissait au creux de sa gorge, mes doigts enfermèrent sa peau délicate et je sentis son pouls battre contre ma paume ouverte. Je déposai ma bouche vicieuse sur sa mâchoire avant de me rétracter avec majesté. Delilah se mordit la lèvre inférieure – elle n’avait sans doute aucune idée de l’effet de ce geste aguicheur sur mon esprit tordu. Je me penchai à sa hauteur, le souffle coupé afin de lécher le sang qui perlait au coin de sa bouche.
La porte cognait au loin mais aucune intrusion ne pouvait m’arracher de ma crypte sombre. Je me collais à ma partenaire avec ferveur avant d’enchainer avec plus d’agressivité. Le contact de sa peau me brûlait par endroits, comme pour ponctuer mes vices. Je déglutis avant de me cambrer brusquement. Un grognement m’échappa tandis que je la transportais au coin de la pièce. « Delilah. » Couinai-je en frôlant l’implosion. Je plaquai mes mains de part et d ‘autre son visage en poussant une longue et langoureuse plainte. Mes lèvres tremblèrent contre les siennes avant de sceller notre secret. Je me dégageais avec lenteur afin de me rhabiller. Je souris d’un air narquois. « Maintenant que nous avons appris à nous connaitre, puis-je suggérer que tu gardes mes récits intimes pour toi ? Il y’a des blessures en chacun de nous. Je ne veux pas dévoiler les miennes. Et je ne veux certainement pas provoquer les tiennes. » Murmurai-je ne lui adressant un regard qui se voulait sympathique mais nous savions tout les deux que mes sous-entendus étaient loin de l’être.
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(✰) message posté Mar 27 Jan 2015 - 0:24 par Invité
Je ne réalisais sûrement pas encore à quel point je m'étais enfoncée dans cet enfer. Certes, j'en avais conscience, mais pas à 100%. Peut-être l'avais-je senti réellement lorsqu'il était venu nettoyé le sang qui perlait au coin de mes lèvres lorsque je m'étais mordue la lèvre inférieure. Alors là seulement j'avais réalisé que c 'était la fin. J'avais désormais honte de mes agissements. Je n'oublierai jamais cette soirée, malgré toutes les douches et tous les jours qui passeraient. Je me sentirais sale, presque aussi perdue que lui. Parce que Theodore l'était. Il était dans un trou béant, sans possibilité de s'échapper. Le voulait-il de toute façon? Probablement que non. Lorsqu'il avait prononcé mon prénom, c'était l'aboutissement. Haletante, je soutins son regard lorsqu'il vint plaquer ses mains de part et d'autre de mon visage. Je continuai de le regarder lorsqu'il commença à s'habiller. Un sourire narquois habitait désormais son visage lorsque je remis moi-même mes vêtements en place. Theodore me demanda alors de garder et je cite, nos récits intimes pour moi-même. « Il n'y aura aucun problème de mon côté... » soufflais-je, reprenant le contrôle de mon corps. Je n'avais aucune intention de révéler ce qui s'était passé à qui que ce soit. Même pas à mon meilleur ami, Galahad. Personne ne comprendrait... jamais. Tremblante, je me redressai, fin prête à partir. Malgré tout ce qui s'était passé, je restai tout de même curieuse quant à son passé. Mais souhaitais-je réellement le revoir? Il y avait tellement de sentiments qui se bousculaient dans mon esprit que je ne savais plus sur quel pied danser. Mais bon, avec les ressources qu'il avait, s'il voulait de nouveau me voir, il saurait comment me contacter. Je n'avais aucun doute là-dessus.
« Je pense qu'il vaut mieux maintenant que j'y aille... » soufflais-je. J'avais cette envie pressante maintenant de me retrouver ailleurs. Toute la tension sexuelle désormais partie de mon corps, je n'avais plus rien à faire ici. « Oui, je vais partir.... Bref, ce fut une soirée... intéressante.... » ajoutais-je, avant de prendre mon sac et sortir de la pièce. Je ne pensais pas qu'il allait me suivre. De toute façon, mon pas était rapide et lorsque fus sorti de la bâtisse, je me fondis dans la nuit, prenant le premier taxi que je vis. Cette soirée avait commencé avec un simple carnet et voilà que j'avais couché avec son auteur, le diable incarné. Mais qu'est-ce qui m'avait prit? Je ne comprenais pas moi-même. Il n'y avait qu'une explication. Il m'avait charmé et ça je refuserais toujours de l'admettre. Je me sentais faible, soumise, alors que j'étais une femme de tête. Je devrais oublier cette soirée coûte que coûte, en priant pour que je ne le croise plus jamais. Mais ça, ce serait définitivement plus difficile que je le pensais.