(✰) message posté Sam 18 Oct 2014 - 19:35 par Invité
Wesley appréciait toujours fortement sa douche d’après footing. C’était le moment où il laissait l’eau effacer toute la sueur de son corps, et emporter avec elle les dernières traces de son lâcher prise. Il terminait ainsi de se vider de ses tracas quotidiens. Il restait longtemps sous le jet brûlant, pour détendre ses muscles, tout en laissant la pièce se remplir de buée. Mais cette fois-là, impossible de stopper le flux de ses pensées. Il était trop secoué par ce qu’il se passait. Athénaïs était avec lui, dans son appartement. Lui revinrent alors les souvenirs de leurs moments passés quelques mois plus tôt. Lorsque la jeune femme essayait parfois de l’empêcher d’aller courir, préférant lézarder, nue dans son lit, et profiter de la matinée pour s’adonner aux joies de la paresse à deux. De nombreuses fois, la princesse était parvenue à ses fins. D’autres fois, le corps de Wesley réclamait de se dépenser, et cet appel était plus fort. Mais quelle joie de retrouver cette femme à son retour, elle qui ne manquait pas de venir le retrouver sous la douche. Les habitudes sont tellement faciles à reprendre. Wesley laissa couler l’eau brûlante sur son corps et se passa une main dans les cheveux quand il entendit les pas d’Athénaïs. Il resta de dos et sourit. Elle était venue le rejoindre, et Wesley se laissa aller à la douce pensée que la jeune femme lui revenait entièrement.
Il sentit ses mains glacées sur son corps. Le contraste avec la chaleur de l’eau le fit frissonner. Puis il la sentit se coller contre son dos, en laissant trainer ses lèvres quelque part dans sa nuque. Wesley ne put retenir un souffle de plaisir. Plus que du plaisir, c’était le désir qui se faisait sentir. Il était là, pressant, impatient de rattraper le temps perdu. Il sentit son cœur s’enflammer devant les ardeurs de la jeune femme. Wesley se retourna pour faire face à Athénaïs. Doucement, il passa sa main sur son visage, dans ses cheveux, tandis qu’il pressa sa taille contre lui de l’autre main. Son regard n’eut aucune retenue lorsqu’il s’attarda sur chaque centimètre carré du corps d’Athénaïs. Il redécouvrait sa princesse en même temps qu’il redécouvrait son corps. Les images lui revinrent avec violence, lorsqu’il revit leurs étreintes passées, la passion qui les avait entrainés. Il se souvenait de chaque point sensible, et était avide de voir si le temps passé éloignés n’avait pas eu raison de leur amour.
Son désir était maintenant une évidence. Le jeune homme était fébrile, il n’y tenait plus. Il attrapa Athénaïs par la nuque et colla ses lèvres contre les siennes. Il lui donna un baiser qui n’avait plus une once de tendresse. Désormais, il était guidé par l’ardeur de ses envies. Porté par son excitation, il plaqua Athénaïs contre le mur ruisselant de la douche et lui fit sentir toute l’ampleur de sa ferveur en se collant à elle.
En ce moment, Wesley avait envie d’être égoïste. Il aurait voulu crier au monde entier qu’Athénaïs lui appartenait. En ce moment, elle était sienne, il était sien, et Wesley aurait été capable du pire pour que cela dure éternellement. La simple pensée d’être séparé d’elle à nouveau lui était insupportable. Il lui semblait qu’il ne pourrait pas y survivre. Cette femme qui n’aurait dû être qu’une relation professionnelle pour les contrats de son père s’était révélé être un repère dans la vie de Wesley. Un pilier sans lequel il ne s’imaginait pas continuer à vivre. Elle réveillait en lui tout ce qu’il avait de bon, tout ce qu’il avait de mal. Et il adorait ça. Comment pourrait-il supporter de la voir s’éloigner à nouveau ?
Bien entendu, dans les vapeurs de la douche, ces pensées étaient bien loin de l’esprit de Wesley. Le désir allumait en lui des milliers de feux ardents qui consumaient son cœur. Il laissait ses mains redécouvrir son corps, s’y accrochant comme à une ancre. La moindre distance entre eux le rendait fou. Il glissa ses mains jusqu’à l’entrejambe de la jeune femme et lui arracha un gémissement. L’ivresse du moment lui serrait la gorge, mais il parvint à souffler :
« Dieu que ça m’avait manqué…. Dieu que tu m’as manqué »
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(✰) message posté Ven 24 Oct 2014 - 20:32 par Invité
Cet appartement aurait pu être le sien, enfin, elle aurait pu y vivre si elle avait, plusieurs mois auparavant, accepté sa proposition pour emménager à ses côtés. Revenir ici lui rappelait tellement de souvenirs, cet endroit était familier pour toutes les fois où elle était venue le voir, lui sautant parfois dans les bras et d'autres fois, en le couvant d'un baiser passionné, sans qu'il n'ai le temps de dire quoi que ce soit. En réalité, on pouvait dire ce qu'on voulait sur l'envie des hommes, cette envie qu'ils n'arrivaient pas à réprimer, et bien, elle la connaissait parfaitement. Lorsqu'elle se trouvait avec lui, trop proches, il lui était impossible de résister. Son corps parfaitement bien sculpté, réveillait en elle des démons qu'elle était incapable de contrôler face à lui.
Encore une fois, elle s'aperçue que ce désir en elle ne s'était en réalité jamais éteint. Le simple fait de laisser cette porte déverrouillée suffisait à raviver ce feu au creux de son bassin. Sans réfléchir un instant de plus, elle le suivit. La salle de bain était pleine de buée, il faisait chaud. Au contact de sa peau brûlante, elle se colla entièrement à lui, sa chaleur l'attirait toujours autant. Son corps glacé s'habitua à sa température et devint bientôt aussi chaud que le sien. En réalité, c'était plus du à son désir ardent qu'à l'eau qui coulait sur elle. Il finit par se retourner pour lui faire face et caressa tendrement sa joue. Son regard détaillait son corps. Avec cette buée, il était difficile de voir plus loin que l'autre mais elle était sûre que ses joues s'étaient enflammées. La façon dont il avait à la regarder la rendait soudain inoffensive, ce regard savait comment la réduire au silence et il savait que ça la gênait, il s'en amusait souvent dans le passé. Et à chaque fois, pour lui échapper, elle enfouissait son visage dans son cou, tel un enfant timide. Mais ainsi proche de lui, elle ressentait le manque qu'elle avait créé elle-même en s'éloignant de lui, ce regard lui avait manqué et pour une fois, elle ne détourna pas le visage, elle le lui rendait, elle voulait graver cet instant, ses traits dans sa mémoire.
Sa poitrine se souleva difficilement pendant le baiser qu'ils échangèrent, sa respiration était entrecoupée tandis que son désir guidait son corps à se frictionner contre le sien. Voulant être encore plus proche de lui, elle glissa ses mains dans son dos et le serra plus fort. Il n'était jamais assez près, elle le voulait, maintenant et tout entier, rien que lui. Il l'embrassait avec fougue, enflammant son coeur. Wesley la faisait se sentir femme, désirable et unique. Elle voulait qu'il la couve de son amour jusqu'à la fin. Son coeur battait si vite qu'elle avait l'impression de devenir folle, au de-là de ça, son corps réclamait plus, plus que ces baisers, se rappelant combien il pouvait la combler.
Sa bouche accrochait ses lèvres comme si sa vie en dépendait, plus rien n'existait autour d'eux, ils étaient ensemble. Plus elle sentait leur baiser s'intensifier, plus son envie embrouillait ses pensées. Elle n'était plus apte à réfléchir, son corps parlait de lui-même. Les mains de Wesley se baladaient savamment sur sa peau, connaissant ses points faibles, il la rendait faible. Ne pouvant plus réprimer sa satisfaction, elle laissa échapper un gémissement de plaisir, elle en redemandait, ses mains accrochaient avec force son dos, le griffant au passage. Elle retenait d'autres gémissements de plaisir mais il n'avait pas l'intention de s'arrêter, elle le sentait plus bestial que d'habitude. Son excitation était à son comble, elle perdait pieds, elle perdait le sens de la réalité.
« Dieu que ça m’avait manqué…. Dieu que tu m’as manqué »
Sa voix la rendait folle, elle ne tenait plus. Guidée par son envie, elle se retourna. Ses reins se déhanchaient contre son désir ardent tandis que l'une de ses mains s'enroula autour de sa nuque. Elle oubliait toutes ses manières de princesse, elle le voulait de cette manière, c'était de cette manière qu'il la rendait encore plus dingue. Dans un souffle, elle réussit à murmurer, presque sur un ton suppliant :
"J'en peux plus, prend-moi."
Et l'instant d'après, ses jambes tremblaient, le plaisir prenait le contrôle de chaque partie de son corps. Elle ne retint plus ses gémissements, il lui faisait goûter au paradis.
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(✰) message posté Dim 2 Nov 2014 - 14:22 par Invité
Plus aucune pensée cohérente ne traversait l’esprit de Wesley. Il était incapable de dire si c’était le jour ou la nuit. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il était dans ce présent, ce présent bien palpable et suave dont il sirotait chaque seconde avec délectation. Et bien les secondes s’enchainaient à une vitesse folle, il lui semblait que le temps était suspendu. Ce n’était qui lui et elle. Wesley et Athénaïs. Ensemble. Tout ce qu’il pouvait entendre dans son esprit se résumait en un mot : « Encore ».
Il lui semblait ne jamais en avoir assez. Il voulait sentir chaque centimètre de peau d’Athénaïs contre lui, et le moindre contact l’électrisait. Et il en redemandait encore et encore. Il était ivre d’elle. Une soif inextinguible qui le consumait. Il était rendu fou d’amour et de désir. L’absence de sa belle l’avait rendu si dépendant. Tout son corps n’était qu’envie. Il ne supportait pas la moindre distance entre eux et couvrait son corps, son visage de baiser. Il attrapait ses lèvres avec avidité. Soudain Athénaïs se retourna, lui offrant la vision spectaculaire de la courbe de ses reins. La fièvre monta à la tête de Wesley. Il ne put retenir ses mains qui parcoururent la ligne de son dos immédiatement. Sa belle se colla contre lui.
« J'en peux plus, prend-moi. »
Ce fut ce qui l’acheva. Il fut heureux de constater qu’ils ressentaient la même chose en cet instant. Car lui aussi n’y tenait plus. Sans se faire prier, il alla satisfaire le désir de sa princesse. Il lui arracha un gémissement de plaisir. Lui non plus ne pouvait plus retenir ses soupirs. Il était investi de tout son corps. Possédé. Un son rauque, guttural, s’échappa de ses lèvres.
Elle était sienne. Dans les vapeurs de la salle de bain, elle n’appartenait qu’à lui. Il la prit au plus profond de son être et de sa féminité. Cette déesse qui était son ambroisie. Ses baisers étaient ardents, ses coups de reins fiévreux. Sa respiration s’accéléra sous l’effort, et il eut de plus en plus de mal à respirer dans toute cette buée. L’air était étouffant, tout autant que son plaisir.
Sans prévenir, il la retourna et la porta. Elle accrocha ses jambes autour de sa taille sans se faire prier. D’une main, il coupa l’eau et se dirigea vers la chambre à coucher. Il sentit ses ongles griffer son dos musclé, il raffermit sa prise sur ses fesses. Wesley déposa sa belle sur son lit et resta un moment à la regarder. Elle était si belle. Aussi nue qu’elle pouvait l’être, elle était son trésor, le trophée de son amour, la victoire de ses désirs. En cet instant, plus aucune pudeur n’émanait de son corps, elle se dévoilait et se donnait toute entière. C’était exactement comme ça qu’il la voulait : à lui, entièrement. L’eau ruisselait le long de ses courbes gracieuses et mouillait les draps. Wesley se pencha sur elle, remontant jusqu’à son visage en un chemin de baisers lents, tendres, ponctués de quelques morsures dans ses chairs. Ses gémissements lui faisaient perdre la tête. Il lui semblait qu’elle n’avait jamais quitté sa couche. Et jamais plus il ne voulait qu’elle la quitte.
Il captura ses lèvres d’un baiser plus tendre, ponctué de soupirs suaves. A cet instant, Wesley n’avait plus rien de généreux. Il retenait son ardeur et jouait avec sa féminité. Il voulait la rendre folle de lui, dépendante. Elle le suppliait de coups de reins mais il refusait de lui offrir la délivrance qu’elle demandait. Il savait très bien qu’elle lui ferait payer ça, et c’était bien ce qu’il attendait. Tout en attrapant ses lèvres encore et encore, il agrippa les poignets de sa belle et les remonta au-dessus de sa tête. Sa prise était ferme, il y mettait son poids. Ainsi, elle était toute à lui, sa prisonnière pour toujours. Wesley avait retrouvé la partie de lui qui lui manquait depuis des mois. Hors de question de la laisser filer une deuxième fois.
« Désormais, c’est moi qui te retiens prisonnière ici » réussit-il à soupirer.
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(✰) message posté Lun 24 Nov 2014 - 22:38 par Invité
L’instant présent ressemblait à un fantasme, à une scène qui sortait tout droit de son imagination tant le plaisir lui montait à la tête, et tant le bonheur refaisait surface. Ces derniers temps, elle avait cru qu’on le lui avait interdit mais pourtant, Wesley était bien là, face à elle et la recouvrait de mille baisers. Les paupières closes, elle frissonnait à chacun de ses contacts, de ses caresses sur son corps. Elle désirait profiter du moment présent, tant qu’on lui accordait encore un moment de paradis.
Ses mains agrippaient avec force son dos, il lui avait réellement manqué, et elle avait peur à chaque moment qu’il s’en aille comme elle l’avait fait. Son désir prenait pourtant le dessus, et ses pensées n’arrivaient à se concentrer sur rien d’autre que le corps de son partenaire. Il était incroyablement bien bâti, de quoi faire succomber n’importe quelle femme. Et à ce moment-là, c’était elle qu’il faisait tomber. Ses lèvres réclamaient sa bouche avec avidité, tandis que sa poitrine se collait contre son torse, elle ne supportait pas la moindre distance entre eux. Son toucher était addictif, elle réclamait toujours plus. C’était comme si le feu en elle était impossible à éteindre, qu’il grandissait au contraire à chaque seconde, un peu plus, au fur et à mesure que son coeur s’enflammait d’amour pour l’homme qui l’avait attendu ces longs derniers mois.
Elle n’en pouvait plus, il la torturait. N’écoutant que ses pulsions, elle lui avait montré ce qu’elle désirait, frictionnant ses reins contre son désir ardent. La demande avait peut-être été trop alléchante pour qu’il continue à la faire patienter, car l’instant d’après, un gémissement s’échappa de sa bouche. Elle n’était pas en mesure de décrire le plaisir qui la traversait, elle n’avait plus aucune notion. Tout ce qu’elle savait c’était qu’elle en voulait encore, qu’il était hors de question qu’il s’arrête. Leurs ébats n’avaient plus rien de tendre, ses mouvements étaient puissants, l’atteignant au plus profond d’elle-même et satisfaisant sa soif de lui.
Soudain, il la retourna et la porta. Instinctivement, elle enroula ses jambes autour de lui et ses bras au niveau de sa nuque. Son regard fiévreux ne quittait pas le sien, il l’avait soulevé avec tellement d’aisance qu’elle en était presque émerveillée. Malgré son côté doux et tendre, Wesley n’en restait pas moins un homme, et il lui prouvait. Alors qu’il l’emmenait dans la chambre, elle pu détailler son corps à la perfection, les veines de ses bras sortaient, comme réveillés par une drogue, son dos musclé était tendu, elle pouvait sentir les griffures qu’elle lui avait faite. Aussi fou que ça pouvait l’être, pendant ce ridicule petit trajet, elle s'apercevait combien elle était attirée par Wesley et combien il remplissait toutes les qualités pour la combler.
Lorsqu’il la déposa sur le lit, elle se surpris à poser sur lui un regard plein de tendresse, elle avait bien disparu et il s’était déroulé des choses mais elle était sûre que les sentiments à son égard ne s’étaient pas dissipés. Et plus il la couvait de baiser, et plus cela devenait une évidence. Doucement, il l’embrassa, ses soupirs ravivaient son envie, le voir la désirer l’excitait. D’une main experte, il jouait avec sa féminité, elle n’en pouvait plus et s’agitait pour lui signifier son impatience mais il ne voulait rien entendre. Etait-ce une manière de la punir ? Un bien doux châtiment comparé à la douleur qu’il avait du ressentir. Les battements de son coeur s’affolaient, elle était impuissante. Il lui avait capturé les poignets, elle était entièrement à sa merci, gémissant sous ses caresses. Elle voulait protester, ce n’était pas juste ce qu’il lui faisait subir ! Il trichait, il usait de sa force. Elle avait beau se tortiller, il ne relâchait pas sa prise.
« Désormais, c’est moi qui te retiens prisonnière ici »
Ses paroles embrasèrent son coeur, il la voulait rien qu’elle et rien que pour lui, après tout ce temps. Le souffle coupé, elle murmura : “Je ne partirai plus.”
Elle était dans son appartement parce qu’elle l’avait voulu, parce qu’il l’avait manqué, et que par dessus-tout, parce que ses sentiments l’avaient submergée avec une telle violence qu’elle ne se sentait plus capable de le quitter. A ses mots, elle senti son emprise faiblir, délicatement, elle se releva et captura ses lèvres d’un baiser tendre, elle était sincère. Mais à son contact, le feu qui s’était apaisé au creux de son bassin se réveilla et avec habileté, elle le renversa sur le lit avant de le chevaucher. Ses mains sur son torse, elle fit glisser ses lèvres dans son cou et descendit pour explorer le reste de son corps. Sa langue savourait chaque parcelle de sa peau, elle pouvait l’admirer avec encore plus de clarté. L’une de ses mains passa dans ses cheveux mouillés tandis que l’autre caressait frénétiquement son intimité. Elle le désirait et dans cette position, si elle l’avait voulu, elle aurait pu satisfaire ses désirs mais elle voulait le faire patienter comme il l’avait fait quelques instants avant pour la torturer. Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres, ses hanches bougeaient avec sensualité, leur intimité se touchaient. Il soupirait d’aise pendant qu’elle continuait à jouer avec lui.
“Sois sage.” lui susurra-t-elle à l’oreille.
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(✰) message posté Dim 30 Nov 2014 - 15:59 par Invité
Wesley n’avait jamais pensé que perdre la tête pouvait être si délicieux. Il se délectait de chaque seconde, sirotait chaque goutte de plaisir. Jamais une femme n’avait eu cet effet sur lui. Sur son corps, sur son esprit. Réalisait-elle l’emprise qu’elle avait sur lui ? Savait-elle à quel point elle le rendait fou ? A quel point elle dirigeait ses désirs ? Dans ses moments les plus fous, Wesley n’avait aucun mal à se dire qu’il souhaitait lui dévouer sa vie. A elle et rien qu’à elle, Athénaïs. Elle était sa muse, sa princesse, son amour.
Wesley était le genre d’homme à donner sans attendre en retour. Le genre à dédier sa vie aux autres. Il vivait pour son prochain et se contentait de la satisfaction qu’il apportait autour de lui. C’était en partie la raison pour laquelle il avait quitté New York et sa famille pour s’installer à Londres et débuter une carrière d’avocat. Il savait que son père aurait aimé qu’il suive ses traces et soit couvert de succès dans le milieu de la finance, mais le cœur de Wesley en disait autrement. Il ne se sentait pas à l’aise dans ce milieu de requins et préférait aider les gens plutôt que de leur pomper tout ce qu’ils avaient. En étant avocat, Wesley avait l’occasion de mettre ses compétences au service des autres. Il pouvait traiter tout type de cas, et défendre les plus riches comme les plus pauvres. C’était aussi pour cela que l’humanitaire l’intéressait autant. Wesley était heureux de donner. Bien sûr, il lui arrivait d’œuvrer pour son père, ici même à Londres. Son géniteur ne pouvait pas toujours se déplacer et Wesley assurait le rôle de représentait de la famille Carlson et de leur compagnie. C’était d’ailleurs ainsi qu’il avait rencontré Athénaïs. Elle qui ne devait être qu’une relation de travail, un lien strictement professionnel et éphémère…
Il se souvenait encore du soir où il l’avait vue pour la première fois. Elle était inoubliable, resplendissante. Elle avait brillé, autant par ses bijoux que par sa prestance. Et ce soir-là, elle avait laissé sur Wesley une marque qui ne le quitterait jamais. Une marque au fer rouge, chauffé par l’amour qui les unissait.
Et en cet instant, tout comme ce fameux soir qui avait lié leurs destins, Wesley s’efforçait de graver chaque moment, chaque seconde, chaque souffle dans sa mémoire. Il voulait remplir son cœur et son corps de souvenirs. De leurs souvenirs à deux.
Il sentait son souffle se couper et sa poitrine se soulever contre son torse, à mesure qu’il s’appuyait sur elle. Il entravait ses mouvements pour l’empêcher de partir. Il savait qu’il n’aurait jamais le courage de supporter une nouvelle fuite. Wesley se découvrait une facette qu’il ne se connaissait pas. Un égoïsme nouveau, déroutant. Lui qui passait son temps à donner, voilà qu’il voulait prendre. Et surtout garder.
“Je ne partirai plus.”
Elle lui avait répondu dans un murmure, comme un écho à ses propres pensées. Dieu qu’elle lui avait manqué. La promesse qu’elle lui faisait ravivait le souvenir douloureux de son absence. C’était en cet instant précis qu’il prenait pleinement conscience de l’importance de la présence d’Athénaïs à ses côtés, de la mesure de son amour pour elle. Il réalisait à quel point il n’avait pas pleinement vécu ces derniers mois, avec cette partie de lui qui lui avait été arrachée. Elle le rendait vivant.
Son cœur se serra, son ventre se noua. Il ne put s’empêcher de relâcher un peu la prise qu’il avait sur elle en attendant ses mots. Elle lui donna un baiser tendre qui enflamma son cœur. Plus jamais il ne la laisserait partir.
Soudain, Athénaïs profita de sa courte faiblesse et renversa la situation à son avantage. A califourchon, elle le dominait et lui afficha un sourire de prédateur. Cette Athénaïs là aussi lui avait manqué. Et elle se vengea de la torture qu’il lui avait infligé quelques minutes plus tôt. Ses soupirs réclamaient une délivrance qu’elle refusait de lui accorder.
“Sois sage.”
A ces mots, Wesley lâcha un rire léger. Il la reconnaissait bien là. Cette femme intelligente et manipulatrice qui aimait exercer un contrôle sur tout ce qu’elle touchait. Elle savait pourtant qu’à ce jeu, Wesley était largement en mesure de la battre et de la maitriser en usant de sa force. Néanmoins, il tenait à jouer le jeu.
« Tu sais bien que je n’ai jamais envie d’être sage avec toi » lui dit-il en se mordant les lèvres.
Il passa son regard sur tout son corps, dénudant son corps et son être, la dévoilant au plus profond d’elle. Il aurait tout donné pour savoir ce qu’il se passait dans sa tête. Il pouvait lire ses émotions sur son visage, mais pas ses intentions. Son regard était intense et pénétrait. C’était l’une de ses armes. L’une des plus déroutantes. Wesley n’avait aucun mal à perdre pied lorsqu’il croisait son regard. Elle continuait à jouer avec lui mais Wesley n’y tenait plus. Il agrippa ses jambes et s’enfonça au plus profond d’elle, lui arrachant un gémissement qui le combla tout autant. Il n’en pouvait plus d’elle. Il aurait tout fait pour que cet instant ne s’évanouisse jamais. Et pourtant il sentait que ce moment était sur le point de lui échapper. Son corps et son désir prenaient le pas sur ses pensées. Il attira le visage de sa belle au sien et alla perdre sa main dans sa chevelure blonde. Elle lui accorda un baiser passionné qui lui fit perdre la raison. Wesley était un homme raisonnable, et il n’y avait qu’elle pour le déstabiliser autant. La raison attendra…