(✰) message posté Ven 27 Juin 2014 - 12:07 par Invité
Love the way we are true to each other
Le réveil avait sonné trop tôt, comme à chaque fois que je prenais une cuite monumentale. Je papillonnai des yeux en me réveillant lentement. Mon cerveau était resté bloqué sur la folle nuit que j’avais passé, engourdi par des flashs et des images bien trop lumineuses pour que je puisse les supporter. Je serrais la mâchoire afin de calmer ma migraine. Je sentais la chaleur monter en moi, brûlant mes organes internes avant de s’évaporer quelque part entre mon thorax et mon abdomen. What a hangover ! Ma main chercha mon portable posé sur ma table de chevet : Aucun appel, pas de messages ! La vie en société n’était décidément pas facile de nos jours. Je me dirigerai vers la salle de bain en traînant mes pieds nus sur le parquet. Il fallait dire les choses comme elles étaient, ce n’était pas bien loin, et je ne risquais pas de me salir la plante des pieds! Je supportais de moins en moins de vivre confiné dans un studio aussi étroit et peu lumineux. J’avais débarqué à Londres sur un coup de chance, ou de tête … On pouvait appeler la chose d’une façon ou d’une autre. Et je n'avais pas réellement trouvé le temps de cherché un logement décent. Mon patron avait décidé de me faire signer un contrat permanent au journal, et je voyais ce retour comme une sorte de bénédiction : Toutes les personnes importantes étaient ici, mortes ou vivantes. J’eus une pensée pour ma défunte mère. Je n’avais pas visité sa tombe depuis des mois, mais je me plaisais à croire que son esprit ne m’avait jamais quitté, qu’elle était là, quelque part, se lamentant sur mon sort désastreux.
La musique du club, et la voix mélodieuse de la DJ raisonnait encore dans ma tête. Je me laissai glisser sous la douche, mes vêtements sur le dos. Je sentais le tissu se coller à ma peau, me procurant un sentiment de sérénité bizarre ; je me sentais tout à coup moins seul, enlacé par une présence invisible et amicale. L’eau tiède ruisselait le long de mon visage maculé par la fatigue et la sournoiserie. Ma joue était moins violacée que la veille, mais je savais que les marques de ma bagarre déformaient toujours mes traits me donnant les airs d’un homme bagarreur et impulsif, que j’étais sûrement. Je fis glisser mon caleçon et mon T-shirt tel un automate; mes gestes semblaient dictés par un être supérieur comme si je n’étais qu’un personnage de jeux vidéo. Je fis la grimace en me rinçant les cheveux : Aujourd’hui était un grand jour ! Je voulais me rendre à la maison d’édition de James Westlake, afin d’explorer ce que j’espérais être la concrétisation de mes ambitions secrètes et de mes rêves les plus fous. Une fois devant mon placard, je m'acharnais à accorder plus d’importance à mon aspect vestimentaire, dans le but de dissiper le souvenir de mon allure négligée lors de notre première rencontre. J’étais allé jusqu’à mettre du parfum … So not me !
Je dévalai les marches de mon immeuble miteux en direction de ma voiture. Je clignai des yeux un bon moment, me demandant si cela était une bonne idée de gâcher mon humeur par le stress des embouteillages londoniens qui n’en finissaient pas. Je me dirigeai finalement vers l’entrée de métro. Je ne savais pas exactement ou était située le siège de la maison d’édition, il y’en avait tellement ! Je me retrouvai donc à Kensington, West London, paumé comme le serait un vulgaire touriste. Je scrutais la longue rue, sans apercevoir une insigne ou une quelque banderole qui pourrait mon guider quand miracle ! Une longue chevelure rousse qui ne m’était que trop familière apparut dans la foule, comme le grand messager de la lumière envoyé sur terre pour me sauver. Un énorme sourire se traça sur mon visage, tandis que j’allais à la rencontre la jeune femme.
« Mais c’est toi ! » Lançai-je jovialement en la prenant dans mes bras. « Tu es venu prendre des cours pour apprendre à embrasser ? » Raillai-je en la bousculant légèrement. « Tu aurais pu venir me voir ! »
Un éclat de rire m’échappa. Ça faisait plaisir de revoir la petite fille qui m’avait obsédé durant toute mon enfance.
« Ça va toi ? »
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(✰) message posté Dim 29 Juin 2014 - 2:28 par Invité
Julian ∞ Maura
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Avec la marche ou même la course qu'elle vient juste de faire, Maura a l'impression d'avoir fait son cardio pour les quatre prochaines semaines. S'arrêtant quelques secondes pour reprendre son souffle, elle inspire profondément et va mettre ses mains sur ces côtes et exercer une petite pression. Soudainement, la rousse regrette de ne pas être plus active que cela et elle se jure de se mettre davantage aux sports. Décision spontanée puisque cela n'est pas encore prêt d'arriver. Elle n'a pas une âme sportive, point final. Lorsque sa crampe disparaît, enfin, elle reprend sa marche et cette fois elle y va plus lentement. Il n'y a rien qui presse réellement excepté l'interrogatoire de son patron, monsieur Swanson qui va cuisiner la jeune femme concernant son petit retard. Alors qu'elle s'apprête à entrer dans l'immeuble de la maison d'édition, Maura entend la sonnerie qu'elle a attribuée à sa mère qui sonne dans sa poche de manteau. Elle soupire. Ce n'est pas le moment, mais elle ne peut pas faire comme si elle n'avait pas vu l'appel puisque Maura a toujours son portable dans les mains ou proche d'elle. Après tout, ce dernier contient toute sa vie. À peu près. Avec un roulement d’yeux, elle décroche son téléphone pour laisser parler sa mère. « Oui, salut maman ! » Avec une voix beaucoup trop forte, sa mère crie dans les oreilles de son unique fille. À chaque fin de phrase, elle hoche la tête en tournant sur elle-même, une main sur la hanche. Un petit coup d’œil à sa montre suffit amplement à la demoiselle pour comprendre qu’elle va passer un mauvais quart d’heure. C’était inévitable. À moins que Swanson soit en réunion, ce qu’elle espère profondément. « Oui, maman, je viens souper vendredi après ma journée de boulot. Ok, moi aussi je t’aime. Bye. » Elle raccroche rapidement même si elle entend toujours la voix de sa mère au bout du fil. La rousse remet son téléphone dans sa poche avant d’entendre une voix qu’elle connaît plutôt bien dans son dos. Des bras vinrent prendre Maura dans ces bras d’une façon très joyeuse. Julian. « Tu es venu prendre des cours pour apprendre à embrasser ? » Dit-il en bousculant la jeune femme. Elle pince les lèvres tout en affichant un regard joyeux, rieur. Il se moque d’elle se souvenant que Julian était le premier garçon qu’elle a embrassé durant son enfance. Aujourd’hui, ils sont amis. Très bons amis bien que par moment, son côté hautain tombait sur le système à Maura. Julian ajoute qu’elle aurait du venir le voir. Elle laisse échapper un petit rire. Il n’a pas changé. « Ça va toi ? » Elle plante son regard dans celui de Julian. « Le jour où je viendrais te voir pour apprendre à embrasser est encore loin. Même s’il date de plusieurs années, je me souviens que tu n’as pas été mon meilleur baiser. » Réplique-t-elle avec un clin d’œil pour également bousculer le jeune homme. Elle rit quelques secondes, contente d’avoir trouvé une réplique comme celle-ci. « Je vais plutôt bien et toi ? » Elle le détaille d’en haut en bas. Elle a l’impression qu’il a encore le visage dans son oreiller. « Dans tous les cas, tu es certain d’être pleinement réveiller ? Et qu’est-ce que tu viens faire à Kensington ? » Son côté curieux prenait le dessus. Spécialement lorsqu’on voyait Julian dans un quartier comme Kensington. C’était inhabituel.
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Spoiler:
Comme réponse, c'est lamentable. Je me reprends au prochain, promis.
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(✰) message posté Jeu 3 Juil 2014 - 18:02 par Invité
Love the way we are true to each other
Nous étions postés dans l’avenue principale, immobiles, l’un face à l’autre. Je ne pouvais défaire mon regard de sa longue chevelure rousse, de son léger décolleté ou de son regard débordant de malice et d’intelligence. Maura était exactement telle que je l’imaginais, la parfaite représentante de mon idéal féminin. Je lui souris, dévoilant une rangée de dents alignées et trop blanches pour sembler naturelle. Je me rappelais parfaitement du jour où je l’avais rencontré pour la première fois. La petite cousine de Robin était sortie de nulle part, elle s’était mise entre moi et le ballon, imposant ses lois : Nous devions jouer elle ! Ce premier affront, bien que très mal vécu par le garçon impulsif et rebelle que j’étais, avait fini par nous rapprocher au fil du temps. Je souris en frôlant son bras.
« Le jour où je viendrais te voir pour apprendre à embrasser est encore loin. Même s’il date de plusieurs années, je me souviens que tu n’as pas été mon meilleur baiser. »
« Tu te souviens de moi. C’est déjà ça. Je ne suis pas du genre à vouloir plus d’attention qu’il ne mérite.» Répondis-je en haussant les épaules, faussement sincère. « Tu me connais … »
J’étais un jeune homme perfide et assoiffé de réussite. Mon ambition grouillait en moi tel un feu majestueux, embrasant mes principes et les quelques bribes de bonté qui avaient réussi à survivre à mon enfance houleuse. Je déglutis lentement, serrant la mâchoire dans un effort vain de dépasser mes pensées peu gratifiantes.
« Je vais plutôt bien et toi ? »
Sa voix me tira des ténèbres qui m’engloutissaient. J’étais décidément obsédé par mon passé. Il fallait que je songe à consulter ! Mon attention se reporta sur mon interlocutrice. Je lui souris à nouveau.
«Je suis vivant. Donc je vais bien. » Je n’en demandais pas plus pour l'instant.
« Dans tous les cas, tu es certain d’être pleinement réveiller ? Et qu’est-ce que tu viens faire à Kensington ? »
Je fis la moue. J’avais fait d’incroyables efforts en prolongeant ma douche de 5 minutes, j’osais espérer que les séquelles de ma folle nuit, et la marque de l’oreiller sur ma joue se seraient estompés. Raté pour la première bonne impression en maison d’édition ! Je plissai les yeux, relookant ma tenue et ma chemise ridiculement boutonné de haut en bas. Ma main se posa sur mon menton, puis sur ma joue frôlant les quelques poils de ma barbe naissante qui avaient échappés à mon coup de rasoir agile.
« Je suis à peine réveillé on va dire pour ne pas froisser mon égo.» Blaguai-je avant d’enchainer : «Je viens explorer ma future maison d’édition. Je suis tombé sur James Westlake pendant un groupe de lecture et il se trouve qu’il a adoré mon petit calepin. Rien n’est encore sûr mais je viens tâter le terrain. » L’informai-je, tentant tant bien que mal de rester digne et de cacher mon excitation. «Quelque chose du genre. »
Je clignai des yeux.
« Tu travailles à Kensington maintenant ? » Lançai-je en remarquant son allure citadine, et son porte document chic. Maura était splendide en toutes circonstances. Qu’est-ce que je disais : la parfaite représentante de mon idéal féminin !
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(✰) message posté Sam 5 Juil 2014 - 5:17 par Invité
Julian ∞ Maura
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Revoir Julian est un vrai plaisir pour la jeune femme. Il a un moment qu'elle n'a pas pris des nouvelles de son ami. Il avait été présent pour la rousse lorsque cette dernière avait rompue ces fiançailles et, au contraire de sa meilleure amie, il l'avait grandement aidé. Elle lui en serait toujours reconnaissante d'ailleurs. C'était plaisant. Il lui avait manqué lui et son humour légèrement décalé. Elle appréciait le Julian qu'elle avait connue plus jeune et non pas celui qui était hautain. Bref. « Tu te souviens de moi. C’est déjà ça. Je ne suis pas du genre à vouloir plus d’attention qu’il ne mérite. (...) Tu me connais… » Oh oui, Maura connaissait Julian. Après tout, qui oubliait son premier baiser ? Personne, mais elle le charriait en disant qu'il n'avait pas été son meilleur baiser. Elle ne pouvait pas vraiment dire qui embrassait le mieux puisque Maura a seulement connue une histoire sérieuse : celle avec son ancien fiancé. Avant lui, elle n'a pas eue de petit-copain. Bref, Julian lui demanda comment elle allait et elle répondit qu'elle allait plutôt bien tout en lui renvoyant la question. Il répond qu'il va bien puisqu'il est vivant et Maura secoue la tête. Toujours le même Julian. Elle ajoute également qu'il semble avoir toujours son visage dans son oreiller et lui demander ce qu'il venait faire à Kensington. Plus précisément devant l'immeuble où elle travaille. Du regard, elle regarde Julian d'haut en bas et elle constate quelques détails légers qui ne lui échappent pas. Elle a une folle envie de tout arranger. Son côté organisé. « Je suis à peine réveillé on va dire pour ne pas froisser ton égo. » Elle lève les yeux au ciel. « Ton ego ira parfaitement bien, ne t’en inquiète pas. » Dit-elle à la blague avec un sourire aux lèvres. « Je viens explorer ma future maison d’édition. Je suis tombé sur James Westlake pendant un groupe de lecture et il se trouve qu’il a adoré mon petit calepin. Rien n’est encore sûr mais je viens tâter le terrain… Quelque chose du genre. » Il cligne des yeux. Elle le constate parce qu’elle a le sens de l’observation. Ensuite, Julian lui demande si elle travaille à Kensington maintenant. Elle croise les bras sous sa poitrine, change de poids et jette un petit coup d’œil discret à sa montre. « C’est super ! Tu ne m’avais pas dit tout ça petit cachottier. Moi qui croyait que j’avais droit aux confidences de monsieur Fitzgerald, je me suis trompée. » Elle décroise les bras et soulève ceux-ci pour arranger le col de la chemise de Julian. Quelle maniaque. Elle va même jusqu’à arranger les boutons de sa chemise. « Et pour répondre à ta question, oui, je travaille maintenant à Kensington. En fait, ça fait quelques mois maintenant. » Répondit-elle en plissant les yeux. « Si tu veux rencontrer James Westlake, le fondateur, il faut que tu sois un peu plus présentable. Ce que je fais alors tu peux me remercier plus tard lorsque tu seras multimilliardaire d’accord ? » Un autre clin d’œil pour finaliser le tout en passant une main sur les revers de son veston.
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(✰) message posté Mer 16 Juil 2014 - 19:22 par Invité
Love the way we are true to each other
Je regardais Maura s’activer autour de moi, ajustant le col de ma chemise froissée et passant ses délicates mains sur ma chevelure ébouriffée. Elle n’avait pas changé d’un pouce, toujours aussi manique et adorable. Toujours à prendre soin de moi. Je l’avais connue enfant. Je l’avais embrassé de force. Elle m’avait détesté pendant des semaines. Mais nous avions fini par devenir amis. Les études nous avaient séparés, mais nous n’avions jamais perdu contact. Je lui souris de toutes me dents. J’étais si content d’être tombé sur elle. Je savais quel genre de personne elle était. Je savais qu’elle n’était pas ravi de la tournure qu’avait pris ma vie, ni de mes petits vices cachés. Maura avait toujours détesté l’arrogance et la suffisance chez les Hommes. Contrairement à moi, elle avait toujours été humble et honnête. Mais j'osais espérer qu'elle se rendait compte que c'était un mal pour un bien. J'avais besoin de ce masque de froideur pour percer dans le milieu du journalisme et pour me protéger contre les souffrances inutiles du cœur.
«C’est super ! Tu ne m’avais pas dit tout ça petit cachottier. Moi qui croyait que j’avais droit aux confidences de monsieur Fitzgerald, je me suis trompée. »
Je reportais mon attention sur notre conversation. Son enthousiasme me réchauffa le cœur. Cela faisait plaisir de voir qu’il y avait encore des personnes qui se souciaient de moi. J’avais oublié à quel point avoir des amis était plaisant. Mes études à Liverpool, et la distance que j’avais dressé entre moi et les miens, avait fait de moi quelqu’un d’aigri et de solitaire. Je posai ma main tremblante sur la sienne, serrant sa prise avec délicatesse.
« Tu as droit à toutes mes petites confidences. » Soufflai-je. « C’est tout récent, je n’en ai parlé à personne. Je préfère ne pas ébruiter la chose tant que ce n’est pas officiel. » Je souris. « Puis maintenant tu sais. »
«Et pour répondre à ta question, oui, je travaille maintenant à Kensington. En fait, ça fait quelques mois maintenant. Si tu veux rencontrer James Westlake, le fondateur, il faut que tu sois un peu plus présentable. Ce que je fais alors tu peux me remercier plus tard lorsque tu seras multimilliardaire d’accord ? »
« C’est génial. Je pense que c’est un travail qui te correspond. Tu as le profil pour bosser dans une grande boite d’édition. » La complimentai-je sincèrement. « Et concernant mes remerciements ; tu sais que j’ai la rancune tenace. Tu as quand même renié notre relation amoureuse pendant des années. » Me moquai-je. « Et tu clamais haut et fort que tu me détestais ! » Dis-je faussement offusqué.
J’haussais les épaules avec désinvolture avant de me détacher d’elle. Mes yeux se posèrent sur son visage et son allure élégance. Elle était toujours aussi féminine et poupette. C’était un ravissement pour l’œil ! Je me souvenais du jour où je l’avais tiré derrière les buissons du jardin pour l’embrasser. Elle portait une petite robe ridicule, avec tous les fruits et les légumes du potager imprimés dessus : Carottes, choux, fraises, … Décidément ça lui réussissait de grandir !
« Tu es sûr que tu n’as pas envie de ressortir avec moi ? » Tentai-je en plissant les yeux. « Tu pourrais être la femme d’un milliardaire. C’est plus lucratif qu’être sa confidente. »
Je riais doucement en la tirant légèrement, lui signifiant de marcher à mes cotés. J’espérais que notre petit moment de nostalgie ne la mettrait pas en retard.
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(✰) message posté Dim 20 Juil 2014 - 5:41 par Invité
Julian ∞ Maura
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Maura fait très maniaque en s'activant sur Julian pour que ce dernier soit davantage présentable devant le fondateur de la maison d'édition où la rousse travaille. Sachant que ce dernier est plutôt difficile à impressionner, elle veut mettre toutes les chances du côté de son ami même s'il n'a pas vraiment besoin d'un relooking, mais sait-on peut-être que son aide aidera Julian a faire davantage bonne figure avec un look quasi parfait. Elle le regarde dans les yeux lorsque ce dernier dépose une main tremblante sur la sienne. Il est nerveux, elle peut le voir même s'il tente de montrer le contraire. De toute manière, elle le connaît trop bien. « Tu as droit à toutes mes petites confidences. C’est tout récent, je n’en ai parlé à personne. Je préfère ne pas ébruiter la chose tant que ce n’est pas officiel. » Il ajoute par la suite que maintenant elle savait, mais elle ne lui en voulait pas vraiment puisqu'il était normale de ne pas vouloir ébruiter l'information sans que cela soit vrai. « Maintenant, je sais. » Répondit-elle en répétant les mots qu'il venait de dire pour ensuite lui faire un sourire chaleureux. Suite à ça, il changea de sujet pour lui dire qu'elle exerçait un métier qui lui convenait bien. Il n'avait pas tort. « Et concernant mes remerciements ; tu sais que j’ai la rancune tenace. Tu as quand même renié notre relation amoureuse pendant des années. Et tu clamais haut et fort que tu me détestais ! » Maura eut un petit rire avant de secouer la tête. « Tu ne peux pas m'en vouloir pour l'éternité concernant ça. Tu m'avais forcée à t'embrasser. » Dit-elle en plissant les yeux pour regarder plus sérieusement Julian. « Et puis, tu es chanceux que je n'ai pas porté plainte ! C'était presque de l'abus. » Ajouta-t-elle en pointant un doigt dans sa direction. Après qu'il se soit détaché d'elle, Maura jette un regard à son oeuvre pour ensuite mettre ces mains sur sa taille. Elle était fière de ce qu'elle avait accomplie, Julian était largement plus approprié pour cette rencontre. Un silence s'était installé entre eux durant le temps qu'elle se félicitait, encore, mentalement de ce qu'elle avait accomplie sur ce dernier. « Tu es sûr que tu n’as pas envie de ressortir avec moi ? Tu pourrais être la femme d’un milliardaire. C’est plus lucratif qu’être sa confidente. » Maura éclate d'un rire en fermant les yeux. Se faisant tirer par Julian, Maura se mit à marcher aux côtés de son ami. Elle réfléchit quelques secondes avant de donner réponse à celui-ci : « Mmmh ! Devenir madame Fitzgerald est très tentant, franchement. On serait le couple le plus puissant de Londres, au Diable William et Kate. Il faut faire place à Julian et Maura. » Elle s'amuse à dire des stupidités en présence de Julian, ce qui est plutôt rare puisqu'elle est très souvent sérieuse. « Sauf que, ne le prends pas mal, mais je crois en rester au stade de confidente. Alors, n'oublie pas d'inscrire Maura-chérie dans tes remerciements. » Ils entrèrent tous les deux dans l'immeuble pour se diriger vers les ascenseurs. Elle était légèrement en retard, mais qu'importe elle revoyait un ami d'enfance. « Et sinon, de quoi vous allez discuter toi et James ? » Demande-t-elle en remettant une mèche rebelle derrière son oreille.
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(✰) message posté Dim 3 Aoû 2014 - 20:37 par Invité
Love the way we are true to each other
La brise fraiche du matin caressait doucement mon visage endormi, comme pour m’insuffler du courage. Je voulais restais humble et fier face à James Westlake, cet homme que j’admirais en secret depuis des années. Je voulais montrer que je faisais partie de l’élite moi aussi, que j’avais beaucoup plus que mon talent et ma plume à offrir. Mais ma passion était dévorante et mon ambition incontrôlable. Je mettais la barre bien trop haut. Ma prestance et mon allure en prenaient forcément un coup. Je déglutis en détaillant mon amie d’enfance. Cette rencontre bien qu’inopinée était une bénédiction. Je me sentais presque relaxe à papoter avec elle devant les bureaux de la maison d’édition.
« Tu ne peux pas m'en vouloir pour l'éternité concernant ça. Tu m'avais forcée à t'embrasser. Et puis, tu es chanceux que je n'ai pas porté plainte ! C'était presque de l'abus. » S’amusa-t-elle.
J’adorais son entrain et son ton enjoué. J’adorais encore plus son rire et la façon subtile qu’elle avait de me tacler à chaque tournure de phrase. Elle avait toujours été la fille qui ne cédait pas à mes charmes. La gamine trop féminine pour se prêter à mes jeux agressifs et peu instructifs. Je fis la moue.
« Je t’aurais bien demandé ton avis mais je suis sûr que je me serais pris un vent. » Me défendis-je hilare. « Il était hors de question que je laisse quelqu’un d’autre avoir le privilège de t’embrasser en premier. » Je souris. « Puis je peux te l’avouer maintenant, c’était mon premier baiser aussi. »
J’haussais les épaules en roulant les yeux, l’air de pas y toucher. Nous nous connaissions depuis l’enfance. Nous n’avions pas grandis ensemble mais je l’avais assez rencontré pour oser prétendre que je la connaissais par coeur. Je lui souris de toutes mes dents. La jeune rousse était l’une des rares personnes en ville devant qui je me permettais de tels écarts. J’avais l’impression que le temps s’était figé, que j’étais toujours le petit garçon qui jouait au ballon avec Robin ou qui courrait après Maura avec les mains pleine boue, la menaçant de salir ses poupées. Je ris à ce souvenir. Elle avait toujours été une maniaque !
« Mmmh ! Devenir madame Fitzgerald est très tentant, franchement. On serait le couple le plus puissant de Londres, au Diable William et Kate. Il faut faire place à Julian et Maura. »
Elle attira mon attention sur ce point pertinent. J’arquai un sourcil.
« Je nous voyais plus comme Beckham et Victoria. Mais bon si tu veux absolument être avec les snobs. Je suis assez hautain pour me prêter au jeu. » Lançai-je en bombant le torse, prenant mes airs d’arrogances habituelles.
« Sauf que, ne le prends pas mal, mais je crois en rester au stade de confidente. Alors, n'oublie pas d'inscrire Maura-chérie dans tes remerciements. »
Je soupirai. Elle se dérobait à nouveau. Décidément, elle était incorrigible. Je lui tirai la langue en murmurant un « Your loss ». Nous fîmes quelques pas dans le hall avant de nous retrouver devant les ascenseurs. Ces machines étaient immenses, presque aussi grandes que celle du siège du TIMES UK. Je ne me rendais pas compte que la maison d’édition de James était aussi prospère. Je sentais mon appréhension pointer son nez à nouveau. Mes mains se crispèrent dans les poches de ma veste.
« Et sinon, de quoi vous allez discuter toi et James ? »
Maura m’avait sauvé de mes démons encore une fois. Je me retournai doucement vers elle.
« Je pensais lui parler de mon livre, mais je crois que je vais plus dévier la conversation vers une certaine stagiaire rousse. » Raillai-je. « Je lui raconterais toutes tes petites histoires embarrassantes. Les réunions de travail ne seront plus jamais les même. »
Je ris en la bousculant légèrement. Je me redressai en lui faisant un clin d’œil.
« Tu accepterais de le lire ? » M’enquis-je plus sérieusement. « Je parle de mon livre. Personne ne l’a encore jamais lu. Enfin à part James qui est tombé dessus par hasard. »
Ramener de vieux souvenirs étaient un truc que Maura ne fessait plus depuis un moment maintenant puisqu'elle préférait vivre dans le présent à la place de se souvenir du passé, mais à cet instant, c'était agréable. Même si son premier avait été un souvenir assez troublant surtout lorsqu'on a six ans sauf qu'aujourd'hui c'était moins troublant voir plus du tout. « Je t’aurais bien demandé ton avis mais je suis sûr que je me serais pris un vent. Il était hors de question que je laisse quelqu’un d’autre avoir le privilège de t’embrasser en premier. » Maura se passe d'émettre un commentaire et acquiesce de la tête avec un sourire aux lèvres. Elle aussi, aujourd'hui, était heureuse que son premier ait été Julian. Au moins, elle le connaissait... Plus ou moins à l'époque. « Puis je peux te l’avouer maintenant, c’était mon premier baiser aussi. » Ce n'était pas un choc. Les garçons de six ans n'embrassaient pas un million de fillettes, mais encore une fois Maura décide de ne pas émettre de commentaire sur cette information qu'elle n'ignorait pas. Les deux marchent en direction de l'immeuble où la maison d'édition se trouve pendant qu'elle donne une réponse à Julian concernant la question où il lui demande si elle ne préférerait pas devenir sa femme plutôt que sa confidente attitrée. La rousse répond qu'elle les voient devenir le prochain couple influent de Londres comme Kate et William. « Je nous voyais plus comme Beckham et Victoria. Mais bon si tu veux absolument être avec les snobs. Je suis assez hautain pour me prêter au jeu. » Dit-il en se bombant le torse. Il l'amuse vraiment. Et pendant deux secondes, elle se sent superbement stupide de ne pas avoir pensé au THE COUPLE de Londres. « Merde, je n'y ai pas pensé. Si on est comme eux, oublie ce que j'ai dis. Je deviens ta femme dans les cinq minutes prochaines. » Déclare-t-elle avec un clin d’œil. Bref, après ça Maura décline son offre tout en glissant qu'il ne doit pas oublier son prénom dans les remerciements si son roman est publié.
Après être entrés dans l'immeuble, Maura et Julian marchent jusqu'aux ascenseurs disponibles alors ils patientent devant ceux-ci et Maura avance de quelques pas pour appuyer sur la flèche qui monte avant de se retourner vers Julian. Par curiosité, Maura demande de quoi ils vont discuter lui et James. Elle sait que le roman va venir sur la table, mais sait-on de quoi les deux parleront. Elle ne sera pas présente alors elle questionne Julian. « Je pensais lui parler de mon livre, mais je crois que je vais plus dévier la conversation vers une certaine stagiaire rousse. Je lui raconterais toutes tes petites histoires embarrassantes. Les réunions de travail ne seront plus jamais les même. » Elle sort la langue pour lui faire une grimace. Elle sait qu'il blague, enfin elle espère qu'il blague. « Vas-y. Je n'ai rien à cacher et c'est ce qui fait mon charme. » Répondit-elle en haussant les épaules. Bon, il y avait certaines histoires qu'elle ne veut pas dévoiler, mais pour le reste Maura est comme un livre ouvert. Pratiquement. « Tu accepterais de le lire ? Je parle de mon livre. Personne ne l’a encore jamais lu. Enfin à part James qui est tombé dessus par hasard. » Maura peut sentir la gravité de la question que vient lui demander Julian. Elle est touchée qu'il lui fasse confiance à ce point. « Bien sûr que j'accepte de le lire. Rien ne me ferait plus plaisir que d'être une des premières à l'avoir lu. » Répondit-elle tout en déposant une main réconfortante sur le bras de son ami d'enfance et en prime elle affiche un sourire chaleureux. Les portes d'ascenseurs s'ouvrent et Maura s'engouffre dedans suivie par Julian. Elle appuie sur le bouton du cinquième étage où se situe le bureau de James. « Comment est-ce qu'il est tombé dessus ? » S'enquit-elle en serrant les ganses de son sac dans ses mains.
Je ris au souvenir du passé. Notre premier baiser avait été un désastre, un entrechoquement brutal de nos deux bouches, mais je m’étais accroché dur comme fer à l’illusion d’une expérience féerique. J’avais toujours trouvé Maura jolie, et incroyablement chieuse, cela va s’en dire. Mais j'avais eu un petit faible pour elle dès que mes yeux s'étaient posé sur sa petite robe à froufrous. Je m'étais moqué, mais mon coeur était extasié. Je clignai des yeux, l’imaginant à mes bras comme une lady. L’image ne me paraissait pas aussi grotesque qu’elle le paraissait.
« Merde, je n'y ai pas pensé. Si on est comme eux, oublie ce que j'ai dis. Je deviens ta femme dans les cinq minutes prochaines. »
Je ris à sa suggestion.
« Trop tard tu viens de rater le coche. Une autre fois. » La taquinai-je en lui faisant un clin d’œil vilain.
Nous fîmes un pas à l’intérieur. Je levais les yeux au plafond afin d’en détailler chaque recoin. J’avais toujours été fasciné par les lieux de culte et de poésie. Une maison d’édition était l’essence même du talent. C’était la première marche à gravir avant la reconnaissance artistique. Les bâtiments étaient immenses et prestigieux. L’architecture contemporaine et très high-tech contrastait avec l’idée que je me faisais de l’endroit ; mais cela ne faisaient que relancer ma curiosité. Il y’ avait quelque chose dans la décoration et dans les couleurs qui ornaient les murs, qui me subjuguait. Je me sentais incroyablement petit face à cette magie. Je déglutis en pensant à mon entretien à venir avec James. Mon estomac se contractait, assaillit par mes doutes et mes incertitudes. Et s’il se rendait compte de l’énormité de son erreur ? J’avais confiance en mon talent, mais j’étais persuadé qu’il ne suffisait pas à m’ouvrir les portes de la gloire. Il n’avait jamais suffi. La douce voix de Maura attira mon attention sur le monde réel. Je lui souris avec douceur.
« Vas-y. Je n'ai rien à cacher et c'est ce qui fait mon charme. »
« Je ne te contredirais pas. » Soufflai-je les yeux dans le vague.
La jeune rousse avait toujours été un livre ouvert. Sa jovialité et sa franchise faisaient d’elle une personne égale et juste. J’avais parfois subi ses tirades et ses jugements sur mon comportement déplacé et hautain, mais je ne lui en avais jamais tenu rigueur. J’étais ainsi fait, de mal et de d’obscurité. Mais j’étais aussi l’enfant qui avait tout perdu. Je manquais affreusement d’affection, et de figure maternelle. Le monde tel que je le voyais n’était que cruauté et injustice. Alors je contre attaquais en grognant. Je contre attaquais en ruinant cette société de médiocrité. Ma langue claqua contre mon palais. Je soupirai en serrant les poings.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent face à nous. Maura prit les devants et je la suivis sans un mot. Mon ton grave et ma proposition de lire mon livre me semblait être une bêtise. Mes écrits étaient si personnels. Elle risquait de deviner mes faiblesses et mes ratures subtilement maquillées. Mais qu’à cela ne tienne, elle en savait déjà assez sur mon vécu après tout.
« Bien sûr que j'accepte de le lire. Rien ne me ferait plus plaisir que d'être une des premières à l'avoir lu. » Répondit-elle en posant sa main sur mon bras. Ce geste innocent avait ravivé les battements las de mon cœur. Je lui souris en la regardant au coin.
« Il s’appelle ; ILIC - la malédiction de Golubac. » Expliquai-je les yeux pétillants. « C’est un petit village en Serbie que j’ai visité par le passé. Il se trouve sur la rive droite du Danube. Je n’ai jamais été friand de musique classique, mais ''le long danube bleu de Johan Strauss'' est un morceau qui a bercé mon enfance. » Je souris. « Tu pourrais te retrouver dans certaines répliques, ne me tape pas. »
Elle appuya sur le bouton du 5ème étage. Je ne savais pas où se trouvait exactement le bureau du PDG mais je suppose que c’était là qu’elle me guidait. Mon cœur eut un raté, et je fis la moue en serrant ma prise sur sa main.
« Comment est-ce qu'il est tombé dessus ? »
« C’est une histoire ridicule. J’assiste parfois aux groupes de lecture qui ont lieu dans les universités locales. Il m’arrivait parfois de voir James, mais je n’avais jamais osé l’aborder. Puis un soir, j’ai oublié mon calepin sur mon siège. Quand je suis retourné le cherché il était entrain de le lire. Sa curiosité est une déformation professionnelle a-t-il dit. » Je ris. « Il a été séduit par ma plume. »
J’haussai les épaules avec désinvolture.
« Tout comme tu le seras sûrement. »
Mon assurance n’était qu’un leurre et Maura n’était pas dupe. Mais j’avais tout misé sur le bénéfice du doute. Un sourire malsain se traça sur mon visage. L’ascenseur montait incroyablement vite. Il s’arrêta au 4ème étage afin de prendre plus de gens. Je m’approchai de mon amie.
« On y est presque. » Soufflai-je doucement à son oreille.
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(✰) message posté Mar 5 Aoû 2014 - 3:09 par Invité
Julian ∞ Maura
love the way we are true to each other.
« Trop tard tu viens de rater le coche. Une autre fois. » Maura secoue la tête faisant virevolter ces cheveux dans tous les sens tout en fermant les yeux. Il n'y a que Julian qui peut répondre un truc comme ça alors que c'est lui-même qui a fait la proposition, il y a à peine dix minutes. Dans tous les cas, c'est ce que Maura aime de chez lui. Ça et d'autres bons côtés de lui. « Je ne te contredirais pas. » La rousse hausse les sourcils comme lorsqu'une personne approuve carrément ce qu'elle vient de dire. Et bien, c'est ce que Maura pense lorsque Julian ne va pas contredire que c'est ce qui fait son charme le fait qu'elle n'ait rien à caché aux autres. Julian en savait assez sur la demoiselle pour savoir qu'elle était comme un livre ouvert, qu'elle disait tout ce qu'elle pensait et que garder une émotion était assez difficile pour elle. Les deux amis étaient maintenant à l'intérieur de la maison d'édition et patientaient que les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur eux. C'est à ce moment-là que Julian en profita pour demander à Maura si elle accepterait de lire son roman. Avec un sourire, la jeune femme accepte de le lire et ainsi être une des premières à le lire. Telle est sa réponse pour la question de Julian. « Il s’appelle ; ILIC - la malédiction de Golubac. C’est un petit village en Serbie que j’ai visité par le passé. Il se trouve sur la rive droite du Danube. Je n’ai jamais été friand de musique classique, mais ''le long danube bleu de Johan Strauss'' est un morceau qui a bercé mon enfance. Tu pourrais te retrouver dans certaines répliques, ne me tape pas. » Elle l'écoute attentivement en riant lorsqu'il lui dit qu'elle pourrait se retrouver dans les répliques. « Ah bon ? Je suis touchée. » Après ça, les portes s'ouvrent et les deux y pénètrent, mais à un écart de seconde, pratiquement et elle en profite pour lui demander comment James est tombé sur son manuscrit. « C’est une histoire ridicule. J’assiste parfois aux groupes de lecture qui ont lieu dans les universités locales. Il m’arrivait parfois de voir James, mais je n’avais jamais osé l’aborder. Puis un soir, j’ai oublié mon calepin sur mon siège. Quand je suis retourné le cherché il était entrain de le lire. Sa curiosité est une déformation professionnelle a-t-il dit. Il a été séduit par ma plume. » Si James l'a dit, c'est qu'il le pensait réellement. Maura se tourne vers lui en même temps qu'il ajoute qu'elle le sera également après un haussement d'épaules désinvolte. Au fond, elle sait que c'est une façade qu'il se donne. Elle le connaît trop bien. « Dans tous les cas, j'ai bien hâte de lire ça. Je suis certaine que c'est un petit chef-d'oeuvre que tu as pondu. » Lorsqu'elle termine sa phrase, elle lui sourit. Maura le pense vraiment. Ils sont tous les deux dans l'ascenseur pendant que celui-ci monte jusqu'au quatrième étage où il fait un arrêt pour qu'une dizaine, au moins, pénètrent à leurs tours dans la boîte en métal. Maura ferme les yeux en pensant au fait qu'elle doit partager l'oxygène présent dans la cage avec tout le monde qui s'y trouvent également. Julian s'est approchée de Maura et lui murmure à l'oreille qu'ils y sont presque. Légèrement plus petite que lui, même avec une paire de talons, elle relève la tête. « Ne t'inquiète pas. Si tu es ici c'est parce que James pense que ton oeuvre peut réussir. Il ne publie pas des navets, tu sais. » Elle essaie de le réconforter du mieux qu'elle peut depuis qu'il a resserrer son étreinte de sa main. Lorsqu'ils arrivent au cinquième étage, il y a une petite voix qui leur dit qu'ils sont désormais au dernier étage et Maura sort de la cage en tirant doucement Julian à l'a suivre. « Et si jamais tout va mal, ce qui n'arrivera pas, mes bras te seront grands ouverts. » Maura lui fait un clin d’œil avec un sourire. Les portes se referment et les gens se bousculent autour d'eux puisqu'ils sont arrêtés en plein milieu du hall. « Maintenant, vas-y et reviens me voir pour me dire comment ça c'est passé. Mon bureau n'est pas loin de celui de James. » Rien qu'en regardant Julian, elle sait qu'il est nerveux et elle essaie de le détendre du mieux qu'elle peut.