"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (casper) bound by blood 2979874845 (casper) bound by blood 1973890357
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Anonymous
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() message posté Dim 20 Avr 2014 - 10:30 par Invité
 
Bound by blood
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And then we'll solve the mystery – « (…) je sais que vous les mecs vous pensez que pourrir la vie des filles de votre entourage en les couvant comme des gamines est une sorte de mission, et que vous prenez ça vachement à cœur, mais franchement faut que tu m’aides à échapper à Joe sur ce coup-là. j'me disais que tu pourrais (…) » – of laceration gravity. « Cash, tu m’écoutes ? » Il ne lève pas immédiatement les yeux des quelques mots qu’il vient de griffonner sur l’avant-bras de Jaz’, se contentant de répondre par un « hmhm » à la question qu’il n’a entendue que d’une oreille. « Oh, génial. Marché conclu alors ? » Question inquiétante – c’est précisément le genre de requêtes qui ont le don de le faire redescendre sur terre ; ou plutôt ‘sur le toit’ où il se trouve à l’instant. « Ça m’a l’air risqué », répond-il sincèrement en daignant enfin croiser le regard noisette de Jazmine. Il n’a pas la moindre idée de ce dont elle lui parle, mais l’expérience l’a rodé à ce genre de situations : même perdu dans les méandres de ses réflexions, l’esprit saturé de musique et quasi-imperméable au reste, il n’est pas assez déconnecté pour ne pas savoir qu’un engagement pris à la légère peut s’avérer ultra-risqué, avec elle. Et lui faire écoper de sacrées embrouilles vis-à-vis de Johnny, accessoirement. La réplique railleuse ne tarde pas, assortie d’un pincement au niveau des côtes : « Et là t’essayes de m’faire croire que tu sais parfaitement de quoi je parle, alors que t’as décroché y’a bien une heure. » « Démasqué », il avoue avec un demi-sourire coupable, avant de lui piquer un baiser au coin des lèvres en guise d’excuse. « On en reparlera, ok ? » Il a l’esprit ailleurs, elle en connait les raisons. Et d’ailleurs, elle est justement là pour ça, Jaz. Parce que le ronronnement de ses discussions futiles apaise Cash tout autant que le joint qui pend lâchement au croisement de son index et de son majeur, au bout du bras qu’il a posé autour de sa taille. Parce que l’odeur familière  dont il s’abreuve au creux de son cou tempère les battements féroces de son cœur. Parce que ce soir est toujours éprouvant pour lui, une fois par an, et qu’il partira d’ici quelques minutes pour ne revenir que de longues heures plus tard, l’âme un peu moins égarée. « File les voir. Il est temps, non ? » Il ne lui en faut pas plus que ça pour s’extirper de leur étreinte et se relever, les jambes engourdies, lui tendre la main, puis s’éclipser.

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Quelques instants plus tard, il y est. Le cimetière est fermé – les aiguilles de Big Ben sont figées quelque part après 3h. Mais les murs et les grilles sont une mince affaire, et Cash slalome déjà entre les tombes soigneusement alignées, avec l’aisance que confèrent 17 ans d’habitude. Il s’excuse brièvement auprès du vieux Johns – dont il piétine comme toujours la  sépulture pour raccourcir son parcours, pose l’une de ses fleurs sur la plaque clairement négligée qui recouvre une certaine mrs. Hodge, et s’arrête devant deux pierres tombales jumelles. « Salut, vous deux. » La lune, pleine et haute, baigne les alentours de rayons lumineux révélant à peine les inscriptions qui s’étirent sur les surfaces lisses. « Ceux qui nous aiment ne nous quittent jamais vraiment, ils restent dans notre coeur », qu’il déchiffre à mi-voix juste avant de s’allonger sur l’une des pierres glacées, mains calées sous sa nuque. « Quels chieurs vous faites, quand même. C’est sympa comme philosophie mais n’empêche, y’a mieux qu’un 21ème anniversaire de mort pour une réunion d’famille non ? » Mais la chape de plomb qui pesait la poitrine de Cash lui semble plus légère. Les minutes s’égrènent et il enchaîne confidences et silences confortables, étrangement à l’aise dans ce lieu glauque, presque inconscient du monde extérieur.

Jusqu’à ce que la réalité le rattrape, crissements de pierres qui roulent sous les pieds d’un intrus. Cash fronce les sourcils, se redresse sur un coude, voit approcher un silhouette inconnue qui semble bel et bien se diriger droit vers lui. Il jure entre ses dents, tout sauf ravis d’être déniché dans la plus intime de ses retraites ; l’homme s’arrête à quelques pas de lui. « Et merde », il soupire, revêche. « C’est quoi l’embrouille, mec ? Me dis pas que t’es un stalkeur ou une connerie flippante du genre… » Il n’a pas la moindre idée de ce à quoi s’attendre ; rares sont ceux qui savent où le trouver à une telle heure. Du coup, toutes les options qui lui viennent lui semblent déplaisantes… Il tente de discerner l’expression de son vis-à-vis, mais le manque le luminosité ne permet pas de déceler grand-chose, et c’est toujours le flou total. « Si tu cherches juste quelqu’un à emmerder j’passe mon tour pour cette fois, tu peux toujours réessayer demain. »
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Anonymous
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() message posté Dim 20 Avr 2014 - 15:16 par Invité
Jasper ∞ Cash
Bound by blood
LJ’avais passé la journée dans les papiers de mon père dès qu’il avait eu le dos tourné. Andreas m’avait aidé à le distraire. Si on m’avait dit qu’un jour mon frère m’aiderait à faire quelque chose que mon géniteur désapprouvait, je crois que j’aurais ri au nez de cette personne. Pourtant, c’était bien le cas. Il avait vite compris que quelque chose n’allait pas depuis quelques jours chez moi. Aux yeux des autres, tout allait bien. Sauf que c’est plus compliqué de mentir à une personne qui vous connaît depuis bientôt vingt-quatre ans. Très compliqué, même. En plus, il avait des gènes à la Sherlock Holmes. Alors, lui cacher un truc, c’était mission impossible. A présent, j’étais dans mon appartement. Je m’étais enfermé en demandant à mes colocataires d’éviter de me déranger. Sur mon écran d’ordinateur, il y avait un onglet sur les Gaslight… Et sur mon bureau, divers papiers avec le nom Rhodes et Orwell surligné plusieurs fois. Visiblement, les histoires de familles compliquées dataient de mes grands-parents paternels. Acte de naissance, photos, article de journaux… J’avais tout. On aurait dit que je jouais au détective privé. Je n’avais pas l’habitude d’être aussi pointilleux dans mes recherches mais, cette fois-ci… C’était nécessaire. Après tout, je n’étais pas la seule personne concerné par les révélations qui me sautaient aux yeux. Je regardai l’heure défiler avant de me reposer un peu. Histoire d’être en forme pour la nuit. Sans faire attention, je fini par m’endormir complètement et me réveilla vers deux heures du matin environ. Je regardai le calendrier pour être sûr que ce soit la fameuse date tant attendue. Parfait, je ne m’étais pas planté. Je me perdis dans la contemplation de mon plafond avant de me décider à me lever pour préparer tout ce dont j’avais besoin.

Téléphone, dossier confidentiel, chewing-gum, mp4, lampe torche… Je sorti mon portefeuille, ne tenant pas à être agressé pour un peu d’argent. Je faisais confiance à mes talents en combat mais, je préférai éviter les ennuis. Finir à l’hôpital ou en garde à vue pour coups et blessures  n’était pas du tout dans mes intentions. Je veillai à faire le moins de bruit possible en sortant puis, enfourcha mon vélo. Direction le cimetière. C’était vraiment glauque, dis comme ça. J’allais passer pour un véritable taré. Qu’importe, j’avais déjà donné avec Emery, de toute façon. Je ne voyais pas ce qui pourrait être pire que de me prendre pour un serial killer. J’arrivais bien vite à destination et entra sans problèmes. Le gardien était au courant. Des rangées infinies de tombes. On ne pouvait pas faire mieux en guise de rendez-vous familial. Quelle idée aussi d’être une célébrité. Je t’assure… Je vis sa silhouette se découper au loin. Je l’avais déjà rencontré plusieurs fois quand j’allais récupérer ma sœur chez Johnny mais, je n’avais jamais pris le temps de lui parler réellement. Cash Rhodes. Il semblait en plein recueillement devant les sépultures de ses parents, et accessoirement mon oncle et ma tante. Le jeune homme se retourna en jurant et la réplique qui suivit ne m’étonna pas. Blasé, je m’approchai de la source de lumière la plus proche. Heureusement que le cimetière était un tant soit peu éclairé. « Tueur en série, stalker… J’ai vraiment une tête de psychopathe ou quoi ? » Lâchais-je dans un souffle avant de continuer. « T’inquiète, je ne suis pas venu là pour te kidnapper, t’agresser ou quoique ce soit d’autres. » De un, faudrait être sacrément malade pour enlever l’un des membres du groupe Gaslight. De deux, tout seul… ça aurait été compliqué de le transporter et je doutais qu’il se serait laissé faire. « Ça va te paraître étonnant mais, non, je ne cherche pas d’embrouilles, tu vois. C’est juste que, visiblement, le seul endroit où il n’y a aucune groupie dans un rayon de cent mètres carré… C’est un cimetière à trois heures du matin. » Un soupir s’échappa de mes lèvres. J’étais face à lui et pourtant, je n’avais aucune idée de comment m’y prendre pour lui dire la raison de ma présence dans le coin. C’était tellement bizarre, tellement surréaliste. J’entrepris de poser mon sac sur le sol avant de prendre l’article de journal sur la mort de ses parents, une photo et deux ou trois papiers sur notre famille. Il pouvait toujours croire que c’était une blague mais, si je ne faisais rien, je sentais que je n’aurais pas d’autres opportunités. Je finirai dans sa base de données comme un indésirable à éviter. « Avant que tu fasses quoique ce soit et pour t’épargner les longs discours, jette un œil à ça. Tu vas comprendre… » Je lui tendis les papiers en espérant qu’il les regarde… On n’allait pas s’en sortir autrement.

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